Et si en métropole le peuple autochtone Gaulois ou Celte (en tant que peuple premier à protéger,comme disait Macron aux amérindiens guyanais) demandait l’exclusion du vote, lors des prochaines élections, des natifs résidents dans l’ hexagone issus de la décolonisation africaine nés depuis 1962 et prenait les mêmes dispositions que celles prônées par les canaques calédoniens, quelle seraient leurs réactions ?
Le Sénat a approuvé mardi dernier un projet de réforme constitutionnelle pour le corps électoral controversé de Nouvelle-Calédonie.
Au centre des débats, les crispations dues à l’élargissement de ce corps électoral aux citoyens nés en métropole pour les élections provinciales, le scrutin local le plus important dans l’archipel. La réforme est technique mais source de fortes tensions communautaires.
En effet, à 16 000 kilomètres de Paris, les indépendantistes craignent une dilution du poids électoral du « peuple autochtone » canaque.
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Ce système refuse le droit de vote aux habitants installés après l’accord de Nouméa de 1998, point de départ du processus référendaire qui a refusé l’indépendance à son terme en décembre 2021.
Ces consultations initiées sous le gouvernement Rocard étant passées, cette restriction est désormais caduque, estime le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Selon lui, cette amputation n’est « conforme ni à tous les principes essentiels de la démocratie, ni aux valeurs de la République ».
Le gouvernement veut, avec cette réforme, permettre à 25 000 nouveaux votants de s’exprimer, sous condition de 10 ans de résidence sur le territoire.
Ce complément du corps électoral doit s’appliquer dès le prochain scrutin local, prévu d’ici au 15 décembre.
À Nouméa, plusieurs milliers d’habitants ont tenté de mettre la pression sur les parlementaires. Dans les rangs des indépendantistes, 6 000 personnes – selon les autorités locales- ont demandé le retrait de cette mesure.
Du côté des non-indépendantistes, 3 500 manifestants – selon la police, 6 000 manifestants selon les organisateurs – ont défilé devant le Congrès, l’assemblée locale. Un signal envoyé au Sénat, mais aussi à l’Assemblée nationale qui doit à son tour examiner cette réforme, en vue d’une adoption en Congrès à Versailles au début de l’été. (cf : une brève dans le Figaro du 3 avril). Les modalités d’inscription sur les listes électorales devraient être définies par le Parlement et non par décret.
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Cette réforme n’est pas un sujet de négociation, mais un acquis démocratique », a insisté le député (Renaissance) Nicolas Metzdorf. Ce qui est une exigence démocratique partout en France doit l’être ici aussi, enchérit Sonia Backès, présidente de la puissance province Sud de l’ île. On ne se laissera pas faire. » Les loyalistes regrettent aussi l’absence de tout « rééquilibrage » en leur faveur dans la répartition des sièges au Congrès du territoire.
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Dans l’archipel, la situation se tend d’autant plus que l’économie est en déclin. La filière nickel du Caillou (que guette avidement la Chine) est économiquement menacée, alors qu’elle représente 25% de l’emploi privé – soit environ 15 000 habitants. En opposition à un projet de taxe initié par le président indépendantiste du gouvernement local, Louis Mapou, les Calédoniens ont été confrontés à plusieurs jours de blocage des dépôts de carburant. Celui-ci a finalement renoncé à ce projet pour faire redescendre la pression.
Un signal envoyé au Sénat, mais aussi à l’Assemblée nationale qui doit à son tour examiner cette réforme, en vue d’une adoption en Congrès à Versailles au début de l’été.
Silence sur les média et journaux télévisés « mainstream » .
Juvénal de Lyon
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.CEPENDANT cf : TITRE DE FRANCE TV en langage courant et usuel local :
« Ils font bouger la Calédonie »
france tv
5 épisodes disponibles
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S2 : Charline et Arthur, tous en scène
26 min
https://www.france.tv/la1ere/nouvelle-caledonie/ils-font-bouger-la/
C’était une réponse à La Berre…
Plutôt que de vouloir effacer l’exception calédonienne, on devrait l’étendre en reconnaissant des droits particuliers aux Corses en Corse, aux Normands en Normandie etc, et donc aussi au peuple français historique en France. Et il est facile de dire qui est français et qui ne l’est pas: il y a ceux qui se font insulter dans le 93 comme « Cefrans » et « Babtous », et ceux qui ne s’y font pas insulter, même s’ils ont une nationalité de papier qui ne signifie rien. Réservons au peuple français historique un droit éminent sur sa terre.
On ne dit pas York pour New York.
On ne doit pas dire Calédonie pour Nouvelle Calédonie car on doit nommer les choses par leur nom.
Vous me direz qu’on se comprend,que c’est implicite mais les ignorants finiront par croire et penser que le c’est le vrai nom.
Dont acte !
si nous lâchons la NC les chinois sont derrière la porte pour en prendre possession, territoire perdu pour l France et suivra d’autres territoires où se trouve la France
L’Australie est probablement aussi sur les rangs.
« En même temps », si la France garde le 9-3, ce sera déjà pas mal.
L’Australie était déjà sur les rangs des le début des événements en 1984 pour exciter les indépendantistes . »nous vous ficheront dehors » disaient les australiens en goguette sur le « caillou » d’où bagarres diverses à Noumea et ailleurs et intervention des forces de l’ordre sur les australiens fouteurs de bazar .