Journée Mondiale de l’Excision : les associations de gauche sont lèvres… cousues !

Christiana Ojiabo, survivante des mutilations génitales féminines de la communauté d’Agalagu au Nigeria, est une militante qui utilise sa propre expérience pour aider les autres à comprendre les risques et les conséquences de ces pratiques. Photo :UNFPA

En ce 6 février, les organisations féministes doivent être débordées : manifestations, réunions, pétitions, manifestes sans oublier les débats télévis…

Pardon, que me dites-vous, rien n’est prévu ??? Ce n’est pas possible, ce mardi est la Journée Mondiale de l’Excision !

Pour les Nations Unies, c’est officiellement la « Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines ». C’est moins violent que le mot « excision » mais le résultat dramatique est le même !
Selon les sites des plus sérieux tels ceux de l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ou de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes à travers le monde vivent en ce moment après avoir été victimes…
-pour la plupart alors qu’elles n’étaient que fillettes ou adolescentes de moins de… 15 ans !-

…victimes d’atroces mutilations sexuelles pratiquées dans 30 pays d’Afrique, des Proche et Moyen Orients et de l’Asie où ces pratiques sont concentrées. Pratiques dont les suites médicales ont un prix : le coût du traitement des complications dues à ces mutilations sexuelles du corps des femmes dans 27 de ces pays s’élève à près de 1,4 milliard d’euros par an.

Mais le coût n’est pas le plus grave : la douleur de 200 millions de femmes est horrible ! C’est un scandale mondial mais qu’il convient de ne pas étaler sur la place publique... Quelle époque vivons-nous ! Certains sujets, bien que des plus dramatiques, ne doivent pas être exposés au grand jour parce que ce n’est pas un sujet dont « la bien pensance » -c’est-à-dire les gens de gauche- aime parler…

Si l’OMS et l’ONU ciblent géographiquement les pays du globe où se pratiquent ces mutilations qui marqueront et amputeront à vie jusque dans leurs vies intimes ces millions de fillettes et femmes, ces deux organisations mondiales se gardent bien de nommer la religion qui conseille… pardon, qui impose ce genre de mutilations comme l’amputation des mains pour les voleurs. C’est la religion qui est née au VIIe siècle ! Et donc a des préceptes du VIIe siècle !


Nous, Français, nous avions, en ce VIIe siècle, des Rois des Francs tels que Clotaire II (613-629), Dagobert Ier (629-639), Childéric II (673-675), Thierry III (679-691), Clovis IV (691-695) ou encore Childebert IV (695-711)…
Pour autant, vivons-nous, nous Français, en particulier ceux de religion soit chrétienne, soit judaïque, comme au temps de ces Childéric, Clotaire, Clovis ou Dagobert ? 
Au XXIe siècle, nous ne vivons pas comme nos ancêtres du VIIe siècle ! 
Mais  l’islam est la seule  religion qui impose cette barbarie.  Donc, dans cette religion, il y a des radicaux qui vivent encore sous les injonctions d’un autre âge et un âge plus que révolu puisque cela remonte à 1 300 voire 1 400 ans ! Environ 13 ou 14 siècles ! Ne serait-il pas temps que cette religion mette ses textes à jour ? Ce qu’a, depuis longtemps, fait la religion catholique jusqu’au Pape qui est allé, en pleine fête de Noël 2023, donc lors de la fête de la naissance du Christ, jusqu’à accepter de bénir -pas encore de marier !- des couples d’homosexuels.

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Quant aux organisations internationales ayant un poids et surtout la légalité avec elles, si elles évitent de préciser qui sont ceux promouvant ces ablations, elles osent  tout de même aller, quel courage, jusqu’à qualifier l’horreur de ces pratiques : 
« Les mutilations sexuelles féminines sont une violation des droits des jeunes filles et des femmes. »
Le mot « violation » -ils n’osent même pas le mot « viol » !- devrait suffire à alerter les associations féministes. Bien qu’il soit, selon moi, un peu léger, quand on sait que :

« Les mutilations sexuelles féminines recouvrent toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales. »
Ajoutons, pour les féministes qui font semblant de l’ignorer, que l’OMS détaille 4 types de mutilations préconisées et pratiquées selon les préceptes de cette religion par leurs fidèles les plus rigoristes, c’est-à-dire dont l’évolution de leur intellect a « beugué » et s’est bloqué sur le… VIIe siècle !
« Type 1 : ablation partielle ou totale du gland clitoridien (petite partie externe et visible du clitoris et partie sensible des organes génitaux féminins) et/ou du prépuce/capuchon clitoridien (repli de peau qui entoure le clitoris).
Type 2 : ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres (replis internes de la vulve), avec ou sans excision des grandes lèvres (replis cutanés externes de la vulve).
Type 3 : l’infibulation : rétrécissement de l’orifice vaginal par recouvrement, réalisé en sectionnant et en repositionnant les petites lèvres, ou les grandes lèvres, parfois par suture, avec ou sans ablation du prépuce/capuchon et gland clitoridiens (type 1).

Type 4 : toutes les autres interventions néfastes au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple, piquer, percer, inciser, racler et cautériser les organes génitaux. »

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Et l’OMS égrène les suites douloureuses que subissent, parfois à vie et comme la plupart ont subi une excision toutes petites, c’est toute leur vie qu’elles souffrent et souffriront de ces mutilations d’une époque révolue !
La liste de l’OMS donne envie de vomir ! 
Outre le décès de nombre de patientes, celles qui en réchappent souffrent de multiples maux :

« …douleur violente; saignements excessifs (hémorragie); gonflement des tissus génitaux; fièvre; infections, telles que le tétanos; problèmes urinaires; problèmes de cicatrisation de la blessure; lésions des tissus génitaux adjacents; état de choc…
-problèmes urinaires (miction douloureuse, infections des voies urinaires);
-problèmes vaginaux (pertes vaginales, ulcération, vaginose bactérienne et autres infections);
-problèmes menstruels (règles douloureuses, difficultés d’écoulement du sang menstruel, etc.);
-problèmes liés aux tissus cicatriciels et chéloïdes;

-problèmes sexuels (douleur pendant les rapports sexuels, diminution du plaisir sexuel, etc.)
;
-problèmes psychologiques (dépression, anxiété, stress post-traumatique, faible estime de soi, etc.). »
À quoi peut s’ajouter :
« Un risque accru de complications lors de l’accouchement (accouchement difficile, hémorragie, césarienne, nécessité de réanimer le nourrisson, etc.) et de décès des nouveau-nés;
-la nécessité de pratiquer ultérieurement de nouvelles opérations chirurgicales. Par exemple lorsque la mutilation aboutit à la fermeture ou au rétrécissement de l’orifice vaginal (type 3), il faudra procéder à une réouverture pour permettre à la femme d’avoir des rapports sexuels et d’accoucher (désinfibulation). »

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Et l’OMS note l’horreur de l’horreur : bien qu’ayant été opérées auparavant, des femmes, après avoir… accouché, subissent à nouveau la fermeture de leurs lèvres !!! Mais qui va hurler contre de telles pratiques ! Pas l’ONU !!! L’OMS ose toutefois le signaler, sans surtout le condamner  : « L’orifice vaginal est parfois refermé à plusieurs reprises, y compris après un accouchement, ce qui accroît et multiplie les risques immédiats et à long terme. »

Comment peut-on préconiser de telles pratiques -même si elles sont d’inspiration religieuse- et surtout comment peut-on les appliquer non seulement sur notre sol -car cela, bien qu’interdit par la loi française, se pratique dans certains quartiers- mais aussi n’importe où dans le Monde sans que nos associations féministes n’en disent mot ! 
Les responsables de ces associations auraient-elles, elles aussi, été victimes d’une infibulation de leurs lèvres, je tiens à le préciser : auraient-elles, elles-mêmes, subi la couture de leurs bouches pour les empêcher de faire la moue et d’éprouver du plaisir en dénonçant des pratiques contre les femmes, pratiques certes réalisées par des femmes mais imposées, là, surtout par des hommes ?

Personnellement, je ne comprends pas que des pratiquants qui croient en un Dieu…
-quel qu’il soit et qui, donc, ne croient pas en la théorie de l’évolution : mais, là, est un autre sujet-

…donc que des fidèles à un Dieu puissent mutiler un corps humain alors que c’est ce Dieu en lequel ils croient, qui a fait, qui a façonné ce corps ! Comment peuvent-ils aller à l’encontre d’une telle oeuvre de Dieu !



Jacques MARTINEZ, journaliste, 
ancien chef d’infos à RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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20 Commentaires

  1. Très bonne question à la fin.
    Pourquoi ?
    Cela prouve de toute évidence que ces fanatiques ne croient pas en D. mais qu’ils adaptent les croyances de leur prétendue religion à leurs désirs immondes.
    Comme leur chef de guerre adaptait ses « révélations » à ses perversions sexuelles.

  2. Pourquoi s’intéresser aux pratiques de ces sauvages ?
    Des actes répugnants et barbares qui devraient être SEVEREMENT PUNIS en France, si nous n’étions pas sous la coupe des islamogauchos.
    Je me demande si Autain ou Panot apprécieraient d’être charcutées comme l’exigent leurs petits protégés ?
    Si on continue dans cette voie, ces deux crétines gauchiasses verront leurs filles excisées, et après tout, elles l’auront bien cherché, je ne les plaindrai pas..

  3. Un médecin africain  » réparait  » les mutilations des femmes africaines y compris celles qui par représaille, se faisait découper les seins par des salopards au moment même où elles allaitaient ! je crois même qu’il a été décoré . il avait, fut un temps, une protection jusqu’à ce qu »elle lui fut retirée ..il a fait un appel et elle lui a été redonnée .

  4. L’Islam c’est le diable qui se fait passer pour Dieu. Le vrai Dieu fait si mal les choses qu’il faut que le diable fasse des corrections. C’est la souffrance qui compte pour le diable. La peine de mort pour ceux qui pratique cette chirurgie barbare. 12 balles de fusil pour le ou la coupable.

  5. Ceux qu’on appellent les enfants de l’amour , passent certainement en premier lieu ,par le charnel , entre deux êtres qui s’aiment et se chérissent .

  6. Les muzz arrivent à faire couper le bout du zob à plusieurs de leurs enfants en même temps, pas de maladie, rien et ils trouvent des médecins pour le pratiquer et remboursé par la sécu, le foutage de gueule bat son plein !!!

  7. Je ne comprends vraiment pas ces hommes,qui imposent cette pratique;et qui va contre leurs propres intérêts. En effet,quel plaisir y a t il,d’avoir une relation sexuelle,avec une femme qui ne ressent plus de jouissance. Et surtout,rien que de penser,que les parties génitales d’une femme,lui ont été retirées,devrait supprimer toute envie à ces hommes,d’avoir une activité sexuelle avec elles. Non,vraiment;ces Africains,qui utilisent cette pratique, doivent être expulsés,et nous ne devrions plus jamais,en accueillir chez nous.

    • Vous ne comprenez pas qu’en islam, la femme n’a qu’un but reproductif, rien d’autre et que seul l’homme doit pouvoir en retirer du plaisir.

  8. Teilhard de Chardin croyait en l’évolution.
    « des fidèles à un Dieu puissent mutiler un corps humain alors que c’est ce Dieu en lequel ils croient qui a fait, qui a façonné ce corps ! »
    On peut en dire autant pour les juifs avec la circoncision. Plus généralement, pourquoi considérer comme honteux, dissimuler sous des tonnes de tissus, un corps créé par Dieu ?
    « En même temps », si on rend la femme responsable de la chute de l’homme…

  9. L’islam, comme le judaïsme, impose la circoncision mais pas l’excision qui a toujours existé en Afrique Noire et en Egypte (où la plupart des femmes coptes sont toujours excisées) bien avant l’islam qui certes n’a rien fait pour qu’elle soit abandonnée.
    L’excision existe en Irak (pas dans les zones chiites) et au Yémen mais est une pratique minoritaire.

    • L’excision existe aussi en France, où elle est une pratique minoritaire (mais de moins en moins minoritaire, voilà le hic…)

    • La circoncision n’a rien à voir avec l’excision. Enlever un minuscule morceau de prépuce pour éviter un phimosis, soit l’étranglement du gland avec ses répercussions ultra douloureuses et dangereuses, n’a rien à voir avec l’excision qui est une « mutilation ». Pour un ongle incarné on ne coupe pas l’orteil ! En Egypte les seules femmes à ne pas être mutilées sont les coptes les autres sont sous la coupe de l’islam pauvre Célestin et elles sont mutilées à 98%.

      • Oh que si !! La circoncision est une grande mutilation que l’on devrait éviter par des moyens mécaniques progressifs (comme on redresse des dents), mais ça ne rapporterait pas autant pour le chirurgien. Les hommes circoncis tardivement témoignent qu’ils ont perdu une partie de leur sensibilité, ce qu’ils regrettent. La circoncision est une véritable mutilation. Son avantage jadis était d’éviter les infections du gland assez courantes dans les pays arides où l’eau était utilisée avec parcimonie et les mouches nombreuses attirées par les bonnes odeurs …

        • Armand Langignel Oui la peau du gland qui n est plus protégé épaissit donc peu de sensations et pour la masturbation, cela pose pb aussi Des associations d h adultes existeraient pour le faire savoir et contre le fait qu on ne leur a rien demandé, enfant Des parents le font pour l hygiene, pas tjrs pour des motifs religieux C est idiot

  10. 1. Une mamma afwicaine tranche le clitoris de la fillette avec une lame de rasoir dans les conditions d’hygiène que vous pouvez imaginer et les réactions de la malheureuse: cris, douleurs, hémorragie. 2. Des chirurgiens se sont spécialisés dans la « reconstruction » du clitoris – en France – prise en charge par l’assurance maladie sous une cotation bidon. Pour les incrédules, avec quelques mots clés sur google images, il est possible de voir cette barbarie sanglante. Simple question: cet acte « religieux » est-il destiné à priver la femme de plaisir?

    • « Cet acte “religieux” est-il destiné à priver la femme de plaisir? »
      Certainement, plus généralement avoir barre, exercer un contrôle sur elle.

      • Ces hommes veulent l ablation du clitoris des filles car elles sont privées de désir sexuel, d orgasme Ainsi elles ne regarderont pas d autres hommes, pas d adultère ( « la famille sera tranquille ») et plus dociles Car comme pour les animaux, nous sommes des mammiferes, cela diminue aussi l agressivité et l esprit d initiative Mahomet a dit qu ainsi il leur serait plus facile d obeir à leur mari

  11. Un veritable scandale! Et on laisse faire cela aussi en France! Par contre on parle moins des mutilations génitales masculines comme la circoncision exercée par les juifs et les musulmans toutes aussi barbares quand la seule raison est d’ordre religieuse.

    • Non la circoncision n’est pas une mutilation. La mutilation consisterait à l’ablation totale du gland pauvre ignorant de chti.

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