Le présent titre est emprunté à l’article de Claude t.a.l paru sur RR en octobre 2020 et qui évoquait des versions antérieures :« Marius », c’était le bon temps, quand La Canebière appartenait à la France.
Marius et Fanny, de et avec Daniel Auteuil, (juillet 2013) : à revoir pour le Marseille d’avant
On ne reconnaît plus Marseille.
Marseille : viol en réunion sur une jeune femme au cours des émeutes
Marseille : une église vandalisée, « Le dernier prophète c’est Mohamed », « Jésus n’est pas Dieu »
Alors un peu de nostalgie…
Bande-annonce
« Le chant des cigales, le Vieux-Port, Jean-Pierre Darroussin et Daniel Auteuil qui ont sacrément travaillé leur accent marseillais, le beau Raphaël Personnaz… et Marcel Pagnol, surtout, dont les deux films sont une adaptation de la pièce Trilogie Marseillaise ».
Les deux films sont réalisés par Daniel Auteuil, avec Daniel Auteuil, Raphaël Personnaz, Jean-Pierre Darroussin et Victoire Bélézy.
Reprenons ici la critique d’un blog de cinéma.
Une des nombreuses réussites de ce film tient dans la reconstitution honnête et extrêmement plaisante de toute l’atmosphère de l’œuvre de Pagnol. Le piège d’un film à accent est parfaitement esquivé : tous les comédiens sont ici tout à fait crédibles, évitant toute caricature. La Provence, Marseille, son port et ses habitants, constellent ce long-métrage de moments de bonne humeur et de soleil.
Quant au deuxième volet FANNY, il reprend le récit exactement là où l’avait laissé MARIUS, et en constitue un prolongement indispensable.
C’est à la jeune et délicate Victoire Belezy que revient la lourde tâche de faire tourner la tête à toute la petite communauté. Si ses courbes l’aident, son jeu n’en reste pas moins l’élément clé. Elle insuffle d’ailleurs beaucoup de conviction et de fougue à son rôle dans ce deuxième long-métrage, où elle doit interpréter un personnage meurtri et fragile. En effet, si MARIUS a un côté dramatique drapé de sourires, FANNY acquiert une charge émotionnelle supplémentaire, la tragédie atteignant son point d’orgue.
Fanny, présentation
Extrait :
Autour de Victoire Belezy et de Raphaël Personnaz, le casting composé de talents confirmés apporte justesse et expérience. Tous les rôles, des premiers au secondaires, sont au diapason. Mention spéciale à Jean-Pierre Darroussin qui interprète le touchant Monsieur Panisse.
Un mot aussi sur la performance de Daniel Auteuil, qui s’est attribué la délicate mission de reprendre le rôle si marqué de l’empreinte de Raimu. Il y arrive parfaitement en ne cherchant jamais l’imitation, mais bien au contraire en apportant sincérité et authenticité au personnage de César, qui apparaît ici beaucoup plus maternel.
Marius
Extrait :
Le réalisateur Daniel Auteuil remet au goût du jour l’atmosphère si propre aux œuvres de Marcel Pagnol, en ne touchant jamais à l’essentiel et qui en fait tout le charme : le texte, qui compte quelques répliques savoureuses, ancrées dans notre mémoire collective. D’ailleurs, les scènes mythiques réinterprétées ne perdent pas de leurs qualités car elles sont jouées avec cette touche de modernité nécessaire et suffisante, tout en respectant l’œuvre originelle.
En prolongement : des chansons qui sentent bon la Provence
17 février 1966. Fernand SARDOU chante » Aujourd’hui peut-être « , accompagné par l’orchestre de Raymond LEFEVRE.
Robert RIPA « Notre Canebière », accompagné par l’orchestre de Raymond LEFEVRE
Ginette Garcin – « Une partie de pétanque ».
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Comment faire cohabiter une décharge de produits toxiques et un environnement exeptionnel d’une beauté a rendre jalouses toutes les villes de France,,,,a Marseille pendant longtemps on y est arrivé. Sauf qu’aujourd’hui la première l’emporte à Marseil. le comme ailleurs.
Marseille c’est un coeur de ville puis des villages agglomérés les uns aux autres pour en faire une ville si différente des autres. Marseille est unique. Soit on l’aime, soit on la déteste mais rien dans cette ville ne laisse indifférent. J’habite dans la 4ème ville de France en passe de devenir la 3ème en 2030. Toulouse. Loin devant Bordeaux, 9ème magnifique ville de France. Toulouse est devenu une mégapole sans âme. Un truc froid, laid. Marseille c’est le foutoir mais il y subsiste encore une âme propre à cette ville.
Marseille a toujours été une ville interlope et cosmopolite, et de tous les trafics. La mafia a simplement changé de visage.
Alors on va dire qu’aujourd’hui ce n’est même plus un « visage ». Visage étant un mot qui désigne la face d’un être humain.
les hôtels de la périphérie de Marseille déconseillent fortement a leur clientèle de s’y rendre , le peu de touristes qui font fi de ce conseil reviennent rarement indemnes , vols dans les voitures , agressions , vols de scooter , campings cars fracturés etc….c’est la cour des miracles ! Et le gros problème c’est que cette vermine se propage comme la peste car des régions périphériques autrefois très calmes font maintenant partie de la zone d’action de toute cette m…e ! Quand on a connu le Marseille de 50 ans en arrière c’était bien différent .
C’est complètement dingue, ces trucs qui viennent du passé.
Il y a tellement de changement, qu’on se demande si on est sur la même planète.
Et pourtant moins d’un siècle nous en sépare.
Merci aux techniques vidéo qui permettent ce retour en arrière d’une manière aussi précise et réaliste.
Pour un peu, on en viendrait presque à regretter les mafieux marseillais (du style Borsalino) des années 30…
Ha! La fille du putassier, Le point de deal de mon père, La mosquée de ma mère, Jamel di Florette, Malika des sources ou La fatma du boulanger, quel œuvre! Ouais je kiffe grave la race de Mohamed Pignol.
ALEXIS 18h21 👍👍👍
La colère inspire ! C’est triste mais tellement ça….
Le grand remplacement de Marseille (à l’envers) ce n’est pas demain la veille.
Oui, Marseille style Pagnol et Auteuil, c’est dorénavant du passé, c’est mort et enterré. Pagnol ne ferait aujourd’hui plus de film sur la cité phocéenne qu’il a tant aimée et qu’il n’aimerait certes plus telle qu’elle est devenue, s’il était encore en vie. Tout film se déroulant à Marseille ne peut aujourd’hui qu’être un film de gangsters, de violence et de crimes. Ce, grâce à cet « enrichissement » de la diversité tant vanté, tant prôné par les belles âmes (l’enfer est pavé de bonnes intentions) et grâce au laisser-faire, à la lâcheté, à l’aveuglement volontaire de pas mal d’élus.
La trilogie marseillaise : Raimu, Pierre Fresnay, Orane Demazis
Je viens de regarder l’extrait où les 2 amoureux sortent en courant vers la plage. où elle enlève ses chaussures.
Sans mettre le son. Je le fais souvent.
Quelle douceur cette Victoire Belezy !!! Son visage m’a suffit.
Tout à l’heure je mettrai peut-être le son…😉
Jules Ferry, vous êtes le magicien de nos beaux souvenirs de notre belle et authentique France. Mille fois merci. Vous réalisez toujours un travail remarquable. Bravo!
Merci Dainville mais la magie est dans notre patrimoine !
Marcel Pagnol c’est la Provence, la Canebière et le Sud de la France avec ses œuvres littéraires comme Marius et Fanny qui est adapté à deux reprises Au cinéma dont la version de 2013 avec Daniel Auteuil et deux jeunes acteurs qui interprètent respectivement Marius et Fanny sont très convaincant. La véritable histoire de la Canebière c’est ça !
En 1969 je me suis offert un aller et retour Noailles-Saint Pierre avec le tramway 68.
Un vieux tram des année 30 dans un Marseille encore marseillais.
J’ai fait ce jour là un bond de 40 ans en arrière qui reste gravé dans ma mémoire. Comme si un vieux film m’avait hébergé pendant une ou deux heures. Beau souvenir.
Je me souviens aussi du film Borsalino avec Delon et Belmondo où le Marseille des années 30 était bien reconstitué…y compris les gangsters de l’époque.
Comment Fanny n’est pas arabe et Marius n’est pas noir, alors là c’est un scandale et c’est merluchon pas frais qui va pas être content.
Les « vrais » Marseillais, comme moi, dénoncent depuis longtemps l’abandon de la ville aux mains des Maghrébins. Ceux qui sont contents (quand il y a des reportages et que vous voyez des bouches en coeur bramer que nous sommes tous frères), ce sont des bobos gauchistes qui foutent leurs gosses dans le privé et qui ne fréquentent absolument pas la racaille.