La foi des écolos : le foie gras d’oie ! Et la souffrance de la salade, alors ?

C’est parti ! Haro sur le foie gras des oies ! Mais pourquoi ne pas défendre la souffrance des… plantes quand on les arrache pour les… (quel scandale !) Oui, pour les manger ! Les écolos les font souffrir, les martyrisent avant de s’en nourrir ! C’est horrible, cruels écol’oxydés !

Chaque saison a ses remarques éco… « lobectomisantes » puisqu’elles ne touchent qu’une partie du cerveau de nos chers écolos ! Mais leurs remarques sont si complaisamment, et ô combien, reprises par mes confrères journalistes…


Ok, les oies sont contraintes de se gaver pour que leurs foies soient gras parce que rendus diabétiques par les éleveurs. Mais, même si au départ, c’est de la contrainte, ensuite, elles sont satisfaites puisque leurs besoins alimentaires leur sont apportés. Où est le problème ? Elles ne souffrent pas !

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À l’image des humains drogués, ils sont satisfaits d’avoir leur drogue ! Non, je ne fais aucune allusion au fait qu’il doit y avoir plus de personnes défendant la pratique de la drogue que le droit de manger du foie gras et de gaver les oies !  Souvent, d’ailleurs, les mêmes  se moquent que leur argent serve ensuite à alimenter des trafics de traites de femmes ou de pédocriminalité.  Il est moins dangereux d’attaquer bille en tête -voire drogue en tête après une piqûre ou une inhalation- un éleveur d’oies que simplement de discuter le prix de sa dose avec son « aimable » fournisseur en drogue !

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Désolé, chers écolos, j’avoue ne me sentir concerné par aucun de ces drogués, qu’ils soient humains ou anatidés (famille à laquelle appartiennent les oies mais aussi les cygnes et les canards) : j’ai eu la chance d’avoir eu des parents même pas fumeurs de cigarettes ou buveurs du moindre vin ! Grâce à eux, je ne connais ni le « doux parfum » d’une drogue, ni l’envie de me beurrer pour faire la fête… Quant au foie gras, là, c’est faute d’être un fin gourmet, si je peux m’en passer.

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Pour le foie gras, les chercheurs de l’INSERM, institut d’État se consacrant à la recherche médicale, ont établi que le foie des oies pouvait être augmenté en volume sans gavage.
Comme l’explique sciencesetavenir.fr/ , le foie des oies peut être traité sans gavage mais par des méthodes découvertes par l’INSERM, et, là, dans le « foie gras » d’autres humains, ceux qui ont le malheur d’être diabétiques !

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Ainsi Sciences et Avenir précise qu’« il est possible de produire un foie gras sans recourir à la technique dénoncée, celle consistant à alimenter de force les animaux à l’aide d’un long entonnoir enfoncé dans le gosier ». C’est l’idée qu’a eue le Pr Rémy Burcelin, directeur de recherche Inserm dont l’équipe toulousaine travaille à l’identification des mécanismes à l’origine de l’obésité, du diabète et… de la maladie du foie gras chez l’homme :

« Il y a quelques années, nous avons découvert que la composition du microbiote intestinal était déterminante à l’apparition de ces maladies chez l’homme, explique le Pr Rémy Burcelin. C’est en effet cet écosystème bactérien qui contrôle le stockage du gras dans le foie. Je me suis ainsi demandé s’il n’était pas possible d’agir sur le microbiote des oies d’élevage afin de les conduire à engraisser leur foie d’elles-même. »
En réalité, le gavage qu’on associe désormais à l’alimentation de force des oies est un processus naturel par lequel ces animaux enrichissent leur foie en graisse via un surcroît d’alimentation, » ajoute Sciences et Avenir.
 Et il est un autre « processus naturel » sur lequel les écolos surtout ceux « végé, t’as rien » ou les végans excluent toute consommation venant d’un animal : de l’oeuf de poule au caviar…

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Alors qu’ils sont tous, comme vous ou moi, de banals… omnivores ! Oui de « omni » qui signifie « tout » et « vore » pour « vorus » correspondant à « manger » et « avaler » À savoir -mais le savent-ils ? On va finir par en douter- l’espèce humaine se nourrit non seulement d’aliments venant d’animaux mais aussi de végétaux.

S’ils veulent que l’espèce humaine se transforme en une espèce végétarienne, donnons leur rendez-vous dans quelques années. Euh, j’ai oublié un mot entre « quelques » et « années », le mot « millions », et encore… je suis optimiste !

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Ce que je n’admets pas dans leur colère de gamins punis parce que privés de leurs sucettes  bio, c’est le fait qu’ils hurlent et nous cassent les pieds (et pas que) avec la souffrance animale alors qu’ils ferment les yeux devant des études sur les plantes, qu’ils se bouchent les oreilles pour ne pas entendre cette souffrance -qui, par ailleurs, n’est pas perçue par l’oreille humaine-, et surtout qu’ils l’occultent complètement.

Or le très sérieux Sciences et Avenir l’affirme : « les plantes réagissent aux agressions » ! Donc tout végétarien qui arrache une plante pour se… Quel scandale !… oui, pour se nourrir, l’agresse ! Ah, mais comme il ne l’entend pas crier, hurler et souffrir puisque « le règne végétal est tellement différent du règne animal qu’il est vain de comparer » et que, donc, leurs oreilles écolos « du monde animal » ne veulent percevoir les sons de douleurs de plantes qui geignent lorsque leurs tortionnaires et fiers végétariens les coupent ou les cueillent ou les déterrent ou les arrachent de leur « logis », notre Terre !

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Qu’ils lisent, avant de martyriser d’autres plantes, ce qu’écrit « Sciences et Avenir » :
« Les plantes souffrent-elles quand on les coupe ? Poser la question en ces termes, c’est pécher par anthropomorphisme. Le règne végétal est tellement différent du règne animal qu’il est vain de comparer. Ce qui est en revanche certain, c’est que les plantes réagissent aux agressions. Horticulteurs, viticulteurs, jardiniers savent bien qu’en taillant un bourgeon terminal, on provoque la pousse de branches latérales ce qui permet d’étoffer le volume de la plante et de limiter sa hauteur. Moins visibles, les réactions de défense des plantes à un agresseur commencent à être mieux connues. »

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Ohé, écolos végétariens, ces lignes s’adressent à vous puisque vous vous attribuez le titre d’herbivores et ce n’est pas moi qui vous le dis mais Sciences et Avenir :
« Quand un herbivore broute, l’herbe mutilée produit des protéines de défense véhiculées par l’acide jasmonique, habituellement moteur de diffusion de protéines lors de la croissance des plantes. »
Et quelle est la réaction sur vous vilains agresseurs de plantes ?

« Ces composés désagréables incitent les herbivores à cesser l’agression pour aller sur une plante indemne. Le même phénomène de défense fait que les chenilles ne grignotent pas les feuilles en ligne droite. La réponse peut aussi être un signal chimique volatil. La tomate émet du jasmonate de méthyle, forme volatile de l’acide jasmonique, dans l’heure qui suit l’attaque d’un insecte. »
Et ce n’est pas tout : écolos, laissez les épis de maïs tranquilles ! Car…. « Plus futé encore, certaines plantes émettent des composés qui attirent les prédateurs de leurs prédateurs ! Le maïs lance des messages odorants à des guêpes»
Donc, ne vous étonnez pas, si vous avez, en mains, un épi de maïs fraîchement arraché, de voir des guêpes piquer du dard vers vous pour vous piquer !
« des guêpes qui vont pondre leurs œufs dans les chenilles qui mangent ses feuilles. » Faites attention si c’est vous « qui mangez ses épis! 
Le même phénomène a été constaté avec les choux appelant une autre petite guêpe à agir contre leurs ravageurs, la noctuelle. »

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En ce qui concerne la communication entre les plantes, Clémentine Desfemmes, ingénieur agronome (1), sur le site www.gerbeaud.com, met l’accent sur le fait que leur communication est « un langage silencieux ! » Mais elle est catégorique :
« Oui, les plantes communiquent ! » Et, écolos, lisez bien, ces plantes « sont même dotées d’une forme de sensibilité. » Et vous, la sensibilité d’une plante que vous dévorez à pleines dents, cela vous en touche une, de dent, sans faire bouger l’autre dent ! Quels sans coeur vous êtes, espèces de voraces exterminateurs de douces espèces végétales !
Ces plantes par ailleurs, ont un langage sans aucun son !
« Les plantes communiquent, c’est-à-dire qu’elles émettent et analysent des signaux. Ces signaux ne sont pas sonores : le langage des plantes est silencieux. » Du moins, aucune vibration n’est détectable par une oreille -humaine ou autre-.

Leurs messages sont de deux types : « des flux électriques lents, entre les différents organes d’une même plante ou entre plantes dont les racines se touchent, et les messagers chimiques volatiles, portés par l’air, et qui permettent donc à deux plantes éloignées l’une de l’autre de communiquer. »
Une différence entre les êtres humains à qui « il suffit d’une fraction de seconde pour transmettre un message » alors que pour les plantes, « il faut plutôt plusieurs heures : la communication entre plantes est un phénomène lent. ».

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Ah, voilà, je comprends pourquoi les végétariens préfèrent massacrer des plantes pour se nourrir, le temps qu’elles en appellent d’autres « Au seeecooouuurrrsss ! », elles sont déjà dans l’estomac de ces morfals et pleutres prétendument défenseurs de Dame Nature alors qu’ils la dévorent à pleines dents ! Alors que nos homo sapiens omnivores, eux, prenaient des risques à chasser des animaux bien plus féroces que les salades ou les épis de maïs que les végétariens attaquent courageusement armés seulement de leurs incisives ! Je les admire !

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Terminons sur ces lignes qui pourraient se métamorphoser en… un conte de Noël ! Clémentine Desfemmes nous fait rêver sur des « parents » qui s’occupent non de l’éducation mais de « l’élévation » de leurs jeunes pousses :
« Chez certains arbres (pin, par exemple), les parents reconnaissent les jeunes plants qui poussent à leur pied et leur fournissent, par l’intermédiaire de leurs racines et des mycorhizes qui font office de réseau de communication, des nutriments (sucres) afin de compenser le manque de lumière du sous-bois (sans lumière, pas de photosynthèse et donc pas de synthèse de glucides nécessaires aux plantes). Les arbres savent donc aussi identifier leurs descendants et les aider à se développer. »
La nature est bien faite… Certains, en cette période de Noël, iront plus loin en disant que Celui -quelle que soit la religion de nos lecteurs- qui a créé cette nature, l’a parfaitement réussie… Et jusqu’à la moindre pousse…
Donc, pouce, écolo ! Pousse-toi de là que je m’y mette et…
Noyau Joël ! Pardon Joyeux Noël, végétariens ou omnivores !

(1) Clémentine Desfemmes, professeur à Notre-Dame de Sion-Paris, est l’auteur de « Pépins et noyaux » et « Plantes de Sorcières » (Editions Leduc) : 
«  Je suis passionnée par l’univers des plantes et des jardins. Mon moteur? Transmettre, partager. C’est la raison pour laquelle j’ai une autre corde à mon arc : l’enseignement en Sciences de la Vie et de la Terre. »


JACQUES MARTINEZ, journaliste, 
ancien de RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…

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13 Commentaires

  1. Ces écolos-végétariens sont des ignorants de l’évolution. Ils n’ont toujours pas compris que si nous ne nous sommes pas arrêtés au stade de singe c’est parce que certains singes sont devenus omnivores, ont mangé des protéines animales ce qui a permis à leur cerveau de se développer. Les mêmes écolos-dingos n’ont toujours pas compris que notre période est la deuxième période de notre terre avec les valeurs les plus basses de CO2.
    Ces écolos veulent faire marche arrière dans l’évolution de l’humain et de sa terre.

  2. et les carottes arrachées méchamment !! et le cannabis qu’ils fument à tel point qu’ils veulent le légaliser, comment il pollue la planète ! et leurs cerveaux !

  3. Imaginez la souffrance des légumes cuits vivants à l’eau bouillante. J’en frissonne d’effroi.

  4. Savez-vous ce que dit une oie ou un canard élevés pour leur foie gras ?
    Ça me gave, évidemment.
    Sans rire, j’ai connu des gens qui élevaient des oies en les gavant,dont ma mère et ces animaux ne souffrent pas plus que les humains qui mangent trop.Il faut les maintenir dans la pénombre sur une surface parfaitement propre,idéalement du papier blanc et faire très attention de ne pas les blesser ni les stresser au moment du gavage.Sans chasse et sans élevage il reste le cannibalisme ou mourir de faim.

  5. A ceux qui ne veulent rien manger venant du monde vivant ils peuvent vivre d’amour et d’eau fraîche, manger des cailloux et boire les paroles de nos ministres.

  6. Le gavage de l’oie est un phénomène naturel qui permet à l’oiseau d’assurer ses ressources énergétiques pendant la migration. Effrayant le niveau scientifique de ces donneurs de leçons à deux balles. À force de bouffer de l’herbe ils dégagent plus de méthane que les bovidés, gaz indispensable à la vie entre nous soit dit.

  7. Les Humains doivent se nourrir pour vivre, les animaux également et je me plais depuis longtemps à dire que les plantes aussi, qui se nourrissent entre autres des composants de la terre, du soleil, de l’eau. C’est un cercle infini et chacun ici-bas mange l’autre tout bêtement pour vivre. Il y a des années que je considère que tout organisme vivant ressent la souffrance, communique et les plantes ne sont pas exclues du système. Je ne demande si cette engeance dite écolo tue les mouches, les moustiques, les puces et toute autre engeance, sans doute utile mais dérangeante. Je crains que leur cerveau, genre psittacidés, ne savent que répéter ce qu’ils ont cru comprendre, incapables qu’ils sont de réfléchir, d’élaborer une hypothèse. Pour moi, l’important c’est le respect, éviter la souffrance inutile, manger oui, bâfrer non, tout est dans la mesure. La bonne nouvelle est que si ces abrutis arrêtent de manger pour ne pas faire souffrir un certain environnement, ils finiront par disparaître pour notre tranquillité.

  8. Quand j’étais jeune, les « défenseurs de la Nature » se battaient contre le massacre des bébés phoques , et on pouvait comprendre et accepter leur combat.
    En 2023, les escro-ecolos se battent pour empêcher les humains de vivre …
    Aux armes, citoyens ….

  9. Je n’ai jamais mangé de foie gras,et je n’en mangerai jamais. Rien ne vaut un bon pâté de campagne,avec quelques cornichons.

  10. Une expérience scientifique a, à différentes époques, révélé que les plantes réagissent aux différents genres de musique : elles croissent mieux au son de la musique classique qu’à celui, par exemple, de la musique moderne telle que variétés, pop, rock… De même, il a été prouvé, par des tests scientifiques, qu’elles éprouvent de la peur lorsqu’elles sentent de l’agressivité à leur égard, comme celle de les arracher, mutiler. Ceci est valable pour toute flore, faune dont vous n’entendez pas les sons émis, ce qui explique que certains peuplades, spontanément,avant de s’en emparer en cueillant, pêchant, chassant et tuant pour s’en nourrir leur demandent pardonner et les remercient. Et que des croyans de certaines religions remercient en prière ou en silence intérieur le Créateur pour la nourriture. De même, vous retrouvez dans le « Notre Père » les paroles de remerciements du « ,pain quotidien ».

  11. Ma grand-mère gavait les canards et faisait ses propres foies gras. Ma mère à 86 ans continue de faire les foies gras en achetant des canards à un éleveur. La tradition se perpétue. Ma soeur et ma femme ainsi que ma belle sœur contribuent à l’aider. Nul doute qu’elles continuent après ma mère. Mais malgré l’intention je pense que l’interdiction totale ne nous guette d’une pratique ancestrale. A savoir quand-même, et je n’ai rien contre les éleveurs du Gers, mais le foie gras de canard est beaucoup plus fin que celui d’oie. Et je précise pour aller dans votre sens que ni les oies ni les canards ne souffrent par le gavage car ils sont dépourvus de glotte. On les remplit comme on remplirait une bouteille. Quoiqu’il en soit que les défenseurs des animaux se focalisent sur l’abbatage rituel, mais c’est plus risqué. Leur courage à défendre les animaux ne les mènent pas jusqu’à-là? Étonnant.

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