Coup d’envoi de la campagne américaine : le tricheur contre le spolié

Dans le rôle du martyr, Trump excelle d’autant plus aisément qu’il est réellement victime d’une machination politico-judiciaire qui fait tout pour le broyer. Mais plus il est harcelé, plus il grimpe dans les sondages. Il est insubmersible.

C’est le coup d’envoi d’une campagne qui va chauffer, car pour les deux candidats la situation est restée figée au 6 janvier 2021, le “J6”, devenu le cœur du débat.

Chacun se pose en défenseur de la démocratie. Et Trump se fout de son bégayant rival en défendant “la d… d… démocratie”.

Pour Biden, Trump reste l’instigateur de l’insurrection du 6 janvier 2021, qui avait fait trembler le Capitole. Un danger pour l’Amérique.

“L’assaut sur le Capitole fut une tentative de renverser une élection libre et équitable par la force et la violence”. “Les assaillants étaient des insurgés venus détruire la Constitution, pas des patriotes”, assène Biden.

Mais pour Trump, Biden n’est qu’un tricheur qui menace la démocratie et le 6 janvier n’est qu’un légitime soulèvement patriotique face à ce qu’il continue de dénoncer comme une élection volée.

“Cette élection est la dernière chance pour sauver l’Amérique.

Mais le camp démocrate, alors que Biden est au plus bas dans les sondages, tente désespérément d’empêcher Trump de se présenter.

Le Colorado et le Maine ont déjà jugé Trump inéligible dans leur État. La Cour suprême des États-Unis doit trancher le 8 février. Ou bien elle annule les jugements de ces deux États et l’élection suivra son cours, ou bien elle botte en touche et les républicains devront se choisir un autre candidat, avec les risques d’émeutes de ces millions d’électeurs privés de leur champion, à la suite d’une machination judiciaire orchestrée par le camp Biden. Le chaos serait total.

“Il n’est pas étonnant que les mêmes forces corrompues qui nous ont combattus à chaque étape du processus enfreignent maintenant toutes les règles et brisent toutes les normes dans une tentative désordonnée de nous empêcher de les vaincre dans les urnes”, a dit Trump.

“Les démocrates de la gauche radicale ont truqué l’élection présidentielle de 2020. Et nous ne les laisserons pas truquer celle de 2024. Je ne pourrai pas laisser faire ça.”

Trump promet son pardon présidentiel une fois élu, aux émeutiers jugés et emprisonnés après l’assaut sur le Capitole.

Il va de soi que dans le camp républicain, ces citoyens incarcérés ne faisaient que protester contre une élection truquée. Trump n’en démord pas.

Mais il accuse aussi des antifas et le FBI, d’avoir mené sciemment une provocation.

7 républicains sur 10 estiment qu’on accorde trop d’importance à cette affaire de Capitole et seulement 18 % jugent que les manifestants étaient violents.

C’est donc une campagne violente qui s’annonce, avec d’un côté les mondialistes du camp Biden battus dans les sondages et de l’autre côté les vrais démocrates menés par Trump, qui en appellent aux urnes sans triche.

Il est clair que le camp mondialiste va tout faire pour garder le pouvoir, en usant des pires magouilles et des pires menaces envers ceux qui pourraient lui nuire.

Combien de juges ont été contraints de classer sans suite toutes les plaintes pour fraude, après avoir été menacés des pires représailles s’ils faisaient leur travail ?

Trump s’est fait voler au bas mot 8 millions de voix et trois ans plus tard, il maintient ses accusations. Pourquoi mentirait-il, alors que Biden lui-même a avoué que les élections étaient truquées ?

Pouvons nous dans ces conditions espérer des élections honnêtes ?

( source Figaro )

Jacques Guillemain

https://ripostelaique.com/coup-denvoi-de-la-campagne-americaine-le-tricheur-contre-le-martyr.html

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5 Commentaires

  1. Les démocrates ont trouvé un os à ronger avec cette échauffourée du 6 janvier.
    Ils vont l’utiliser en dramatisant et exagérant, à la façon malhonnête typique de la gauchiasse.
    De leur côté les Républicains pourraient tirer parti des révélations sur le fils Biden, ce qu’ils ne font pas.

  2. Pour les démocrates et, par extension, l’Etat profond US, tout ça finira mal, très mal.

  3. On ne peut pas parler d’insurrection du 6 janvier. Ce vocable a été lancé par les Démocrates pour créer un narratif.
    Il s’agissait d’une émeute, pas d’une insurrection, une émeute au capitole.
    Le but (de la promotion de ce narratif) étant, entre autres, d’invalider la candidature de Trump au nom de l’article 14.

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