Au nom de l’écologie, Borne prépare notre paupérisation !

Le dernier rapport de France Stratégie est très clair. Bande de Français qui avez le culot de respirer, consommer, vous déplacer, être propriétaires… vous allez payer le prix fort ! Leur souci est clair : faire semblant d’expliquer, de justifier l’injustifiable… pour faire passer la pilule. La pilule c’est nous obliger à payer toujours plus, à vendre nos biens, à nous trouver pauvres comme Job et Gros Jean comme devant. Et ils annoncent qu’il va falloir augmenter la dette publique… alors qu’on dépasse déjà tous les plafonds, suivant l’italie. Ils savent bien que plus on est endetté moins on a de libertés, plus ils peuvent nosu faire passer par les fourches caudines des migrations, de l’islam, des interdictions de manifester, des interdictions de voter pour les anti-européistes anti-immigrationnistes… Bref un nouveau monde de restrictions des libertés et des biens.  Cf Schwab : vous n’aurez plus rien et vous serez heureux !

Compte-tenu du rythme et de l’ampleur de l’effort à fournir dans la lutte contre le réchauffement climatique, il devient indispensable de prendre en compte dès maintenant son impact sur l’économie. La Première ministre a confié à Jean Pisani-Ferry une mission d’évaluation des impacts macroéconomiques de la transition écologique, dont France Stratégie assure le secrétariat et qui bénéficie de l’appui de l’Inspection générale des finances. Le rapport de synthèse publié aujourd’hui vise à améliorer la compréhension des impacts macroéconomiques de la transition climatique, en sorte que les décisions qui vont devoir être prises soient « le mieux informées possible ».

Pour lire le rapport de synthèse, c’est ici :

https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/2023-incidences-economiques-transition-climat-rapport-de-synthese.pdf

L’urgence d’une action climatique

1. La neutralité climatique est atteignable. Y parvenir suppose une grande transformation, d’ampleur comparable aux révolutions industrielles du passé. Mais au regard de celles-ci cette transformation sera globale, plus rapide, et elle sera pilotée d’abord par les politiques publiques et non par les innovations technologiques et les marchés.

2. Cette transformation repose sur trois mécanismes économiques :

a. la réorientation du progrès technique vers des technologies vertes,

b. la sobriété (définie comme la réduction des consommations d’énergie qui ne découle pas de gains d’efficacité énergétique), et

c. la substitution de capital aux énergies fossiles.

3. Nous ne sommes pas durablement condamnés à choisir entre croissance et climat. À long terme, la réorientation du progrès technique peut conduire à une croissance verte plus forte que ne l’était ou que ne l’aurait été la croissance brune. La chute du coût des énergies renouvelables est l’indice qu’une nouvelle croissance est possible.

La décennie de toutes les difficultés

4. Pour atteindre nos objectifs pour 2030 et viser ainsi la neutralité en 2050, il va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans. L’accélération est brutale, tous les secteurs vont devoir y prendre leur part. Pour se contraindre à tenir leurs engagements, l’Union européenne et la France devraient s’imposer le respect de budgets carbone, pas seulement de cibles en 2030 et 2050.

5. À l’horizon 2030, la transformation reposera principalement sur la substitution de capital aux énergies fossiles : la sobriété contribuera à la réduction des émissions, mais pour 15 % environ, en tout cas pour moins de 20 %. Sobriété n’est pas nécessairement synonyme de décroissance et peut de plus être source de bien-être.

6. Dans les dix ans à venir, la décarbonation va appeler un supplément d’investissements d’ampleur (plus de deux points de PIB en 2030, par rapport à un scénario sans action climatique). Malgré des progrès récents, nous ne sommes pas encore sur la trajectoire de la neutralité climatique.

7. D’ici 2030, le financement de ces investissements, qui n’accroissent pas le potentiel de croissance, va probablement induire un coût économique et social. Parce que l’investissement sera orienté vers l’économie de combustibles fossiles, plutôt que vers l’efficacité ou l’extension des capacités de production, la transition se paiera temporairement d’un ralentissement de la productivité de l’ordre d’un quart de point par an et elle impliquera des réallocations sur le marché du travail.

8. Plus largement, la transition induira un coût en bien-être que les indicateurs usuels (PIB) mesurent mal. Les réglementations ne sont pas plus indolores que la tarification du carbone.

9. La compréhension des effets de la transition nécessite d’articuler différents niveaux d’analyse : technique, microéconomique au niveau des sous-secteurs concernés, local parfois, macroéconomique pour comprendre les enchaînements d’ensemble, internationale compte tenu des enjeux de compétitivité et de coordination. Il faut continuer à investir dans l’amélioration des outils utilisés pour apprécier les incidences économiques de l’action climatique dans toutes ces dimensions.

Un impératif d’équité

10. La transition est spontanément inégalitaire. Même pour les classes moyennes, rénovation du logement et changement du vecteur de chauffage d’une part, acquisition d’un véhicule électrique en lieu et place d’un véhicule thermique d’autre part appellent un investissement de l’ordre d’une année de revenu. Même si l’investissement est rentable, il n’est pas nécessairement finançable sans soutien public. Le coût économique de la transition ne sera politiquement et socialement accepté que s’il est équitablement réparti.

11. Pour soutenir les ménages et les entreprises, les finances publiques vont être appelées à contribuer substantiellement à l’effort. Compte tenu des dépenses nouvelles comme de la baisse temporaire des recettes liée au ralentissement de la croissance, le risque sur la dette publique est de l’ordre de 10 points de PIB en 2030, 15 points en 2035, 25 points en 2040, en supposant que la baisse des recettes assises sur l’énergie est compensée.

Une incidence sur les finances publiques

12. Il ne sert à rien de retarder les efforts au nom de la maîtrise de la dette publique. Sauf à parier sur la technologie, ce ne pourrait qu’accroître le coût pour les finances publiques et l’effort nécessaire les années suivantes pour atteindre nos objectifs climatiques. L’endettement public n’est pas le premier instrument de financement de la transition. Contraindre à l’excès la possibilité d’y avoir recours risque cependant de compliquer encore la tâche des décideurs publics.

13. Pour financer la transition, au-delà du redéploiement nécessaire des dépenses, notamment des dépenses budgétaires ou fiscales brunes, et en complément de l’endettement, un accroissement des prélèvements obligatoires sera probablement nécessaire. Celui-ci pourrait notamment prendre la forme d’un prélèvement exceptionnel, explicitement temporaire et calibré ex ante en fonction du coût anticipé de la transition pour les finances publiques, qui pourrait être assis sur le patrimoine financier des ménages les plus aisés.

14. Pour les dix ans qui viennent, la transition crée un risque de configuration inflationniste. Dans un contexte de brouillage sur la mesure de l’inflation, les banques centrales vont devoir préciser leur doctrine et expliciter leur réponse aux pressions sur les prix qu’induira la transition. Elles doivent au minimum conduire la politique monétaire avec doigté, et sans doute même opérer un relèvement temporaire de leur cible d’inflation.

L’Europe se dote d’instruments pour traiter son problème de compétitivité, mais ceux-ci risquent d’être insuffisants

15. L’Inflation Reduction Act américain témoigne de ce que convergence des ambitions climatiques n’implique pas la convergence des stratégies. L’hétérogénéité des politiques climatiques est appelée à perdurer.

16. L’Union européenne fait face à un sérieux problème de compétitivité. Elle souffre d’un prix élevé de l’énergie, le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) est un dispositif imparfait, qui limite les fuites de carbone mais ne traite pas au fond la question de la compétitivité, et le pari industriel européen est mis en cause par l’IRA. L’Union européenne ne peut pas être à la fois championne du climat, championne du multilatéralisme et championne de la vertu budgétaire.

17. L’articulation entre politique européenne et politiques nationales doit être repensée. Aujourd’hui l’Union fixe les objectifs mais elle laisse les coûts politiques et les coûts financiers correspondants à la charge des États et prend appui sur une coordination indicative, dont l’effectivité est incertaine. L’Europe ne peut pas se permettre d’afficher une grande stratégie climatique tout en restant dans le flou quant à sa mise en œuvre effective. Il importe qu’elle définisse et mette en place une nouvelle gouvernance climatique à la mesure de son ambition.

18. La bonne méthode pour piloter la transition doit reposer sur un équilibre entre subventions, réglementation et tarification du carbone. Mieux que les États-Unis ou que la Chine, l’Europe et la France combinent aujourd’hui les trois instruments. En dépit des difficultés politiques et sociales, il ne faut pas renoncer au signal-prix, qui permet d’orienter les décisions de façon décentralisée.

https://www.strategie.gouv.fr/publications/incidences-economiques-de-laction-climat#:~:text=À%20l’horizon%202030%2C%20la,cas%20pour%20moins%20de%2020%20%25

Les réactions sont nombreuses, sur twitter notamment.

Charles Prats : « l’écologie sert de prétexte au matraquage fiscal »

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31 Comments

  1. Au nom de l’écologie, on veut nous renvoyer dans le tiers monde.
    en réalité, nous y sommes déjà, mais pas les zélites pour lesquelles les restrictions ne sont pas prévues.
    Ainsi, comme dans tout bon pays sous-développé des années 50, il y aura deux classes bien distinctes : les gros riches peu nombreux et la masse des très pauvres, taillables et corvéables à merci.

  2. Si le sujet du ‘changement climatique’ a un fond de réalité c’est qu’il a de tous temps été permanent, le climat n’a jamais été ‘stable’. Si l’action de l’humain y est pour quoi que ce soit c’est simplement par l’accroissement dément de la population et cet accroissement est situé chez les non civilisés. No dirigeants en sont complice en accueillant chez nous le débordement de ces derniers au lieu de les renvoyer chez eux. Nous ne voulons pas de ça ! En aucune manière !

  3. Moi, personnage habituellement pacifique et raisonnable, possédant un casier judiciaire vierge, c’est la première fois qu’il me vient des envies de … (bonbons sucrés), que je me sens porté par un instinct de… (amour) comme dirait papa Freud.

  4. Oh non, c’est notre destruction qu’ils veulent.
    Pas nouvelle celle-là, mais regardez CECI!
    Des vers parasites qui prennent le contrôle de leur hôte, qui le dévorent de l’intérieur…Le ver du crin, qui, Ô surprise, prolifèrent bien volontiers dans les GRILLONS, SAUTERELLES, CRIQUETS!!!
    Tiens tiens tiens, voilà qu’ils veulent qu’on en BOUFFE.
    Oh, mes reflèxes de complotistes ont encore joué dans la méfiance que m’inspire cette « campagne pour une alimentation décarbonnée ».
    Encore heureux!!
    https://www.myrmecofourmis.fr/D-horribles-vers-qui-parasitent-les-grillons-criquets-et-sauterelles

    • Ils ont déjà essayé de réduire le nombre avec la piqure Pfizer.

      • je ne doute pas qu’ils vont tenter le coups sur plusieurs fronts, par plusieurs biais.
        Mais la méfiance est déjà une arme contre eux

  5. Ma maison est aux normes environnementales en vigueur. Bâtie il y a moins de 5 ans. Pompe à chaleur obligatoire, chauffe eau thermodynamique, laine de roche etc…etc… C’est formidable ! Sauf que… Plus ça va, plus EDF augmente. Et qui a payé tout ça au final pour se faire enfi..ler ? Ben c’est bibi. Je récupère quand mon retour sur investissement des éconocroques que ces merveilles de technologies devaient me faire réaliser ?

  6. Il faut remettre ce plan de transition écologique apparemment insensé dans son contexte. En supprimant les énergies fossiles, il est impossible de satisfaire la demande énergétique mondiale. Sauf à réduire la population mondiale de huit milliards d’habitants à un milliard, voire mieux cinq cent millions. Et c’est exactement le plan que préparent nos élites à Davos, au Bilderberg, à la Trilatérale, à l’OMS et l’ONU. Il suffit de les écouter.

  7. Relisez l’article 9 du texte, c’est une merveille. Ne cherchez pas à le comprendre, seul son rédacteur et Mme Borne sont en mesure d’en tirer tous les enseignements et de les traduire concrètement. J’aime cette comparaison alors je vous la ressort, il existe un personnage de BD nommé Pifou le neveu de Pif, dont le langage est parfaitement en adéquation avec Lesieur Pisani-Ferry et la première collaboratrice, en voici l’essentiel:
    Glop, Glop = c’est bien et Pas Glop, pas Glop = c’est pas bien.

  8. Mais que tous ces connards se renseignent ! La quantité de carbone dans un corps humain, c’est 20% de son poids. Si on estime un poids moyen à 60 kg, ça fait donc 12 kg, multipliés par 7 milliards d’habitants, ça nous donne 84 milliards de kilos ou 84 millions de tonnes ! On fait quoi ? Un suicide collectif du genre Temple Solaire ? J’ai lu cet article en diagonale, car franchement tout ça me donne envie de dégueuler.

    • Vous avez raison, on a de plus en plus l’impression d’être dirigé par une secte !

  9. il faut lutter par tous les moyens contre l’imposture climatique inventée de toutes pièces par le gauchisme mondialiste pour arriver à leur changement de société : se rapprocher des associations climato réalistes est plus que jamais urgent (l’union faisant la force) avant que nous soyons totalement laminés par ces criminels

  10. La paupérisation généralisée à but de great Reset. Je crois que plus personne en se pose de questions à propos de la culpabilisation à prétextes écologiques à présent. Le but est à gyrophares.

  11. Je serais curieuse de voir le niveau intellectuel de tous ceux qui pondent de tels rapports. C’est général en ce moment je m’en rends compte et le constate, le niveau dans tous les corps de métiers (même médecine) a largement baissé.

    Les intellectuels véritables sont mal vus et pas reconnus comme tel.

  12. La paupérisation des uns fait la fortune des zotres. La guerre écologique est une guerre comme les autres. Ya ceus qui s’en prennent plein la gueule et les profiteurs de guerre. Jusqu’à quand les gens accepteront de se faire balader?

  13. Un décret du jour pour supprimer 3 lignes aériennes intérieures qui n’existent plus depuis 2021… Paris-Lyon, Paris-Nantes, Paris-Bordeaux (Europe 1 à 12h10).

    Sans doute un sketch inédit de Fernand Raynaud ou de Coluche.

  14. La brouteuse de minou Borne To be Alive la Nosferatu de la Macronie veut faire payer les Français avec le chantage du prétendu Réchauffement climatique qui est une arnaque inventé de toute pièce par les Écolo Nazis en leur faisant payer la taxe carbone pour la prétendue transition énergétique qui va être un puit sans fond qui risque de ruiner la France et l’ensemble de l’Europe pour satisfaire les lubis des Écolo Nazis qui pari sur la décroissance pour atteindre la prétendue neutralité carbone qui d’ailleurs est une foutaise. Le Gogolito à lunette Jean Pisanti Ferry est un maître chanteur qui veut appliquer le programme des Mondialistes contre la population française mais ça va se retourner contre eux…

  15. Et les moutons/pigeons/autruches, ils se réveillent quand ?
    Je ne vois guère de Gaulois réfractaires autour de moi… l’abrutissement serait-il un « effet secondaire » ?

  16. Un autre rapport sur la dette cette fois, prévoit un nouveau racket sur les propriétaires.
    Ça date de 2017, donc, bien prémédité :
    https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/note_danalyse_ndeg62_-_comment_assurer_la_resorption_des_dettes_publiques_en_zone_euro_-_web.pdf
    Lire en particulier la page 9.
    Ça aussi, ça fait partie du programme d’appauvrissement de Schwab.
    https://twitter.com/FrancoisBulloc1/status/1660281361712685057

    • Il est temps d’éliminer toutes ces ordures mondialistes qui nous gouvernent ,qui vont tout nous piquer ,et nous entuber profondément en nous rachetant nos biens pour un os à ronger , et nous ne pourrons plus rien dire , il est temps de les faire tomber avec les conséquences qui vont avec !

  17. Depuis combien d’années les ordures qui nous gouvernent nous bassines les oreilles pour que les constructeurs de maisons et autres nous proposent des constructions passives et basses consommations en tout , par contre moins l’on consomme plus nous payons cher les énergies , il n’y aurai pas comme une arnaque instaurée depuis des années ?

    • « par contre moins l’on consomme plus nous payons cher les énergies »

      Oui c’est flagrant, moi en ne me chauffant pratiquement plus, je paie plus cher de factures… avec les félicitations de l’EDF en plus vu que j’ai moins consommé.

      Plus on fait le travail pour les déchets poubelles (déchetterie donc carburant, tri, sacs poubelles qu’il faut payer…) plus on paie.

      Moins on consomme d’eau (plus de bains qui faisaient du bien avant en fin de week-end, un seul exemple) plus la facture est salée avec plus de 50 % de taxes.

  18. « Ah ça ira ! ça ira ! ça ira!
    Tous les technocrates on les pendra ! »

  19. Il va falloir mettre tous ces tordus au bout d’une corde de chanvre, c’est propre, écologique. Ou mieux, les condamner à démanteler les vieilles centrales nucléaires sans protections anti-radiations. Ce vieux déchet de Borne, cette vieille morue desséchée commence à nous emm… Il’est temps de la mettre sous Rivotril.

  20. Manipulation et mensonge à tous les étages pour faire passer leurs saloperies de réformes de force. Mais bordel on les pend quand tous ces mafieux complètement pourris.

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