Réfutation du récit musulman par l’archéologie et les sciences modernes ( Résumé 5)

                                       5.

L’histoire a été écrite par les vainqueurs arabes, mais ils ont menti en composant a posteriori un récit destiné « à légitimer le pouvoir musulman confronté à ses propres divisions et à la splendeur des empires passés, surtout Byzance et la Perse sassanide. » Et surtout en créant un islam cachant l’armée arabe sous le label de religion.

L’ensemble est assez long, un vrai fascicule que vous pouvez devriez faire circuler. C’est plus que d’actualité.

A télécharger ici  Réfutation-legendes-musulmanes-RR

C’est long, mais si on résume ce… “résumé” en 5 articles pour faciliter et la compréhension et la mémorisation de l’essentiel, ça peut servir…. Bonne lecture !

Le premier résumé ici : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/08/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-1/

Le deuxième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/09/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-2/

Le troisième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/12/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-3/

Le quatrième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/14/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-4/

 

Ce n’est pas dans le récit musulman que nous pouvons trouver des indications concernant les liens du royaume de Himyar avec les juifs de la Palestine.

 

« Les liens entre le royaume de Himyar et les juifs de la Palestine sont attestés d’une part par l’archéologie et d’autre part par les sources arabes. Au 20ème siècle (c’est donc récent, et totalement étranger aux livres fondateurs de l’islam qui suffisent aux musulmans pour connaître l’histoire qui les intéresse) on a découvert des inscriptions concernant les juifs de Himyar ; elles témoignent que, longtemps avant les débuts de l’islam, vivaient en Arabie des tribus juives ou arabes converties au judaïsme.’’

Les plus grandes découvertes archéologiques concernant ces liens ont été faites en Israël, au sud du mont Carmel, dans la nécropole monumentale renfermant des tombes himyarites datant du 3ème siècle de notre ère.  D’autres découvertes d’inscriptions sur des tombes juives himyarites datant de 470 et 477 de notre ère ont été récemment faites à Tso’ar, au sud de la mer Morte. Des inscriptions faites en un mélange d’arabe, d’araméen et de sabéen. Par ailleurs, plusieurs poètes arabes du 6ème siècle mentionnent les juifs himyarites et on sait par eux la conversion au judaïsme du prince arabe du royaume de Kinda durant la période préislamique. ‘’D’autres poètes arabes célèbres ont rappelé dans leurs vers que les juifs du sud du Yémen produisaient et vendaient du vin dans la région de Hadramawt. On a d’ailleurs extrait des amphores de vin datant du 1er siècle de notre ère dans les fouilles sous-marines à Qani (actuellement Bi Ali) ville située sur la côte sud du Yémen. 

    D’après les études archéologiques, les juifs du royaume de Himyar étaient organisés en communauté avec toutes les institutions nécessaires connues dans la diaspora juive. On a trouvé dans la région les vestiges de nombreuses synagogues ; on a aussi découvert des bains rituels (selon la loi juive, une femme mariée doit se plonger dans un bain rituel une semaine après son cycle menstruel avant d’avoir des relations intimes avec son époux). On a aussi repéré des cimetières exclusivement réservés aux juifs comme le veut la loi. »

 

L’archéologie d’aujourd’hui, bien que très récente, nous n’en sommes qu’à ses débuts, permet désormais aux historiens de connaître la réalité et les conditions de la présence juive dans le Hedjaz (qui incluait La Mecque et Médine) aux débuts de la prédication de Muhammad (610-622). Ce qui a évidemment totalement échappé aux historiens précédents ayant été obligés de se  contenter du récit imposé par l’islam pendant plus de dix siècles.

 

        Plusieurs siècles avant le début de l’islam, des juifs s’étaient donc installés à Médine (alors Yathrib) et ses environs où passait l’antique voie menant des caravanes reliant Médine au nord-ouest de l’Arabie. « Cette vallée s’étend sur environ 200 km avec, tout le long, des oasis depuis l’implantation de Khaybar, au nord-est de Médine, jusqu’à Tayma, notamment l’oasis de Fadak. » Plantations de dattiers, champs et marchés assuraient la prospérité de cette vallée riche de ruisseaux.

Les trois tribus juives de Médine (Nadir, Qurayza et Qaynuqa) cultivaient les vignes, les oliveraies et des dattiers et faisaient le commerce de ces productions. L’archéologie et l’historiographie ont permis de préciser que le commerce rapportait davantage aux juifs que la production agricole proprement dite. Exactement comme leurs coreligionnaires du royaume voisin du Himyar. La ville de Médine comportait à elle seule quatre places de marché. ‘’De plus, les tribus juives de Nadir et Qurayza possédaient en ville des forteresses et des demeures fortifiées. De nombreux jiifs, en particulier ceux de la tribu de Qaynuqa, travaillaient et commercialisaient l’orfèvrerie. Les trois tribus juives de Médine faisaient également le commerce des armes et des armures.’’

 

’Le coran se sert de trois termes distincts pour désigner les juifs. Chacun de ces termes met l’accent sur des aspects différents.’’

  • ’Le plus courant, ‘’banu isra’il (‘’fils d’Israël’’) désigne les descendants d’Israël à l’époque biblique.’’ Et non pas, sauf à de rares exceptions près, pour désigner les juifs contemporains de Muhammad. Parfois le terme est utilisé de façon favorable pour désigner ‘’le peuple élu que Dieu a délivré de la servitude en le faisant sortir d’Egypte en entrer en Terre sainte’’ (le prédicateur désigné et ses auditeurs puis les rédacteurs du coran et les destinataires du texte sont ainsi supposés connaître parfaitement le récit biblique, ce qui confirme le haut niveau culturel imprégné de monothéisme et de judaïsme des Arabes de l’époque, contrairement à l’allégation de ‘’jahiliya’’ (ignorance, obscurantisme) pour désigner la période préislamique). Mais le même terme ‘’sert aussi à désigner péjorativement les Hébreux quand ils commettent des fautes’’ comme lorsqu’ils se prosternent devant le veau d’or. ‘’Les juifs sont aussi appelés ‘’fils d’Israël’’ lorsqu’on les accuse de tuer les prophètes.’’
  • ‘’En revanche, l’appellation ‘’yahud’’ (‘’juifs’’) ou ‘’ceux qui sont devenus juifs’’ ou ‘’ceux qui pratiquent le judaïsme’’ désigne le plus souvent les juifs aux époques postbibliques et surtout les juifs que Muhammad a connus en Arabie et tout particulièrement à Médine. Le mot revêt dans la majorité des cas une connotation péjorative’’. L’intention est polémique et vise à ‘’présenter le judaïsme et le christianisme comme des monothéismes pervertis’’. Ce sont les versets du coran donnant injonction aux musulmans de ‘’se garder de devenir leurs alliés’’ et celle de s’en écarter.
  • ’La troisième expression, ‘’ahl al-kitab’’ (le peuple du Livre) ne désigne pas uniquement les juifs, mais aussi les chrétiens.’’ Le complexe des Arabes n’ayant pas de ‘’Livre’’ sera soigné par l’écriture du coran. Ce qui fera leur fierté et contiendra leur loi pour toujours. Mais inutilisable car inadaptable.

 

 

Tel est pris qui croyait prendre !

 

‘’L’islam, dès ses origines, conteste le fait que l’Ancien Testament ait été conservé dans son intégralité. Le coran, comme on le sait, accuse les juifs d’avoir falsifié (‘’tahrïf’’) et d’avoir modifié (‘’tabdïl’’) l’ordre des versets.

Les falsifications et autres modifications des textes bibliques avaient pour but, selon la tradition musulmane, d’éliminer tous les témoignages attestant l’arrivée future du prophète Muhammad, décrivant ses qualités, rapportant la victoire de sa religion, etc. ‘’

      Or, après plus de dix siècles de monopole du récit musulman, qui ne pouvait être réfuté faute de preuves, les preuves que viennent de faire surgir les archéologues, épigraphes, lexicographes, historiens, démontent le système fabriqué et mettent en évidence une série de mensonges pour présenter l’islam comme sortant des mains de Dieu. Selon ce système écrit dans le coran et les hadiths et faisant jusqu’à maintenant autorité, la continuité serait attestée entre l’ange Gabriel (donc le dieu Allah), le prophète Mahomet, l’écriture immédiate du coran et de la loi islamique dictée par dieu, et les musulmans reliés par l’islam. Pas de discontinuité, pas de modifications, pas de falsifications, que du pur jus d’Allah !

La réalité est tout autre : un trou d’environ 80 ans entre la mort de Muhammad et la fixation par écrit des premiers témoignages oraux du message du personnage dont le nom a même été oublié, une rédaction s’étendant sur environ deux siècles du coran, modifiant et falsifiant les faits pour servir la cause de l’islam.

Avant l’archéologie, un tel mensonge était possible. Depuis quelques années, la baraque islam ne tient plus sur ses bases qui s’effritent.

 

Les recherches historiques ont permis de retrouver dans le coran de nombreuses références à des écrits apocryphes juifs et à d’autres écrits apocryphes chrétiens.

 

Par ‘’apocryphe’’ on désigne les textes qui ne sont pas reconnus comme canoniques (faisant partie du cadre légal reconnu, conservé après examen) dans le judaïsme et dans le christianisme.

« Tout ouvrage qui ne figure pas parmi les vingt-quatre livres de la Bible hébraïque doit être considéré comme apocryphe, c’est-à-dire non-canonique. »

 

Bien entendu, le coran, qui fait abondamment référence (sans jamais les citer nommément) aux textes bibliques des Ancien et Nouveau Testaments, puisque les musulmans écoutant Muhammad puis, plus tard, ceux lisant le coran étaient censés les connaître parfaitement, ne fait pas de différence entre les textes canoniques et les textes apocryphes.

 

 

De nombreux textes ‘’religieux’’ comportant des mensonges et des erreurs, des inventions de miracles, des élucubrations mythiques, circulaient librement durant le haut Moyen-âge et avaient du succès auprès de populations crédules avides de merveilleux. Le Hedjaz préislamique, donc juif et chrétien, ne faisait pas exception à cette couverture par des récits apocryphes que tout le monde connaissait et mélangeait aux écrits canoniques.

Et même, ‘’dans de nombreux monastères chrétiens, de toute la chrétienté, nombre d’écrits apocryphes juifs et chrétiens ont été conservés et copiés’’, malgré leur condamnation par les autorités religieuses. Et ‘’c’est grâce à eux que nous les connaissons aujourd’hui’’ et que, depuis une cinquantaine d’années, les historiens ont pu en extirper des citations ou références dans le coran. « la découverte archéologique des manuscrits de la mer Morte, plus précisément les manuscrits de onze grottes apparentées au site archéologique de Khirbet Qumran, sur le littoral nord-ouest de la mer Morte, entre 1947 et 1956, documente le phénomène d’écriture et de réécriture de textes juifs, en l’occurrence les juifs esséniens. Environ 300 manuscrits correspondent aux textes dits bibliques. Ils ont été copiés entre la fin du 3 ème siècle avant notre ère et le milieu du 1er siècle de notre ère.’’

Parmi les textes apocryphes juifs dont on retrouve des références directes dans le coran, citons : L’Apocalypse d’Abraham ; le Testament d’Abraham ; le Testament de Moïse ; le Livre des Antiquités bibliques ; l’ascension d’Isaïe ; Baruch ; …

 

Parmi les textes apocryphes chrétiens dont on retrouve des citations ou des références dans le coran, citons : le Proto-évangile de Jacques (qui raconte l’enfance de Marie, la naissance de Jésus et la mort de Zacharie) ; l’Evangile du Pseudo-Matthieu (rédigé en latin à la fin du 6 è siècle ou au début du 7 è)  et qui raconte les nombreux miracles que fit Jésus durant son enfance : succès garanti ! (par exemple lorsque Jésus enfant modelait en argile des oiseaux, soufflait dessus et ils s‘envolaient). Le Livre apocryphe sur la nativité du Sauveur, sur Marie et la sage-femme, rédigé au 2 è siècle. La Révélation des Mages. L’Histoire syriaque de la vie de Marie (du 5 è s.). L’Evangile arménien de l’enfance de Jésus (6 è s.). La Vie de Jésus en arabe ou l’Evangile arabe de l’Enfance (8 è s. : ce qui permet de dater de cette époque ce passage du coran qui s’y réfère). L’Evangile apocryphe arabe de Jean (entre le 8è et le 10 è s.). Le Roman pseudo-clémentin (du 4 è s.). Les Actes de Jean (du 2 è s.).  Les Questions de Barthélémy, la Caverne des Trésors, etc.

Dans la sourate ‘’Maryam’’ (coran 19, 23-29), le récit de la naissance de Jésus est ainsi écrit : « Marie devint enceinte de l’enfant et se retira avec lui dans un lieu isolé. Les douleurs la surprirent près du stipe du palmier. « Plût au Ciel, s’écria-t-elle, que je fusse morte avant cet instant et que je fusse totalement oubliée ! » L’enfant qui était à ses pieds lui parla : « Ne t’attriste pas ! Ton Seigneur a mis à tes pieds un ruisseau. Secoue vers toi le stipe du palmier : tu feras tomber sur toi des dattes fraîches et mûres… »

Faire parler Jésus bébé, les Evangiles n’ont pas osé. Six siècles plus tard, le coran, si !

 » Les cons, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ! » (M. Audiard)

 

Alors, lesquels, des écrits de l’islam ou des écrits chrétiens, à 6 siècles d’écart l’un de l’autre, déforme, modifie et falsifie le récit historique ? Nous en avons désormais les preuves, l’islam ment, depuis ses origines ; il s’est lui-même bâti sur un tissu de mensonges.

 

 

D’autres influences que celles des écrits juifs et chrétiens, canoniques et apocryphes, ont été repérées dans le coran, suite aux récentes découvertes archéologiques et historiographiques sur ce sujet des origines de l’islam et du coran. Par exemple l’influence du courant syriaque.

’Les débats christologiques opposant les membres des différentes confessions et Eglises chrétiennes ont indéniablement constitué le milieu d’émergence de l’islam, y compris dans l péninsule arabique. Les célébrations liturgiques se célébraient en syriaque, des inscriptions étaient gravées en syriaque, de très nombreuses lettres échangées, y compris sur des sujets dogmatiques très pointus. C’est la question fondamentale du salut après la mort qui était en jeu dans les querelles christologiques qui ont agité le monde chrétien tao-antique.’’ C’est-à-dire à l’époque de Mahomet à La Mecque, au 7ème siècle. On peut alors comprendre l’obsession de Muhammad pour se préparer à la fin du monde, qu’il croyait imminente, et suivre les indications des prophètes juifs et chrétiens afin de faire partie des élus lors du Jugement Dernier.

L’eschatologie (les fins dernières) et l’apocalypse (la révélation) faisaient l’objet de nombreux écrits et de nombreuses prédications à l’époque de Muhammad. L’Apocalypse de Jean est canonique, l’Apocalypse de Paul est apocryphe et connut un succès bien plus considérable.

 

   Vous trouverez dans le document complet des réfutations la liste complète des autres écrits syriaques dont le coran est redevable dans nombre de versets.

 

 

 

 

 

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10 Comments

  1. Bravo, Jacques. Extrêmement fouillé et convaincant. La connaissance n’est rien sans la mise au clair pour tous et la persévérance. Elle est, en soi, un talent, qui dans votre cas, s’ajoute aux autres. Que chacun de nous diffuse au maximum, et comme l’aurait dit Voltaire, parlant du fanatisme, jusque sur son lit de mort (?) : « Terrassons l’infâme ! »

  2. Un musulman modéré n’est que modérément musulman…. Les autres sont des Mohamenteurs

  3. a TOUS nos contributeurs,amis,lecteurs,posteurs,et notre présidente, je répète mon conseil

    procurez vous et lisez le livre Arabia deserta de Charles doughty

    étant moi même un ancien arabisant, j en ai quand même énormément appris sur ces bédouins u nord au sud de leur péninsule

    on ne désignera que bien plus tard sous le vocable de « arabes » ,c ‘est a dire leurs voisins citadins sédentaires

    (comme les cabinets 😂

    on les subit eux et leurs descendances depuis des siècles

    prix de ce chef d oeuvre: moins de 8 euros

  4. J’ai oublié de féliciter aussi notre présidente qui a cosigné cet article. Mille excuses. Je suis un mufle.v

  5. L’archéologie et l’histoire véridique des évènements triomphe toujours des allégations historiques des MUZZ qui font tout pour détourner l’histoire en leur faveur sans se remettre en question au point de vue historique et théologique. En tout cas la raison archéologique triomphe !

  6. Merci Jacques pour cet article brillantissime comme à l’habitude. Modestement, je vais citer Audiard : Tout le charme de l’Orient, moitié loukoum moitié ciguë… L’indolence et la cruauté… En somme le coran.

    • Merci, ami Argo, pour tes encouragements. Et heureux de te savoir revenu chez toi en pleine forme et de te lire ici. Garde ta forme et ta vivacité intellectuelle le plus longtemps possible ! Bonne fin de semaine !

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