L’agonie de la cause palestinienne

La Cause palestinienne n’a jamais été une « cause palestinienne » mais véritablement une « Cause Arabe » – le Panarabisme.

Le peuple palestinien a été magistralement créé par le KGB russe, suite aux défaites récurrentes de la Ligue Arabe, et à son échec de chasser les juifs de la dite Palestine.

En principe, au moins trois pays convoitaient les malheureux 20% qui restaient de la Palestine mandataire, et étaient occupés par des Juifs et des Arabes : l’Égypte en tête, la Transjordanie ou Jordanie, la Syrie et même l’Iraq. Il y eut en parallèle en 1948, la capture de la ville sainte de Jérusalem par les forces transjordaniennes et l’invasion de la Judée et Samarie, nommée depuis Cisjordanie. Récupération de Jérusalem et de la Judée et Samarie par les Israéliens en 1967.

La résilience obstinée des juifs de Palestine a créé en quelque sorte un halo, un mythe d’invincibilité du Juif. Mais plus encore, la présence inattaquable du juif dans le Coran, là où il est écrit noir sur blanc que le Tout-Puissant a accordé aux Hébreux ce morceau de terre de Canaan… De quel droit alors devraient les musulmans arabes contester le Coran ?

L’Agonie imprévisible en quelque sorte de la cause palestinienne devint une réalité lorsque le monde arabe, maîrisé par la Ligue arabe, est sorti de son engouement face aux conflits intestinaux camouflés qui le minait en dedans.

Mais c’est nettement l’unique gain du « Printemps arabe ». Printemps qui a permis aux États arabes de reconsidérer l’interactivité de leur ligue.

Il y eut aussi simultanément, une infiltration pernicieuse d’éléments démocratiques dans les dictatures arabo-musulmanes, grâce à l’ouverture des archives et aux réseaux sociaux. Ces dirigeants ne pouvaient plus ignorer le progressisme, l’exposition de leurs peuples aux idées émancipées des Occidentaux, qui d’ailleurs, paieront bien cher leur implication. Avant de devenir un exemple à suivre, ces démocraties devaient prouver aux pays non-démocratiques les avantages de la démocratie et du progressisme… culminant en la diversité, le multiculturalisme, l’abolition des frontières, la laïcité et tant d’autres éléments désavantageux qui plafonneront par la chute irrémédiable de leur intégrité et sécurité. Qu’adviendra-t-il de ces démocraties ? Elles seront substituées et temporairement islamisées. Cela pourrait se faire sans guerre civile, mais le potentiel est flagrant.

L’ouverture et la reconnaissance d’Israël en qualité d’État démocratique, mais en prime abord, ses succès tant dans le domaine militaire, culturel et scientifique et médical, ont convaincu les pays arabes à l’inclure dans leur sein, au lieu d’en faire un ennemi… et pourquoi ne le feraient-ils pas, puisqu’en vérité la cause palestinienne, n’a jamais été une cause mais un faux étendard et l’est devenue grâce à leurs manigances.

Les avantages que ces pays arabes allaient extraire des « accords d’Abraham » ont largement éclipsé le conflit ou prétendu conflit territorial. Le Maroc a gagné une aide substantielle pour améliorer son agriculture, son arsenal militaire… entre autres. Et ainsi, tout doucement, d’autres pays arabes ont mis de côté le conflit palestinien qui ne leur rapporte aucun bénéfice, mais leur coûte excessivement cher à travers un financement irraisonnable de groupuscules terroristes, devenus à la longue assez embêtants et nocifs…

Les prétendus palestiniens commencent à assimiler leurs erreurs. Ils ont raté le coche et se sont rués vers une nouvelle source de financement : L’Iran.

La crainte d’un Iran nucléaire n’amuse certainement pas les pays arabes qui voient plus clairement de nos jours que le danger n’a jamais été Israël, mais est bien de maison, puisque l’Iran est une tyrannie musulmane, dont l’ambition réelle est de récréer son empire sur les résidus d’un Moyen-Orient en perpétuelle turbulence.

Il n’y a qu’à jeter un coup d’œil sur le Liban, la Syrie, l’Iraq, la Tunisie, la Libye pour comprendre que rien de bon ne pourra être accompli dans ces eaux troubles.

Un État palestinien défaillant ne doit jamais voir le jour.

Thérèse Zrihen-Dvir

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