Il est des jours où des nouvelles heureuses font chaud au coeur ou, plus exactement, prennent aux tripes surtout lorsqu’elles concernent des enfants en bas âge : qu’elles viennent de chez nous c’est-à-dire qu’elles soient toutes proches ou qu’elles viennent de l’autre bout de notre Terre et d’une région retirée !
Quelle merveilleuse coïncidence : ces dernières 24 heures, nous avons eu confirmation avec soulagement que tous les blessés dont les enfants agressés à l’arme blanche à Annecy ne sont plus en danger vital mais aussi que les enfants disparus depuis 40 jours en Colombie ont été retrouvés sains et saufs !!! Oui, depuis quasiment un mois et demi une info que les organes de presse français ont peu développée parce que, justement, l’attaque à Annecy l’a occultée) pas dans une région urbaine mais en pleine forêt amazonienne avec tous ses dangers après le décès de leurs parents dans un accident d’avion !-
Deux nouvelles, Annecy et Colombie, qui mettent du baume au coeur ou de la chaleur aux tripes à ceux s’y étant intéressés -certainement 99% des adultes !- tant en France et en Europe qu’en Colombie et en Amérique ! Et certainement des milliards de Terriens d’autres régions, et là je loue les réseaux sociaux si négatifs voire dangereux en d’autres domaines pouvant concerner également des enfants tels le criminel harcèlement… Si ces bonnes nouvelles des enfants d’Annecy et de Colombie ont apporté la sérénité à un grand nombre de Terriens, voilà qui atténue, à mes yeux,
-même si mes yeux, contrairement à d’autres, ne se portent que très rarement sur mes écrans-
mon jugement négatif sur les réseaux sociaux.
Ayant ressenti autant d’émotion en apprenant le bon bulletin de santé pour les enfants blessés à Annecy que pour le sauvetage des enfants errant dans une jungle inextricable depuis plus 40 jours et nuits sans aucun équipement de survis… Donc autant d’émotion pour des enfants proches que pour des enfants beaucoup plus éloignés.
Cela alors que, dans le journalisme, ma profession, nous pratiquons la règle que tout Terrien applique, celle « du mort au kilomètre » : un événement -souvent dramatique- intéresse d’autant plus s’il se produit en un lieu proche de chez soi (devant sa porte, dans sa ville, dans son pays…) et moins s’il est lointain (ailleurs en Europe, en Afrique, en Asie, sur une île perdue d’Océanie…).
Mais, pour ces deux événements, ma logique de journaliste a disparu : j’ai… que cela soit venu du coeur -organe auquel on attribue toutes les émotions alors que c’est notre cerveau qui dirige tout et encore ! Certains scientifiques affirment que nos intestins sont notre « second cerveau » et régissent nombre de nos besoins vitaux (1). Voilà pourquoi je pense qu’en apprenant ces deux excellentes nouvelles concernant de très jeunes enfants tant à Annecy qu’en Colombie, j’ai été « pris aux tripes » plutôt que « mon coeur s’est emballé » ! En effet, mais ce n’est que le modeste avis d’un non spécialiste, je suis persuadé que le coeur ne réagit qu’après que notre cerveau voire le « second cerveau », et donc nos intestins, ont traité l’émotion. D’où ma préférence pour l’expression « cela prend aux tripes » plutôt que « mon coeur s’emballe » !
Pour les enfants d’Annecy, mes confrères tant de l’audiovisuel que de la presse écrite vous informant au mieux, permettez-moi d’apporter quelques précisions seulement sur le sauvetage des enfants perdus dans la forêt colombienne.
Comme l’a rapporté le Figaro de samedi, le Président colombien, à l’image du Président français pour le drame d’Annecy, s’est félicité de l’heureux, du merveilleux épilogue des disparitions d’enfants qui ont erré seuls en un milieu si hostile !
Ce Président Gustavo Petro s’est félicité : «Aujourd’hui a été un jour magique qui, sans aucun doute, nous remplit de joie (…) Je reviens (ndlr : d’une réunion à Cuba avec des opposants armés à sa présidence) et la première nouvelle est que les communautés indigènes (…) et les forces militaires ont retrouvé les enfants 40 jours plus tard. Ils étaient seuls, ils ont réussi par eux-mêmes. C’est un exemple de survie totale qui restera dans l’histoire !»
Les enfants -deux filles de 13 et 1 an à peine et deux garçons 9 et 4 ans !- étaient sortis vivants de l’accident du petit avion qui transportait également trois adultes (dont leurs parents) qui, eux, donc sont décédés lors de l’accident ! Ces enfants, heureusement, avaient été initiés aux indispensables conseils de survie dans une telle région : on peut imaginer le poids des responsabilités que l’aînée a dû ressentir sur ses épaules !!! L’industrie cinématographique doit déjà rédiger des contrats d’exclusivité sur une telle odyssée ! Si la manne financière qui en découlera profite à ces enfants et leur famille, il n’y aura rien à dire…
À Annecy comme en Colombie, des enfants mis, coincés, enfermés par le destin dans une situation des plus mortelles, s’en sont bienheureusement sortis ! Certainement plus forts désormais qu’avant chacune de ces épreuves ! Ces enfants, tant du drame d’Annecy que de celui de la forêt amazonienne, sont marqués pour toute leur vie par chacun de ces évènements ! Espérons qu’ils en sortent tous, ces fillettes et ces garçons, renforcés ! J’en connais un, devenu célèbre sous son seul prénom, qui doit avoir, sur ces évènements, une explication que je n’ai pas puisque je pense qu’il s’agit d’une banale coïncidence. Mais pour…??? Oui, vous avez gagné : pour Henri ! Pour lui, « coïncidence » est un mot qui ne veut rien dire, qui n’existe pas… Et donc ? Je laisse à chacun de vous penser comme Henri ou pas…
(1) Si vous souhaitez en savoir plus sur les intestins, ce « second cerveau » (qui contient plus de neurones que notre… moelle épinière !), allez lire l’excellent article de vulgarisation du site Nos Pensées : Neurones intestinaux : leur relation avec le cerveau
JACQUES MARTINEZ, journaliste
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Les enfants d’Annecy sont peu être « sauvés » mais garderont ils leurs intégrités physiques et intellectuelles, j’en suis moins sûr, car les médecins n’ont pas la même conception de ce qui est « le vivant » que les gens dotés de logique raisonnable.
Monsieur Martinez, en ce qui concerne nos autres cerveaux, vous avez entièrement raison, nos tripes réagissent en premier : quand je vois Macron, Brigitte, Borne, et autres, je suis pris de diarrhée. La chiasse. Je laisse le soin à plus compétent que moi d’interpréter cette réaction physiologique.
En Colombie les petits Colombiens qui se sont perdus dans la jungle Colombienne sont retrouvés vivants par les soldats Colombiens et Henri le jeune chrétien et héro qui a sauvé des enfants des griffes d’un MUZZ syrien qui les agressent au couteau 🔪 représentent le courage et aussi le fait que les enfants sont des être innocents dont une entité supérieure veille sur eux !