Pourquoi y a-t-il une détestation entre juifs, chrétiens et musulmans ?

Oui, pourquoi, puisque en principe ces trois religions vénèrent un même Dieu !

Il est parfois très difficile d’assimiler les causes de cette détestation des juifs par les musulmans et les chrétiens, alors qu’en principe ces trois religions ont vécu et se sont développées presque côte-à-côte, surtout au Moyen-Orient.

Tout comme pour le christianisme, l’islam a puisé ses sources du judaïsme, et même s’est approprié certaines légendes juives que Mahomet aurait falsifiées et/ou amalgamées à sa création de l’islam afin de l’équilibrer. Ce qui n’est pas le cas du christianisme qui, lui, ouvertement base sa religion sur l’Ancien Testament, avant de lui amalgamer le Nouveau Testament.

Nous n’allons pas faire une comparaison entre le judaïsme, le christianisme et l’islam, mais plutôt procéder à une sorte d’enquête des origines de cette détestation.

Selon des études récentes sur l’origine de l’islam, il convient de retenir deux idées clé : la première que l’islam serait né dans le cadre d’une diffusion du judéo-christianisme en Arabie ; la seconde que l’islam comme religion séparée aurait été instauré par les califes après la mort de Mahomet, dans le cadre de la mise en place d’un « empire conquérant » et d’un pouvoir « califal théocratique ».

Quelle que soit l’approche, un fait largement accepté est la présence d’éléments juifs et/ou chrétiens dans le Coran ou de leurs influences sur l’islam naissant. « Tenter d’isoler les origines de l’islam de la culture qui l’a engendré inhibe notre compréhension. L’islam n’était pas un culte isolé, comme en témoigne le Coran lui-même ».

Plusieurs approches, non exclusives, ont permis de comprendre les raisons et implications de tels éléments intertextuels. Geneviève Gobillot  qui s’est spécialisée dans le domaine de l’intertextualité dans le Coran est arrivée à la conclusion que l’une des fonctions essentielles du Coran est de guider la lecture afin parfois de confirmer et parfois, « de faire ressortir la vérité des Écritures antérieures ».

Ce constat semble être devenu un consensus depuis quelques années parmi les spécialistes. Ainsi, pour Cuypers, l’influence biblique ne se résume pas à des emprunts ou à des plagiats mais doit être comprise comme dans le cadre d’une volonté coranique de relire ces textes-sources et de les réorienter « dans le sens d’une théologie nouvelle, proprement coranique ».

D’autres chercheurs perçoivent davantage le Coran comme étant un lectionnaire empruntant largement à la littérature biblique et chrétienne : « Utilisant ces sources, y compris aussi des passages des évangiles dits apocryphes, Mahomet et ceux qui l’ont aidé auraient ainsi constitué leur propre lectionnaire (qurʾân, mot qui n’est pas arabe, mais qui vient du syriaque qeryânâ, i.e. lectionnaire et de l’hébreu quri’a), pour leurs propres besoins ».

Tous ces éléments en principe auraient dû servir et guider les musulmans vers une entente et un rapprochement théologique des trois principales religions monothéistes. Or, cela n’a jamais été le cas.

L’intention était de créer un remplacement ou substitution, comme fut le cas du christianisme dans son accusation des juifs d’avoir crucifié « le fils de leur dieu », engendrant du même coup une raison de leur meurtre et de leur haine qui se perpétua sur de longs siècles.

Pour l’islam, l’assassinat brutal des citoyens juifs de Médine résultait du refus catégorique des juifs de se convertir à l’islam : aux alentours du 11 février 624, le prophète Mahomet rompt avec les tribus juives de Médine en choisissant de prier non plus vers Jérusalem mais vers La Mecque. Cette rupture va déboucher sur un combat à mort. Sensible à la théologie juive, le Prophète s’en inspire au commencement dans ses recommandations sur le jeûne et les interdits alimentaires relatifs au porc. Il adopte le calendrier lunaire des juifs, avec des mois réglés sur les cycles de la Lune. Il fixe le jeûne pendant le mois de Ramadan, qui coïncide avec le début de la révélation coranique mais aussi avec la fête juive de l’expiation. Et il prescrit à ses fidèles de se tourner vers Jérusalem pour la prière.

Il n’empêche que seule la tribu des Aws s’est ralliée à Mahomet (il est d’ailleurs possible qu’ils aient été arabes et non juifs). Les trois autres communautés juives de Médine persistent dans leur refus de se convertir à la nouvelle foi. Ces juifs reprochent en particulier à Mahomet de détourner le sens des textes bibliques.

C’est la bataille du puits de Badr qui sonna l’hallali des juifs de Médine qui s’étaient apparemment abstenus de participer à l’attaque. Mahomet décide d’en finir avec les juifs de la troisième et dernière tribu de Médine, les Banu-Kuraiza, qu’il accuse d’avoir soutenu les assaillants. Au terme d’un siège de 25 jours, les juifs sont contraints de se rendre. Mahomet confie à l’un de ses compagnons, un membre de la tribu des Aws, le soin de les juger. Ce dernier recommande de mettre à mort les hommes selon l’ancienne loi hébraïque ! Dont acte. Les musulmans décapitent 600 à 700 hommes et les ensevelissent dans une grande fosse de la place du marché de Médine. Ils se partagent les biens de la tribu, ainsi que les femmes et les enfants.

Ayant échoué dans son grand remplacement ou substitution, Mahomet reprend à la lettre, le programme du christianisme et se lance à la conquête du monde des prétendus mécréants, qui seraient à l’évidence les juifs et les chrétiens.

En fin de compte, il ne s’agit pas d’une guerre de religion, mais surtout d’un moyen efficace de convaincre les fidèles à le suivre dans ses conquêtes qui n’avaient d’autres objectifs que l’appropriation de terres, la soumission des peuples, et l’adjonction de leurs réserves naturelles et richesses.

Rome devint un empire avec pour empereur l’église et le pape, et la Mecque un autre empire avec en tête un califat.

 De nos jours, avec l’émancipation, l’ouverture des annales de l’histoire et leur diffusion au sein des peuples, le christianisme et l’islam perdent beaucoup de leurs adeptes, surtout au sein des intellectuels et sous les régimes démocratiques. Si l’islam est beaucoup plus prépondérant, c’est surtout à cause du degré d’inculture et d’émancipation de ses adeptes.

Ceux comme les mollahs d’Iran, les monarchies des pays arabes, qui  n’ignorent pas les sources de leur religion, n’ont d’autre excuse que leur soif d’expansion, d’autorité, d’arrogance et de prestige. Tant pis, si leurs concitoyens/adeptes paient de leur vies leur candeur et ignorance de la réalité.

Thérèse Zrihen-Dvir

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63 Commentaires

  1. A Thérèse :
    Vous partez d’un axiome qui n’est pas juste…
    Nous ne prions pas le même Dieu.
    Allah n’est pas Dieu.
    Dois-je vous rappeler que Allah incite ses disciples à tuer tous ceux qui ne pensent pas comme lui !…
    Dieu non…
    Dois je vous rappeler quelques uns des dix commandements : » Tu ne tueras point » , « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé… »
    Puis-je vous rappeler la
    S5 V51:
    « Ohé,ceux qui adhèrent, ne prenez pas les judéen ni les nazaréens pour protecteurs. Les uns sont protecteurs des autres.
    Qui de vous les prends pour protecteurs devient des leurs.
    Voici, Allah ne guide pas le peuple des fraudeurs… »
    Et quelques verset plus tard : « tuez les là où vous les rencontrerez … »
    Ces quelques mots devraient suffire à expliquer pourquoi on ne peut s’entendre avec les musulmans…

  2. A Thérèse :
    Vous partez d’un axiome qui n’est pas juste…
    Nous ne prions pas le même Dieu.
    Allah n’est pas Dieu.
    Dois-je vous rappeler que Allah incite ses disciples à tuer tous ceux qui ne penses pas comme lui !…
    Dieu non…
    Dois je vous rappeler quelques uns des dix commandements : » Tu ne tueras point » , « aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé… »
    Puis-je vous rappeler la
    S5 V51:
    « Ohé,ceux qui adhèrent, ne prenez pas les judéen ni les nazaréens pour protecteurs. Les uns sont protecteurs des autres.
    Qui de vous les prends pour protecteurs devient des leurs.
    Voici, Allah ne guide pas le peuple des fraudeurs… »
    Et quelques verset plus tard : « tuez les, là où vous les rencontrerez … »
    Ces quelques mots devraient suffire à expliquer pourquoi on ne peut s’entendre avec les musulmans…

    • Cette traduction du premier commandement n’est pas correcte. D’après de nombreux rabbins, il faut dire: « Tu n’assassineras pas », ce qui est plus réaliste en permettant la légitime défense et en interdisant de tuer un humain pour en tirer un avantage personnel.

  3. Le dernier prophète connu est, selon mes petites connaissances, Saint Jean Le Baptiste, celui qui a baptisé Jésus dans le Jourdain.
    Jésus n’est pas un prophète, mais le fils de Dieu.
    L’Esprit Saint a investi ce juif de Palestine et en a fait le réceptacle de la puissance divine.
    Il s’est présenté comme le fils de Dieu, rien à voir avec un héritage royal, il l’a dit lui-même, « mon royaume n’est pas de ce monde », il n’avait nullement l’intention de se battre contre l’occupant romain.
    Quant à l’autre fumiste mahométan, il n’a jamais prophétisé quoi que ce soit, donc l’appellation de « prophète » est usurpée..

  4. Ces légendes continuent à occuper l’esprit des humains, à l’encombrer même.
    Et sont la source de toutes nos difficultés.

    Et pourtant en tant que chrétien non croyant j’ai vécu depuis toujours en suivant (inconsciemment ?) les préceptes que les curés m’apprenaient au cathéchisme. Et curieusement, mes instituteurs le plus souvent communistes des années 50/60 enseignaient à peu près la même chose : le respect, le bien, le mal……..

    • @ Mantalo. Dans ma jeunesse nous disions que si Jésus Christ était parmi nous il serait communiste. De l’eau est passée sous les ponts depuis et la réalité du communisme soviétique a ouvert des yeux, pourtant l’idéologie Marxiste a des similitudes avec la morale chrétienne par certains aspects. Après je suis d’accord avec vous Mantalo, les fables religieuses n’apportent que des malheurs car les croyants veulent toujours imposer leurs dogmes intégristes. Pas tous, heureusement mais ce sont toujours les intégristes qui mènent le troupeau et qui créent les conflits inter-religieux.

  5. Bref, (religions) = guerres = meurtres barbares = destruction, depuis que le monde est monde les plus grands génocides sont dus aux croyances plus merdiques les unes que les autres, on est en 2023 et la croyance(connerie humaine) est toujours sacrément présente …

  6. Les trois sont des expériences monothéistes. Par essence, le monothéisme prétend à l’universalité de son dogme, sinon de sa pratique. C’est donc aussi un puissant moteur politique. Du coup, comme dans Highlander, « il ne peut en rester qu’un ».

  7. Ce que nous appelons la Bible (Ancien et Nouveau Testament), a été écrite au départ par des Juifs et pour des Juifs et, comme le souligne l’Abbé Arbez, tous les premiers chrétiens étaient tous Juifs. Jésus-Christ (de son vrai nom YESHOUA) est le thème central de toute la Bible: https://www.dreuz.info/2018/11/jesus-ce-celebre-inconnu-176403.html. Enfin, l’Apôtre Pierre a lancé l’Eglise à Jérusalem et non à Rome. Le Nouveau Testament ne mentionne nulle part la présence de Pierre à Rome, contrairement à celle de l’Apôtre Paul. L’Eglise de Rome est apparue plus tard que celles mentionnées dans le Nouveau Testament.

  8. Chère Thérèse la khamsa ou main de fatma (et non de Fatima pour certains) n’a rien à voir avec la secte mahométane il eut mieux valu voir un bijou en forme de glaive ou de quartier de lune 🌙.

  9. Ceux qui ont fait leur catéchisme ont compris qu’il y en a 4: Dieu le père, Dieu le fils, le Saint Esprit, et puis le diable, unique.
    Satan l’unique, plus connu sous le nom d’Allah l’unique.
    Allah hait les juifs et les chrétiens, au contraire de Dieu.

  10. BONJOUR TOUT LE MONDE ATTENTION SUR VOTRE IMAGE LA MAIN DE LA FATMA N EST PAS RELIGIEUSE MAIS CONTRE LE MAUVAIS SORT IDEM POUR L OEIL BLEU IL EST UTILISER CONTRE LE MAUVAIS OEIL ET IL EST PORTER PLUS SPECIALEMENT PAR LES BERBERES ET NOTAMENT PAS LES KABYLES.

    • C’est pas la Main de Fatima et non de Fatma ? Si un contributeur veut répondre à la question, Merci.

  11. Les historiens de l’ouvrage « Histoire du Coran, contexte, origine, rédaction » Cerf 2022, sont sceptique concernant le siège et l’anéantissement de la tribu juive des Banu-Kuraiza. Les archives juives ne mentionnent pas ce drame. Or la décapitation de 6 à 700 hommes, la vente en esclavage des femmes et enfants, ne peuvent passer inaperçus et n’ayant pas fait d’autre recension que dans le Coran. Ils expliquent cela par une volonté des rédacteurs tardifs du Coran de citer un exemple (inventé) de guerre à faire désormais aux juifs à l’époque tardive des conquêtes. Sans lien avec la réalité vécue à l’époque du  »prophète » mort depuis longtemps.

  12. Suite : Les rédacteurs du Coran avaient des compétences et des connaissances similaires à celles de lettrés chrétiens. (Guillaume DYE. « Histoire du Coran » Pages 843 sq).

  13. « L’arrière-plan chrétien, dans le Coran, semble au moins aussi, voire plus important que l’arrière-plan juif. Plus précisément : il y a de nombreuses et substantielles strates du coran qui révèlent un contexte chrétien, plus encore que de strates révélant un arrière-plan juif. » Les figures chrétiennes et les traditions chrétiennes sont plus nombreuses que les juives dans le Coran. « Certains thèmes ou arguments rhétoriques du Coran apparaissent comme la reprise directe d’éléments chrétiens… Le Coran répond aussi aux polémiques juives antichrétiennes, par exemple sur Marie… La démonologie coranique est également très proche de la démonologie chrétienne.. Beaucoup de formulations, de métaphores, de figures de style, pointent vers un arrière-plan plutôt chrétien (littérature religieuse syriaque)… Certains textes coraniques sont visiblement adressés aux chrétiens et révèlent qu’il y a des interactions et des débats avec des chrétiens, parfois dans une recherche de convergences, parfois dans un environnement polémique…

      • Intéressant, j’ai commencé à jeter un oeil, et ça commence mal si j’ose dire…

    • Bonjour Jean-Paul, j’imagine que votre demande (qui suit mon commentaire) demande de citation de sources ne m’est pas adressée mais l’est à l’auteur de cet article. Comme vous, je tâche de ne pas confondre Histoire et tradition. Le Coran n’est pas un ouvrage d’Histoire, mais d’histoires édifiantes, de légendes, d’écrits hagiographiques à l’égard du personnage choisi par ses rédacteurs pour incarner un  »prophète » arabe. Cdlmt

      • J’ai commencé mes commentaires lors de la validation du commentaire de l’Abbé Alain René Arbez.
        Et je me suis laissé prendre par l’article en allant le lire, il m’a particulièrement perturbé…
        L’auteur est allé chercher sur Wiki, sur Hérodote, un patchwork d’articles !!!
        J’ai commencé à poser une question à Hérodote sur les sources !

  14. Et si, au lieu de continuer à accepter ce qu’on nous a vendu comme allant de soi, nous refusions de confondre l’islam-armée et l’islam-religion ? La première doit continuer à porter le nom d’islam. La seconde n’a pas encore de nom et doit s’en trouver un. Lorsque Pierre, l’apôtre, était à Antioche et animait la première communauté, celle -ci n’avait pas de nom; entre eux, ils s’appelaient  »frères ». Le nom de  »chrétiens » leur a été affublé en tant que sobriquet, pour se moquer de ceux qui prétendaient que le  »Sauveur » est déjà là ! Au lieu de s’en offusquer et de se bagarrer, ils ont accepté et ça n’a pas si mal marché que cela ! Pour les adorateurs d’Allah, un culte et une mystique n’ayant plus de liens avec les appels à la guerre et à la violence véhiculés par le coran sont possibles, sous un autre nom que  »islam »; cette appellation ne désignant plus que l’armée des conquérants en offensive depuis 14 siècles. Une armée que nos lois interdisent de présence sur notre territoire. Alors qu’un culte et une mystique non-violente y ont toute leur place, dans notre respect de la liberté des cultes.

  15. Mahomet reprend à la lettre, le programme du christianisme et se lance à la conquête du monde des prétendus mécréants, qui seraient à l’évidence les juifs et les chrétiens.
    « A la lettre » ==> Donc le christianisme avaient un programme de destruction des autres, parce que c’est bien le programme de l’islam si je ne me trompe ???
    Confondre les prosélytismes me semble pour le moins osé, même si par la suite le christianisme est devenu lui aussi violent. Il me semble que c’est le fait des hommes et pas le fait du christianisme !

    • Se lancer à la conquête du monde voulait dire répandre partout le christianisme par la prédication, la parole, certainement pas par le fer et le feu.

      • Oui, dans des cas – Le Christianisme accuse les juifs d’être les assassins de Jésus… ceux qui l’ont dénoncé aux romains et qui a fini par être crucifié…

        • Bien comprendre que Jésus a été crucifié par tous .
          – Par les juifs par ses grands prêtres et la foule.
          – par le pouvoir Hérode puis le gouverneur Ponce Pilate.
          – par ses nouveaux adeptes . Pierre l’a renié 3 fois , les autres se sont enfuis.
          Cela pour montrer que Jesus est venu pour tous nous sauver.

  16. « Pour l’islam, l’assassinat brutal des citoyens juifs de Médine résultait du refus catégorique des juifs de se convertir à l’islam : aux alentours du 11 février 624 » !!!
    Voyons des sources juives pour confirmer ce massacre ? Je n’en ai pas trouvées… Pourtant précision de la date…
    Comment imaginer qu’un tel massacre ait pu avoir lieu sans se retrouver dans la littérature juive ? Si vous en avez, je suis intéressé, c’est fondamental !!! Vrai que je reste un béotien en la matière même si je m’y intéressé depuis plusieurs années…

    Source trouvée tardivement : https://www.herodote.net/11_fevrier_624-evenement-6240211.php
    J’ai adressé sur le FB d’Herodote une question…

      • Dans le Talmud ?????
        Il y en a deux : celui de Babylone, le dernier (l’autre étant celui de Jérusalem) a été compilé au 4ème siècle !!!
        Difficile d’y trouver quoi que ce soit concernant des évènements s’étant produits au 7ème siècle (soit trois siècles plus tard)!!!

  17. Si chacun vivait chez soi sans avoir envie d’aller se servir de l’autre peut-être que tout irait déjà bien mieux !!!

    • Alors là, les religions ne serviraient à rien. Les religions en général ont servi de couverture pour l’expansion, les conquêtes, la soumission des autres et le vol de leurs biens… Tous ceux qui se prétendaient religieux ne l’étaient réellement pas. Le Christianisme a voulu convertir les sauvages, mais ne s’est pas arrêté là – Il a du même revers de main, colonisé et s’est approprié des ressources et des biens de ceux qu’ils ont envahis. La loi du plus fort est toujours la meilleure.

      • Vous avez raison mais l’islam ne veut conquérir qu’une seule chose, le Monde !!! Et puis il ne faut pas confondre le Christianisme et certains chrétiens.

      • Pas d’accord.
        Il y a bien une nécessité de passer à l’état de civilisation.
        En hébreu, j’ai souvent entendu parler de « amim metukanim », et bien évidemment des 7 lois noachides qui différentient les sociétés civilisées de celles qui ne le sont pas.

  18. « Tenter d’isoler les origines de l’islam de la culture qui l’a engendré inhibe notre compréhension. L’islam n’était pas un culte isolé, comme en témoigne le Coran lui-même »
    Entre « … », c’est à dire d’un auteur !!! Lequel ???
    Réponse sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Origines_de_l%27islam#cite_note-:5-20
    ==> Herbert Berg, « Islamic Origins and the Qur’an », The Oxford Handbook of Qur’anic Studies, 2020
    (Extrait difficile à comprendre isolé, surtout dans un premier temps, d’où ma réaction ci dessous !)
    En voilà un qui tente de légitimer cette ignominie !!!
    L’islam a tenté de vampiriser le judaïsme et le christianisme, autrement dit de devenir le seul, de s’isoler en somme !

    • Pas s’isoler – devenir le numéro 1. Alors que par le fait simple qu’il s’est approprié des légendes et falsifié ou amalgamé les presceptes d’une autre religion, il s’est fourvoyé. En fait, il faut admettre que le Christianisme est le bâtard du Judaïsme et c’est le même cas pour l’Islam.

      • Bonjour,

        Non, pas d’accord, Thérèse.

        Judaïsme rabbinique et christianisme sont les fils d’égale dignité du judaïsme d’avant la catastrophe de 70.

        L’islam, ce n’est même pas un bâtard, c’est tout autre chose qui n’hérite pas du tout de cette tradition.

        Les imams qui prétendent qu’ils ont Moïse ou Jésus chez eux, c’est du niveau du sketch des « Inconnus » du vendeur de chez Darty : « J’ai les mêmes à la maison » …

      • Un juif , c’est le peuple élu. Les autres peuples ce sont des goys (des bâtards si ce mot vous plait car réservé à une personne né hors la loi).
        Goy dans Wikipédia :
        Le terme de goy ou goï (héb. גוי, nation) apparaît dans la Torah afin de désigner une « nation » pourvue d’institutions et d’un territoire, par opposition au « peuple » (héb. עם, ‘am), qui qualifie plutôt un groupe (ethnique) de personnes ayant des origines communes1.
        Ce terme repris par le yiddish correspond à ce que les traductions de la Bible et la littérature biblique expriment traditionnellement en français par le mot Gentils (du latin Gentiles, les « Nations »), c’est-à-dire les membres des peuples non juifs. C’est le terme le plus souvent utilisé entre eux par les Juifs pour désigner les membres des autres nations.

        • @Gentil n’a qu’un oeil

          Ok, je comprends le jeu de mot de votre pseudo.
          Vous l’expliquez dans votre commentaire.

          Le problème de votre propos, sans même rentrer dans le contenu, c’est qu’il se contredit.
          Vous expliquez que le mot Goy signifie bâtard (je vous cite « des bâtards si ce mot vous plait ») et vous apportez comme élément de preuve l’article de Wikipedia.
          Sauf que l’extrait fourni non seulement ne parle pas de bâtard mais est respectueux.
          Je vous recite :
          « Le terme de goy ou goï (héb. גוי, nation) apparaît dans la Torah afin de désigner une « nation » pourvue d’institutions et d’un territoire ».

          Voyez-vous, par conséquent, tout ce que votre commentaire a d’inepte ?

          • Bonjour,

            Les imbéciles veulent effrayer avec ce mot « goy ».

            Il n’y qu’à leur rappeler la traduction en langue française : « gentil ».

            Ca fait tout de suite moins peur :=)

          • Ce n’est pas moi qui traite les autres de « Bâtard ». Ce n’est pas mon langage mais libellule qui nous dit que les chrétiens sont des bâtards du judaïsme. Je rappelle ensuite que pour les juifs les chrétiens sont des goys c’est à dire une autre nation des gentils si ils recherchent à s’approcher des juifs.
            Cela me rappelle un proverbe de la campagne « gentil n’a qu’un œil » c’est à dire qu’un gentil ne voit pas tout.

  19. Bonjour,

    Pour ma part, j’opposerais d’un côté judaïsme et christianisme à l’islam.

    Comme le fait Jacques Ellul :

    https://www.puf.com/content/Islam_et_judéo-christianisme

    Comme le dit Bat Ye’Or, le christianisme est issu d’un controverse entre Juifs.

    L’islam, c’est né, à 1000 km d’Israël, dans des conditions que nous ne connaissons même pas clairement en 2023.

    Le christianisme reprend la bibliothèque hébraïque sans aucun changement.

    L’islam nie nos livres saints comme « falsifiés » (sic).

    N’oublions pas, enfin, que le marcionisme est la première hérésie condamnée par l’Eglise.

    • Bien d’accord, si le judaïsme et le christianisme sont abrahamiques, l’islam est anti-abrahamique…

    • En somme, on devrait retourner aux sources qui sont JUIVES. Pour moi les chrétiens sont des juifs qui l’ignorent, quant aux musulmans, c’est une véritable blague de mauvais goût. et vue l’inculture de ses adeptes, nous sommes loin d’atteindre un concensus plus convenable.

      • @Libellule

        Même si tous les premiers chrétiens étaient juifs jusqu’à Corneille (l’officier romain, évidemment pas notre dramaturge 🙂 ), il y a bien eu scission définitive entre les deux religions.
        Le point commun est que le christianisme est considéré par certains décisionnaires (je pense à Elie Benamozegh) comme une religion noachide, mais il s’agit tout de même de deux religions distinctes.

        • Bonjour,

          Maïmonide était du même avis parce que les chrétiens reçoivent la Torah et pas les musulmans.

    • Il y a, de mon point de vue, une différence fondamentale entre judaïsme et christianisme d’une part, islam de l’autre, sans même considérer le contenu de chacun : la légitimité.
      Jésus, en tant que Juif descendant de David (réellement ou non), peut revendiquer d’être le Messie – c.-à-d. le Roi d’Israël – il peut légitimement être candidat à la royauté (les Juifs de l’époque, sous domination romaine, aspiraient à un retour à leur souveraineté qui avait été annoncée par les prophètes).
      Mahomet d’un autre côté, n’a pas de légitimité : son ascendance le ferait remonter à Ismaël (et non Israël), il n’est donc pas héritier de la Révélation au Sinaï (contrairement à Jésus). Il ne peut non plus pas se revendiquer prophète puisque selon la Torah, la Prophétie a échu au peuple d’Israël. Mahomet est donc dès le départ un faux-prophète, il ne peut légitimement revendiquer le titre de prophète parlant au nom de ce dieu qui se révéla au Sinaï.
      Et je le répète, peu importe en soi le contenu de chacune.

      • Bonjour,

        Cher Pikachu, nous sommmes entièrement d’accord.

        Mais même au delà : quel est l’apport de l’islam au pot commun de l’Humanité ?

        La citation de Benoit XIV du Basileus était excellente :

        « Montre-moi ce que Mahomet a apporté de neuf. Tu ne trouveras que des choses mauvaises… »

        « Dieu n’aime pas le sang, assure le basileus à son interlocuteur. Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu. »

        • 1.
          Entièrement d’accord Antiislam,
          mon propos est plutôt basé sur la cohérence.
          Il est clair, dès le départ que l’Islam ne peut revendiquer cette cohérence. Et sans cohérence, il ne peut être question de vérité.
          Plus précisément, je veux parler de conditions nécessaires. Du point de vue Juif – qui ne reconnaît pas la messianité de Jésus -, Jésus remplissait les conditions nécessaires (descendant du Roi David, donc à la fois Juif et de la dynastie davidienne). Il peut donc y avoir débat quant à la véracité du christianisme parce que la condition nécessaire est présente.

        • 2.
          Ce n’est pas le cas de l’Islam pour lequel une condition nécessaire manque : pour que Mahomet pût être prophète, il eût fallu qu’il vînt du peuple d’Israël, auquel cas, oui, il y aurait pu y avoir débat; dès lors que cette condition nécessaire manque, tout débat est sans objet.

          On peut aussi, bien sûr, évaluer la question de la vérité des religions selon le test posé par Lessing dans « Nathan le sage », et qui est ce que vous faîtes Antiislam : évaluer l’apport d’une religion à l’humanité. Ce test dit ceci : une religion venant de D.ieu ne peut qu’apporter du bien au monde. Ce test néanmoins, je ne l’envisage même pas pour l’Islam puisqu’incohérent.

      • Et je voudrais rajouter ceci.
        Pour bien comprendre le point de vue des Juifs sur la messianité de Jésus, lire l’histoire de Bar Kochva est incontournable : https://fr.wikipedia.org/wiki/Shimon_bar_Kokhba

        Il s’est agi d’un juif, faux messie qui néanmoins fut soutenu par les rabbins de son époque.
        Il avait toute latitude pour prétendre à ce titre : il a entrepris de bouter les romains en dehors d’Israël. Tant qu’il menait cette guerre, il était légitime à la royauté et au titre éventuel de futur roi (= messie), son échec a démontré rétroactivement qu’il ne l’était pas.
        Il y a donc dans la vision juive du messie une « composante dynamique » : vous êtes messie potentiel puis votre oeuvre fait de vous un messie avéré. Ceci est statué dans le classique de jurisprudence de Maïmonide, le Michneh Thora, tout à la fin, dans son chapitre sur les Rois.

  20. Le titre de cet article me choque quand même…..je n’ai jamais eu de détestation envers les juifs. Les musulmans non plus…… AVANT qu’ils commencent à nous faire ch…., en exigeant, imposant, égorgeant, bref en mettant le b…el partout où ils s’installent !
    Maintenant, je dirais qu’il faut éradiquer l’islam !

  21. cette perspective historique est intéressante. Mais il est périlleux de mettre tout et son contraire sous le terme « monothéisme » : le dieu de l’islam n’est pas le Dieu de la bible, malgré les emprunts que vous signalez. Quant à la détestation, elle provient de conflits liés à l’histoire. La première détestation eut lieu entre juifs au 1er siècle: le christianisme étant un judaïsme réformé issu de désaccords entre courants opposés. Les premiers chrétiens étaient tous des juifs fervents, et ce mouvement a précédé de 40 ans ( dès les années 30 première moitié 1er s.) l’apparition du judaïsme rabbinique qui prévaut aujourd’hui (an 90 à Yavné, et fin du 1er s.). L’islam ne valorise pas les traditions juives et chrétiennes qui l’ont précédé, il les rend caduques. les musulmans ne connaissent pas la bible hébraïque ni le nouveau testament, bien que le coran évoque un jésus et une marie affectés à un autre rôle que les originaux.

    • Les mystères de l’Histoire !
      Les romains ont longtemps considéré les chrétiens comme des juifs, ce peuple réfractaire qui a été plus ou moins dispersé après sa révolte des années 70 (0070 bien entendu !) !
      D’où des persécutions. Politiquement aussi, les empereurs ne se sont pas gênés pour désigner les chrétiens à la vindicte populaire !
      L’islam a tenté de vider le judaïsme et le christianisme de leurs fondements pour les récupérer tout en les transformant (exemples les jeûnes devenus le ramadan, un jeûne contre nature pour se dire meilleur !). Rémi Brague l’explique clairement !
      Quant au Jésus du coran, une de mes marottes, dans la suite de ce qui précède, un Jésus qui a trompé sciemment les chrétiens et dont l’islam a la double hypocrisie d’en avoir fait un prophète et de traiter les chrétiens d’égarés !

  22. Les trois religions ne se détestent que lorsqu’ils n’y a plus d’incroyants à éliminer. Les réfractaires de ces religions orientales sont les premières victimes.

  23. Les juifs et les chrétiens sont les cibles de l’islam, Donc même combat.

  24. si l’islam n’etait pas mondialiste et ultra liberal economiquement ,,les banquiers judeo protestants de newyork et de londres l’auraient reduit a sa portion congrue,,ils lui auraient declare la guerre depuis longtemps,,au contraire ,l’islam qui n’etait rourant est devenu ce qu’il est aujourd’hui depuis que les occidentaux l’ont instrumentalise contre le communisme ,ils l’ont revigore avec les resultats qu’on connait

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