Tandis qu’elles ne disent mot et consentent – suivant le fameux proverbe – au sujet de femmes juives violées, torturées et massacrées « pour la bonne cause palestinienne », les féministes françaises dégénérées entendent saccager la mémoire de Serge Gainsbourg, mort en 1991.
Déjà, bouffies de leur relecture anachronique du passé, elles s’en étaient prises entre autres à Gauguin, accusé d’avoir eu des relations charnelles avec une femme beaucoup plus jeune que lui, et à Picasso qui exaltait effectivement une certaine violence sexuelle dans ses œuvres, notamment à travers la créature mythologique du Minotaure. Violence qui trahissait un indéniable besoin de domination des femmes chez Picasso, mais faut-il pour autant faire disparaître ses toiles ? Seuls les esprits limités peuvent adhérer à de telles épurations artistiques.
Ainsi, la création, par le truchement de ces hystériques malfaisantes, est désormais assujettie à un cahier des charges idéologique. C’est-à-dire que l’art n’est plus. Car l’art s’affranchit de toutes les frontières, au risque de choquer. Oui, par exemple, on peut être légitimement outré par les pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, mais ils demeurent des œuvres littéraires majeures.
À force de lisser l’art pour le rendre conforme à toutes les revendications des minorités nuisibles wokisées, on finit par obtenir des créations ternes, sans aucune aspérité. Raison pour laquelle ces fausses féministes adorent tant ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain, qui ne figure, sauf à de rares exceptions, plus rien qu’un amalgame informe produit par des « artistes » paresseux.
Donc, au mépris de la liberté de création et en exhumant les « fautes féminicides » d’un homme enterré depuis plus de trente ans, les féministes fanatiques d’ultragauche entendent empêcher qu’une future station de la ligne 11 du métro – aux Lilas, en Seine-Saint-Denis – soit baptisée « Serge Gainsbourg », tant pis pour le Poinçonneur… des Lilas !
Un Gainsbourg qui, n’en déplaise à tous ses détracteurs, pouvait aussi bien produire le facile Sea, Sex and Sun que jouer les Nocturnes de Chopin au piano. Ensuite, si l’on accable volontiers Gainsbourg, n’est-ce pas souvent à cause de son physique, là où on a plus facilement pardonné à des figures de mode masculines pas toujours élégantes, effectivement, avec les femmes ? Cela dit, ce n’est pas en abusant d’elle qu’il a partagé un amour passionné avec Brigitte Bardot, c’est juste par son aura et son art !
Et pourquoi un tel anathème lancé contre l’un des plus importants compositeurs et interprètes de France, à qui l’on doit au moins deux chefs-d’œuvre : Histoire de Melody Nelson et L’Homme à tête de chou ? Parce que : « Les violences envers les femmes et les tendances pédocriminelles voire incestueuses de Serge Gainsbourg (pour ne citer qu’elles) sont pourtant de notoriété publique, et nous sommes révolté.e.s que sa personne soit mise à l’honneur dans le métro de Paris. » Quid des violences perpétrées en masse par les migrants qui n’ont pas les codes ? J’ai déjà la réponse : eux ils ont le droit parce qu’ils sont du bon côté de la barrière idéologique !
https://www.change.org/p/pour-que-la-ratp-renomme-la-future-station-de-la-ligne-11-serge-gainsbourg
Et de me dire que ces mêmes furies féministes applaudiraient jusqu’à se rompre les doigts si l’on donnait le nom de cette station de métro à un rappeur, dont on sait combien son milieu « musical » respecte les femmes, chosifiées, voire qualifiées de « putes » par certains d’entre eux !
Des furies idiotes qui n’ont qu’une lecture primaire des propos de Gainsbourg, qui déclarait : « Je pratique la politique de la femme brûlée : je brûle toutes celles que j’ai adorées. » Non, pauvres dindes, Gainsbourg n’était pas Landru en déclarant ça ! Vous savez ce que cela veut dire brûler SYMBOLIQUEMENT ses idoles ?! Il est vrai que c’est trop dur à comprendre, la symbolique, quand on est occupée à manifester pour tout et rien au lieu d’étudier !
Oui, Serge Gainsbourg a pu être violent avec les femmes, violences liées notamment à ses addictions. Mais, comme le disait récemment Isabelle Adjani dans un entretien aux Inrockuptibles, à propos de l’inceste chez Gainsbourg, elle-même pourtant très favorable à la déconstruction de ce que ce que l’on nomme le patriarcat (comme si les femmes avaient toutes été des anges soumis au mâle, Wendy Lower, avec son remarquable essai Les Furies de Hitler, ayant prouvé le contraire) : « Le fossé qui sépare Serge Gainsbourg de ce monstre, c’est que Serge a écrit pour ne pas passer à l’acte, alors que Matznezff est passé à l’acte pour pouvoir écrire. »
Demain, au prétexte qu’Henri-Georges Clouzot était un tyran avec les femmes sur les plateaux de tournage – dont la sienne, Véra –, interdira-t-on ses films, qui comptent parmi les plus exceptionnels du cinéma français et au-delà ? Exit Le Corbeau, Les Diaboliques ou Quai des Orfèvres. Pour information, Clouzot était aussi violent avec les hommes, il se serait même battu avec Charles Vanel sur le tournage du Salaire de la peur.
Quant au roman magistral de Vladimir Nabokov, Lolita – parfaitement et très librement adapté par Stanley Kubrick dans les années 1960 –, il vaudra bientôt à ses lecteurs une émasculation !
Pour reprendre le mot d’Adjani, l’art est aussi une illustration des fantasmes. Et les fantasmes ne sont pas tous beaux, tout comme l’art, sauf pour les incultes. Les fantasmes, vous les avez aussi bien dans certaines toiles de Caravage que dans La Bête humaine de Zola – sans doute son meilleur roman. Surtout, les fantasmes, dans l’art, sont précisément un moyen de ne pas passer à l’acte. Faut-il donc tous nous conditionner au vide créatif parce qu’une bande de détraqué.e.s – ça y est, je vire inclusif ! – veulent purement et simplement abolir l’homme, surtout blanc ?
Au fait, ces ignorantes savent-elles que l’un des plus grands auteurs de littérature érotique contemporaine française est une femme ? Il s’agit non pas de Marlène Schiappa mais de Françoise Rey, qui a écrit entre autres La femme de papier, étalant avec style les fantasmes débridés d’une femme qui aime les hommes. Et j’écris cela avec tout mon dégoût pour le roman du marquis de Sade Les 120 journées de Sodome, qui, lui, est un bréviaire de haine frustrée et mortifère préfigurant les camps de la mort du XXe siècle. Pour autant, je me refuse à interdire cette œuvre de Sade qui m’est tombée des mains. Ce que je ressens, les autres ne sont pas obligés de le subir par des interdits de ma part, c’est aussi ça l’art.
Art qui n’a rien à voir avec les propos sordides de Gérard Depardieu sur une petite fille faisant du cheval et qu’il imaginait ainsi en train de se… masturber ! Cependant, la filmographie de Depardieu est exemplaire et son talent indiscutable, à moins de n’y rien connaître en matière de jeu d’acteur. Depardieu prouve une fois de plus que l’individu n’est pas son œuvre, celle-ci lui échappant même. Juger par exemple la littérature d’André Gide à l’aune de ses mœurs est une impasse. Idem, Herbert von Karajan, quoique nazi convaincu, demeure l’un des plus grands chefs d’orchestre au monde, c’est ainsi.
Hélas, lorsque l’inculture rencontre son amant préféré, le fanatisme, les jours s’assombrissent…
Enfin, si comme l’affirmait Clemenceau « la vie est une œuvre d’art », alors celle des néo-féministes est une œuvre ratée !
Charles Demassieux
https://ripostelaique.com/serge-gainsbourg-la-nouvelle-proie-des-feministes.html
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Pauvre Lucien Ginzburg dont j’ai presque tous les disques. Voila t y pas que des harpies incultes et fort probablement moches et insatisfaites te vouent aux gémonies. Je pouffe car je sais que Serge Gainsbourg aurait trouvé quelques formules assassines afin de les renvoyer à leur faible hauteur de vue . Si je répète ce qu entendit sardine ruisseau lors d’un colloque rural : » va faire la soupe , s…..pe ! »
Ce mouvement féministe ne s’apparenterait-il pas au jansénisme d’une autre époque ?
Très bon argumentaire avec lequel je suis tout à fait d’accord.
Une remarque cependant. Je ne sais pas comment Depardieu a formulé ce que vous citez (à propos d »une petite fille montant à cheval) mais Maupassant a suggéré, à mots couverts, la même chose dans une de ses nouvelles. Il ne s’agissait cependant pas d’une petite fille mais d’une femme .
Perso, j’en ai ras le bol des délires de cette bande de greluches victimaires et décérébrées .
« Enfin, si comme l’affirmait Clemenceau « la vie est une œuvre d’art », alors celle des néo-féministes est une œuvre ratée ! »
Oui, avec leur vision du monde « à la lettre », elles tuent l’imaginaire.
Quelle austérité quand on voit leurs délires d’un imaginaire trop étriqué pour être actif, qu’elles voudraient imposer à tout le monde de surcroit. Leur « inconscient » n’est peut-être pas aussi « propre » qu’elles le pensent pour avoir besoin à ce point-là de souhaiter une castration masculine…
Je note aussi l’imbécillité de l’écriture dite « inclusive » qui n’est pas française ( la structure grammaticale de notre belle Langue castrée aussi ?).
C’était un pur produit du showbiz, lui-même composé d’amateurs de cocaïne et de drogues diverses et variées, axés sur l’exploitation des gogos adeptes de musiques faciles et plagiaires. Il s’est détruit du mieux qu’il a pu. Peut-être donner son nom à un centre de désintoxication à titre d’exemple?
Connaissez-vous la chanson de Gainsbourg, intitulée Aux enfants de la chance, où il conseille auxdits enfants de casser la gueule aux dealers ? Je crois que vous connaissez très mal Gainsbourg. En fait, il n’a pas grand-chose à voir avec le showbiz d’aujourd’hui. Il était un grand compositeur et un homme très cultivé. Rien, absolument rien, d’un woke ni même d’un donneur de leçons.
Merci Carole pour ces rappels et cette mise au point Gainsbourg était un grand, un très grand
Pour quelqu’un qui lui-même se droguait, c’était assez paradoxal en effet. Et le showbiz d’hier ne valait pas plus cher que celui d’aujourd’hui. La culture n’a rien à voir là-dedans. Vous confondez l’aspect commercial et la réalité. Les chansons sont écrites pour être vendues et donc flatter ou apitoyer le public. C’est une industrie . L’air du temps.
Cela aurait été paradoxal s’il se droguait en effet mais il ne se droguait pas . Et je n’ai pas comparé showbiz d’hier et d’aujourd’hui, je parle juste de Gainsbourg .
Dites que vous n’aimez pas Gainsbourg, ce sera plus direct, plus simple et plus vrai que d’essayer de le démolir .
Si vous appelez ne pas se droguer être ivre du matin au soir et fumer constamment… Un addictologue a dit un jour que les gens qui fumaient et buvaient plus de trois verres par jour régulièrement étaient des drogués au même titre que les autres. La destruction est la même. Un test facile : il faut se passer de cigarettes huit jours de suite et arrêter tout alcool trois jours d’affilée. Si la personne échoue, il est temps de consulter.
@Argo. Serge Gainsbourg, s’il buvait, ne se droguait pas Sa chanson Aux enfants de la chance, que vous avez trouvée « paradoxale », fait uniquement allusion aux drogues illicites et à leurs dealers
Excellente argumentation en faveur de la MISE A LA POUBELLE DE LA PETITION des PSEUDO féministes et pour le MAINTIEN du nom SERGE GAINSBOURG de cette station de métro.
Donc IMPRIMER cet article et l’ENVOYER par La Poste à l’adresse postale publique du siège de la RATP qui se trouve sur la page
https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/etablissement/77566343801906
Une seule lettre en papier de vingt grammes, concrète, timbrée, vaut mille signatures, virtuelles, et sans aucun poids.
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Mettre les deux feuilles dans une enveloppe, écrire nom et adresse, timbrer et poster.
Je n’ai aucune réticence a ce que l’on nomme une station de métro « Serge Gainsbourg », mais l’éloge que vous en faites est un peu trop exagérée à mon gout. Une bonne part des « oeuvres » de Gainsbourg, vient du fond de la musique classique, le reste n’est que pastiche de ce qui se passait sur la scène étrangère. Le seul talent de Gainsbourg est la provocation et son apptitude à faire parler de lui par ses mots ou actions choquantes et au vu de son succès, cela rapporte, tout comme Picasso d’ailleurs, qui si il ne serait pas sorti du cadre, serait inconnu de nos jours.
En effet, je ne vois aucun talent artistique chez Gainsbourg. Mais la bourgeoisie s’esclaffait comme devant les oeuvres de Miro sans rien comprendre. Bref! Reprendre des musiques en les remettant à la sauce Gainsbourg m’était indifférent voire ridicule. Des plagiats sous le titre de modernité. Vanité, tout est vanité. Pour une fois je ne défendrai pas la cause mais je ne chargerai pas Gainsbourg.