Réfutation du récit musulman par l’archéologie et les sciences modernes (Résumé 3)

                    3.

Les légendes musulmanes concernant l’origine de l’islam, l’écriture du coran, le personnage de Mahomet, sont contredites par les faits réels dévoilés par les recherches scientifiques d’aujourd’hui

L’ensemble est assez long, un vrai fascicule que vous pouvez devriez faire circuler. C’est plus que d’actualité.

A télécharger ici  Réfutation-legendes-musulmanes-RR

C’est long, mais si on résume ce… “résumé” en 5 articles pour faciliter et la compréhension et la mémorisation de l’essentiel, ça peut servir…. Bonne lecture !

Le premier résumé ici : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/08/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-1/

Le deuxième : https://resistancerepublicaine.com/2023/11/09/refutation-du-recit-musulman-par-larcheologie-et-les-sciences-modernes-resume-2/

 

Faisons l’inventaire de cet arsenal.

 

Déjà, vers 1850, fut soulignée la « présence massive de données juives bibliques et postbibliques (chrétiennes) dans le coran et le hadith » et contredite l’affirmation musulmane que le monothéisme était un apport de l’islam.

A la fin du 19ème siècle fut trouvée une importante inscription au Yémen, citant le royaume d’Himyar du roi chrétien Abraha, permettant aux historiens de noter les liens entre l’islam des origines et le christianisme.

Un siècle plus tard, fut démontrée « l’intervention massive de juristes musulmans postérieurs (= tardifs)  dans la construction d’une nouvelle mémoire collective des temps originels de l’islam. » Autrement dit, le coran originel fut remanié, retouché, et l’histoire qu’il raconte réécrite par des juristes (trahis par leurs mots professionnels)  donc dans un but de construction d’une société politique. Ce qui n’a rien à voir avec le projet initial d’une religion et d’un culte.

Or, en se reportant au dépliant écrit par les actuels prédicateurs et propagandistes de l’islam dans le but de convertir nos contemporains à l’islam, on lit que, contrairement à la Bible et aux textes chrétiens qui ont été réécrits par les juifs et les chrétiens devenus traîtres à leurs religions, le coran n’a jamais été modifié et qu’il retranscrit fidèlement la parole originelle d’Allah telle que délivrée à Mahomet et écrite vers 632. https://resistancerepublicaine.com/2023/06/09/ce-que-les-musulmans-daujourdhui-disent-du-coran-pour-en-faire-la-promotion-et-propager-lislam/

 

Vers 1900, des critiques littéraires mettent sérieusement en doute « la contemporanéité du coran, en tout ou en partie, avec le Mahomet historique ».  Ce qui signifie qu’entre le personnage de Mahomet tel que présenté dans le coran et l’écriture du texte (qui contient des anachronismes et des descriptions impossibles à imaginer à La Mecque ou à Médine à l’époque attribuée à Mahomet)  il y a une période si longue qu’il faut admettre plusieurs époques d’écriture. Sont soulignées « des altérations et des interpolations introduites dans le corpus coranique par des savants musulmans en connivence avec les cercles du pouvoir afin de donner à Muhammad un statut saint qu’il n’avait nullement à l’origine. »

Il y a pire, dès l’origine de l’islam, durant les trois premiers siècles après l’hégire (donc durant les 7, 8 et 9ème siècles) les chi’ites (les partisans d’Ali, qui fut assassiné par des sunnites en 661, lui qui devait succéder à Mahomet dont il était le neveu et le gendre) avaient déjà dénoncé « la falsification du coran par une coalition formée des cercles du pouvoir califal et des autorités théologico-juridiques ». Un ouvrage intitulé « la Révélation et sa falsification » fut édité en 2009 en exploitant les sources chi’ites qui dénoncent cette falsification que le sunnisme cache et dément avec force en affirmant le contraire. Heureusement, les textes chi’ites existent.

Là encore, ces preuves scientifiques que des « savants » musulmans (reconnus par les termes qu’ils ont employés en écrivant le coran) et des chefs militaires ayant pris le pouvoir (reconnus dans le texte par les ordres, injonctions et méthodes mentionnés) contredisent les affirmations du dépliant présentant le coran comme vierge de toute modification après être sorti de la bouche de Dieu parlant par l’ange Gabriel.

En 1915, un exégète soutient « la thèse de l’influence profonde sur le coran de la langue syriaque et des courants chrétiens dont l’araméen/syriaque est la langue liturgique ».

Un autre chercheur, vers 2000, soutint la thèse que le message coranique s’apparentait à « un corpus d’hymnes chrétiennes syriaques arabisées et islamisées après Mahomet».

Plusieurs auteurs vivants, donc tout récemment, ont établi « la distinction entre le mouvement religieux de Mahomet (610-622, date de l’Hégire) et la constitution de l’islam en tant que religion institutionnelle, notamment grâce au rôle majeur de Abd al-Malik (685-705), le cinquième calife omeyyade, dans la naissance de l’islam en tant que religion officielle de l’empire, voire dans l’élaboration du coran. » Cette distinction est importante : avant la religion impériale que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’islam, inchangée depuis sa création datant de l’époque des conquêtes arabes et de la naissance de l’empire islamique, une autre forme d’essai de religion a été tentée à La Mecque entre 610 et 622. Les deux ont peu en commun, l’essai pratiqué par Mahomet à La Mecque n’étant pas politique ni militaire. Et la religion impériale qui a suivi après 622, l’islam d’aujourd’hui, qui a décidé que son commencement datait de l’hégire (donc de 622), renie ainsi  la période précédente (de 610 à 622) qui, d’après les théologiens de l’islam, fait partie de la période d’obscurantisme et d’ignorance de l’humanité. En décidant de faire commencer l’islam officiel en 622, soit douze ans après la première révélation reçue par Mahomet, une rupture a été voulue par les chefs militaro-politiques de l’islam entre la période primitive 610-622 et l’islam des conquêtes.  Pourquoi cette rupture et ce déni ? Auraient-ils ainsi renié la parole d’Allah dispensée entre 610 et 622 mais incluse en étant mélangée de façon inextricable (pensaient-ils)  aux autres sourates dans le coran ? L’esprit de l’islam de 610 à 622 ne ferait-il donc pas partie de l’islam ? Le Mahomet de 610 à 622 aurait-il donc été exclu de l’islam impérial ?

 

 Ne rencontrant pas de récit concurrent jusqu’au 19ème siècle, le récit islamique des 8 et 9ème siècles était péremptoire en affirmant que l’Arabie était une ‘’jâhiliya’’, c’est-à-dire un lieu d’ignorance, de sauvagerie, d’obscurantisme, avant l’arrivée de l’islam. Les traditions arabo-musulmanes « insistent sur la misère, l’anarchie et l’arriération dans tous les domaines, notamment culturel et religieux » de l’Arabie avant le commencement de l’islam. « La tradition islamique savante se plaît à opposer l’Arabie d’avant Muhammad à celle qui a adhéré aux enseignements prophétiques. La première est misérable, ignorante, isolée, anarchique et païenne, tandis que la seconde accède à la puissance (après avoir écrasé militairement l’Empire sassanide et s’être emparé des provinces levantines et africaines de l’empire Byzantin), à la richesse et au savoir. C’est l’illustration manifeste de la faveur que Dieu accorde à ceux qui se soumettent à sa loi. » Puis cette formidable idée utilisée pour la propagande musulmane a été développée au cours des siècles jusqu’à nourrir les prédicateurs actuels de l’islam (voir les dépliants cités plus haut), ainsi que les woke et les décolonialistes d’aujourd’hui, qui diffusent le message que la civilisation occidentale, européenne surtout, n’a pu naître et croître que grâce aux Arabes islamisés, passeurs des connaissances de l’Antiquité.

N’étant pas à une contradiction et à un mensonge  près, ils affirment en plus que ces connaissances de l’Antiquité provenaient de toute façon des Noirs, même avant l’islam.

Le but étant d’islamiser tous les pays : « L’islam est la solution » selon le slogan largement utilisé.

Or l’archéologie et l’histoire nous permettent aujourd’hui d’écrire un autre récit, celui-ci étayé par des preuves : les Bédouins du royaume de Himyar (donc les Arabes) vivaient depuis plus de 6 siècles dans une civilisation monothéiste,  ils connaissaient les textes juifs et chrétiens et s’en inspiraient pour leur sagesse de vie, ils connaissaient également ce qu’était un Etat et une civilisation (ne serait-ce que la civilisation byzantine voisine et très développée au 7 è siècle) et n’étaient pas les sauvages et les arriérés que la tradition arabo-islamique prétend pour légitimer l’imposition de l’islam.

« Les inscriptions et l’archéologie offrent une vision radicalement différente de l’Arabie préislamique telle que présentée par les textes de la tradition musulmane. En réalité, cette Arabie avait des royaumes puissants, des sociétés urbaines, des réseaux commerciaux efficaces, un usage généralisé de l’écriture dans la sphère publique et privée, une architecture de qualité, des techniques élaborées pour contrôler les eaux de ruissellement, etc. Les antiques pratiques rituelles polythéistes ont été abandonnées dès le 4ème siècle et un souverain de Himyar s’est converti au judaïsme vers 380 et un autre au christianisme vers 550. »

« Tous les documents récemment découverts suggèrent que l’usage de l’écriture arabe (qui dérive d’une variété de l’alphabet araméen) est étroitement liée à la propagande chrétienne, sans que l’on puisse établir si l’alphabet arabe a été créé pour la propagande chrétienne ou si la mission chrétienne s’est servie d’un instrument qui existait déjà (au 5 è siècle) mais n’avait encore qu’une diffusion restreinte. »

 

 Le récit islamique transmet donc des mensonges. L’islam ment, les preuves archéologiques et historiques s’accumulent désormais.

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Que savons-nous de Mahomet ?

  « Bien que de très nombreux éléments sur la vie de Muhammad nous aient été transmis par la tradition musulmane, nous n’avons en réalité que très peu de connaissances certaines sur le personnage historique lui-même. En effet, la plus grande partie des renseignements à son sujet provient de sources qui furent composées bien après les événements qu’elles relatent.

Il n’existe qu’une poignée de sources islamiques datant d’une période ancienne qui nous transmette quelque chose sur la vie de Muhammad. Le fait qu’il n’y ait pas la moindre description de sa vie datant du premier siècle de l’islam est particulièrement troublant. Les traditions du coran ne transmettent pratiquement aucune information sur la vie de Muhammad et les circonstance de sa mission prophétique. »

Les biographies de Mahomet sont tardives et se réfèrent à des traditions forgées dans l’islam des premiers temps et dans l’islam médiéval, elles sont ‘’suspectes et artificielles’’, fruits de falsifications et d’inventions. « La transmission du savoir demeura quasiment exclusivement orale pendant plus d’un siècle après la mort de Muhammad. » « Les traditions biographiques et autres hadiths ne sont donc pas des sources d’informations fiables sur les débuts de l’islam » mais sont plutôt « considérées comme suspectes. »

« Ces traditions ne prirent forme que durant le second siècle de l’islam, soit environ cent ans après la mort de Muhammad. En outre, même les traditions les plus anciennes étaient de nature bien plus légendaire qu’historique, décrivant Muhammad et les débuts de l’islam d’une manière qui se conformait aux croyances, aux pratiques et aux préoccupations de la communauté musulmane du milieu du 8 è siècle. »

« La première sïra ou « vie » du prophète de l’islam ne fut compilée qu’au milieu du 8 è siècle par Ibn Ishaq (mort en 767), soit quelque cent vingt ans après la mort de Muhammad. »

« En ne se fondant que sur le coran, on pourrait probablement déduire que le protagoniste du coran est Muhammad (où son nom n’apparaît que quatre fois) ; qu’il a vécu en Arabie occidentale et qu’il en voulait amèrement à ses contemporains qui récusaient ses prétentions à la prophétie. Mais on ne pourrait pas dire que le sanctuaire se trouvait à La Mecque, ni que Muhammad lui-même venait de là, et on ne pourrait que supposer qu’il s’était établi à Yathrib (Médine) » Voilà qui est bien peu !

« L’histoire ancienne de l’islam et de son fondateur ne provient que du récit mythologique des origines, composé par les savants musulmans de Médine et leurs successeurs au milieu du 8 è siècle. »

« La tradition chi’ite ancienne rejette fermement le récit traditionnel de la collecte uthmanienne du coran. Elle contient des récits sur la falsification du texte coranique qui se déroula durant des décennies suivant la mort de Muhammad, récits qui constituent une raison de plus de douter de la version traditionnelle (et actuelle du coran). »

Les passeurs de la tradition orale concernant le message de Muhammad entre 610 et 632 ont vu leurs témoignages être fixé par écrit environ 80 ans après la mort du personnage, ces débuts de la rédaction du coran ont été effectués par des scribes savants mais qui n’avaient plus aucun lien avec les événements des origines. Ils rédigèrent le texte, le modifiant et l’adaptant, pendant environ deux siècles. Ils avaient même oublié le nom du personnage à qui ils donnèrent le surnom de Muhammad (‘’Digne de louanges’’) ou ‘’le prophète’’. De toute façon, ils ne le nommèrent que quatre fois dans tout le coran !

« Ainsi, est-il maintenant largement admis que quasiment rien de ce qui est rapporté par les sources musulmanes anciennes ne peut être considéré comme authentique. »

      Toutes ces critiques concernant les origines de l’islam, la période de la rédaction du coran et la vie de Mahomet, basées sur les acquis scientifiques actuels et émanant de milliers de chercheurs, sont à opposer aux affirmations que les prédicateurs et propagandistes de l’islam diffusent dans le but de convertir nos contemporains. Vous pouvez vous reporter aux dépliants diffusés par les prédicateurs de l’islam, que nous avons  recopiés sur le site et dont nous vous avons indiqué les liens précédemment. Il y a aussi les milliers de sites web auxquels les musulmans se réfèrent pour tenter d’affermir leurs croyances, et sur lesquels nous n’avons aucune possibilité d’apporter la contradiction. Mais, l’islam faisant sa propagande, nous avons des arguments solides, des preuves matérielles, archéologiques, épigraphiques, littéraires, pour la réfuter lorsque l’occasion se présente et pour saper l’édifice construit sur des mensonges et des falsifications.

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3 Commentaires

  1. Vous avez besoin de ça vous pour définir l’incroyable sottise de l’écrit fondateur de cette secte ? Donc pour vous il est légitime d’affirmer que le soleil s’éclaire chaque matin pour tomber le soir dans un lac de boue sur une terre plate. Ou encore qu’il est commandé d’égorger les infidèles, c’est à dire vous et nous… Allons allons, gardons les pieds sur terre voulez vous !

  2. Dans meinkorampf il est aussi question de Pénélope, sans la nommer bien entendu mis à part Myriam une fois car dans ce bouquin débile on ne parle que des “femmes”, directement tiré du récit de l’Odyssée. Meinkorampf n’est qu’une déchetterie dans laquelle on trouve un peu de tout sans se fatiguer.

  3. Mahomet, cet ectoplasme, au nom de qui des meurtres sont commis chaque jour qui passe. Pour croire aux billevesées du coran et de l’islam, il faut avoir le cerveau singulièrement rétréci, ou être anencéphale. Même sans l’archéologie, j’ai toujours considéré que cette pseudo-religion était une fumisterie. Merci à maître Jacques pour ses textes passionnants.

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