Réfutation du récit musulman par l’archéologie et les sciences modernes ( Résumé 4)

                4.

L’histoire a été écrite par les vainqueurs arabes, mais ils ont menti en composant a posteriori un récit destiné « à légitimer le pouvoir musulman confronté à ses propres divisions et à la splendeur des empires passés, surtout Byzance et la Perse sassanide. » Et surtout en créant un islam cachant l’armée arabe sous le label de religion.

L’ensemble est assez long, un vrai fascicule que vous pouvez devriez faire circuler. C’est plus que d’actualité.

A télécharger ici  Réfutation-legendes-musulmanes-RR

C’est long, mais si on résume ce… “résumé” en 5 articles pour faciliter et la compréhension et la mémorisation de l’essentiel, ça peut servir…. Bonne lecture !

Le premier résumé ici : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/08/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-1/

Le deuxième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/09/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-2/

Le troisième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/12/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-3/

 

La construction narrative réalisée par les rédacteurs musulmans (qu’on ne peut pas appeler ‘’historiens’’ !) des 9 et 10 è siècles a consisté à enrober le récit des conquêtes militaires allant des Pyrénées à l’Indus dans une littérature répondant à des impératifs administratifs et politiques comme le taux d’imposition des vaincus, la politique fiscale des non-musulmans, le statut des lieux de culte, la suprématie des Arabes et des musulmans sur les autres.

De 632 à 732, un siècle de conquêtes arabes. Mais… soi-disant pour obéir à un dieu, Allah !

Dès la mort de Muhammad, supposée en 632, les premières violences autour de sa succession se déchaînent et l’expansion islamique commence.

De 632 à 634, conquêtes autour de Médine dans la péninsule arabique, notamment au détriment de tribus juives. En 634, victoire des Arabes en Palestine contre les Byzantins.

En 636, nouvelle victoire des Arabes sur les Byzantins sur le fleuve Yarmük, puis conquête arabe de Damas et occupation de la majeure partie de la Syrie et de la Palestine.

En 637, les Arabes prennent Jérusalem. En Irak, ils conquièrent Ctésiphon, la capitale des Perses sassanides.

De 639 à 641 ils font la conquête de toute la Mésopotamie.

En 642 il prennent Dvin, la capitale de l’Arménie et chassent les Byzantins d’Alexandrie en Egypte.

En 647 ils entrent en Cappadoce et en Phrygie, en Asie mineure. Mais ils attaquent en même temps Carthage (en Tunisie actuelle) où ils sont déjà parvenus.

Ils débarquent à Chypre en 649.

La Perse orientale est conquise en 651.

L’Egypte est conquise en 658.

Le Khorasan, grande province iranienne, est conquise par les Arabes entre 663 et 671.

La Sicile est menacée par les Arabes en 704.

Les Berbères des territoires qui deviendront l’Algérie et le Maroc cèdent et sont islamisés en entrant dans l’armée islamique. Ils passent le détroit de Gibraltar en 711 et prennent pied en Espagne (Cordoue et Tolède).

A la même période ils conquièrent Sind en Inde.

Entre 712 et 714 l’Asie centrale est conquise par l’islam.

De 720 à 760 les Arabes, ayant passé les Pyrénées, créent un Wâli (dépendant du califat d’al-Andalus, lui-même sous l’autorité du calife de Damas) en Septimanie (la dernière province du royaume wisigoth) avec la prise de Narbonne (qui devient Arbunah), Béziers (Bazyih), Agde (Ajdah), Lodève, Nîmes (Nimah) et Carcassonne (Qarqachounah). Ce Wâli devient une province islamique à part entière, menaçant la vallée du Rhône et l’Aquitaine. Ils sont arrêtés à Poitiers en 732 par Charles Martel. Son fils Pépin le Bref les chasse de Narbonne en 760 et son fils, Charlemagne leur fait repasser les Pyrénées vers 810.

Ainsi, très précisément un siècle sépare la mort de Muhammad (632) de l’arrivée des armées islamiques à Poitiers (732) pendant que d’autres conquérants de la même armée conquièrent l’Asie centrale, d’autres bataillent en Inde et d’autres encore sous les remparts de Byzance/Constantinople. Et on ose parler de ‘’religion’’ pour désigner l’islam !

Ce premier siècle de l’islam, au cours duquel les musulmans tuaient au nom de Dieu, se révèlera être le premier des 14 qui nous séparent de cette funeste époque. Nous sommes confrontés aux mêmes conquérants, aux mêmes  méthodes de conquêtes : l’assassinat au nom d’Allah, et à la même armée-religion.

    Il s’agit là du plus gros mensonge possible : faire passer une armée de conquête pour une religion ! Et, plus tard, cyniques, ils ajouteront ‘’…de paix et d’amour’’ ! Les peuples vaincus et ceux qui sont menacés comprendront alors de quoi il s’agit : la paix ne pourra exister sur la terre que lorsque tous les peuples auront été confrontés à l’islam et vaincus par les armes (anwa, la force) ou par capitulation (sulh) et islamisés ou fortement taxés et traités en inférieurs.

  • Le récit musulman exonère l’armée arabe de toute responsabilité dans les actes violents commis pour conquérir un nouveau territoire : « Quand un musulman tue un infidèle, en vérité c’est Allah qui le tue » ainsi que tient à le préciser le coran.

Dans le récit musulman, les victoires militaires reçoivent le nom de ‘’fath’’, qui ne signifie pas seulement  ‘’conquête’’ mais surtout « l’idée de territoires livrés aux fidèles par la grâce de Dieu ». Il s’agit d’un don d’Allah à ses fidèles. Les généraux arabes ou turcs vainqueurs reçoivent le nom de ‘’Fathi’’ : vainqueurs sur les chrétiens. Toute l’Histoire est ainsi ramenée à une action religieuse qui échappe aux Hommes car elle est action divine. Dans l’imaginaire musulman, l’attaque du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël est vécue comme une ‘’fath’’, un acte offensif religieux, vertueux, nécessaire, un don de Dieu. Et son résultat (le massacre des juifs) est attribué à Allah.

Les millions de victimes assassinées au cours de l’Histoire pour assouvir le goût d’expansion des Arabes et des populations conquises puis arabisées et islamisées ont subi leur destruction pour la bonne cause : l’islamisation, donc la diffusion de la vérité et du salut humain. Il s’agit d’un récit religieux, apologétique, militant, mythique et mensonger. De la même façon que l’armée de conquête, offensive, est camouflée sous l’aspect d’une religion ‘’de paix et d’amour’’, le récit musulman au service de l’expansion de l’islam est caché sous une apparence de récit historique. Et l’humanité a dû s’en contenter durant plus de dix siècles, jusqu’à ce que des preuves soient découvertes grâce aux recherches scientifiques, permettant l’écriture des faits réels, une écriture de l’Histoire, différente du récit musulman.

 

  • Le récit historique réel, qui peut aujourd’hui être écrit grâce aux recherches archéologiques, épigraphiques, historiques appuyées sur des preuves concordantes visibles, détruit le récit musulman. L’appât du gain, la cruauté, la soif d’expansion territoriale, le non-respect des populations vaincues et soumises à la loi islamique ont été les seuls moteurs des armées de l’islam. Et le sont encore évidemment de nos jours, après 14 siècles de guerres offensives menées au nom d’Allah.

Mais quel est la réelle identité des gens engagés dans cette expansion de 14 siècles et aboutissant aux  atrocités actuelles qui continuent cette expansion : des Arabes uniquement ? Des musulmans incluant des juifs (comme au temps de la ‘’constitution de Médine’’ à l’époque du Muhammad du coran) ? La construction d’une identité arabe est-elle antérieure ou postérieure à celle de l’islam ? L’identité arabe semble avoir bénéficié du triomphe militaire de l’empire islamique.

C’est aux historiens (et non plus aux seuls musulmans se contentant du récit des livres fondateurs de l’islam) de chercher à comprendre pourquoi l’extension arabe a été déclenchée au 7ème siècle : à cause de pressions économiques ou démographiques sur la péninsule nécessitant une sortie d’Arabie ? Pour faire suite aux mouvements mystiques de ferveur religieuse à cette époque ? Par besoin politique des Arabes de se constituer un Etat et l’opportunité de le faire en acceptant l’expérience de Muhammad créant la théocratie de Médine dont il prenait la tête en 622 ?

Par ailleurs, les historiens découvrent que « le grand effort de théorisation du djihad ne semble pas remonter au-delà du 8ème  siècle » c’est-à-dire à l’époque de Muhammad. Alors, même grâce à ‘’l’enthousiasme religieux’’ des premiers guerriers de l’islam, dès 625 (premières offensives) ou 632 (départ coordonné des conquêtes), et à leur persuasion qu’ils étaient « investis d’une mission divine », comment expliquer une avancée militaire aussi rapide avant le 8ème siècle ? Le récit musulman a la réponse : ‘’c’est Allah qui donne la victoire’’ ; le récit des historiens d’aujourd’hui est différent. Les Byzantins et les Perses sassanides, épuisés par leurs luttes, subissaient une période de lassitude et de faiblesse.

 

« Les premiers  califes sont fortement associés aux conquêtes et nombre de leurs mesures visent à réguler le jeune empire musulman, à en perfectionner la gestion, tout en tissant des liens entre nouvelles élites conquérantes et anciennes élites provinciales. » Les anciens nomades découvrent les plaisirs des sédentaires enrichis vivant dans des palais urbains dotés du meilleur confort. Au diable la religion, vive la belle vie du moment ! « Pour maintenir ce train de vie fastueux (dans les châteaux des Omeyyades) le califat omeyyade s’appuie sur la conquête. » Une période de conquêtes organisées pour rapporter du butin (un djihad d’affaires) succède aux conquêtes ‘’charismatiques’’ davantage liées à la religion créée à Médine. Ainsi, dans la même période (de 709 à 713) les armées musulmanes conquièrent la péninsule ibérique à l’Ouest  mais aussi la vallée de l’Indus, à l’Est, mais également l’Asie centrale (Bukhara, Samarkand et le Farghana), et, au Nord, assiègent Constantinople.

 

Grâce aux archéologues et aux historiens nous pouvons désormais dissocier le récit religieux, mythique, où la réalité est sacrifiée au profit d’une explication faisant appel à la divinité (c’est le récit musulman, du coran et des hâdiths), du récit appuyé sur des preuves de la réalité des faits décrits. Et nous amuser parfois de certaines déconvenues des croyants.

Ainsi, dans la tradition islamique, la Fin du Monde et le Jugement Dernier (qui furent les déclencheurs de la prédication du Muhammad de La Mecque selon le coran) devaient se produire lorsque ‘’la Ville’’ (Constantinople, la ville la plus riche de l’époque, au 7ème siècle.) serait prise par les musulmans en maraude et à la recherche d’un bon coup. Allah, à la prise de Constantinople par ses fidèles musulmans, convoquerait alors tous ses prophètes et ferait annoncer la fin du monde. Dès la mort de Muhammad, des assauts furent menés par un détachement des armées arabo-islamiques contre Constantinople. Mais, finalement, la prise de Jérusalem se révéla plus facile et la conquête continua vers l’ouest (‘’le maghreb’’). Lorsque, enfin, en 1453, Mehmet l’Ottoman (un Turc, pas un Arabe -on doit se contenter de ce que l’on a- mais ce Turc avait été islamisé) fit la conquête militaire de Constantinople, le monde musulman retint son souffle : cette victoire de l’islam sur la chrétienté signalait l’eschatologie, la fin du monde et le Jugement Dernier. Un jour d’attente, deux jours,… Mais toujours rien ! Pauvres croyants, qui voulaient voir Allah et Muhammad !

 

Allah, nom du dieu des musulmans, désignait déjà le dieu d’autres populations, dont celui des chrétiens, cinquante ans avant l’islam.

«  Il est raisonnablement assuré, par les inscriptions, dédicaces et invocations trouvées dans d’anciennes localités du désert, qu’il a existé un dieu nommé al-Lah à Qaryat al-Fa’w vers le début de l’ère chrétienne (donc 6 siècles avant l’islam). Un dieu nomme hal-Lah ou al-Lah était également vénéré dans le nord du Hijaz et le sud du Levant si l’on se fonde sur les inscriptions dédanites, nabatéennes, nabatéo-arabes, thalmudéennes hisma’ites et safa’itiques. »

« Six inscriptions, dont quatre récemment découvertes, révèlent que, avant l’islam, les chrétiens arabes nommaient Dieu al-Ilah, c’est-à-dire « le Dieu ». Le théonyme al-Ilah apparaît également dans quelques anthroponymes théophores. » « Or, à Najran, l’onomastique des chrétiens révèle que le théonyme al-Ilah était contracté en Allah dans l’anthroponyme Abdallah (tel que le révèle le Livre des Himyarites qui transmet une liste de 174 chrétiens victimes du grand massacre de novembre 523 perpétré par le roi himyarite juif Joseph). Dans la liste de ces 174 victimes chrétiennes, 10 s’appelaient Abdallah, ce qui fait de cet anthroponyme le nom le plus fréquent. Il en résulte que Abdallah est devenu, au 6ème siècle, le nom emblématique de la communauté chrétienne de Najran. On peut en déduire également que les chrétiens de Najran nommaient Dieu Allah. »

Jacques Lenormand

 

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6 Commentaires

  1. Je crois que les chrétiens d’Orient nomme dieu , allah, car c’est la traduction arabe.
    Allah n’est pas un prénom comme Joseph ou Pierre, c’est simplement dieu en arabe.
    Donc qu’ils soient musulmans ou chrétiens ils désigneront le dieu par le même nom.

  2. Bien sûr leur histoire est fausse d’ailleurs différents experts en archéologie des civilisations le disent comme par exemple Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman dans « Les nouvelles révélations de l’archéologie », il n’existe tout simplement pas de concordances significatives.

  3. Ce qui est complètement occulté par les wokistes, décoloniaux, indigènistes, racisés et autres cancres décivilisés c’est qu’à l’inverse des colons français, par exemple, qui se sont harasseés à défricher, planter, construire, soigner, civiliser ..en deux mots : mettre en valeur, cette masse de croyants fanatiques ne fait qu’occuper encore de nombreux pays dans son seul intérêt, dont par exemple le maghreb et le machrek…entre ajutres…

  4. capitulation (sulh)

    sulh : désigne en arabe le pardon suivi de réconciliation

    capituler = isstesslème ( استسلم ) ; selon mon dico français-arabe du RP Belot édité en 1930 par l imprimerie catholique de Beyrouth

    PS/ pour ceux qui s en servent,les tout petits caractères deviennent difficiles a lire avec l âge, il m arrive a présent de le consulter avec une loupe😒

  5. Chaque jour la science démonte les mensonges de l’islam qui est rempli d’énormes contradictions théologique, historique et philosophique. Les MUZZ de retrouvent chaque jour piéger dans leurs contradictions et mensonges ! C’est bien fait pour les MUZZ !

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