Entrisme musulman : l’école s’est trompée de cible

L’école est désormais aux prises tous les jours avec l’entrisme musulman et tout le monde s’étonne que la laïcité soit à ce point attaquée, toujours par les mêmes. En réalité, l’école et les gouvernements successifs qui l’ont gérée ont tous les torts. Le tort d’avoir axé la défense de la laïcité en permanence contre la religion chrétienne, qui n’a jamais été une menace pour l’école. Tort d’avoir utilisé plus de force publique pour faire retirer une petite croix chrétienne, visible au cou d’un personnel, que pour repousser des voiles intégraux. Tort d’avoir plus violemment traqué les écoles catholiques que les écoles coraniques. L’école publique s’est trompée de cible, tracassant en permanence les chrétiens et se confondant en accommodements totalement déraisonnables avec l’islam. L’école publique n’a pas vu le danger là où il était, se préservant idéologiquement des attaques fantasmées de la chrétienté et prêtant le flancs aux attaques bien réelles de l’Oumma.

Elle en paye le prix aujourd’hui, avec des attaques et menaces sur les Espaces Numériques de Travail, des intimidations et des violences sur les personnels d’encadrement, des professeurs qui s’autocensurent en philosophie, en Histoire, en sciences, pour simplement rester en vie, des violences intercommunautaires jusque dans les salles de classe, des tentatives d’imposition de tenues vestimentaires à caractère religieux dans les établissements scolaires, des secteurs où plus personne ne veut aller car il est désormais impossible d’y enseigner en toute quiétude les programmes officiels et ainsi de suite… sans compter plusieurs profs assassinés. L’islam radical pratique un entrisme agressif, recherchant toujours les limites, poussant les forces vives de l’éducation dans leurs retranchements et hurlant à l’islamophobie en cas de manque de soumission. Car le fond de l’affaire est bien là, ils veulent la soumission du système éducatif, non par l’adhésion puisqu’ils ont compris qu’il n’y aurait jamais adhésion, mais par l’intimidation et la violence physique, nouveau mode de conquête totalement affiché.

Mais l’école a tressé la corde pour se pendre, refusant de voir toute l’étendue de l’incompatibilité entre un système éducatif, qui a vocation de socialiser à égalité filles et garçons et un système politico-religieux dans lequel on pense que l’instruction pervertit la fille destinée à devenir mère. Sans parler des nombreux autres aspects, scientifiques notamment avec la théorie de l’évolution ou celle de la Terre plate. Même s’il semble qu’une prise de conscience soit en cours, il semble aussi que les solutions pour s’en sortir vont être extrêmement compliquées à mettre en place et surtout, elles ne se feront pas sans la violence régalienne, celle utilisée communément pour le quidam quand il faut que force reste à la loi de la République, ce sera cela ou le pays se laissera conquérir ou tuer par pure correction politique, décidant qu’il faut mieux se soumettre qu’utiliser des méthodes que l’idéologie réprouve.

Au RPF, nous pensons qu’il est à la fois urgent et vital de réagir et qu’il faut en passer par le nerf de la guerre, supprimer progressivement aux familles les plus agressives, les allocations, les unes derrière les autres, allocations familiales, RSA, logements sociaux. Egalement retirer la nationalité française en cas de binationalité, cesser la « tolérance » de mise avec la polygamie. Concomitamment, interdire le voile, l’abaya, ou tout autre signe religieux ostensible, dans l’ensemble du système scolaire, public et privé, interdire l’accompagnement des sorties scolaires par les femmes voilées, puis supprimer ces mêmes signes dans les bâtiments et aux guichets républicains : mairie, CAF, préfectures, écoles, pour ne le laisser visible que dans l’espace public, à condition encore qu’il ne soit pas intégral, comme cela est déjà la loi. Il y aura certes, des heurts, mais les moyens devront être mis, selon une célèbre formule du « quoi qu’il en coûte », appliquée jusqu’ici sur des sujets qui n’avaient pas la même importance. Il ne faut pas se tromper, le phénomène est devenu massif.

Cette école revêt évidemment un enjeu symbolique pour les pires prosélytes, sachant qu’elle arrive, dans l’ordre, avant la nation entière. Pour eux, ce sera l’école puis la nation et si l’école tombe, c’en sera fait du pays. Nicole Beloubet en appelle à la fermeté des personnels. Elle y croit ? Les personnels ont désormais peur pour leur vie et ne sont pas de taille à affronter seuls des gens armés et qui n’ont aucune réticence à menacer, intimider, tuer, sachant qu’avec eux, la justice est curieusement, relativement inopérante, comme pour le reste d’ailleurs : rodéos urbains, refus d’obtempérer, violences et fraudes en tous genres.

Il faudra autre chose que des incantations ministérielles et passer à une mobilisation de plus grande ampleur. Les derniers avatars ont montré que, dans de nombreux cas, la population des cités agit de manière assez spontanée pour empêcher des arrestations de malfrats, ou de dealers, issus de leur communauté, signifiant par là, qu’il ne s’agit pas d’une simple « infime minorité », selon l’expression en permanence ressassée par la gauche, mais bien d’une contre-société qui étalonne de plus en plus ses forces avec celles de la République et qui sait aussi que le temps qui passe joue en sa faveur. Si le monde éducatif semble entrer désormais en conscience, le gouvernement en reste à son credo idéologique et l’annonce par la Ministre de la création d’une « force » de soutien totalement dérisoire, n’a aucune mesure avec l’ampleur du désastre actuel, qui s’exprime de la maternelle à la fac. Nous reprendrons, au RPF, en guise de conclusion, cette phrase de Da-Gaulle : « La République est laïque, mais la France est chrétienne ».

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Pierre Duriot : porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

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12 Commentaires

  1. Malgré la désaffection des églises, j’ai vu avec surprise, le baptême d’ adultes, la nuit du vendredi saint, et c’est là que j’ai appris que ce jour spécial est choisi dans l’année, et ce jour seulement de la nuit de la « passion » du Christ.
    CNEWS a fait de très instructifs reportages sur les pratiques catholiques en Corse, ces trois jours si cruciaux pour cette religion.

  2. Bof ! l’école est submergée car le pays est submergé.
    Difficile de reprendre la main, surtout avec les mollassons au pouvoir.
    La belloubete demande au personnel de faire ce que le gouvernement ne fait pas.
    Ces huiles qui restent bien au chaud à Paris intramuros, dans les quartiers préservés.
    D’ailleurs préservés pour combien de temps…
    Continuent à faire entrer des milliers de personnes incompatibles avec notre civilisation.

  3. la france est un pays judeo chretien – l’Etat s’est acharné sur cette dimension incontestable, par contre se plie lamentablement devant les exigences d’une religion importée qui n’est pas celle de la société française : lamentable

    • Bonjour,

      « Importée » n’est pas tellement le problème.

      Rémi Brague montre dans sa « Voie romaine » que l’Europe occidentale est allée chercher hors d’elle-même ce qui la constitue.

      L’islam, lui, a été constamment refoulé de l’Europe car profondément pervers, totalitaire.

      Nous payerons très cher les conséquences de son introduction en France par « nos » « élites » …

  4. Non la France n’est pas spécifiquement chrétienne, elle fait partie de notre histoire mais c’est une religion qui nous a été imposée naguère comme aujourd’hui on veut nous imposer l’islam, et si on veut se débarrasser de ce fléau, on ne peut compter que sur nous même et certainement pas sur des partis politiques qui n’ont d’autres buts que leurs propres enrichissements !

    • Bonjour,

      Non, pas du tout : le Christianisme, en France, en particulier, n’a pas été « imposé » …

      Même en Arabie, les populations se sont soulevées, dès la mort du monstre Mahomet, contre l’imposition de l’islam et les musulmans ont le culot de qualifier cela de « guerres d’apostasie » (« rida ») !

      • Antiislam, allez dite cela aux saxons, atrebates eburons et autre peuplades qui ont dû se soumettre ou fuir!, il fut une epoque ou on avait qu’un seul choix,devenir catholique ou mourir ! L’islam aujourd’hui veut la même chose soumettre le monde, comme naguère Constantin ou Charlemagne !

        • Bonjour,

          Oui, les journées de Verden : très à la mode dans l’Education nationale actuelle.

          Episode tragique autant qu’ obscur et commode qui permet aux professeurs LFIste d’écrire l’équation : Christianisme = Islam.

          On citera, aussi, la grande Hypatie pour compléter le tableau.

          Et l’on fait de tragiques exceptions une règle qu’une lecture comparée des Evangiles et du Coran, puis une lecture fine de l’Histoire permettent de démentir aisément.

          • Antiislam, le christianisme n’est pas l’islam! Et je ne fais aucune comparaison, je veux simplement exprimer le fait qu’une religion en chasse une autre et que ce n’est certainement pas en se servant de l’une que l’on chassera l’autre! Il faut garder en mémoire que le passé n’existe plus, le futur n’existe pas mais dépend de notre présent qui seul compte aujourd’hui. Combattons avec les armes de notre temps!

    •  » Une religion qui nous a été imposée ». Tiens donc ? Mais quand, et par qui ? Il faut étudier l’ histoire, c’est une excellente chose !Si vous habitez Paris, je ne saurais trop vous conseiller de suivre les séminaires de « Sciences des Religions » , dispensés par l’IREL.

      • Victoire, l’histoire officielle n’est qu’une legende! Prenez par exemple, les biographies des rois, on sait tres bien que les biographes les brossaient du bon côté de la manche. Aujourd’hui à la naissance, on ne vous demande pas votre avis on vous baptise, les premiers à imposer la religion sont les parents.

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