Pas de doigt dans le nez !
Sinon gare au grand méchant loup… Alzheimer !


Si vous avez des enfants en bas-âge qui s’amusent à explorer leur corps et, en particulier, ceux qui expérimentent l’aventure… spéléologique, en attendant de se lancer dans le gouffre de Padirac ou la grotte de Trabuc dans les Gorges du Tarn, en s’aventurant dans l’exploration des grottes à sa portée à savoir celles de son petit appendice nasal, trouvez une astuce pour lui ôter l’envie de pratiquer cette exploration corporelle !

En effet, outre que, surtout lorsqu’il sera adolescent voire adulte, cette pratique lui sera de plus en plus gênante au sein de notre société son doigt dans le nez pourrait  lui valoir de favoriser chez lui l’apparition de la maladie d’Alzheimer !
 Qui s’en serait douté ? Surtout pas les enfants !

Sur le site Doctissimo, la spécialiste santé Louise Ballongue met en garde :
« La maladie d’Alzheimer pourrait être partiellement causée par le fait de se curer le nez » car…« Se curer le nez n’est pas anodin. Ce geste familier pourrait favoriser la propagation de bactéries et de virus, comme la Chlamydia pneumoniae. C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude menée par l’Université Griffith et publiée dans la revue Scientific Reports. »
« C’est en inoculant la bactérie Chlamydia pneumoniae dans les voies nasales de souris, que les chercheurs ont découvert le mécanisme à l’origine de l’infection cérébrale. ».

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Selon l’Institut du Cerveau, « le principe de l’immunohistochimie repose sur la reconnaissance d’un antigène par un anticorps spécifique et la révélation de ce complexe antigène-anticorps par une réaction chimique grâce à une enzyme»
« En isolant C. pneumoniae vivant des tissus et en utilisant l’immunohistochimie… nous montrons que C. pneumoniae peut infecter les nerfs olfactif et trijumeau, le bulbe olfactif et le cerveau en 72 h chez la souris« , précisent les chercheurs. » Car « c’est dans le cerveau que la bactérie Chlamydia pneumoniae (un type de bactérie pouvant provoquer des infections des voies respiratoires) « crée des marqueurs qui sont un signe révélateur de la maladie d’Alzheimer ».

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« Fait intéressant, des accumulations de bêta-amyloïde (une protéine qui s’agrège sous forme de plaques dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer) ont également été détectées dans le système olfactif des souris. Le problème ? Une fois dans le cerveau, ces plaques perturbent la capacité de raisonnement et la mémoire des patients. C’est pourquoi « le fait de se toucher le nez ou de s’arracher des poils du nez n’est pas une bonne idée », assure le professeur St John, directeur du Clem Jones Center for Neurobiology and Stem Cell Research et co-auteur de l’étude. »

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Donc, parents, si c’est vous qui avez cette mauvaise habitude, tant pis : la bactérie est déjà dans votre cerveau ! Là -entre nous- personnellement je n’en sait rien, je ne souhaite que détendre l’atmosphère !

En revanche, que cela ne vous empêche pas d’être particulièrement attentifs envers vos bambins ou vos petits-enfants. Débrouillez-vous comme vous le pouvez mais trouvez un conseil ou un jeu qui puisse faire perdre à votre petit son goût immodéré pour ce genre de spéléologie… Peut-être en lui faisant peur avec le grand méchant loup qu’est… « Alzheimer » !

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De son côté le site Sciences et Avenir a aussi traité ce sujet sur d’autres dangers que pourraient entraîner ce …« curetage doigté » :
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/question-du-jour-pourquoi-se-cure-t-on-le-nez_28511
Il confirme l’article de Doctissimo :
« Dans de rares cas, se curer le nez n’est pas sans risque. »
Une étude réalisée en 1995 aux Etats-Unis relate le cas de personnes ayant reconnu « avoir un trou dans leur cloison nasale, le tissu fin qui sépare les narines gauche et droite. »

Une femme de 53 ans a même atteint ses sinus, selon une étude américaine.
Et des chercheurs néerlandais ont mis en évidence en 2006 que le fait de se curer le nez pouvait favoriser la présence de bactéries pathogènes, en particulier Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections nosocomiales.
Pour autant, malgré la fréquence et la dangerosité potentielle de la rhinotillexomanie, celle-ci n’est pas reconnue comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC).
La rhinotillexomanie est la fâcheuse tendance qu’ont de nombreuses personnes à se curer le nez régulièrement, même en public. Pourquoi faire ce geste alors qu’il paraît dégoûtant ? Selon les scientifiques, il serait stimulé par la combinaison de deux choses :
-la satisfaction que nous tirons du fait de « nettoyer » et le fait que notre nez soit toujours à notre disposition.
-ou peut-être est-ce juste une preuve de paresse telle l’absence de la boîte de mouchoirs quand le besoin se fait urgent.
Selon le site de la BBC, la première étude scientifique sur ce sujet a été réalisée en 1995 par deux américains sur 254 personnes : 91 % ont avoué se curer le nez régulièrement, et 1,2 % admettaient le faire toutes les heures.
En 2000, deux médecins indiens du National Institute of Mental Health and Neurosciences de Bangalore, ont étudié ce problème sur 200 jeunes gens. Et presque tous ont admis se curer le nez, en moyenne 4 fois par jour :
-7,6 % des sondés ont reconnu faire ce geste plus de 20 fois par jour ;
-20 % pensaient qu’il était la preuve d’un « problème sérieux » chez eux ;
-12 % ont déclaré qu’ils se curaient le nez simplement pour se sentir bien…
Cette forme de spéléologie est plus pratiquée par les garçons que les filles.
Et les garçons sont également plus nombreux à se ronger les ongles (l’onychophagie) ou à s’arracher les poils et les cheveux (la thrichotillomanie).
Des 200 enfants, 13 ont avoué se curer le nez avec une pince et 9 avec un crayon ! Et 9 autres ont admis porter leur cueillette à la bouche.
À ce sujet, le Pr Scott Napper, chercheur à l’université de Saskatchewan (Canada), prétend que l’ingestion de mucus séché pourrait protéger contre d’éventuelles infections, en stimulant notre système immunitaire.
En effet, celui-ci, « suite à ces ingestions, produirait des anticorps contre les microbes ou virus contenus dans ces mucus » et pouvant entraîner des affections telles que des rhumes ou des grippes.

Pour les enfants, entre poursuivre cette branche puérile de la spéléologie parce que c’est « bon pour lutter contre la grippe » -d’autant que là, on dispose de médicaments- ou l’arrêter parce qu’elle « pourrait » favoriser l’installation de la maladie d’Alzheimer… -pour laquelle il n’y a pas encore de remède !- .
mon choix est fait pour mes petites-nièces et petits-neveux : je ferai tout pour qu’ils arrêtent… du moins si j’en chope un à s’entraîner à sa future marotte : la spéléologie !
Jacques MARTINEZ, journaliste, 
à RTL, de stagiaire à chef d’édition des informations de nuit (1967-2001), pigiste à l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…


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13 Commentaires

  1. Quand on s’endort avec le cul qui gratte, on se réveille avec les doigts qui puent. – Une citation de Coluche.,,
    il nous manque

  2. Le choix des sujets de « recherche » de ces universitaires me laisse songeur quand je vois tout ce que l’on étudie si peu ou mal.
    A la suite des recherches en gain de fonction, les pseudo-scientifiques font n’importe quoi.

  3. ce matin je me suis mis les deux doigts dans le nez aprés un appel de mon con seillier bancaire bnp qui me demandait de changer de numéro de compte car le mien avait….vieilli

    fabuleux! mon numérode compte vieillit,les chiffres vieillissent

    non ce n est ni une blague ni une arnaque

    • Pfff..! Comme je comprend votre réaction. Que de bêtises sous couvert d’une soit-disant découverte médicale…

  4. C’est pourquoi la macronie a décidé de se curer un autre orifice, bien que n’ayant rien à craindre d’Alzheimer, ils ne peuvent pas perdre ce qu’ils n’ont jamais possédés.

  5. Et si on se met le doigt dans le cul, quelle pathologie développons -nous ? La question mérite d’être posée.

    • La maladie dite du doigt qui pue, assez répandue mais peu dangereuse, sauf pour les sensibles du pif pratiquant la méthode du doigt dans le nez après…

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