Découvert mortellement blessé dans une cave. Jeune. Deux solutions, soit c’est un règlement de compte entre racailles, soit c’est un consommateur avec lequel il y avait des règlements de compte en cours u un voisin pas assez soumis.
Dave Giuliani, ça vous rappelle quelque chose ?
Elu en 1994, le nouveau maire de new york, Rudolph Giuliani, avait promis de « nettoyer » la ville. Il y parvint au prix d’une stratégie sécuritaire extrême. Mais qui fut également vivement critiquée.
« Dave ! Fais quelque chose ! » En annonçant, ce 7 septembre 1990, le 2 000e meurtre de l’année dans la cité, le New York Post interpelle le maire. Elu fin 1989, le démocrate David Dinkins, premier édile afro-américain d’une ville où Noirs et Hispaniques forment alors la moitié de la population, a fait naître l’espoir. Lors des dernières décennies, le déclin de l’industrie a couvert de friches les quartiers du Bronx et du Queens, et les immeubles se sont dégradés. Les New-Yorkais aisés, fuyant Manhattan et Brooklyn, se sont réfugiés dans les banlieues. Au centre-ville, les commerces ont baissé leurs rideaux de fer. Downtown (au sud de l’île de Manhattan) s’est mué en une cour des Miracles minée par les tensions raciales. Plus d’un million de résidents (sur 7,5 millions) vivent des aides sociales. Et la criminalité explose d’autant plus vite que la cité plonge dans le cauchemar du crack dont le boom de consommation provoque, de Harlem au South Bronx, de sanglantes guerres de territoire entre gangs. Bien des New-Yorkais sont terrifiés à la seule idée de prendre le métro. Central Park est un coupe-gorge dès la nuit tombée. Le berceau du rêve américain est devenu l’une des plus dangereuses métropoles au monde.
Sa solution pour « nettoyer » la ville ? La « tolérance zéro »
Ses partisans espéraient que David Dinkins, figure de Harlem, parviendrait à apaiser les tensions intercommunautaires. Il n’en fut rien, malgré la baisse du chômage et un début de reprise économique. En 1994, prétendant à sa propre succession, il est battu par le candidat républicain qui a bâti sa campagne sur le retour à l’ordre. Fils d’émigrés italiens de Brooklyn, Rudolph Giuliani est juriste de formation. C’est aussi une bête médiatique et un ex-pilier de l’administration Reagan. Procureur général associé des Etats-Unis, il s’est forgé une réputation d’« incorruptible » en envoyant en prison, en 1985, les mafieux de la « Pizza Connection » (une organisation de trafic d’héroïne), mais aussi quelques hommes d’affaires véreux de Wall Street.
Sa solution pour « nettoyer » la ville ? La « tolérance zéro ». Ce credo sécuritaire se fonde sur la « théorie de la vitre brisée », développée par les criminologues James Wilson et George Kelling. Selon eux : « Si la vitre brisée d’un immeuble n’est pas réparée, toutes les autres fenêtres seront bientôt cassées. […] Une fenêtre non réparée envoie le signal que personne n’a rien à faire de la situation et que casser plus de fenêtres ne coûte rien. » Ils assurent que c’est l’affaiblissement du lien social et l’absence de réaction face au désordre qui favorisent le développement de la délinquance. Dégradations, graffitis, saleté, occupation de l’espace public, consommation et vente publique d’alcool ou de drogue, mendicité, prostitution… provoquent un sentiment d’insécurité chez les riverains et d’impunité chez les voyous.
Les circonstances atténuantes et les « excuses » sociales ne sont plus de mises
Giuliani veut donc « être dur avec le crime » en réprimant toutes les infractions, mêmes mineures, constatées sur la voie publique. Les circonstances atténuantes et les « excuses » sociales ne sont plus de mises. Restaurer l’image de la ville devient la priorité du nouveau maire. Ses premières cibles sont les laveurs de pare-brises qui, agglutinés près des ponts et des tunnels, demandent rétribution de façon plus ou moins agressive. Dans Leadership, son autobiographie parue en 2002, il l’expliquera ainsi : « Je me doutais qu’expulser ces individus était relativement facile et produirait un effet immédiat et quantifiable. » Mais il y a un obstacle légal : s’ils ne menacent pas physiquement les conducteurs, comment justifier leur expulsion ? Le maire juriste trouve l’astuce : en traversant la chaussée en dehors des passages piétons, ils enfreignent la loi. Cela suffit pour les verbaliser et les convoquer au tribunal. Au terme d’un mois de harcèlement, les 75 squeegee men comme on les appelle (squeegee signifie raclette) de New York jettent le chiffon.
Des agents déguisés en clochards interpellent les pickpockets en flagrant délit
Le dossier le plus épineux qu’il trouve en prenant ses fonctions : un déficit de 2,3 milliards de dollars. Le maire réduit les enveloppes de presque tous les services municipaux. Mais il gonfle de façon conséquente celle du New York City Police Department (NYPD). A sa tête, il nomme William Bratton, un supercop (super policier) qui a déjà fait ses preuves dans le métro new-yorkais. En 1989, Bratton a révolutionné la police des transports. Plutôt que de traquer les délinquants connus, il a fait arrêter systématiquement fraudeurs, drogués, tagueurs et autres mendiants. C’est en lançant de larges filets sur le menu fretin qu’on attrape les gros poissons. Des agents déguisés en clochards ont interpellé les pickpockets en flagrant délit. D’autres ont planqué devant les tourniquets : un fraudeur sur 7 faisait l’objet d’un mandat d’arrêt ; un sur 15 portait une arme prohibée. Résultat : une réduction rapide des vols, de la fraude et de la mendicité. Devant ces résultats très probants, Giuliani lui demande de généraliser sa stratégie en surface. Et lui en donne les moyens : douze mille agents supplémentaires, de nouvelles voitures, et les autorisations juridiques pour systématiser les contrôles. Bratton bénéficie aussi de l’innovation de Jack Maple, son ex-lieutenant de la police des transports : un système de cartographie des vols. Au One Police Plaza (le quartier général du NYPD), Maple perfectionne son outil grâce à l’informatique. Ainsi, en 1994, naît CompStat (Comparative Statistics), qui fournit des chiffres en temps réel et localise chaque délit. Le recoupement de toutes ces informations permet d’augmenter les arrestations, notamment à East New York, l’un des coins les plus durs de la ville.
Giuliani soutient les forces de l’ordre qui, selon les défenseurs des droits de l’homme, font 75 victimes entre 1994 et 1996
Autre nouveauté : la technique du stop-and-frisk (interpellation et fouille) autorise les agents à contrôler toute personne suspecte. L’effet dissuasif est immédiat : les délinquants, redoutant d’être arrêtés à tout moment, laissent désormais leurs armes à feu chez eux. L’effet psychologique est puissant lui aussi : la petite criminalité qui préoccupe les habitants est en nette baisse. Certains dénoncent pourtant la brutalité policière, régulièrement illustrée par des bavures retentissantes : Abner Louima, réfugié haïtien tabassé et torturé en 1997 dans un poste de police de Brooklyn ; Amadou Diallo, immigré guinéen du Bronx, abattu de 41 balles en 1999 pour avoir trop vite sorti ses papiers ; Nicholas Heyward Jr., Anthony Baez et Kevin Cedeno, jeunes Noirs tués par la même police. Contre vents et marées, Giuliani soutient les forces de l’ordre qui, selon les défenseurs des droits de l’homme, font 75 victimes entre 1994 et 1996.
Peu importe aux yeux du maire qui clame alors avoir « sauvé » New York. Les chiffres parlent en sa faveur. De 1994 à 2000, la criminalité baisse de 57 %. En 1996, on est repassé sous la barre des 1 000 homicides. Les dealers et leurs fusillades ont déserté East Brooklyn et le South Bronx. Le métro est bien plus sûr. Les rues sont propres et repavées. On peut se promener sans crainte dans tout Manhattan. Les SDF ont presque disparu et les exilés se réinstallent à Downtown où, bulle Internet aidant, les prix de l’immobilier flambent.
« Rudy la poigne » a aussi rendu sa ville attractive aux financiers et aux touristes
Une nouvelle classe moyenne venue de Russie, du Sénégal ou d’Equateur, achète des logements rénovés. Le Lower East Side est réhabilité appelant une population aisée à s’installer dans ce quartier du sud-est de Manhattan où poussent de grands immeubles aux loyers élevés. Times Square, ex-haut lieu de débauche, devient le rendez-vous chic des affaires et du spectacle, où Disney et MTV ont investi des milliards de dollars. Grâce à des réductions d’impôts accordées aux firmes immobilières et aux hôtels, « Rudy la poigne » a aussi rendu sa ville attractive aux financiers et aux touristes. En 2002, il part, certes, en laissant de gros trous dans les caisses, mais auréolé du titre de « maire de l’Amérique ».
La baisse spectaculaire de la criminalité à New York a débuté avant l’offensive Giuliani
Certains experts affirment pourtant que sa « tolérance zéro » a joué un rôle marginal dans la baisse drastique de la délinquance new-yorkaise. Pour le criminologue américain Franklin Zimring par exemple, auteur de The City That Became Safe : New York’s Lessons for Urban Crime and Its Control (Oxford University Press, 2012), celle-ci est le fruit d’un effort de longue haleine, entamé dès le milieu des années 1980 avec des opérations ponctuelles sur des zones comme Times Square, Bryant Park ou la gare de Grand Central. Pendant son mandat, David Dinkins avait déjà investi 1,8 milliard de dollars pour « combattre la peur » et embauché 8 000 nouveaux policiers. Une trentaine de Business Improvement Districts, des opérations de partenariat entre le public et le privé pour l’amélioration de la qualité de vie, ont été mis en œuvre dans des quartiers sensibles. La réhabilitation du Nord Manhattan a alors commencé, notamment celle de Harlem, prélude à sa « gentrification » (embourgeoisement). Résultat, début 1994, le taux d’homicide avait déjà chuté de 30 % par rapport au pic de 1990. La baisse spectaculaire de la criminalité à New York a donc débuté avant l’offensive Giuliani. Et cette incroyable inversion de tendance serait due pour l’essentiel à des facteurs globaux, économiques (baisse du chômage de 40 % à New York au cours de cette décennie) et démographiques (la part des jeunes dans la population décroît fortement).
42 % des Noirs et 36 % des Hispaniques disaient avoir peur à la vue d’un uniforme…
Mais il y eut un autre élément décisif : la fin de « l’ère du crack ». En ciblant les gros délinquants la police a provoqué une chute vertigineuse de la violence liée au trafic. « On cherchait les requins, pas les dauphins », résumera le commissaire adjoint Jack Maple… Problème, cette stratégie a montré des effets pervers. La répression excessive et les stop-and-frisk permanents dans des quartiers apaisés ont fini par provoquer un sentiment de persécution et de rejet chez les minorités. Tandis qu’une partie de la population louait l’intensification des contrôles, l’autre en faisait les frais. Dans un sondage de 2000, 61 % des New-Yorkais saluaient le travail de la police, mais 42 % des Noirs et 36 % des Hispaniques disaient avoir peur à la vue d’un uniforme… Brutale, la méthode de la « tolérance zéro » a permis à la métropole de retrouver une vraie qualité de vie après de sombres décennies que les New-Yorkais ont baptisées les Bad Old Days : les mauvais jours anciens. Aujourd’hui, avec 60 millions de touristes par an, New York est redevenue une ville qui fait rêver.
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L élysé est aux mains des mondialistes ou plutot d une de leurs marionettes
Bonne lecture ! A divulguer et à s’en inspirer !
Mais bien sur qu’il nous faudrait un giuliani, oui mille fois oui tolérance zéro pour toutes ces racailles, mais qui qui le fera ? Qui aura les épaules pour ca ? Et quand ? Quand les poules auront des dents .?
Merci une nouvelle fois de cet article fouillé, madame Tasin. Il redonne espoir mais on comprend que nous vivons des moments littéralement historiques et que la solution ne pourra que l’être également. Elle ne viendra pas d’une énième élection entre les cloutés.
L’effondrement sera malheureusement salutaire. Ce n’est qu’en atteignant le véritable fond qu’on sera forcés de donner le coup de talon salutaire. Alors ? Coup d’état militaire à la portugaise (par les rangs subalternes et non par le haut de la pyramide des généraux) ? Comités de salut public ? Appel à l’aide de la Russie ? Sans compter les occupants musulmans qui déclencheront peut-être eux-mêmes les événements, FORCANT la minorité active à agir, pendant que l’éternelle foule attend et suit le vainqueur, comme à toutes les époques.
Comme Christine a raison. Il faut avoir une tolérance zéro pour la racaille et les non-assimilés. La peur a changé de camp il y a des années. La fermeté est la seule manière de faire que ce ne soit plus les policiers et les gens honnêtes qui aient peur. Faisons rapidement que le racaille ait à nouveau peur.
Concernant les sondages: les sondages appartiennent à ceux qui les paient, et décident ou non de les publier. Mon frère, ingénieur informaticien, qui a travaille pour des sociétés de sondages, m’a dit que lorsque des partis politiques ou le gouvernement étaient mécontents des résultats des sondages qu’ils avaient commandes, ils ne les publiaient pas. Par ailleurs, il y a aussi une façon de présenter un résultat. Exemple: un journal vous dira « Macron, 28% de satisfaits, a gagné deux points, mais jamais « Macron 72% d’insatisfaits. CQFD.
La charogne à l’oeuvre :
Polémique sur l’affaire de Crépol : des internautes se réjouissent de la mort de Thomas car il partageait du contenu patriotique sur son TikTok.
https://www.fdesouche.com/2023/11/24/crepol-des-internautes-se-rejouissent-de-la-mort-de-thomas-car-il-partageait-jordan-bardella-et-du-contenu-patriotique-sur-son-tiktok/
Faramineux … faramineux …1
Pour nettoyer une ville, un pays, il ne faut avoir peur d’agrandir les cimetières. La place que les racailles y occuperont sera compensée par celle que de facto ils libéreront par ailleurs. Peut-être choisiront- ils la fuite au bled, un remake de la valise ou du cercueil?
Cela vient en France et partout en Europe. Le retour de manivelle ? Les suprémacistes musulmans vont le prendre en pleine face. Les FDS en ont plus que marre. Étonnant d’ailleurs qu’après Grepol il n’y ait pas de sondages. Auraient-ils peur du résultat? Ou l’ont-ils fait et ils n’osent les publier?
@Ami modérateur. 🤣 C’est bien ce que j’ai voulu dire : suprémacistes. 😉 J’avais du mal à retrouver le mot. Mon Alzheimer en est la cause. J’ai oublié de modérer mon propos et je sais que l’on est très surveillés. J’éviterai. Merci de votre vigilance.
En Amerique, les premiers immigrés etaient occidentaux, allemands,italiens comme Giuliani,français,irlandais et tout se passait bien.Obama avait éte elu parce qu il est noir et qu il ne faut pas etre raciste, mais le fait qu’il est MUSULMAN n’a pas été pris en compte c’est grave.Seuls les Republicains pourrait refaire une grande Amerique.Les democrates sont devenus gauchistes…..
@ prussienne. Certains Italiens aux USA ont importé la mafia. Pas tous et loin de là, la grande majorité ont travaillé et n’ont posé aucun soucis. Enfin … en France nous avons bien des mafias Chinoises, Tchétchènes, Italiennes et la majorité de ces populations ne nous em***dent pas autant que les muzzs. En écrivant cela, je m’aperçois en même temps que vous avez globalement raison.
Barrack Hussein Obama: éduqué en Indonésie au sein des pires « Madrasas » islamistes et djihadistes!… Il a délibérément retardé pendant DES MOIS l’intervention des troupes et de l’Aviation U.S. contre DAESH…causant par là des dizaines de milliers de morts, au sein des communautés chrétiennes et yézidies de l’Irak et de la Syrie!… C’était une stratégie délibérée de sa part, et Donald TRUMP s’en est rendu compte immédiatement…et a rectifié le tir en conséquence, dés son élection en 2016!
Obama est métis entre autre d’origine irlandaise. Certains républicains aux USA sont de vrais noirs et ils se battent pour une Amérique « great again » main dans la main avec D. Trump.