La mobilisation des paysans, malgré la grossière tentative de déstabilisation du mouvement orchestrée par Gabriel Attal, Marc Fesneau et Carole Delga, avec la complicité du candide Jérôme Bayle, se poursuit et s’amplifie. On évoque pour ce lundi le siège de la capitale, rien de moins, comme si la ville dirigée par la Dingo était encerclée par une armée étrangère !
Les plus lucides de nos paysans ont compris que même s’ils reçoivent, essentiellement pour les plus grosses exploitations, 9 milliards d’euros de subventions de Bruxelles, au nom de la PAC, la politique de l’UE, basée sur les accords de libre-échange et la concurrence libre et non faussée, serait forcément fatale aux plus petites entreprises françaises, par ailleurs harcelées par l’administration, sous la pression des écologistes qui exigent toujours davantage de normes répressives. Notre contributeur Bernard Germain, auteur du livre “L’Union européenne, en sortir au plus vite” expliquait avec nombre de détails la réalité des persécutions quotidiennes des paysans.
Les chiffres sont accablants : 100 000 exploitations agricoles perdues en dix ans, et autant à venir dans les années qui suivent. Pour les mondialistes, les denrées alimentaires doivent être un gigantesque échange mondial, sans la moindre protection pour les paysans locaux, condamnés à mourir, absorbés par les plus gros, ou ruinés par une fausse concurrence. Et les vegans et autres écolos nous racontent que manger de la viande, c’est un crime, et que ls bovins mettent en danger la planète ! Donc les Français s’adapteront en mangeant des insectes et des salades de soja au maïs, comme l’exigent Sandrine Rousseau et ses amis.
C’est ce qu’explique magistralement la toujours remarquable Virginie Joron, députée européenne ,interrogée sur TV-Libertés par Elise Blaise.
En ce sens, nos agriculteurs, malgré la FNSEA qui a tout fait pour s’opposer à la mobilisation avant de la chevaucher pour mieux l’encadrer, ont réussi à mettre sur pied un rapport de forces comme il s’en produit un par génération, et encore ! Le pouvoir, tétanisé, essaie de les caresser dans le sens du poil, et n’envoie pas pour l’instant sa police contre les paysans et leurs tracteurs. La gauche, qui n’a que mépris pour ce monde qui travaille dur, essaie comme toujours, au service de Macron, de brouiller le message en proposant la convergence des luttes au mouvement agricole.
Tout le monde doit se souvenir du mouvement des Gilets jaunes, qui a commencé contre l’augmentation du prix de l’essence, à l’époque passé de 1 euro à 1,40 euro (!!!), après l’exaspération des limites de vitesse à 80 km/h imposées par Matignon. Alors que le combat initial était contre les taxes, principalement la taxe carbone imposée par les écologistes, et était impulsé par la France rurale, on a vu la gauche infiltrer un mouvement non structuré, sans chef, et le détourner de son objectif original, pour en faire un catalogue de revendications de type CGT très éloignées des revendications du mouvement au départ. On est passé de moins d’impôts à des revendications forcément coûteuses pour le contribuable.
Mais aucun porte-parole des Gilets jaunes n’a osé parler du poids de l’immigration dans le prix de l’essence, tétanisé par la peur de passer pour des racistes et la crainte de diviser le mouvement. Grave erreur qui a permis à la gauche de prendre le contrôle des manifestations de plus en plus violentes, écœurant ainsi, pour le plus grand profit de Macron, les Gilets jaunes historiques.
Nous assistons au même scénario sur la révolte des paysans. Certes, toutes les revendications économiques, et celles qui tournent autour de la dignité du paysan qui veut travailler librement et vivre de son labeur, et pas des aides de Bruxelles, sont légitimes. Mais à supposer qu’ils obtiennent satisfaction (ce qui signifierait rompre avec la politique agricole de l’UE, et donc le Frexit), à quoi servirait une victoire si les campagnes françaises, dans la foulée des villes moyennes et des petites communes, continuaient, comme l’a exigé Macron devant ses préfets en septembre 2022, à être envahies par des nouveaux venus, majoritairement africains et musulmans ?
Volonté de Macron de répartir les immigrés sur le territoire et notamment dans les « espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population »: « une formidable opportunité » dans le cadre d’une « transition démographique » selon ses mots aux Préfets… pic.twitter.com/iK4QqsErCj
— Jean Louis (@JL7508) September 19, 2022
Cela serait aussi dérisoire que les 35 heures et la retraite à 60 ans pour les ouvriers et les employés. À quoi servent ces revendications si dans la rue les salariés n’entendent plus parler français et que leurs enfants sont maltraités à l’école, sans parler des voitures brûlées ?
Ce que Macron a appelé la transition démographique de nos campagnes, c’est le remplacement des paysans historiques et de leurs proches par des Africains imposés aux populations locales. Cela serait le mode de vie de nos campagnes, mais aussi la sécurité quotidienne de nos paysans, qui, comme cela s’est déjà déroulé dans les grandes villes, puis les villes moyennes, serait remis en cause.N’oublions pas que seules les petits villages de campagne ont été préservés des émeutes qui ont dévasté la France, suite à la mort de la racaille Nahel Merzouk.
Mais le mal a commencé à frapper certains endroits qui, auparavant, n’étaient pas confrontés à cette réalité. Les actes de vandalisme contre les exploitations agricoles se multiplient, les vols de bétail se succèdent, les agriculteurs agressés sont de plus en plus nombreux, et ce n’est que le début.
La mort dramatique de Thomas à Crépol, ville rurale, poignardé par des racailles venues de Romans, montre une réalité que les autorités, mais aussi la FNSEA européiste et les gauchistes de la Coordination paysanne, cachent aux paysans.
Que dire des agriculteurs persécutés parce qu’ils veulent qu’on respecte leur propriété, souvent envahie par des dégénérés et leurs rave-parties, et de paysans, contre qui se multiplient des vols, se prenant douze ans de prison pour avoir tué un cambrioleur ?
Ces situations vont forcément se multiplier si, comme le voulait le maire de Callac, soutenu par toute la gauche locale et les associations dites antiracistes, le Grand Remplacement s’opère dans nos campagnes. Une autre façon de tuer notre mode de vie, et le rôle capital des paysans dans notre équilibre quotidien.
Il est donc du devoir de tous les manifestants, des chefs syndicaux, d’exiger la fin de la transition démographique de nos campagne, imposée par Macron, avec la complicité de la gauche. Cette revendication permettrait également de clarifier les choses, car comment les partis de gauche, PC, PS, EELV, LFI et les syndicats peuvent-ils prétendre défendre le monde paysan, en militant pour les grand-remplacer ?
S’ils ne posent pas maintenant cette revendication, avec un tel rapport de forces, ils ne la poseront jamais, et subiront l’invasion de nos campagnes, avec les conséquences néfastes qui suivront dans leur vie quotidienne.
La balle est dans le camp de nos amis paysans, et des meilleurs d’entre eux, ceux qui veulent que la France reste la France…
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Beaucoup d’agriculteurs ne sont que des corporatistes. Ils se foutent des problèmes des habitants des campagnes.
À moins que leur métier soit en « tention »…