Le roi Ubu « lâche, traître, méchant et cupide, incarne tous les vices les plus primaires avec une cruauté enfantine». La reine Ubu « qui pourrait être sa mère, pousse Ubu à suivre ses idées les plus fantasques ». Présentation des personnages par Alfred Jarry.
Ubu roi, pièce de théâtre qui a bien vieilli, a un goût amer d’actualité. N’y manquent ni les courtisans ni les conseillers qui manipulent « la pompe à phynances » pour enrichir le roi, mais se servent d’abord les premiers. Ni ceux qui actionnent « la machine à décerveler » allégorie troublante des médias de désinformation. En 1895. Quand l’impôt sur le revenu n’existait pas. Et que de nombreuses gazettes non vérolées par la censure commentaient les événements dans un pluralisme de bon aloi.
Le massacre des Gilets Jaunes, la dictature sanitaire et la vraie-fausse guerre à la Russie n’étaient que des hors-d’œuvre. À présent, le pays sous la coupe des Macronescu rivalise de pittoresque avec la Roumanie des Ceausescu. Ajoutant à la créativité d’un couple diaboliquement pervers, la brutalité obtuse des ayatollahs iraniens.
Restauration du crime de lèse-majesté dans les cuisines
« Mussolini a toujours raison, ceux qui disent le contraire iront en prison » scandait un slogan d’époque. Le psychopathe inverti s’en est inspiré pour museler les protestataires. Il trouve des flics assez serviles pour les arrêter. Des magistrats assez veules pour les condamner. Et des journaleux assez flagorneurs pour vilipender les coupables d’outrages à la personne sacrée du dictateur.
Les délits d’opinion ne lui suffisent plus. Un plaisantin arborant un masque du bouffon-macron… Un calicot qui fustige les saligauds et leurs arnaques au plus haut niveau de l’État… Un doigt d’honneur en Alsace quand le despote vient narguer ce peuple qu’il méprise… Et hop ! Direction tribunal et prison ! Il est interdit aux gueux de faire le geste dont Dupond Le Yéti a gratifié le Parlement.
Des concerts de casseroles un peu partout en France déclenchent la procédure antiatomique. On bloque les avenues, on arrête les locomotives, on ferme les aérodromes et on barricade les bâtiments publics. Tous aux abris ! On commence même à regretter d’avoir refilé les chars d’assaut au Zygomyr… Tandis que les pitbulls de la Gestapo française chargent, babines écumantes, d’inoffensifs manifestants. Avec ordre de leur faire des bosses sur la tête. Pour les punir de leur insolence.
Dans l’Hérault, un préfet Papon décrète que posséder une batterie de cuisine est un délit très grave. Sans crainte du ridicule. Et des pandores zélés confisquent les casseroles et les petites cuillères, coupables d’incommoder sa Majesté Ubu… Alors qu’ils sont frappés de cécité devant les couteaux des islamistes. Et s’ils en découvrent un par hasard, s’avèrent incapables d’imaginer l’usage auquel il est destiné. Halal or not halal, that is the question.
Après ça, le führer de poche, qui prend vraiment ses interlocuteurs pour des cons, zozote qu’il faut un « apaisement nécessaire des tensions ». Tandis que la momie racornie, sortie de son sarcophage de Matignon, apporte un déni puéril à des faits que même les télés de propagande n’ont pu entièrement escamoter.
Fini l’immunité diplomatique, tique, tique et toc !
S’inspirant de la tyrannie islamique de l’Iran, qui avait molesté et séquestré des diplomates au mépris de toutes les règles du droit international, Macronescu et ses sbires, retranchés derrière l’impunité de leurs fonctions, s’en prennent à l’immunité de Lu Shaye, l’ambassadeur de Chine !
Le mettant en demeure de retirer ses propos qui contrarient le monarque, et de se renier. Parce qu’il a osé rappeler les crimes des terroristes Ouïghours, islamistes donc intouchables, dont la traque relève de la souveraineté chinoise. Dans laquelle Macronescu prétend s’ingérer comme dans celle de Monaco.
En outre, Lu Shaye, diplomate musclé à la différence des damoiseaux efféminés que la France affectionne, a fort bien justifié les raisons de la politique de Poutine en Ukraine. Ce pays fut russe jusqu’en 1917, la Crimée lui a été offerte en 1954, et la Russie ne pouvait tolérer plus longtemps d’être cernée par les OTANazis. Furieux d’entendre ces vérités qui vont faire pleurer son Zygomyr, Macronescu aurait perdu le contrôle de ses sphincters, caramélisant son pantalon.
C’est intolérable, clament en chœur les médias stipendiés, de s’écarter à ce point du « politiquement correct ». On a donc convoqué une nouvelle fois l’ambassadeur chinois au Quai d’Orsay pour lui administrer une leçon de bien-pensance comme à un vulgaire dhimmi francouillon. Avant de le menacer de la vindicte des tribunaux islamiques qui jugent les délits d’opinion, d’intention, d’interprétation et autres blasphèmes au Francistan.
Et si ça ne suffit pas, on le mettra en garde à vue, on le tabassera, on envahira et on pillera son ambassade, avant de déclarer la guerre à la Chine. La glorieuse armée française incapable de neutraliser quelques pouilleux au Sahel, s’en ira reconquérir l’Empire du Milieu, comme au temps des 55 jours de Pékin. Macronescu l’évaporé ne doute de rien ! Et la von der Leyen se verrait bien dans un remake du Général boche Von Waldersee, chef du corps expéditionnaire occidental, qui réussit à brider les Niakoués en 1900.
Macron l’acteur raté incarne magnifiquement Ubu Roi
Pièce de théâtre burlesque, farce devançant l’esprit surréaliste, parodie potache du pouvoir absolu qui rend absolument fou, Ubu Roi est tout cela. Mais c’est aussi un récit d’anticipation pressentant les Macron-Trognon-Croupion. Avec des descriptions de personnages et de situations qui font se demander si l’auteur n’aurait pas effectué un saut spatio-temporel, pour revenir en 1895, avec des éléments du futur d’alors. Notre présent, qui n’est pas un cadeau.
Alfred Jarry a eu, coïncidence extraordinaire ou prescience incroyable, l’idée d’un scénario où, grâce à une conspiration des nobles et des riches permettant d’éliminer le roi Grassouillet, un duo de bouffons fardés et déguisés s’emparait du pouvoir pour diriger le pays dans la pagaille la plus complète.
Il a aussi devancé la politique du Mozart de la finance. Ainsi, Ubu devenu roi, accorde ses largesses au peuple à contre-cœur. « Ça ne m’amuse guère de vous donner de l’argent, mais c’est la Mère Ubu qui l’a voulu. Au moins, promettez-moi de bien payer vos impôts avec». Et les niais qui n’ont pas compris qu’ils devront rendre au centuple les maigres subventions, l’acclament bruyamment. Ponctuant leur joie de rots sonores et de pets odorants.
Puis négligeant les conseils de prudence de la Mère Ubu, le roi décide de se lancer dans une vaste politique de réformes au détriment des nobles qui l’ont soutenu, et contre les bourgeois, les paysans et les ouvriers qui n’ont jamais pu le saquer. « Ceux qui seront condamnés, je les passerai à la trappe, ils tomberont dans les sous-sols de la Chambre-à-Sous, où on les décervellera, et leurs biens seront confisqués».
Avec la « pompe à phynances » qui fonctionne toujours de travers, sauf pour vider les poches de ses sujets et évoque irrésistiblement les arcanes de Bercy, la « machine à décerveler », figurant les médias de propagande, est l’autre invention coruscante de l’auteur.
Boudegras, le courtisan qui veut couper la langue aux insolents qui contrarient le roi et perturbent sa digestion, anticipe Thierry Breton, commissaire politique européen nommé par Macronubu. Avec pour mission de bannir du web tous ceux qui « désinforment ». Comprendre qui n’adhèrent pas servilement à la doxa réchauffiste, covidiste et russophobe. Et ne cirent pas les pompes du dictateur. La webstapo recrute chez les pégriots.
Les quatre folies que Jarry n’a pas imaginées
La séquestration infligée à toute une population docile, « l’autorisation de sortie à soi-même, signée par soi-même », l’obligation de se faire injecter « volontairement » des poisons mortels, et le remplacement de tous les bons chrétiens par des Zoulous et des Sarrasins. Sur ce chantier de démolition, Macronescu l’emporte haut la main sur Ubu.
Quant à la justice et au fisc, encore un petit pas et on y est presque !
Les magistrats racketteurs ne seront plus payés et devront vivre des amendes et des biens confisqués à ceux qu’ils condamnent. «Mais je veux garder pour moi la moitié des impôts. Nous établirons une taxe sur les naissances, une autre sur les décès, et une troisième sur la pluie et le soleil» (une idée pour le GIEC ?).
Ubu rassure la reine, effrayée par la pagaille qui désorganise l’État : « Ne crains rien, mon Jean-Mi, j’irai moi-même de village en village recueillir les impôts. Avec ce système, j’aurai vite fait fortune, et ces imbéciles m’acclameront. Ceux qui me manqueront de respect, mes sbires s’en chargeront.»
Les similitudes troublantes s’accumulent. Escorté des « Grippe-Sous » traînant le « voiturin à phynances », Ubu va en personne rançonner les paysans. La révolte éclate aussitôt… Décontenancé, pour détourner l’attention, il court à Moscou pour interdire au tsar Vladimir d’envahir la Pologne et les états voisins. Puis Ubu part en guerre, sur son « cheval à phynances ». Et sa moitié reçoit la régence qu’elle exerçait déjà.
Jarry a vu la victoire des Russes
Après quelques cuisantes défaites infligées par les Russes, le Père Ubu livre une bataille burlesque où il est battu à plate couture. Réfugié avec ses derniers «palotins » dans une caverne de Lituanie, il doit la disputer à un ours. Mais Ubu grand courageux laisse les palotins tuer l’ours à sa place. Sa couardise indigne ses compagnons qui l’abandonnent.
La Mère Ubu rapplique dans la caverne pendant le sommeil du Père Ubu et essaye de se faire passer pour une succube afin de réveiller sa virilité. En vain. Le jour se lève, révélant la supercherie et provoque une scène de ménage qui n’est interrompue que par l’irruption des Cosaques. Les Ubus font alors front commun, bataillent bec et ongles comme deux grandes folles, et sont sauvés in extremis par le retour inattendu des palotins avec des renforts.
Traversant la Bordurie, les Macronubu embarquent alors pour la France où le roi déchu envisage de se faire nommer « Maître des finances à Paris » en reconnaissance de ses mérites. La pièce se clôt par la Chanson du décervelage.
Christian Navis
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Macronor Terminator Flatulator c’est l’incarnation d’UBU roi le personnage absurde qui commet de sacré conneries pour le plus grand malheur de tout le monde. C’est que Macronor Flatulator fait avec le peuple français avec des décisions absurdes et nuisibles pour l’avenir du pays.
La folie d’un seul, la cupidité des courtisans, la connerie du peuple. J’espère que Macron-Ubu sera chassé du pouvoir.