J’en ai marre d’être sur Terre. Je suis arrivé au monde dans un coin où il y avait moins de 50 habitants, enfants compris. Ils sont huit milliards autour de moi, aujourd’hui. Et ce sont loin d’être tous des personnes fréquentables…
Je cotise depuis longtemps pour pouvoir partir dans l’espace.
Je veux un ticket aller simple.
Je ne veux pas revenir sur Terre.
Je serais projeté dans l’espace et je voltigerais jusqu’à ce qu’un engin genre Palmade me percute. Ce n’est pas punissable en France. Ce n’est pas punissable dans l’espace.
Et si la fusée explose en plein vol, c’est tant mieux. Pas la peine d’aller plus loin.
La mort, en elle-même, n’est pas redoutable. C’est l’agonie qui effraie. Qui terrifie. Tous ceux qui sont morts peuvent le certifier. C’est pour cela que des centaines de personnes en fin de vie affluent des quatre coins du monde pour aller mourir chez Dignitas en Suisse, l’un des rares pays à offrir une assistance au suicide. Un pays pionnier du « tourisme de la mort » qui sera, dans peu de temps, tout aussi rentable que le tourisme du sexe…
Mais la mort dans un avion ou dans une fusée pourrait s’avérer une alternative encore plus alléchante pour les candidats à l’euthanasie. Ni préparation, ni injection, ni funérailles, ni cercueil… Une dizaine de passagers candidats au grand saut dans l’infini montent dans un ULM, une montgolfière ou un petit avion. Ils sirotent du champagne. Ils ne savent pas quand l’explosion aura lieu. La mise à feu est actionnée à partir de la terre. L’explosion a lieu de préférence au-dessus de la mer. Pour la purification des restes du corps, si jamais il y en a.
J’ai pu finalement réserver une place à bord de la fusée SpaceX Falcon 9 de l’entreprise américaine Axiom Space.
Mon vol était prévu pour dimanche dernier, 21 mai, à partir du Centre spatial Kennedy, à Cap Canaveral, en Floride.
On devait me déposer quelques kilomètres avant d’atteindre la Station spatiale internationale.
Je n’ai rien à foutre dans cette station où les occupants sont plus épiés que les habitants sur terre.
Mais j’ai dû abandonner quand j’ai vu qu’il y avait des Saoudiens dans l’équipage.
Voyager avec des Saoudiens ? Jamais. Même pas à dos de chameau.
Mais, purée, ils vont faire la prière cinq fois par jour dans la fusée et plus tard dans la station spatiale.
Je suspecte qu’ils ont pour mission de faire le muezzin. Appeler à la prière à partir de l’espace.
En tout cas, pas question pour moi de faire mon dernier voyage avec des militants islamiques.
Si je fuis la terre, c’est à cause d’eux.
L’équipage de la fusée est donc parti sans moi. La presse n’a pas parlé de ma défection. Ou très peu.
Le problème est que je ne vais pas être remboursé.
Je suis ruiné.
Les Saoudiens m’emmerdent sur terre et sur les chemins vers l’espace.
Que Dieu maudisse les Saoudiens et tous les adeptes de Momo qui me pourrissent la vie.
Messin’Issa
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L’enlèvement de l’église. Les chrétiens partent de la terre pour aller rejoindre le Seigneur dans les air. Pour aller dans un monde meilleur. Un voyage sans retour, il suffit de recevoir la grâce de Dieu. Le Christ a souffert sur la croix en rémission des péchés du monde. Il y a de l’espoir pour être ailleurs.
Trois vieux Messieurs sur un banc , le premier dit » Moi j’aimerai mourir au volant d’une Porsche a 300 kmh quitter la route et BOUM ! « , le second » Et bien moi c’est aux commandes d’un mirage 2000 , je monte ..je monte dans le ciel et puis je pousse le manche et je me pulvérise dans la mer « , le troisième » Et bien moi j’aimerai bien mourir du coup de fusil d’un mari jaloux ! » .
Je me joins à vous tous pour remercier et encourager Messin. il le mérite, car son parcours de vie a dû rencontrer pas mal de difficultés.
Tout en lui demandant de ne pas fuir la terre, car NOUS avons besoin de lui et parce qu’ensemble, il NOUS faut éradiquer l’Islam chez nous (le Grand Chez-Nous, pas que la France).
J’en profite, en passant, pour souhaiter le plus d’emmerdes possibles à Erdogan.
Il y a aussi la méthode Harley Davidson chère à Serge Gainsbourg et merveilleusement clamée par la jeune Brigitte Bardot :
J’appuie sur le starter
Et voici que je quitte la terre
J’irai peut-être au Paradis
Mais dans un train d’enfer
Et si je meurs demain
C’est que tel était mon destin
Je tiens bien moins à la vie
Qu’à mon terrible engin.
Je vais à plus de 100
Et je me sens à feu et à sang
Que m’importe de mourir
Les cheveux dans le vent
Je suis vraiment très touché par les compliments qui me sont faits par les contributeurs et les lecteurs de R.R. Sincèrement, je ne pense pas les mériter.
Mais ça m’encourage à écrire.
Merci infiniment à tous les lecteurs de R.R. Merci infiniment à vous, Christine, Paco, Argo, Templier…
Continuez, s’il vous plait, à me faire des compliments.
Même si je n’écris pas…
Ça doit être merveilleux de recevoir des compliments quand on n’a rien fait pour…
Ne vous en faites pas. C’est courant en France…
Amateur de science-fiction et de mondes moins ennuyeux que la société médiocre, qu’enfant, je découvrais autour de moi, je me sens en parfaite résonance avec votre texte, monsieur Issa. Et ayant lu vos mémoires de petite enfance d’hier, je compatis à votre sensation de vous être extirpé d’une société que vous n’aimiez pas et de la retrouver partout. En France, et possiblement dans l’espace maintenant. Le drame de la saleté est que ces esprits totalitaires en peuvent pas laisser les gens seuls et tranquilles. Qui qu’ils soient : Islam, Christianisme à une époque, Communisme, Nazisme, et maintenant le dernier avatar Mondialisme.
Est-ce que la fusée a explosée ensuite ?
Je suis certain que nombre de lecteurs de R.R. attendent de te lire chaque jour ou presque. Bravo. Et merci.
Merci, Paco. C’est un grand encouragement pour moi.
Je t’ai envoyé un mail.
Désolé, cher ami, je n’ai rien reçu
C’est bien XXXX
je fais une mise en contact entre vous c’est mieux que de laisser son courriel à la vue de tous
Cher Messin, parmi les huit milliards, il y a des gens qui apprécient votre humour. C’est tout ce qui compte. Parfois j’en ai aussi assez de ce monde absurde, et il me prend l’envie de le quitter. Notre vie entière est une partie de cache-cache avec la mort. On ne sait jamais quand elle viendra. C’est l’ultime ennemie, et chaque jour qui passe est une victoire remportée sur elle. Plus un deuxième adversaire, l’obscurantisme, coriace également, et nous devons l’emporter car il en va de notre survie. Bravo pour votre trait d’humour! Sur un sujet grave.
Merci Argo. Je crois que j’aurais raccroché depuis longtemps sans tes encouragements.
je vous lis souvent MESSIN’ISSA puisque je suis tous les jours sur le site meme si je ne me manifeste peu depuis un certain temps!j adore vous lire…formidable ce que vous avez écrit…
bien à vous!
Merci, Templier. Ça me va droit au cœur.