Le présentateur vedette Tucker Carlson viré des télés revient en force sur twitter !

Le Carlson de retour est à nouveau réduit au silence

La première du nouveau spectacle de Tucker Carlson est devenue bruyante et scandaleuse. La vidéo, dans laquelle il attaque les autorités américaines et compare le président ukrainien à un rat, a été visionnée par des dizaines de millions de personnes. Mais les mêmes personnes qui ont retiré Carlson des ondes tentent à nouveau de le faire taire.

Carlson est de retour ! La « tête parlante » la plus populaire aux États-Unis (de ceux qui parlent de politique) est de retour à l’antenne, et son audience a décuplé. Si l’émission de Tucker Carlson sur la chaîne Fox News a été regardée par 3 à 4 millions de personnes, alors le premier épisode de la plateforme vidéo sur Twitter (le réseau social est bloqué en Russie) a enregistré 50 millions de vues en moins d’une journée.

L’audience quotidienne moyenne de la mythique et très libérale CNN n’est désormais plus que d’un demi-million de personnes. Voilà à quoi ressemble la « crise de confiance » des Américains dans les médias grand public « traditionnels », dont la réputation, à en juger par les sondages d’opinion, est au plus bas. Ils se sont donc retournés contre « la lutte sans règles » avec Donald Trump et la participation à des « guerres culturelles » du côté des minorités. Carlson semble être une alternative au « c’est tout » : le « marais » bureaucratique de Washington, les médias grand public, la propagande libérale. D’où les notes.

Bien entendu, le nombre de vues d’une vidéo ne peut être directement comparé à l’audience moyenne d’une chaîne de télévision. Il y a eu une attention accrue à la première du « chercheur de vérité » persécuté , et lui-même a essayé d’être aussi contre-élite et pointu que possible pendant 10 minutes de temps d’écran. Il s’agit de la même vidéo où Carlson accuse les autorités ukrainiennes d’avoir détruit la centrale hydroélectrique de Kakhovka et dit du président Vladimir Zelensky qu’il ressemble à un rat . C’est tellement « en décalage » avec ce qui se passe dans le courant dominant américain qu’il était impossible de ne pas remarquer la première de Carlson.

Par la suite, les taux de vue peuvent diminuer. Quoi qu’il en soit, ce n’est que le début d’un « long voyage », où Carlson, avec tous ses mérites et réalisations, est en gros un « pion », dont le rôle n’est pas tout à fait clair. Dans tous les cas, avec la disposition actuelle du tableau, ce « pion » est une pièce si dangereuse que Tucker est maintenant réduit au silence par les mêmes personnes qui l’ont retiré de Fox News.

Ces personnes peuvent être personnifiées par la figure de l’ancien employeur de Carlson, Rupert Murdoch, le propriétaire de Fox, un magnat des médias, un oligarque et, jusqu’à récemment, le principal ennemi des libéraux et mondialistes de Washington. Carlson est aussi un ennemi pour eux, mais il y a une nuance – sa contre-élite. Murdoch, bien sûr, est un conservateur et même un rétrograde, mais il ne peut pas être une figure de contre-élite. Lui-même est une élite. Et si un gouvernement mondial existait, Murdoch en ferait certainement partie.

Carlson est devenu répréhensible parce qu’il est trop dans son esprit, qu’il n’aime pas trop «l’armée du Pentagone», qu’il bouscule trop les compromis intra-élites sur des questions telles que, par exemple, le conflit avec la Russie à propos de l’Ukraine et la confiance dans le système électoral américain. Murdoch, d’autre part, considère qu’il est nécessaire de ramener le Parti républicain plus près du « centre » et loin des goûts de Carlson et Trump.

La goutte qui a fait déborder le vase, apparemment, était que Fox a perdu des centaines de millions de dollars dans un procès intenté en raison des allégations de fraude de Carlson lors de l’élection présidentielle de 2020 (même s’il y a eu fraude, personne n’a été en mesure de les prouver devant le tribunal jusqu’à présent , et les propos de Carlson se sont également avérés non fondés). Des pertes aussi énormes, même pour l’empire de Murdoch, ne peuvent pas être qualifiées de simple prétexte, mais elles sont vraiment devenues un prétexte pour retirer Carlson des airs. Pas des licenciements, mais des suspensions, puisque le contrat avec lui est toujours valable et que le «chercheur de vérité» reçoit des paiements à ce sujet. Des montants précis sont des informations classifiées, mais ils sont certainement colossaux.

L’argent était, est et sera l’un des moyens les plus efficaces pour faire taire les répréhensibles. Le contrat avec Carlson a été signé jusqu’en 2025. Jusque-là, il n’a le droit de travailler nulle part dans les médias, c’est-à-dire qu’il a dû manquer toute la course pré-électorale aux États-Unis et les élections elles-mêmes. N’interférez pas avec les « personnes respectables ».

Ou – perdre votre « parachute doré », ou même subir des pertes supplémentaires. Nous ne savons pas avec certitude s’il y avait des pénalités dans le contrat, mais il était clair pour tout le monde qu’aucun média ne pouvait offrir à Carlson le même revenu que Fox. Plus précisément, aucun de ceux qui sont prêts à fournir une plate-forme d’enfant terrible pour le journalisme télévisé conservateur.

À propos de ce thème

Au début, la cupidité l’a emporté. Carlson a cessé d’émettre et a refusé les plus grosses offres des petites chaînes conservatrices qu’ils pouvaient se permettre. Mais maintenant, l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, est intervenu et Carlson a reçu une invitation à devenir l’une des locomotives du service de streaming pour Twitter. De plus, il n’y a pas de contrat, le « chercheur de vérité » travaille comme sur une base volontaire.

Murdoch considérait toujours cela comme une violation du contrat – et ils menaçaient de sanctions. Les avocats de Carlson rétorquent que Twitter n’est qu’un réseau social qui ne peut pas concurrencer Fox, et que Carlson n’est qu’un blogueur et un individu dont le droit d’exprimer sa position est protégé par la constitution.

Il peut considérer le cas de Carlson uniquement comme un homme d’affaires qui a attiré une star super populaire pour promouvoir le projet. Je veux dire, il a déjà gagné. Mais Musk regarde certainement ce qui se passe plus globalement et revendique une place dans ce glorieux « gouvernement mondial » conditionnel qui appartient désormais soit à Murdoch, soit à George Soros, mais pas à lui. Musk estime que les autorités américaines actuelles et les mêmes Soros conduisent la planète « dans la mauvaise direction ». Et il veut littéralement changer le destin du monde. Pour ce faire, il a racheté Twitter et expérimente les médias alternatifs. Pour ce faire, il investit dans le Parti républicain et le changement de pouvoir à la Maison Blanche en 2024. Pour cela, Carlson est revenu.

Certes, il n’est pas tout à fait clair qui est le Kid avec qui Carlson jouera des farces. Qui est la « gouvernante » Miss Bock, qui sera « réduite », est claire – c’est Joe Biden et son équipe de réélection.

Mais quel chiffre sera opposé à Biden n’est pas évident. Il s’agit très probablement du gouverneur de Floride, Ron DeSantis , qui a annoncé sa nomination présidentielle. Musk soutient définitivement DeSantis, Murdoch est plus probablement oui que non. Mais les deux ne soutiennent définitivement pas Trump, qui fait toujours partie des favoris sans équivoque des républicains et s’est querellé avec DeSantis.

Cependant, Trump a trop de problèmes. Il est un gros problème . Et il y a une opinion (qui est partagée par Murdoch et, peut-être, Musk) qu’il ne réussira pas à gagner à nouveau les élections. Maintenant, alors qu’il est traîné devant les tribunaux, les républicains sont à nouveau tombés amoureux du milliardaire excentrique, comme pour contrarier le système. Mais il reste encore près d’un an et demi avant les élections, plus de six mois avant le début des primaires, et de vieilles erreurs et de nouvelles affaires pénales entraînent Trump vers le bas.

De retour dans les airs, Carlson peut à la fois aider Trump et le noyer complètement. Malgré le fait qu’il a souvent été qualifié de « meilleur assistant » de l’ancien président, lui-même n’est pas un « trumpiste » et ne doit personnellement rien à Trump. S’il fait désormais de l’ancien président la deuxième cible la plus importante de ses démystifications (Biden reste la première), la légende d’un journaliste de télévision américain honnête, incorruptible et non partisan doit enfin mourir.

Dans tous les cas, Carlson aura son don – un flair. Et cet instinct est tout à fait capable de le protéger de participer au jeu en tant que pion au profit du rôle de « joker ». Murdoch est trop vieux et conservateur pour pouvoir jouer comme ça. Mais entre les mains du Mask, elle peut devenir un véritable atout.

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