1 Français sur 5 n’a pas accès à l’eau potable et ils veulent qu’on « joue » avec les eaux usées !!!!

« La plupart des tomates produites en Espagne et consommées en France sont irriguées au moyen d’eaux usées traitées » souligne le directeur du développement durable de l’entreprise Veolia, Tristan Mathieu.

Je sais pas vous, mais l’idée que les tomates mangées en été ou celles vendues en boîte, d’origine espagnole ont été arrosées, nourries, avec les chiottes des Espagnols, même si l’eau a été traitée avant, ça me fait pas envie.

Je ne parlerai même pas de la « mémoire de l’eau » utilisée en homéopathie, ne relançons pas le débat. Non, je me contenterai de rappeler que, actuellement, dans les eaux traitées, bien traitées, au point qu’on les prétend potables quand elles sortent du robinet ,on trouve des traces de pilule, d’anti-dépresseurs, d’anti-cancéreux, de somnifères et autres antidépresseurs…

https://www.partagedeseaux.info/La-pollution-de-l-eau-par-les-produits-pharmaceutiques-une-menace-dont-on

Ces résidus médicamenteux se retrouvent dans les stations d’épuration (collective ou individuelle), qui ne sont pas conçues pour les traiter. Ils se retrouvent donc également dans l’eau du robinet.

https://www.culligan.fr/qualite-eau/polluants/residus-medicamenteux/

Va comprendre, Charles ! 

D’un côté le Monde tire la sonnette d’alarme, on manquerait de plus en plus d’eau potable en France, à cause des pesticides (enfin c’est ce qu’ils disent, ils auraient pas envie, en fait, de faire disparaître notre agriculture et surtout nos agriculteurs, histoire de nous faire dépendre des importations venant de pays sans règles ni contraintes ? ). La France deviendrait-elle le Sahara depuis que, pour plaire à Veolia, on interdit aux villages d’utiliser leurs sources millénaires ?

De l’autre côté le Parisien nous apprend que l’on pourrait encore prendre le luxe de faire des expériences avec l’eau… Et les journaleux de nous inciter à boire  l’eau de nos douches… Bon, j’en conviens, j’exagère à peine. En fait ils voudraient recycler l’eau des stations d’épuration, ils voudraient que l’on arrosât nos jardins avec l’eau des toilettes, ce qui est forcément bon pour les jardins, c’est là l’origine du fumier, ou que l’on lavât notre linge avec. 

Mon souci c’est que je les connais trop, ces mondialistes, ces écolos-dingos… Il est évident que, très vite, la tentation de basculer les eaux usées traitées a minima pour aller dans les WC ou le jardin se retrouveront dans le robinet de la cuisine. Et une petite dose de javel, hop! Ni vu ni connu ! Ils en sont capables, on a payé pour voir.

Une chatte n’y retrouverait pas ses petits !

La sécheresse s’installe en France, hiver comme été, obligeant à repenser nos usages. Le gouvernement veut ainsi mettre davantage à profit les eaux dites grises. Celles-ci pourraient servir à l’irrigation, à l’arrosage des espaces verts ou au nettoyage de la voirie. La France a du retard en la matière.

Quand Nicolas Condom a proposé il y a douze ans à la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) une opération pilote de recyclage des eaux de sa station d’épuration pour alimenter les balayeuses de la ville et nettoyer ses bennes à ordure, beaucoup l’ont toisé avec circonspection. Les mêmes lui ont fait les gros yeux lorsqu’il a proposé un procédé similaire pour le jardin potager d’une petite commune située au nord de Montpellier. Mais depuis que la France subit de plein fouet des épisodes récurrents de sécheresse, plus personne ne regarde de haut le patron de l’entreprise Ecofilae, spécialisée dans la réutilisation des eaux usées traitées.

À la traîne en la matière, la France veut rattraper son retard. Ce week-end, au Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a annoncé avoir « transmis ces derniers jours au Conseil d’État un décret pour mieux utiliser les eaux usées ». « La réglementation est en train de changer pour encourager le plus possible ce type de pratique, l’objectif fixé par la commission européenne étant de multiplier par six les volumes d’eaux usées recyclées », explique le Centre d’information sur l’eau.

C’est qu’en raison d’une réglementation sanitaire jugée aujourd’hui trop restrictive par l’exécutif, la France réutilise environ 1 % de ces « eaux grises », c’est très peu. « La plupart des tomates produites en Espagne et consommées en France sont irriguées au moyen d’eaux usées traitées souligne le directeur du développement durable de l’entreprise Veolia, Tristan Mathieu. Mais en France, ce procédé est aujourd’hui très marginal car nous avons jusqu’ici été moins exposés que les autres aux effets du réchauffement climatique. »

« Assouplir la réglementation » pour utiliser l’eau de la douche dans les toilettes

Tout a changé depuis l’été 2022, marqué par une succession inédite de canicules et une sécheresse historique. « Beaucoup de collectivités locales et d’industriels se sont alors tournés vers nous pour se renseigner sur ces solutions de réutilisation des eaux usées qui n’ont pour l’heure été développées que dans 70 stations d’épuration sur les plus de 22 000 que compte l’Hexagone ». Bien conscient du potentiel, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, espère bien lever certains freins administratifs et sanitaires qui empêchent les communes d’utiliser leurs ressources aquifères comme elles l’entendent.

« Nous devons assouplir la réglementation afin de pouvoir utiliser l’eau de la douche ou de la machine à laver pour la chasse d’eau alors que c’est aujourd’hui de l’eau potable qui est utilisée, nous explique le ministre depuis le Gabon où il accompagne le chef de l’État. En zones littorales, nous devons aussi innover pour pouvoir réutiliser les eaux traitées dans les stations d’épuration en vue d’arroser les parcs ou d’irriguer des terres, plutôt que de les rejeter à la mer. »

Même si les eaux des égouts qui échouent dans les stations d’épuration ressortent débarrassées de la majeure partie des polluants qui pourraient s’avérer nocifs pour le milieu naturel, l’association France Nature Environnement (FNE) reste prudente quant à certains usages. « Les stations d’épuration n’éliminent pas toutes les substances dangereuses présentes dans les eaux usées, souligne le président de FNE, Arnaud Schwartz. Si c’est pour arroser des espaces verts, pourquoi pas ? Mais pour irriguer des champs destinés à l’alimentation se pose évidemment la question des risques chimiques et microbiologiques. »

Lire la suite ici

https://www.leparisien.fr/environnement/secheresse-la-france-veut-miser-sur-le-gisement-des-eaux-usees-01-03-2023-BRC5HXQLRJB47C4TU4VZ7DAUA4.php?xtor=EREC-109&ts=1677744011989

XXX

Pesticides : de l’eau potable non conforme pour 20 % des Français

Selon les données du « Monde », environ 12 millions de personnes ont été concernées en 2021 par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites.

La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/21/pesticides-20-des-francais-ont-recu-de-l-eau-potable-non-conforme-en-2021_6142608_3244.html

Le Monde, donc donne les chiffres ahurissants de la contamination de l’eau par les pesticides et alii mais donne également les lacunes ENORMES dans la surveillance de l’eau potable !

Encore en 2021, on vous parle pas du XIXème siècle, 20 % des Français métropolitains ont utilisé ( donc bu pour nombre d’entre eux) de l’eau non potable selon les critères officiels. 5,9% des Français en 2020. Quel bond en un an ! C’est juste terrifiant.

Les données officielles sont à la Direction Générale de la Santé mais ne sont pas… communicables au public  et la DGS refuse de répondre aux journalistes !! Ben voyons ! Et ensuite on s' »étonne de voir le nombre de cancers et autres maladies augmenter vitesse grand V ! Entre la vaxxincation Covid et l’eau dite potable qui ne l’est pas, ils nous font crever la bouche ouverte.

 

 

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24 Commentaires

  1. On manque d’eau pourquoi ? Ça, c’est la bonne question ! Déjà, on sait qu’un tiers de l’eau est perdue dans les tuyauteries souterraines cassées avant d’arriver à l’usager. D’autre part, les terres de cultures ont été aménagées à l’américaines en enlevant les bosses, bouchant les trous, remblayant les ruisseaux, dirigeant l’eau et certaines rivières l’empêchant ainsi de s’infiltrer dans les sols. Résultat, non seulement elle n’arrive plus aux nappes phréatiques mais en plus on nous la fait payer plus cher. Que faut-il faire en premier ?… virer les technocrates de mes deux, leur faire payer leur incompétence, et remettre les terres comme la nature les avait modelées !!!

  2. Je me disais que les tomates espagnoles avaient un drôle de goût, comme qui dirait un peu acide…
    « Des traces de pilule, d’anti-dépresseurs, d’anti-cancéreux, de somnifères et autres antidépresseurs…  » dans l’eau du robinet ; c’est comme qui dirait un super vaccin préventif, genre Pfizer, qui nous soignerait de tout un tas de maladies.
    Mais soyons positifs, tant que l’eau potable a un goût de javelle, elle est potable.
    « Docteur, j’ai des brûlures d’estomac, c’est grave ? »

  3. Ils sont aussi en train de vider tous les réservoirs d’eau potables
    Le lac de Vioreau par exemple (Nantes). Ils ont jeté 7 millions de M 3 d’eau ces dernières semaines.
    (plus d’eau cet été pour les agriculteurs ni pour la nature)

    Et ils veulent en faire autant avec les autres lacs de retenus.
    Si vous habitez dans une région avec lac de retenu, interrogez votre maire. IL faut refuser cet assèchement programmé.

    • Gaspillage d’eau.
      Et les cents millions de touristes par an en France qui utilisent les WC ! (cent millions de pipi toutes les six heures, on compte pas ceux qui ont la prostate, ce serait la goutte d’eau qui fait déborder le vase), les douches, les piscines, etc. Heureusement que les anglo-saxons et les Chinois boivent du vin, ça économise de l’eau… Par contre, les Allemands qui boivent de la bière, ça fait faire pipi plus souvent, on n’en sort pas, c’est le cycle infernal ou le serpent qui se mord la queue…

  4. Il est tout à fait possible de recycler toutes les eaux usées surtout en temps de raréfaction dû à la sécheresse,mais si on prend la France,elle n’a pas le retraitement et le train de filtrage approprié à la différence de quelques états aux USA utilisent le recyclage, c’est qu’à la sortie après des étapes de filtrations celle ci doit être absolument retraitée par de la reminéralisation afin de reprendre ses propriétés d’eau minérale et par définition potable

  5. Pour filtrer mon eau du robinet, j’utilise un filtre Berkey. C’est cher mais amorti au bout d’un an rapport à une consommation d’eau en bouteilles.
    https://www.berkey.fr/
    RÉSULTATS DE FILTRATION

    › Bactéries > 99,9999 %

    › Virus > 99,999 %

    › Principaux pesticides > 99,9 %

    › Principaux ions de métaux lourds > 99 %

    › Principaux résidus médicamenteux > 99,5 %

  6. Après nous avoir fait manger de la m. Ils veulent nous la faire boire. Je ne bois que de l’eau en bouteille, la Rosée de la Reine. Et pour la cuisson, l’eau du robinet est filtrée deux fois. Mon voisin immédiat ne boit jamais d’eau, que du pinard. Il m’a dit que l’eau c’était de la m.

  7. Il y a un mois un élu dans la presse locale voulait remplir les nappes phréatiques avec de l’eau traitée. Évidemment, il n’a pas envisagé que certains résidus médicamenteux ne pouvaient être traités Le Sénat pourra appliquer la gestion par capitalisation pour la reforme des retraites en raison de la crise de la natalité.L’eau chargée de résidus de contraceptifs n’aidera pas à favoriser la fertilité et la natalité.Mais charité bien ordonnée commence par soi même pour reviser leurs propres régimes, excusez moi pour la digression.

  8. Le « bien commun » qui devrait guider l’action du « politique » est bien mal en point. La faute revient exclusivement au « politique » Quand celui-ci est habité par des pulsions de mort. Quand les français vont ils ouvrir les yeux?

  9. Au lieu d’investir dans ce genre de saletés, parce qu’il faudra payer les systèmes d’épuration, d’entretien et distribution ; et, au lieu de jeter l’argent par les fenêtres vers l’étranger ; pourquoi ne pas investir dans le dessalage de l’eau de mer et la création de canaux d’irrigation ? Et en ce qui concerne les dépenses, n’oublions pas aussi ce que le consommateur devra débourser pour les conséquences néfastes sur son organisme.

    Ça la fout mal tout de même d’être la nation au plus vaste territoire maritime et de se retrouver en pénurie d’eau et d’électricité !

    • Oui, mais le dessalage d’eau de mer est très gourmand en électricité. C’est le serpent qui se mord la queue.
      Les centrales nucléaires ont besoin d’eau pour le refroidissement, et sont obligées de réduire la production d’électricité en cas de pénurie d’eau.
      Le problème n’est pas si simple.
      Par contre , devoir se charger de milliers de parasites supplémentaires ne fait qu’aggraver la situation.
      Surtout quand ces parasites ouvrent les bouches à incendie pour s’amuser en été, et gaspillent l’eau si précieuse.
      Certaines zones du sud sont déjà en manque d’eau.

  10. C’est bon aussi pour la pharmaceutique ; une industrie en plein essor qui a de longs beaux jours devant elle. C’est bon pour l’emploi aussi, c’est une branche prometteuse. La médecine aussi, de nouvelles maladies ; des malformations ; des handicaps…. toutes les industries en rapport avec la santé se porteront très bien elle et …. la finance aussi.

    Quand je pense que pour entrer dans l’U€ on a imposé des règles drastiques à nos agriculteurs et éleveurs ; règles qui ont coûté la vies de dizaines de milliers d’exploitations et le suicide e beaucoup d’exploitants. Ça me fait bouillir de révolte.

    • Allons vous n’y pensez pas donner de l’eau primaire ou mère aux gueux que nous sommes ,ils pouvaient le faire depuis des années , que nie nie , nous sommes juste bon à boire de l’eau soi-disant recyclée contenant diverse merdes médicamenteuses et autres saloperies .

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