Ecole en péril : plus d’un jeune prof sur deux refuserait les signes de l’islam à l’école ?

Nous résistions. Nous ne les dorlotions pas, nous ne les maternions pas, nous nous contentions de vouloir les instruire. Nous sentions bien, ici et là, au lycée, à l’université, sourdre la démagogie, la fausse « bienveillance », la familiarité débraillée à la limite de la drague, la tolérance de l’intolérable, toutes ces feintes tendresses qui ne sont que du mépris vis-à-vis des élèves, ces personnes que nous devions élever au même niveau de connaissance que le nôtre et, si possible, au-delà. Ces personnes qui – certains regards attentifs nous le laissaient croire- attendaient cela de nous, les profs, un peu de hauteur, quitte à y mettre un peu de raideur posturale. Ces personnes, nous les respections, sans les flatter. Nous étions en  mission, en service, au service de leur  intelligence en formation.

Nous ne voulions surtout pas, surtout nous, les femmes profs, paraître ni des mamans, ni des camarades. Hussardes, oui !

Je dis « nous », c’est « je ».

A la fin d’un cours, le dernier, tandis que j’essuyais le tableau, une étudiante est restée que je n’avais jamais remarquée. Je me suis retournée vers elle. Elle a juste dit : « Merci Madame, c’est la première fois que j’ai un prof de français. » Je n’ai rien trouvé à dire. Elle est sortie.

Ce fut ma légion d’honneur, et, en même temps, une révélation bien triste. Car cette étudiante de première année en fac de lettres avait le sentiment de n’avoir rien reçu jusque là en guise d’enseignement du français !

Une autre, à la question de l’examen écrit, qui appelait, de sa part, un développement :« La mélancolie est-elle un sujet littéraire ? Vous répondrez à partir de votre connaissance de l’Histoire de la littérature française » écrivit : « Oui. Nous avons Victor Hugo léchant du crépuscule ». Elle avait dû, soit transcrire ce qu’on lui avait soufflé, soit écouter le cours, noter, puis retranscrire… sans se poser une seconde la question du sens de ce qu’elle écrivait. En fac de lettres !

Peut-être a-t-elle été recrutée depuis, en 30 minutes… occupant la place laissée vacante par un professeur en retraite, démissionnaire, en dépression ou en congé de longue durée…

https://actu.fr/societe/recrutement-d-enseignants-en-30-minutes-ils-vont-se-former-dans-la-douleur_51375632.html

 

Laisser proliférer chez les jeunes un usage des mots qui ne soit plus au service du sens, c’est en faire, pour les plus malins, des faux-monnayeurs de l’intellect… pour les autres, un futur peuple de dupes dans un monde de faux-semblants.

L’instruction que l’on ne donne pas à la jeunesse, on la lui vole !

 

Pas plus que Topaze, je n’eus les palmes académiques dans l’exercice de mes fonctions, mais j’ai toujours aimé le personnage.  Déjà, de son temps, ce hussard semblait bien démodé dans son emphase, avec sa morale républicaine fanatique… mais tellement drôle et tellement touchant quand il essayait de se montrer redoutable :

Mais nous allons regretter les hussards, leur foi dans leur métier, leur intransigeance pour sanctuariser l’école laïque... Voilà que Jean-Pierre Obin, oui, celui du « rapport Obin” qui alertait dès   2004 sur « Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires »,  nous annonce pire encore : d’après une étude, un jeune enseignant sur deux ne s’opposerait pas au signes religieux de l’islam à l’école. Face à la pression, les enseignants ne font plus rempart, le «corps enseignant » ne fait plus corps, il cède à l’ennemi et à la facilité, ce serait donc la fin des hussards de la République !

Recrutés à des niveaux de plus en plus bas, le cerveau lessivé par les universitaires (Sandrine Rousseau est prof de Fac ! ), les hussards de la République céderont-ils la place aux froussards de la dhimmitude ?  Obin révèle  cette tendance chez 50% des nouveaux recrutés, devant des journalistes incrédules :

Laisser le champ libre à l’islam dans notre école, c’est détruire l’avenir de notre civilisation

On rappellera ici l’ouvrage de Christine Tasin, L’islam à la conquête de l’école  (paru en décembre 2017)  et les “coups de gueule” de mars 2023, du 6 septembre 2023...

https://resistancerepublicaine.com/2023/09/05/ecole-ils-ont-fait-de-nos-enfants-des-analphabetes-et-des-cancres-expres/

 

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36 Commentaires

  1. Les révélations d’Obin sont effrayantes.
    Voilà ce que 40 ans de gauchisme ont apporté à notre pays.

    • Utilisez une écriture normale à l’avenir, c’est impératif.
      Remarque, il n’y a pas que des juifs dans nos élites, que je sache Macron n’est pas juif, Hollande n’est pas juif, Sarkozy le traitre n’est pas juif…

  2. “démagogie ,la fausse « bienveillance », l, familiarité débraillée à la limite de la drague, la tolérance de l’intolérable, toutes ces FEINTES TENDRESSES”
    Echec et mat. Encore un professeur de français que j’aurais aimé avoir, mais à la cinquantaine j’ai eu le bonheur qu’ils varient de bon à divin.
    Pauvres petits jeunes sacrifiés dans le caniveau. C’est ça le véritable “crime-pensée” de Georges Orwell.
    Sans compter la démagogie par peur physique des élèves.
    Platon est dépassé..
    Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie.”

  3. Facile de critiquer derrière un clavier.

    Je les comprends, pas envie d’être “raccourci”, ils ont raison… Cela ne veut surtout pas dire qu’ils sont d’accord.

    Ce n’est pas aux professeurs (seuls et non armés) d’assumer, cela incombe à la responsabilité de l’Etat.

  4. né en 46, j’ai vécu la scolarité dans le respect du maître qui n’hésitait pas a user du châtiment corporel dès que les choses s’envenimaient ; nous l’écoutions et la confiance régnait. Toutes les fins d’années scolaires nous nous cotisions pour lui offrir un stylo ou un livre. Nous allions à l’école à pied en groupe depuis notre quartier, sous l’oeil attentif d’un agent de police qui n’hésitait pas à donner des baffes à certains crétins. le service militaire a terminé le parcours des jeunes aimant leur pays.

  5. Entre les profs gauchistes, les parents ignorants et les mômes qui ont un smart dès 12 ans, il est normal que nous soyons dans une société de neuneus !!!
    Monsieur Bernard l’avait dit : les jeunes sont ignorants et ne s’intéressent pas à la culture.
    Et voilà comment nous revenons en arrière, avant le moyen-âge.
    Cela fait si longtemps que l’école n’apprend plus rien sauf à accepter les autres, les envahisseurs programmés. J’avoue que c’est une belle victoire contre l’intelligence et la réflexion.
    Bravo à toutes les Ordures qui ont créées ce monde.

  6. ces jeunes enseignants souhaitent la décadence de leur france employeuse via l’islam voilé , eh bien qu’ils en crêvent

  7. HS

    avec tous ces appels signalant faussement un bidule piégé, je ne vois qu une seule réponse:
    en majorité ce sont de jeunes, mineurs rebeux
    ni plainte, ni poursuite ou autre connerie interminable

    une bonne fessée en public et je vous garantis que ce genre de punition les guérira

    oui, je sais, les droua delome …qui ont mené notre pays, dans la merde ou il est

    un nouvel hitler se profile

  8. Des profs peuvent venir voilées ? Pas de problème, les chrétiens n’ont qu’à venir avec une grande croix autour du cou, ou une médaille de la Vierge (j’ai failli oublier le “i”), poser un chapelet sur leur bureau.
    Utilisons les mêmes armes que ces salopards !

  9. “Recrutés à des niveaux de plus en plus bas, le cerveau lessivé par les universitaires”
    Telle Sandrine Rousseau, une incroyable connasse qui malgré sa bêtise, ses outrances et même ses énormes fautes de français (mais comment diable a-t-elle pu obtenir ses diplômes ?) a réussi, tout comme ces politiques, ces médias collabos, ces “artistes” lâches et corrompus par le wokisme, un bien sale boulot : créer une génération de sous-doués dhimmis.

  10. Grand merci Agathe pour cette belle profession de foi.
    On ne peut pas demander à un enseignant d’avoir une mentalité de guerrier. Blâmer ceux que la peur paralyse, n’est pas la meilleure idée. La dhimmitude est une des composantes majeures de l’iSSlam ! Les responsables importent plus que les victimes.
    La situation évoluera, malheureusement, avec une aggravation des méfaits, des atteintes de toute sorte à notre liberté fondamentale. Il y aura, j’en ai la certitude d’autres enseignants mutilés, égorgés et cela ne se limitera pas à du sang qui coule. Soyons prêts à faire face à des monstruosités telles que celles subies par Israël !

    • Je ne crois pas que les profs soient des victimes, c’est eux qui ont voté à gauche depuis plus de 40 ans.
      D’ailleurs tous ceux qui sont d’accord avec ce changement de société, ne le sont pas par peur, mais par conviction.
      Le corps enseignant est un vivier d’islamogauchistes. Il approuve l’installation de l’islam.

      • Je ne crois pas qu’il y ait que des enseignants qui ait voté à gauche depuis 40 ans…

        Pour ma part, j’en connais beaucoup (dans l’enfance il y a 40 ans) qui ne sont absolument pas d’accord avec ce qui se passe ni avec ce qu’on leur impose. Ils sont lucides.

        Je ne vois pas comment ils pourraient régler le problème… Samuel Paty a essayé, on voit comment cela a fini.

        • Bonjour@Amélie,

          Il y a des exceptions , je parle de la majorité.
          Regardez comment ils ont soutenu le mouvement des musulmanes qui voulaient porter le foulard.
          Il y a aussi beaucoup d’enseignants qui votaient à gauche sans comprendre vers quoi on allait, simplement par conviction politique.
          Et je ne nie pas qu’énormément de Français ont voté pour la mite et pour Hollande sans être enseignant.

          • Bonjour @fréjusien

            Oui je suis d’accord, l’Education Nationale a été un bastion de Gauche, tout le monde le sait. Mais les temps ont un peu changé même si bien sûr il y a toujours des restes avec ceux qui ne se fient qu’à l’aune de ce qu’ils voient et constatent dans leurs propres classes où ils disent n’avoir aucun problème.

            Je pense qu’il y a beaucoup qui ne cherchent pas à se cultiver sur les sujets politiques et d’actualités.

            C’est vrai, je suis parfois effarée de l’ignorance et des incapacités d’analyse de certains, je ne le nie pas. Pourtant, je n’entends autour de moi (et je ne parle pas de mon entourage proche) que des critiques et des craintes exprimées concernant cette immigration irresponsable soutenue par nos gouvernants.

          • @Amélie,
            entre le “dire” et le “faire”, il y a un grand pas, que beaucoup ne franchissent pas .
            Pour vérifier, demandez à ces personnes convaincues pour qui elles ont voté, et pour qui elles voteront prochainement.

          • @frejusien

            Les personnes auxquelles je pense ont voté pour le côté patriote, mais il y en a d’autres dont j’ignore les votes.

            De toute façon, encore une fois, je ne crois pas du tout à l’authenticité des résultats électoraux que ce soit en amont ou en aval.

  11. cela fait plus de 40 ans que l’école a vendu son âme au diable par idéologie gauchiste aveugle et mortifère, avec l’excuse de tout et la condamnation de ceux qui sonnaient l’alerte, mettant ainsi à mal tout le prestige de nos “hussards de la république” qui doivent se retourner dans leur tombe devant un tel gâchis – mais plus grave encore le produit d’une telle école se répand maintenant dans la société

    • @stop /Je dirais: plus de cinquante ans .Car les dégâts ont commencé dès les années 70: programmes racornis, manuels scolaires lamentables. Et recrutement d’enseignants incultes, incapables et prétentieux. Qui “enseignaient” français, histoire, géographie, parfois anglais, du haut de leur arrogante incompétence. Qui de plus s’arrogeaient des compétences en matière de … pédagogie !Et qui crachaient venimeusement et jalousement sur les certifiés et les agrégés. J’ai connu cela dans un collège de Pantin, le collège Joliot-Curie, entre 1974 et 1978 ,avec des profs de français qui faisaient de monstrueuses fautes de français , et hurlaient, en fait d’histoire, le contenu du livre. L’une d’elles -on appelait ça des PEGC, en ce temps-là – m’avait demandé comment on faisait une explication de texte ! J’ai quitté l’enseignement quelque 15 ans après obtention du Capes .Et j’ai été submergée par les demandes de leçons particulières de la part de copains de mes anciens élèves…Et j’ai trouvé aussi du travail comme correctrice de presse et d’édition.

      • Pourtant, je me souviens de ces années-là au lycée où j’habite, où j’ai connu des professeurs très érudits, je me souviens encore avec délice de ce que j’ai pu y apprendre, je les en remercie d’ailleurs.

        Cela dépend peut-être des endroits… Paris n’a jamais eu une bonne réputation niveau enseignement, je me souviens d’une proche partie vivre un temps à Paris il y a plus d’une trentaine d’années (Sarcelles), où ses enfants des queues de classe en Bretagne, sont devenus de bons élèves brutalement… Visiblement, la notation était différente…

        En fac, j’avais entendu aussi qu’à l’université de Villetaneuse, on était sûr d’avoir son diplôme quel que soit son niveau.

  12. Un lycéen de Colmar menace un professeur de français de la “planter” durant les échanges lundi matin à l’occasion de l’attentat d’Arras. Il est condamné à …. un stage de citoyenneté !……

  13. Une prof, arabe, de mon petit fils lui a soutenu que le mot “tomate” comportait DEUX syllabes.
    Elle l’écrit… tomat !

    • ELLE EST too mi

      a ce sujet, je trouve exaspérant le terme ANTISEMITE

      il faut utiliser ANTIJUIF !!

      antisemitismus est un mot inventé en allemagne au milieu du 19 eme siècle…

      les arabes sont des sémites

      les ethiopiens sont des sémites

      alors de grâce utilisez dorénavant le mot exact: ANTIJUIF !!!!!!!!!!!!!!!

      il ne sert a rien de travestir le réel et de se mentir en dénaturant le sens des mots
      qu en penses tu Christine ?

    • Oui, étant prof des écoles et retraité aujourd’hui, maintenant on fait la différence entre ce que l’on entend et ce qu’on voit, donc si on entend “tomat” le mot comporte deux syllabes, mais si on voit “tomate”, LE MÊME MOT en comporte trois ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? À mon époque, on savait que “tomate” comporte trois syllabes, point barre. À la fin de ma carrière, j’ai refusé cette méthode, de toutes façons je ne craignais plus rien des inspecteurs.
      Mais un jeune prof débutant n’a pas le choix, hélas !

      • Quand en plus, on a un accent méridional, ça tombe sous le sens. Petit méridional, je tombais des nues quand on me parlait de pieds et de syllabes. J’ai mis longtemps à comprendre, n’osant pas demander en tant que tête de classe.

  14. Un professeur incarne le respect où il enseigne les matières essentielles pour permettre à ses élèves d’acquérir des connaissances et des compétences qui vont servir à la vie future des élèves mais le professeur est là aussi pour faire aimer la France aux élèves étrangers sauf que malheureusement l’islamo Gauchisme est passé par là avec des enseignants qui se soumettent aux revendications communautaire comme le port de l’abaya, du Qamis dans les établissements scolaires plus les menaces de mort des parents de ces jeunes sans oublier le mépris à l’égard de Mr Samuel Paty décapité par Abdulak Anzorov un MUZZ Tchétchène abattu par la police en 2020 . Les enseignants malheureusement enseignent l’écologie punitive, le Wokisme, la repentance perpétuelle de la France dans les cours d’histoire, théorie du genre, voyage scolaire pour rencontrer des migrants et imposer l’idéologie Sans Frontieriste Aux élèves comme c’est le cas de Djigo la pute à migrants illustre bien que les professeurs ont perdus leur âme !

  15. ben ça peut devenir mortel, mais aussi je pense qu’ il y a de plus en plus d’ enseignants musulmans français que français musulmans

    • Oui,la discrimination “positive”, dans le recrutement des enseignants, comme ailleurs, c’est très préoccupant.Comme on les suppose “défavorisés” par leur origine, on les surnote et ensuite, on dit “Quand même, avoir de telles notes, en étant défavorisé, ça mérite un coup de pouce !”.De coup de pouce en coup de pouce, La discrimination positive en propulse plus d’un vers des postes importants, sans qu’ils en aient la compétence (syndrome Belkacem). Et alors, là, il sont d’une prétention !

      • C’est le grand problème de la Gauche : penser que le milieu (le Social) prime sur l’intelligence et la réussite (les capacités individuelles).

        Il faudrait ainsi compenser. Tout nos problèmes en France viennent de là, il n’y a aucune reconnaissance des différences individuelles.

        Aporie car dans le même temps, la Gauche prône le respect des différences comme une religion avec son Dieu anti-“racisme”.

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