Le mot « avortement » a, à l’origine un sens négatif d’ « échec » alors que, en particulier depuis ce lundi 4 mars 2024, pour une majorité de femmes, il est considéré comme une… « victoire » !
Mais, plus curieux encore, connaissez-vous l’étymologie du mot « échec » ? Eh bien, lui, curieusement, désignait la… « victoire » !
.
Il en est ainsi du sens de certains mots. Selon le moment, selon le sujet, un mot peut être ressenti dans une optique positive et, dans un autre contexte, comme un résultat négatif.
Ainsi pour « avortement » : si l’on parle d’un projet, d’une étude, d’un voyage, ou de tout autre but que, malheureusement, la personne intéressée n’a pas pu mener à bien, n’a pas pu réaliser, n’a pas pu concrétiser, l’avortement de ce projet, de cette étude, de ce voyage ou de tout autre sujet prometteur d’espoir voire d’espoirs, son avortement est une déception, une frustration, un échec, une désillusion, une déconvenue, un désenchantement, bref, un sentiment négatif puisque ce que la personne voulait réaliser n’est plus possible : c’est… l’échec !
Peu connaissent l’étymologie du mot « échec », du moins dans son sens de défaite.
Si vous êtes joueur… d’échecs, vous le savez. En effet, toutes les sources sont d’accord sur l’origine de ce mot à savoir qu’il vient du nom de jeu du même nom ! Un jeu dont le but est la victoire et non l’échec ! Comment le nom d’un tel jeu en est-il venu à signifier « défaite » ? La réponse est donnée par de nombreux sites(1) dont lalanguefrançaise.com qui précise que, dans le jeu, l’échec est la « Manœuvre par laquelle le roi est mis en position de devoir se déplacer, se couvrir ou parer l’attaque sous peine d’être capturé au coup suivant. »
Si le nom de ce jeu est devenu synonyme de « défaite », c’est en fait parce que le roi adverse a été battu ! En revanche, ce jeu d’échec conduit à la « victoire », le joueur qui a mis bas le « roi battu » ! L’expression « échec et mat » qualifie le battu mais concerne avant tout le « vainqueur »!
Et voilà comment le mot « échec » s’est rapproché du verbe « échouer » qui pourtant n’a rien à voir, rien de commun du point de vue étymologique avec « échec » ! « Échouer » viendrait de « échoir » ou du normand « escoudre » -secouer- alors que le mot « échec », le jeu, viendrait de « eschac » du persan « shâh » -roi- ! Il est donc surprenant que le mot « échec » que l’on pourrait accoler à « avorter » trouve son origine dans une idée de «victoire » sur le roi d’un jeu… Et que la consécration du mot « avortement » par son entrée dans la constitution française devienne une « victoire ».
De là à qualifier cette inscription, comme a osé le faire Roseline Bachelot, ancien ministre de Sarkozy, sur RMC après le vote des parlementaires, de « c’est le combat de la vie. » !Alors que la France est un des pays les moins favorables aux femmes souhaitant une insémination artificielle et qui cherchent désespérément un don de sperme, contrairement, à celles favorables à la victoire constitutionnelle en faveur de l’avortement.
Autrefois, la France était le pays dont les femmes voulant avorter devaient aller à l’étranger. En 2024, ce sont celles qui veulent enfanter qui doivent aller à l’étranger.
Notons que notre président a choisi de réunir le parlement le 4 mars : aurait-il réuni le parlement en plein ramadan pour prendre une mesure touchant à la religion musulmane ? C’est peu probable voire assurément non !
Pourtant, alors que les catholiques fervents sont contre l’avortement, Macron a réuni le parlement -cela ne peut être une erreur de sa part- en plein carême catholique. Celui-ci a, en effet, commencé, cette année, le 14 février et se terminera le 28 mars. Était-il à trois semaines près pour inscrire cette loi dans la constitution ? La réponse est non.
Donc pour quelle raison l’a-t-il fait en plein carême catholique ? Des responsables catholiques voulaient d’ailleurs que les églises sonnent le glas au moment du vote. En avez-vous entendu ? Mais qu’il ne fasse pas une manoeuvre identique avec les musulmans. Les muezzins vont lui encombrer les trompes d’Eustache !
Jacques MARTINEZ, journaliste, à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
–(1) Le site lalanguefrançaise.com :
Échec – Nom commun
Manœuvre par laquelle le roi est mis en danger immédiat de capture.
1/Le roi ne peut pas rocquer…
(faire un roque, mouvement qui consiste à intervertir, avec un décalage, les positions de la tour et du roi pour mettre celui-ci à l’abri)
…étant en échec, ni lorsqu’il a remué, ni lorsqu’il essuierait un échec en passant, ni avec une tour qui aurait remué de sa place.(Figuré)
2/Situation qui entrave ou contrarie les plans ou intentions de quelqu’un.
3/Défaite temporaire dans une activité ou un projet.
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/echec
====
Le site dictionnaire.orthographique.com :
Le mot échec provient d’un mot persan, shah, qui signifie « roi ». Ce mot figurait dans l’expression shah mat, « le roi est mort » : expression d’abord passée en arabe, puis en français dès le XIe siècle.
À cette époque, le mot avait la forme eschac, au pluriel eschas.
L’apparition du son [k] à la fin du mot est probablement due à l’influence d’un autre mot d’ancien français, eschec, qui signifiait « butin ».
Jeu contraire de réussite : comment le sens de échec a-t-il évolué ?
Le sens du mot qui s’est développé en français est celui relatif au jeu de plateau. On a d’abord employé l’interjection « échec et mat » (empruntée au persan) au jeu d’échecs, pour indiquer que le roi de l’adversaire était en position d’être pris, ce qui met fin à la partie.
Dès le XIIe siècle, le mot échecs a aussi désigné le jeu lui-même, puis les pièces avec lesquelles on y joue.
Le second groupe de sens est apparu peu après, au XIIIe siècle : d’abord le sens figuré de « obstacle, situation délicate », puis celui de « insuccès, fait d’échouer » qu’on lui connaît encore aujourd’hui.
Bien que leurs formes soient proches, les mots « échec » et « échouer » n’ont pas la même origine. Mais la forte proximité de sens entre les deux mots, qui provient peut-être de l’influence qu’ils ont exercé l’un sur l’autre, fait qu’on rapproche plus facilement le nom échec (comme contraire de réussite) du verbe échouer, plutôt que du nom du jeu.
https://dictionnaire.orthodidacte.com/article/etymologie-echec
1,072 total views, 2 views today
LUTTONS PLUS QUE JAMAIS CONTRE L’AVORTEMENT…et pour la procréation de millions de bébés Blancs! Les islamopithèques installés actuellement sur nos terres d’Europe nous mènent une véritable GUERRE DEMOGRAPHIQUE!!… A nous de riposter contre leur projets satanistes de domination universelle: Par tous les moyens possibles et imaginables!
Roselyne Bachelot ‘ « c’est le combat de la vie ».
Toute l’inversion gauchiste est représentée dans cette phrase.
Tuer un bébé à naitre, ne peut en aucun cas être le combat de la vie, puisque c’est l’exact contraire..
Au-delà de trois mois, l’accoucheur est obligé de broyer le crâne du bébé pour pouvoir le sortir.
Je ne suis pas anti-IVG, mais de là à en faire une gloire !
Ils pensent être les premiers à avoir inscrit l’IVG dans la constitution, erreur ,les communistes de Tito l’ont fait avant eux.
Possibilité d’Avorter suite à un viol, oui. Possibilité d’Avorter en cas de danger pour la mère, oui. NON pour tout le reste ! Il y existe tout ce qu’il faut pour éviter d’être enceinte !!!
Avorter suite à un viol ? C’était déjà possible .est ce que L’inscrire dans la constitution était nécessaire? Non . A moins de prévoir de gérer constitionellement l’augmentation des viols par l’augmentation d’arrivées d’envahisseurs . Avec Macron tout est possible. Y compris la propagande la plus tordue et ambivalente
Une grande victoire de la République Française qui après avoir couper des têtes dans l’allégresse , se coupe de la vie . Génération no-futur inscrit dans le marbre.
L’avortement est parfois, plutôt rarement, un mal nécessaire dans certains cas mais les femmes ont presque toujours la possibilité de l’éviter tout simplement grâce à la contraception. En fait, la naissance d’un enfant devrait dans l’absolu être une source de joie et de fierté. Que se débarrasser, provoquer la mort de l’enfant qu’elles portent soit pour certaines femmes cette source de joie hystérique fait plutôt froid dans le dos et témoigne de l’orientation funeste et morbide de la société occidentale. Sans être contre l’IVG, se réjouir à ce point de ce qui est tout de même effectivement un triste échec n’est pas normal.
Bonjour,
Merci Jacques.
Le plus horrible étant qu’ils ont pratiquement jusqu’à 9 mois pour vous mettre en échec , autrement dit vous mettre à mort .C’est tout simplement dégueullasse d’autant que ca a été constitutionnalisé, ils sont beaux les droits de l’homme .
Pour Macron, je suis pour. Sa mère aurait dû avorter.
c est tout a fait exact
sa maman aurait du avorter mais pouvait elle savoir …
question delicate …
Ce devait rester une exception, les néo-féminazies en font une gloire. Et après, ils osent dire qu’ils sont contre la peine de mort. Le pire sont ceux qui osent dire que le foetus n’est pas un être humain, que ce n’est qu’un amas de cellule, histoire de se déculpabiliser. A notre époque où la contraception est facile d’accès, abordable et bien plus efficace, 230000 avortements par an, c’est une abomination.
Bonsoir Julie. Merci pour votre commentaire;je suis entièrement d’accord avec vous. Nous vivons dans un monde de fous.