Magdi Cristiano Allam et Giorgio Ghiringhelli
Une belle amitié née à Lugano entre deux contemporains, l’un musulman converti au christianisme et l’autre chrétien devenu athée… mais tous deux unis contre l’avancée de l’islam en Europe.
Note de Christine Tasin
Toutes nos excuses pour cette interview fort longue, peu compatible avec la lecture sur le net qui conduit chacun à zapper facilement. Mais elle est et importante et passionnante. C’est un outil de travail, outil d’argumentation et… une mine d’arguments. Merci pour votre patience et bonne lecture !
Le 23 juillet dernier, le journal tessinois “Il Mattino della domenica” avait publié un encart spécial de 4 pages consacré à une interview que j’avais réalisée en 2019 avec l’ex-musulman, converti au christianisme, Magdi Cristiano Allam, auteur entre autre du livre “Stop islam” et l’un des principaux experts et critiques de l’islam actifs en Italie (l’interview dans son intégralité peut être lue en langue italienne sur le site www.ilguastafeste.ch, où elle avait été publiée le 8 juillet 2019).
L’interview, ignorée par les médias mainstream tessinois, a plu à l’Association Suisse Vigilance Islam (ASVI), qui depuis sa fondation en 2015 lutte contre l’islamisation de la Suisse.
L’association a donc décidé de la traduire en français et l’a publiée ces jours-ci sur son site internet rénové www.vigilance-islam.com, sous le titre « L’islamisation par la démographie est un crime contre les peuples d’Europe ». En outre, dans les semaines à venir, elle publiera une centaine de brochures qui seront ensuite distribués aux membres qui en feront la demande.
L’interview est très longue, mais je conseille à tout le monde de la lire parce que les choses que Magdi Allam a dites sont toujours d’actualité et sont très intéressantes et instructives.
Salutations Giorgio Ghiringhelli
« L’islamisation par la démographie est un crime contre les peuples d’Europe »
Interview de MAGDI ALLAM, auteur de ‘’STOP ISLAM”,
par Giorgio Ghiringhelli, instigateur du SWISS STOP ISLAMIZATION AWARD et promoteur de l’initiative anti-burqa approuvée par les Tessinois en septembre 2013
Cette interview, réalisée en 2019, a fait l’objet d’un encart spécial du ‘’Mattino della Domenica’’ (TI) le 23 juillet 2023
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Dans cette interview l’ex-musulman Magdi Cristiano Allam, explique pourquoi l’islam, comme religion, est incompatible avec nos lois laïques et, en Europe, devrait être déclaré hors-la-loi, sans criminaliser les musulmans en tant que personnes.
Nous avons décidé de traduire et de publier cette interview, en notant entre autres que les manifestations de rue contre Israël et en faveur des Palestiniens (et dans certains cas même du Hamas) que l’on a pu voir les jours ayant suivi les attentats du Hamas contre Israël d’octobre 2023, dans de nombreuses villes européennes, démontrent que l’islamisation de l’Europe est déjà bien avancée et qu’Allam a eu raison de dénoncer cette islamisation comme un crime contre les peuples d’Europe. Nous paierons cette erreur historique en subissant de nouveaux actes de terrorisme de la part de la « cinquième colonne » ennemie installée chez nous : des actes qui feront plier la volonté des Européens de se défendre contre la colonisation islamique. Si nous ne réagissons pas, nous subirons et nous nous soumettrons à l’islam : il n’y a pas d’autre alternative.
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Une belle amitié née à Lugano entre deux contemporains, l’un musulman converti au christianisme et l’autre chrétien devenu athée… mais tous deux unis contre l’avancée de l’islam en Europe.
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Magdi Cristiano Allam, journaliste et écrivain d’origine égyptienne converti au christianisme après avoir été musulman pendant 56 ans, est probablement le plus grand expert de l’islam en Italie et, avec Oriana Fallaci, il a certainement été l’opposant le plus irréprochable à l’islam dans la péninsule voisine. La lecture de ses écrits a contribué à m’ouvrir les yeux sur le danger mortel que représente l’islam pour notre société occidentale et sur les stratégies mises en œuvre par les islamistes pour islamiser l’Europe.
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Interview de Giorgio Ghiringhelli parue dans ’Il mattino della Domenica’’ (TI) le 23 juillet 2023
J’avais rencontré Allam le 14 mars 2019 à Lugano, où il était venu présenter son dernier livre (« Il corano senza veli »), et nous avions sympathisé à cette occasion. Nous avons découvert que nous étions nés presque le même jour : lui le 22 avril 1952 au Caire et moi le lendemain à Locarno.
Je lui ai demandé s’il accepterait d’être nommé parmi les lauréats de cette année-là du prix national « Swiss Stop Islamization Award », que j’avais créé en 2018 pour récompenser moralement et financièrement les critiques de l’islam, et il a accepté, me confiant que le nom de mon prix était en parfaite harmonie avec le titre de son prochain livre, qui s’intitulerait « Stop Islam ». Ce livre, le dernier d’une série de 17, a été publié en 2019. À ma grande surprise, Allam m’a fait l’honneur d’une citation dans le chapitre consacré aux remerciements, en écrivant : « J’apprécie la passion et le dévouement que Giorgio Ghiringhelli, journaliste suisse et président du mouvement politique « Il Guastafeste », met dans la mission de contrer l’islamisation de la Suisse, en diffusant des informations correctes sur la réalité de l’islam, en promouvant des référendums populaires et, récemment, en conférant le « Swiss Stop Islamization Award ». Je le remercie de m’avoir désigné comme l’un des trois lauréats de 2019″.
La presse mainstream tessinoise a toujours boycotté ce Prix, cachant son existence à ses lecteurs. Mais la déception de ce boycott a été amplement récompensée par la mention dans le livre de Magdi Allam, qui a confirmé l’adage selon lequel « nul n’est prophète en son pays ». Lors de notre rencontre, je lui ai demandé s’il accepterait de m’accorder une interview, afin de mieux le faire connaître au public tessinois. Il a accepté. Je lui ai envoyé une trentaine de questions auxquelles il a répondu quelques mois plus tard en s’exclamant : « Vous ne m’avez pas demandé une interview, mais un livre ! “
La version intégrale de cette longue mais très intéressante interview a été publiée le 8 juillet 2019 sur le site www.ilguastafeste.ch, où elle peut encore être lue aujourd’hui. Même le fait de rapporter l’existence de cette interview a été boycotté par la grande presse locale à l’époque, la privant ainsi de la visibilité que les réponses de l’islamologue faisant autorité auraient méritée. Je tiens donc à remercier l’éditeur de ‘Il Mattino della domenica’ qui, en décidant de publier une partie substantielle de l’interview quatre ans plus tard, a contribué à améliorer l’information sur des questions sensibles d’une importance vitale pour l’avenir de la Suisse et de l’Europe, que la presse locale – par souci de tranquillité – préfère ignorer.
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GG: Vous êtes né en Égypte de parents musulmans. Quand et pourquoi avez-vous décidé de lutter contre l’islam et de vous convertir au christianisme ?
MCA: Je suis né en 1952 dans une Égypte où l’on respectait davantage les croyances autres que l’islam. (…) Ma mère s’est retrouvée à travailler comme nounou pour une riche famille italienne du Caire et c’est elle qui m’a inscrite à l’internat d’une école italienne voisine tenue par les Sœurs comboniennes. C’est ainsi qu’a commencé, à l’âge de quatre ans, un voyage d’étude et de vie dans un microcosme d’italianisme et de christianisme dans le contexte d’une Égypte majoritairement arabisée et islamique.
De la maternelle au lycée, j’ai été en internat pendant 14 ans, six ans chez les Sœurs comboniennes et huit ans chez les Salésiens. C’est ainsi que j’ai connu le christianisme. J’ai lu les Évangiles et j’ai été fasciné par Jésus. Mais surtout, j’ai apprécié les bonnes œuvres des religieux chrétiens et des laïcs qui travaillaient pour le bien de tous les enfants et de tous les jeunes, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, italiens ou égyptiens (…).
Pendant de nombreuses années, j’ai été le musulman laïc qui, plus que d’autres, s’est efforcé d’affirmer un « islam modéré », un « islam italien » compatible avec les lois laïques de l’État, avec les règles sur lesquelles se fonde la coexistence civile, avec les valeurs qui fondent notre civilisation. Jusqu’en 2003, où j’ai été menacé de mort par le Hamas (le mouvement terroriste islamique palestinien) pour avoir fermement condamné les attentats suicides qui faisaient des victimes parmi les Israéliens. D’autres condamnations ont suivi de la part d’extrémistes islamiques en Italie qui m’ont accusé d’être un « ennemi de l’Islam » : une accusation qui, selon le Coran, entraîne la peine de mort.
J’ai dû changer d’avis sur l’islam. J’ai réalisé que les musulmans en tant que personnes peuvent être modérés s’ils sont laïques, s’ils opposent la raison et le cœur à Allah et à Mahomet. Mais l’islam en tant que religion n’est pas modéré, car ce qu’Allah prescrit dans le Coran et ce que Mahomet a dit et fait ne sont pas modérés (…).
Face aux condamnations et aux menaces de mort des fondamentalistes et extrémistes islamiques qui me disaient que ce que j’écrivais et disais était contraire à ce qu’Allah prescrit dans le Coran et à ce que Mahomet a dit et fait, je me suis vu contraint de leur donner raison. C’est alors que j’ai mûri la décision de quitter l’islam.
En même temps, j’ai été fasciné par le témoignage des authentiques témoins de la foi chrétienne, et en particulier par Benoît XVI, le pape qui incarne plus que tout autre l’union harmonieuse entre la foi et la raison, qui est la quintessence du christianisme (…). C’est ainsi que j’ai choisi d’embrasser la foi chrétienne et que j’ai eu l’immense cadeau de recevoir le baptême des mains de Benoît XVI dans la nuit de la veillée pascale du 22 mars 2008. J’ai dit que c’était « le plus beau jour de ma vie ».
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Après avoir été baptisé par Benoît XVI, vous êtes cependant entré en conflit avec l’Église catholique : pourquoi ? Que pensez-vous du pape François, de sa politique en faveur d’un accueil illimité des immigrés (majoritairement musulmans) et de sa récente visite aux Émirats arabes à la recherche d’un dialogue avec l’islam ? Un dialogue fructueux avec l’islam est-il possible et à quelles conditions ?
Je commence par la dernière question. Le dialogue et la coexistence n’ont pas lieu entre les religions, mais entre les personnes. Les religions ne dialoguent pas. Ce sont les personnes de foi chrétienne et de foi islamique qui dialoguent. (…) Il s’ensuit que les personnes sont toujours contextualisées dans un temps et un espace spécifiques. Les gens ne sont jamais décontextualisés. La bonne question pourrait donc être la suivante : un dialogue fructueux entre chrétiens et musulmans vivant à Lugano en 2019 est-il possible ? En posant la question de cette manière, nous comprenons que, d’une part, nous parlons de musulmans dont nous connaissons les noms et les prénoms, où ils résident, quelles sont leurs activités et comment ils se comportent ; d’autre part, nous devons être conscients des racines, de la foi, de l’identité, des valeurs, des règles et des lois qui sous-tendent la civilisation des citoyens de Lugano, et c’est la plate-forme sur laquelle le dialogue et la coexistence peuvent se développer. La réponse sera donc positive si les citoyens de Lugano sont en mesure d’imposer leur civilisation dans leur propre maison, en exigeant des musulmans qu’ils se comportent ni plus ni moins comme tous les citoyens sont tenus de le faire. Dans le cas contraire, si les citoyens de Lugano devaient accorder des dérogations et des exceptions au respect de leur propre civilisation, s’ils devaient autoriser une loi qui ne s’applique qu’aux musulmans contre la loi que tous les citoyens sont tenus de respecter, il en résulterait une implosion de l’État de droit et la fin de leur propre civilisation.
Il en ressort que (…) les musulmans en tant que personnes doivent être respectés et évalués individuellement sur la base de leur comportement. Mais l’islam en tant que religion est intrinsèquement différent du christianisme. Par la raison, nous nous rendons compte que ce qu’Allah prescrit dans le Coran et ce que Mahomet a dit et fait sont incompatibles avec nos lois laïques, avec les règles qui fondent la coexistence civile, avec les valeurs qui sont à la base de notre civilisation.
L’erreur dans laquelle l’Église catholique est également tombée est de superposer la dimension des musulmans en tant que personnes à la dimension de l’islam en tant que religion, de croire que pour aimer les musulmans de manière chrétienne, il faut automatiquement et sans critique légitimer l’islam, quel que soit son contenu. Le relativisme religieux, qui a commencé en 1965 avec la déclaration « Nostra Aetate » signée par Paul VI, résumée par la litanie des « trois grandes religions monothéistes, révélées, abrahamiques du Livre », a atteint son zénith avec la légitimation par le pape François de l’islam, du Coran et de Mahomet.
En tant qu’ancien musulman ayant abandonné l’islam précisément en raison de son incompatibilité avec notre civilisation laïque et libérale aux racines judéo-chrétiennes, gréco- romaines, humanistes et des Lumières, j’ai exprimé depuis 2013 ma dissociation de l’Église catholique du pape François précisément en raison de sa légitimation de l’islam.
Les chrétiens sont tenus d’aimer les musulmans en tant que personnes, mais sans légitimer l’islam en tant que religion. On est soit chrétien, soit musulman (…).
De même, je considère comme néfaste la promotion du soi-disant « accueil » des soi-disant « migrants », alors qu’il s’agit en réalité d’une stratégie délibérée, planifiée et financée d’auto- invasion d’immigrants illégaux qui sont principalement deshommes, âgés de vingt à trente ans, et qui sont majoritairement musulmans. Cette stratégie favorise la substitution ethnique des populations européennes, dans le contexte d’un effondrement démographique sans précédent dû au taux de natalité le plus bas du monde, et promeut l’islamisation démographique de l’Europe.
Pouvez-vous présenter brièvement au public tessinois votre action de longue date contre l’islam et l’islamisation de l’Europe ?
Ayant été musulman pendant 56 ans et ayant traité de l’islam dans le cadre de mes activités universitaires et journalistiques, c’est un sujet que je connais bien. J’ai récemment écrit des livres qui abordent le sujet de l’islam dans sa dimension géopolitique, intitulé « Islam – We are at War », et dans l’illustration de ses deux piliers, intitulé « Muhammad and his Allah » et « The Koran without Veils » (Le Coran sans voile). Ce dernier livre est un guide pour connaître le contenu du texte sacré de l’islam, le plus répandu mais le moins connu au monde, et certainement le texte sacré qui inspire la peur plus que tout autre.
La spécificité du Coran par rapport aux autres textes sacrés est qu’il n’est pas conçu comme écrit par des hommes, bien qu’inspirés par Dieu, mais qu’il est conçu comme Allah lui-même qui est « incarné” dans le Coran. Pour les musulmans, le Coran est un texte incréé au même titre qu’Allah.
Mon prochain livre, intitulé « Stop Islam », sera la conclusion de ce parcours et affirmera la thèse selon laquelle, avec le plus grand respect pour les musulmans en tant que personnes, nous devons proscrire l’islam en tant que religion, en constatant qu’il est totalement incompatible avec les lois laïques de l’État, avec les règles qui fondent la coexistence civile, avec les valeurs du caractère sacré de la vie pour tous, de l’égale dignité entre les hommes et les femmes, et de la liberté de choix individuel qui fondent notre civilisation européenne (…).
Nous devons en fait rétablir la situation qui prévaut en Europe depuis quelque 1300 ans, car depuis que les armées arabes ont envahi les rives orientale et méridionale de la Méditerranée en 632 (après la mort de Mahomet) et ont ensuite poussé vers les rives septentrionales, les islamistes sont l’ennemi historique de l’Europe (…). L’histoire de l’Europe coïncide avec la guerre de résistance et de libération des chrétiens qui, sur la rive nord de la Méditerranée, ont refusé d’être soumis à l’islam.
Dans votre long combat contre l’islamisation de l’Europe, avez-vous rencontré Oriana Fallaci ?
J’ai eu le privilège d’être un ami d’Oriana Fallaci et de la rencontrer en 2003 et 2004. En octobre 2003, elle m’a envoyé une lettre dans laquelle elle m’accréditait d’ailleurs comme son héritier spirituel : « Vraiment, quand j’aurai terminé ce petit ouvrage (ndlr : le livre « La force de la raison »), le tout premier exemplaire sera pour toi : plus je te lis, plus je réfléchis, plus je conclus que tu es le seul sur lequel je peux compter du haut du ciel, ou plutôt d’un cercle d’enfer. Attention, je te fais porter une grande responsabilité » (…).
Ils vous ont déjà menacé de mort pour votre critique féroce de l’islam et des islamistes : n’avez-vous pas peur ?
En 2005, j’ai écrit un livre intitulé « Vaincre la peur », dans lequel j’explique que la peur est l’arme utilisée par les terroristes islamiques pour nous soumettre (…). Le véritable objectif du terrorisme islamique n’est pas militaire mais psychologique. Car lorsque la plupart d’entre
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nous est submergée par la peur, nous finissons par souffrir sans réagir et nous nous considérons vaincus sans combattre. C’est pourquoi nous devons « vaincre la peur ». Ce n’est qu’en vainquant la peur que nous vaincrons le terrorisme islamique et que nous serons authentiquement et pleinement nous-mêmes à l’intérieur de nos propres maisons (…).
Vous avez été rédacteur en chef adjoint du Corriere della Sera. Quelle est l’attitude de la presse italienne à l’égard de l’islam et de l’islamisation ?
La presse italienne est presque totalement islamophile, légitimant l’islam comme une religion d’amour et de paix, le mettant sur le même pied que le christianisme, considérant les mosquées au même titre que les églises comme des lieux de culte, absolvant l’islam de tout lien avec le terrorisme, supposant que les terroristes islamiques sont des fous qui nuisent au « véritable islam », des éclats de folie qui opèrent en contradiction avec ce qu’Allah prescrit dans le Coran et avec ce que Mahomet a dit et fait.
La presse italienne (mais il en va de même pour la presse tessinoise, suisse et européenne…) ne traite de l’islamisation croissante que lorsque des épisodes individuels de radicalisme ou de terrorisme islamique se produisent, entraînant l’arrestation ou l’expulsion d’imams radicaux ou de terroristes islamiques en puissance.
On se contente de dénoncer la partie émergée de l’iceberg, mais on n’examine pas en profondeur la réalité de l’iceberg.
La grande majorité des journalistes italiens n’ont aucune connaissance spécifique de l’islam, ils ne connaissent ni le Coran ni Mahomet, ils ne parlent pas l’arabe, ils sont facilement manipulés par les imams et ils ne se rendent qu’occasionnellement dans les États islamiques.
En revanche, l’islamophilie est imposée par l’Union européenne, qui est allée jusqu’à codifier le délit d’islamophobie, entendu comme l’interdiction absolue de critiquer ou de condamner l’islam en tant que religion.
Par conséquent, ma dénonciation de l’islam en tant que religion, même avec un respect absolu pour les musulmans en tant que personnes, n’est pas acceptée par l’ensemble de la presse, y compris les chaînes de télévision. Alors que j’étais bien accepté lorsque, en tant que musulman essentiellement laïc et modéré, je critiquais le terrorisme et le radicalisme islamique en absolvant l’islam en tant que religion, les mêmes propos tenus en tant que chrétien ne sont plus acceptés, notamment parce que ma dénonciation englobe désormais l’islam en tant que religion.
La vérité est que l’on a peur de critiquer ou de condamner l’islam parce que l’on craint la réaction arbitraire, arrogante et violente des musulmans. Le résultat est qu’en Italie et en Europe, on peut dire tout et n’importe quoi sur tout et n’importe qui, sauf sur l’islam. Et c’est précisément cette réalité qui, plus que toute autre, implique la décadence de notre
civilisation, car si nous ne pouvons pas dire la vérité en toute liberté, même sur l’islam en tant que religion, cela signifie que nous ne sommes plus pleinement nous-mêmes à l’intérieur de notre propre maison (…).
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À chaque attentat islamique, on entend dire que « ce n’est pas le vrai islam », que l’islam « est une religion de paix, d’amour et de tolérance » et qu’il ne faut pas tout mettre dans le même sac. Qu’en pensez-vous ?
La vérité est que, dans le Coran, Allah légitime, ordonne et incite à la haine, à la violence et à la mort contre les mécréants, qui sont tous des non-musulmans. D’innombrables versets du Coran l’attestent (voir par exemple la sourate 9 et le verset 111, et encore 4.74 / 8.12-17/4.84/ 2.216/2.191/9.5/33.61/2.193/3.169).
Allah dans le Coran est un dieu violent parce que Mahomet était violent. Au cours des dix dernières années de sa vie, entre 622 – date à laquelle il a été chassé par ses concitoyens de La Mecque – et sa mort à Médine en 632, Mahomet a ordonné une centaine de raids et de guerres, au cours desquels il a personnellement combattu, tué, égorgé et décapité ses ennemis. Il s’est montré particulièrement violent à l’égard des Juifs.
Vous avez écrit un livre intitulé « Islam, nous sommes en guerre ». Pensez-vous vraiment que l’islam a déclaré la guerre à l’Occident ? Quelles sont les stratégies utilisées pour conquérir l’Europe ?
L’Islam est en guerre contre l’Europe depuis 1300 ans. C’est Mahomet lui-même qui a défini cette guerre lorsqu’il a prophétisé qu’après Constantinople, Rome serait également soumise à l’islam. Peu de gens savent, même au sein de l’Église, et peut-être même pas le pape François, qu’en 830 et 846, les islamistes, qui apparaissent dans les textes historiques sous le nom de Sarrasins, ont envahi Rome à deux reprises et saccagé la basilique Saint-Pierre, la pillant de tout l’or et de l’argent qui y étaient conservés, et perpétrant des atrocités parmi la population romaine. Les murs qui entourent l’État du Vatican sont appelés « murs léonins » car ils ont été construits en 847 par le pape Léon IV (…). Ces murs ont empêché de nouvelles invasions et le pillage de la basilique Saint-Pierre, défendu l’Église et sauvegardé la chrétienté.
C’est un fait historique qui devrait nous faire prendre conscience que les murs font partie intégrante de notre civilisation, que sans les murs léonins, il n’y aurait probablement pas eu d’État ecclésiastique et que la chrétienté aurait été submergée par l’islam même sur notre rive nord de la Méditerranée, comme cela s’est produit au VIIe siècle sur les rives sud et est de la Méditerranée, dont les populations étaient chrétiennes à 98 %, alors qu’aujourd’hui les chrétiens de cette région ne sont plus que 5 % environ. Et si les islamistes turcs avaient réussi à conquérir Vienne en 1683, ils auraient continué jusqu’à Rome. Le véritable objectif de la guerre ininterrompue des islamistes pour soumettre l’Europe à l’islam est la conquête de Rome, identifiée comme le centre de la chrétienté.
Aujourd’hui, les islamistes n’ont pas besoin de faire la guerre pour soumettre l’Europe à l’islam. Ils utilisent deux outils principaux : la plus forte croissance du taux de natalité des musulmans par rapport à l’effondrement démographique des Européens, et l’exploitation de la démocratie en difficulté, réduite à sa dimension formelle, en la concevant comme un outil pour accéder au pouvoir et remplacer ensuite la démocratie par la charia, le système de pouvoir islamique.
Il y a vingt ans, le 13 octobre 1999, Monseigneur Giuseppe Bernardini, évêque d’Izmir en Turquie, lors de la deuxième assemblée spéciale pour l’Europe du Synode qui s’est tenue au Vatican, a déclaré : « Au cours d’une réunion officielle sur le dialogue islamo-chrétien, une personnalité musulmane faisant autorité, s’adressant aux participants chrétiens, a dit à un moment donné avec calme et assurance : « Grâce à vos lois démocratiques, nous vous envahirons ; grâce à nos lois religieuses, nous vous dominerons ». Il faut le croire, car la « domination » a déjà commencé avec les pétrodollars, utilisés non pas pour créer des emplois dans les pays pauvres d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais pour construire des mosquées et des centres culturels dans les pays d’immigration islamique, y compris à Rome, centre de la chrétienté.
Comment ne pas voir dans tout cela un agenda clair d’expansion et de reconquête (…) ? Nous savons tous qu’il faut distinguer la minorité fanatique et violente de la majorité tranquille et honnête, mais cette dernière marchera toujours en rangs serrés et sans hésitation sur un ordre donné au nom d’Allah ou du Coran. L’histoire nous enseigne que les minorités résolues parviennent toujours à s’imposer aux majorités réticentes et silencieuses ».
Quelles sont les principales causes de l’islamisation de l’Europe ?
L’Europe d’aujourd’hui est dans la même situation que l’Empire romain d’Occident au IIe siècle.
Les historiens désignent l’année 476 comme celle de sa fin, lorsque le général Flavius Odoacer, un barbare scyire ou hunnique, déposa le dernier empereur romain, Romulus Augustule.
Mais déjà trois siècles auparavant, son déclin était caractérisé par les facteurs suivants : 1) Le déclin démographique dû non seulement aux guerres et aux famines, mais aussi aux épidémies qui se sont propagées très rapidement et ont fait de nombreuses victimes.
2) La décision de rétablir l’équilibre démographique en ouvrant la porte aux étrangers, en encourageant les invasions germaniques et en augmentant la présence de barbares au sein de l’armée romaine.
3) L’octroi de la citoyenneté romaine à tous les sujets de l’Empire, indépendamment de leur adhésion aux valeurs qui fondaient la civilisation romaine.
4) La perte de la certitude des valeurs et des règles sous la bannière de l’idéologie du relativisme, avec la propagation de la débauche au niveau moral et de la corruption au niveau de l’administration publique.
5) Une crise structurelle de l’économie causée par l’augmentation constante des impôts sur les classes productives, en particulier la paysannerie, qui a entraîné l’exode rural, l’appauvrissement croissant des populations romaines, l’effondrement du commerce et le retour aux paiements en nature.
C’est ainsi que l’Empire romain d’Occident, qui était le monde globalisé de l’époque, s’est éteint non pas tant à cause de la force de ses ennemis qu’à cause de sa faiblesse intrinsèque. Il ne s’agissait pas d’un meurtre, mais d’un suicide. Comme nous l’avons dit, l’Europe se trouve aujourd’hui dans une situation globale similaire.
Il est un fait que l’Union européenne est la région du monde où le taux de natalité est le plus bas, 1,3 % par rapport aux 2,1 % nécessaires pour assurer l’équilibre démographique (…). Sur les quelque 500 millions d’habitants des 28 Etats membres de l’Union européenne, seuls 16%, soit 80 millions d’habitants, ont moins de 30 ans. A l’inverse, sur les quelque 500 millions d’habitants des rives orientale et méridionale de la Méditerranée, en additionnant les populations des 22 Etats arabophones et celles de la Turquie et de l’Iran, pas moins de 70% ont moins de 30 ans, soit 350 millions d’habitants. Quand on met sur un plateau de la balance 80 millions d’Européens, chrétiens en crise identitaire, et 350 millions de Moyen-Orientaux, musulmans à 99%, convaincus que l’islam est la seule « vraie religion » qui doit s’imposer partout dans le monde, le résultat ne fait aucun doute : les Européens sont destinés à être démographiquement submergés et colonisés par l’islam (…).
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L’immigration de masse contribue donc aussi à l’islamisation de l’Europe…
L’Europe promeut l’idéologie de l’immigrationnisme, qui considère les immigrés comme des bons à rien, même s’il s’agit d’immigrés clandestins, malgré les conséquences négatives sur le plan économique, social, des valeurs et de la sécurité. L’immigrationnisme va de pair avec une vision mondialiste qui vise à abolir les frontières nationales et à légitimer la libre migration des masses humaines dans le monde entier, qui est considéré comme une terre de tous, où chacun peut donc entrer et sortir à sa guise.
La perspective est le remplacement ethnique des populations européennes, l’accélération de l’islamisation des populations européennes par la démographie, et l’appauvrissement croissant des populations européennes.
Il est déconcertant que le pape François, chef de l’Église catholique, se soit distingué en érigeant l’accueil des migrants en dogme de foi, en sanctifiant les migrants en les comparant à Jésus, et en excommuniant les chrétiens qui sont contre l’accueil illimité et inconditionnel. Les populations de l’Italie en particulier et de l’Europe en général subissent une stratégie d’auto-invasion d’immigrés clandestins en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient qui accélère l’islamisation par la démographie. Il s’agit d’un crime contre les peuples d’Europe, qui aboutit au suicide de la civilisation européenne. Cette folie doit également être stoppée dans l’intérêt des jeunes Africains qui sont trompés et poussés a quitter le continent le plus riche du monde.
On dit souvent que la grande majorité des musulmans d’Europe sont « modérés », laïques ou progressistes. Il n’y a donc aucune raison de craindre l’augmentation du nombre de musulmans sur le sol européen ?
Lorsque les musulmans sont minoritaires, ils se montrent, par nécessité, prêts au dialgue et tolérants à l’égard des religions ou des idéologies des autres. Mais lorsqu’ils deviennent majoritaires, ils imposent l’islam parce qu’ils conçoivent l’islam comme la seule vraie religion naturelle de l’homme. Allah prescrit clairement dans le Coran que l’islam s’établira partout dans le monde et légitime le djihad, la guerre sainte, pour soumettre par la violence les infidèles, c’est-à-dire tous les non-musulmans.
Mais alors, n’y a-t-il pas d’issue ? L’Union européenne est-elle destinée à devenir un État islamique régi par la charia ?
Aujourd’hui, avec le recul de l’histoire, nous pouvons nous estimer heureux qu’à l’Empire romain, après une série de bouleversements, ait succédé le christianisme, porteur d’une civilisation qui a su transposer et assimiler l’héritage de la philosophie grecque et du droit romain, promouvoir la culture de l’humanisme et de la Renaissance, et provoquer la rationalité des Lumières.
Le résultat est qu’aujourd’hui nous bénéficions d’une civilisation laïque et libérale avec des racines judéo-chrétiennes, gréco-romaines, humanistes et des Lumières, et c’est la seule civilisation au monde qui est fondée sur et légitime le caractère sacré de la vie pour tous, l’égale dignité des hommes et des femmes, la liberté de choix individuel y compris la liberté religieuse et la liberté de ne croire en aucun dieu.
Le problème se pose pour nos enfants et nos petits-enfants car les données démographiques nous indiquent avant tout, dans le contexte de la décadence de notre civilisation, qu’a l’Union européenne succédera l’slam.
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Aujourd’hui déjà, il y a cinq capitales européennes, Londres, Berlin, Bruxelles, Amsterdam et Oslo, où, parmi les nouveaux nés, le nom le plus courant est Mohammed, ou Mahomet.
Des portions du territoire européen, comme la banlieue parisienne, le quartier du Molenbeek à Bruxelles, la banlieue de Rotterdam, des quartiers entiers de Birmingham, ont été islamisées. Parce que nous l’avons permis en nous contentant d’accorder, sous l’idéologie du multiculturalisme, des droits et des libertés sans exiger en retour le respect des devoirs et des règles.
Plus grave encore est l’erreur qui consiste à accorder aux musulmans le statut de « communauté » distincte de la société d’accueil, ce qui implique qu’ils peuvent s’auto- administrer sur la base de leurs propres règles et même de leurs propres lois. En particulier, la Grande-Bretagne a légitimé pendant 38 ans la présence de tribunaux islamiques qui ont rendu des dizaines de milliers de jugements fondés sur la charia, la loi islamique, dans le domaine du droit de la famille et de la propriété, en dépit du contraste flagrant entre la loi islamique et la loi séculière de l’État. Dans ce cas particulier, parce que les femmes dans l’islam sont conçues comme un être anthropologiquement inférieur, essentiellement un objet sexuel (…).
Certains nient l’existence de l’islamisation et de la colonisation islamique de l’Europe et qualifient ceux qui la soutiennent de racistes et d’islamophobes. Qu’en pensez-vous ?
Les faits sont les faits. Les faits sont objectifs, absolus et universels. Les faits ne sont pas des opinions. Les faits n’ont pas de couleur politique ni de connotation idéologique. Par conséquent, les faits doivent être acceptés par tous. Ensuite, chacun peut légitimement évaluer les faits différemment et en tirer des conclusions différentes. Mais les faits sont les faits.
Il ne fait aucun doute qu’il y a une croissance absolue de la présence des musulmans en Europe et, plus précisément, une croissance démographique des musulmans due à un taux de natalité plus élevé par rapport à l’effondrement démographique des populations européennes de souche.
Il ne fait aucun doute que des pans entiers de territoires européens ont été islamisés et sont arbitrairement autogérés sur la base de règles et de lois islamiques.
Il ne fait aucun doute que l’islamisation de l’Europe se développe et s’incarne dans la prolifération des mosquées, des écoles coraniques, des institutions sociales et financières islamiques, des centres d’étude et de formation.
Il ne fait aucun doute que la présence des musulmans dans les institutions, les entreprises, les écoles et les espaces publics s’accroît, où l’on voit de plus en plus de femmes voilées et de plus en plus d’hommes barbus vêtus de longues robes.
Il ne fait aucun doute que cette Europe, qui nie et a honte de la réalité historique de sa propre identité raciale et chrétienne, encourage l’islamisation, a légitimé l’islam en tant que religion indépendamment de son contenu, qui est totalement incompatible avec la civilisation européenne, et a codifié le crime d' »islamophobie » conçu comme une interdiction absolue de critiquer et de condamner l’islam en tant que religion.
Parmi les journalistes occidentaux, l’idée prévaut qu’il ne faut pas critiquer l’islam pour ne pas offenser les musulmans « modérés », mais seulement l’islamisme. Qu’en pensez- vous ?
Les musulmans en tant que personnes, comme toute personne, doivent être respectés et évalués individuellement sur la base de leurs actions, conformément à la règle de droit fondée sur la responsabilité subjective. Mais l’islam en tant que religion, comme toute religion, idéologie ou idée, peut être légitimement examiné et critiqué, approuvé ou condamné, accepté ou rejeté. Il est erroné de juxtaposer la dimension de la personne à celle de la religion et de supposer, au nom de l’idéologie du relativisme, que pour respecter les musulmans en tant que personnes, il faut automatiquement et sans esprit critique légitimer l’islam en tant que religion, indépendamment de son contenu, de ce qu’Allah prescrit dans le Coran et de ce que Mahomet a dit et fait. De même qu’il est erroné, sous la bannière de l’idéologie du racisme, de supposer que sur la base de la critique, de la condamnation et du rejet légitimes de l’islam en tant que religion, on peut ou on doit automatiquement et sans esprit critique discriminer et criminaliser les musulmans en tant que personnes, indépendamment de la responsabilité subjective.
Quelle est la différence fondamentale entre l’islam et l’islamisme ?
L’islam est la religion fondée sur la foi en Allah et en Mahomet. L’islamisme est une idéologie militante qui encourage la mobilisation des musulmans pour imposer l’islam partout dans le monde, à la fois par la prédication et par le djihad, la guerre sainte, conformément à ce qu’Allah prescrit dans le Coran et à ce que Mahomet a dit et fait.
Pensez-vous que l’islam est une religion (ou une idéologie) fasciste et totalitaire ? Peut- on le comparer au nazisme, au fascisme et au communisme ?
L’islam est né comme un système de pouvoir absolu, une nouvelle tribu dans le désert d’Arabie au VIIe siècle où, pour y adhérer, il fallait vénérer uniquement le dieu arabe païen Allah et surtout se soumettre au pouvoir de Mahomet. L’islam est donc intrinsèquement imposant, envahissant et violent. Et par rapport à d’autres idéologies totalitaires, comme le nazisme ou le communisme, il impose sa dictature sur la base de la volonté d’Allah et non des hommes, et donc l’islam ne peut en aucun cas être remis en question par quiconque sous peine d’être condamné à la mort sur cette terre et à la damnation éternelle dans l’enfer islamique.
Existe-t-il des imams réformateurs qui enseignent un islam pacifique (celui de la période mecquoise) dans les mosquées européennes ?
(…) Tous les imams à l’intérieur des mosquées prêchent ce qu’Allah prescrit dans le Coran et ce que Mahomet a dit et fait. Ceux que nous appelons « modérés » sont ceux qui, par naïveté ou dissimulation (en arabe, « taqiyya »), mettent l’accent sur des versets du Coran ou des paroles de Mahomet qui sont compatibles avec les lois, les règles et les valeurs européennes. Mais aucun imam ne pourra jamais nier l’intégralité de ce qu’Allah prescrit dans le Coran et de ce que Mahomet a dit et fait.
Est-il vraiment impossible de réformer l’islam ? Que peut faire l’Occident pour inciter les musulmans à réformer leur religion ?
(…) Depuis 1400 ans, les musulmans, convaincus que le Coran est un texte incréé au même titre qu’Allah, considèrent que ce qu’Allah y prescrit doit être appliqué littéralement et intégralement. S’il n’y a pas eu de ‘Lumières’ dans l’islam, c’est parce qu’il n’y a pas de légitimation de l’usage de la raison pour entrer dans le contenu de la foi.
C’est pourquoi l’islam ne peut être réformé. Et si les musulmans eux-mêmes ne peuvent pas le faire, il est évident que l’Occident ne le peut pas non plus. Il n’y a pas d' »islam à la carte »,l’islam est l’islam, l’islam est le Coran et Mahomet, qui ne peuvent être critiqués, modifiés ou manipulés.
En Suisse, un expert chrétien palestinien en droit arabe et musulman, le Dr Sami Aldeeb, a rédigé un Coran dans l’ordre chronologique, séparant ainsi clairement la révélation pacifique de La Mecque de la révélation violente de Médine. Selon lui, la religion islamique devrait se limiter à suivre la partie mecquoise du Coran, tandis que la partie médinoise ne devrait être considérée comme valable que pour l’époque, les circonstances et les lieux où elle a été révélée. Mais une telle réforme est-elle réalisable ?
C’est la théorie du théologien islamique soudanais Mahmud Muhammad Taha, exécuté pour hérésie en 1985, pour avoir soutenu qu’il ne fallait croire qu’en la révélation mecquoise du Coran, la plus spirituelle, tandis que la révélation médinoise (de la fuite de Mahomet de la Mecque à Médine en 622 jusqu’à sa mort en 632), la plus violente, ne devait être qu’un objet de vénération, mais sans la considérer comme contraignante au niveau de la foi, puisqu’elle décrit des événements qui se sont terminés au VIIe siècle. Taha était un partisan de la séparation de la religion et de l’État, donc de l’État laïque. Ceux qui avaient des positions similaires, à commencer par les Mu’tazilites, Avicenne et Averroès, étaient condamnés pour hérésie.
Les Constitutions des pays occidentaux et la Convention européenne des droits de l’homme reconnaissent la liberté de religion. Mais est-il juste de reconnaître cette liberté également aux religions qui ne l’accordent pas à leurs croyants, qui ne respectent pas l’égalité des sexes, qui ne prévoient pas la séparation de l’Église et de l’État ?
En Italie, l’islam n’est pas aujourd’hui une religion reconnue par l’État parce qu’il ne remplit pas les deux conditions prescrites par l’article 8 de la Constitution, à savoir la conclusion d’un accord et la conformité du système juridique de l’islam, c’est-à-dire la charia, avec les lois laïques de l’État.
La charia est totalement incompatible avec la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, et plus généralement avec les lois laïques d’un État de droit, avec les règles qui fondent la coexistence civile, avec les valeurs qui fondent notre civilisation, à commencer par la sacralité de la vie pour tous, l’égale dignité des hommes et des femmes, et la liberté des choix individuels.
Certes, la Déclaration universelle et la Convention européenne, comme les Constitutions des Etats européens, légitiment la liberté de culte des individus. Or, ce n’est pas la liberté de culte des musulmans en tant que personnes qui est en cause, mais la compatibilité de l’islam en tant que religion avec l’État de droit. La conclusion est que, dans notre Etat de droit, respectant les musulmans en tant que personnes, nous devons prendre acte de l’incompatibilité de l’Islam en tant que religion (…).
Est-il vrai ou non que la prière que les musulmans sont tenus de réciter cinq fois par jour contient des messages subliminaux de haine et de discrimination à l’égard des chrétiens et des juifs ? Serait-il justifié d’interdire ces prières sur le domaine public, comme le demande une pétition du Guastafeste rejetée en février 2018 par le Grand Conseil ?
Au cours des cinq prières quotidiennes obligatoires, les musulmans récitent 17 fois la première sourate ou chapitre du Coran, appelée Al-Fatiha, L’ouverture. Dans les deux derniers versets, cette invocation à Allah est formulée : « Guide-nous vers le droit chemin, le chemin de ceux que tu as comblés de grâces, non de ceux qui ont encouru ta colère, ni des égarés ».
Or, tous les théologiens islamiques qui s’appuient sur la Sunna, l’ensemble des paroles et des actes attribués à Mahomet, s’accordent à dire que « ceux que tu as comblés de grâces » sont les musulmans, « ceux qui ont encouru ta colère » sont les juifs et « les ‘égarés » sont les chrétiens.
Il s’ensuit que, consciemment ou inconsciemment, chaque jour, au moins 17 fois par jour, tous les croyants musulmans qui prient condamnent les juifs et les chrétiens, qu’ils soient musulmans modérés, fondamentalistes, extrémistes ou terroristes. Et même ceux qui ne prient pas, mais qui sont néanmoins croyants, sont tenus par la volonté d’Allah de considérer les juifs et les chrétiens comme des ennemis et des mécréants. D’un point de vue juridique, nous sommes face à une incitation manifeste à la discrimination et à la haine contre les juifs et les chrétiens qui devrait être interdite et sanctionnée.
Ces derniers jours [ndr. mai 2019], le parlement autrichien a adopté une loi interdisant le port de couvre-chefs religieux dans toutes les écoles primaires. L’année dernière [ndr. mai 2019], en revanche, le Tribunal fédéral suisse avait annulé une initiative populaire lancée par l’UDC dans le canton du Valais demandant l’interdiction du port du voile à l’école obligatoire. Selon les juges fédéraux, le foulard islamique ne crée aucun danger de prosélytisme dans les écoles et son interdiction serait contraire à la liberté de religion. Mais est-ce vraiment le cas ?
(…) Il n’est pas du tout vrai que les femmes musulmanes sont libres de porter ou non le voile. Celles qui ne le portent pas ne se conforment pas à ce qu’Allah prescrit dans le Coran. Lorsque les islamistes veulent occuper un territoire et soumettre la population à l’islam, la première chose qu’ils font est de forcer les femmes à porter le voile. En effet, le voile est le symbole le plus manifeste de la soumission à l’islam et de la présence d’une stratégie d’islamisation. Par conséquent, défendre le foulard islamique et légitimer son utilisation, c’est promouvoir l’islamisation et, en fin de compte, sa propre soumission à l’islam.
L’interview complète de Magdi Allam est disponible sur le site www.ilguastafeste.ch
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A l’occasion des évènements d’octobre 2023 le ‘Mattino della Domenica’ a demandé à Giorgio Ghiringhelli de répondre à la question:
‘’La nouvelle guerre au Moyen-Orient agit comme un détonateur du terrorisme islamique en Europe. Selon vous, la Suisse doit-elle également être considérée comme un pays à risque ? Estimez-vous nécessaire que notre pays prenne lui aussi des contre-mesures, par exemple sous la forme de politiques migratoires plus restrictives et d’expulsions plus efficaces des étrangers radicalisés ?’’
Et voici la réponse donnée par Giorgio, publiée le 16.10.2023:
‘’Le Coran (8:39 et 9:33) enjoint aux musulmans de combattre les infidèles jusqu’à ce qu’ils soient tous convertis à l’islam. Toujours selon le Coran (2:216 ; 4:74 ; 9:111), tout bon musulman doit être prêt à tuer et à être tué pour la cause d’Allah, et ceux qui le font gagneront le paradis.
Cela explique pourquoi le terrorisme, qui a un effet dissuasif, trouve un terrain fertile parmi les masses musulmanes de plus en plus radicalisées et fanatiques dans le monde. L’Occident tout entier (y compris la Suisse) est une terre de conquête et tous les mécréants, toujours selon le Coran (9:5), sont considérés comme des ennemis à convertir ou à tuer.
A nous, Occidentaux, de décider de nous soumettre par peur, ou de réagir, quitte à déclencher une guerre de religion avec l’islam : une guerre déjà théorisée il y a une trentaine d’années par le politologue américain Samuel Huntington dans son ouvrage « Le choc des civilisations et le nouvel ordre mondial ».
Pendant des siècles, l’Islam a tenté d’occuper et de coloniser l’Europe avec des armées, toujours repoussées. Depuis une cinquantaine d’années, la tactique a changé : il veut nous conquérir par l’immigration de masse. L’ex-musulman Magdi Allam affirme que l’islamisation par voie démographique, en plus d’être irréversible, est un crime contre les peuples d’Europe. Si l’on veut éradiquer le terrorisme islamique en Europe et éviter l’islamisation du continent, il faut prendre des mesures drastiques qu’aucun gouvernement actuel n’est en mesure de mettre en œuvre. Stopper l’immigration islamique, expulser les musulmans radicalisés, interdire les mouvements fondamentalistes (comme les Frères musulmans) et fermer leurs mosquées, interdire toute forme d’affichage public de la religion islamique (voile, ramadan, prières de rue, etc.).’’
Visitez notre site : www.asvi.ch
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Et a part cela,le RN ne souhaite pas la remigration,pourtant seule solution si on veut s en sortir.
je vais lire cela en plusieurs fois !
Et je vais archiver. En effet, ça doit être une mine d’arguments ! Et par quelqu’un qui vient de l’intérieur de la secte !
Bonjour,
Un grand merci pour ces textes précieux !
Gad el Maleh a eu une révélation divine et s’est converti au christianisme, ainsi que la sœur de BHL qui a eu une révélation de la Vierge Marie.
Mais en face, un nombre bien plus important de conversions à l’islam, soit par union, soit par peur, soit par appât du gain pour les footballeurs.
On n’est pas sorti de l’auberge.
Le ramadan commence le dix mars, pour tous ceux qui vivent près de quartiers sensibles, équipez-vous d’objets défensifs, et soyez réactifs.
De nouveaux jeunes et adolescents risquent de tomber sous les couteaux islamiques.
Les ados sont des proies faciles et sans défense, pensez à les protéger.