A Davos ils ont testé la machine qui lit dans votre cerveau

Êtes-vous prêt pour la “transparence cérébrale” et l’IA qui lit dans votre esprit ?

Le WEF et “La bataille pour votre cerveau”

La réunion annuelle du WEF à Davos a organisé un séminaire très important et passionnant sur la « transparence cérébrale ». Il comportait une technologie nouvelle mais fonctionnelle qui permet de scanner le cerveau humain via des appareils portables (aucune électrode nécessaire). De tels scans permettent aux ordinateurs compatibles avec l’IA de lire et d’interpréter l’état d’esprit du porteur en comprenant instantanément les ondes cérébrales enregistrées.

Les dispositifs dont ils parlent existent déjà.

Les systèmes d’intelligence artificielle associés à de tels dispositifs permettent un aperçu sans précédent de l’état mental et émotionnel du porteur.

L’image ci-dessus montre une travailleuse ayant des pensées amoureuses à propos d’un nouveau collègue masculin (02:02 dans la vidéo). Une oreillette portable à balayage cérébral informe instantanément le bureau de l’entreprise de ces désirs interdits, ce qui pourrait nuire à sa productivité. Le message “LES ROMANCES INTRA-BUREAU SONT STRICTEMENT INTERDITES” apparaît immédiatement sur son écran, la ramenant à un état d’esprit productif et lui rappelant qui est le patron.

Une illustration caricaturale de ces machines est ici :

La présentatrice du WEF, Nita A. Farahany, ne décrit pas la technologie future. Elle explique à 15h30 que toutes les capacités ci-dessus existent déjà et se développent rapidement.

C’est le futur qui est déjà arrivé. Tout dans cette vidéo que vous venez de voir est basé sur une technologie déjà utilisée. L’intelligence artificielle a permis des avancées dans le décodage de l’activité cérébrale que nous n’aurions jamais cru possibles.

Vous avez beaucoup entendu parler de l’IA au cours des dernières années, ici à Davos, c’est la conversation de l’heure. Mais je veux en parler d’une manière différente, c’est-à-dire la capacité de décoder l’activité des ondes cérébrales. Tout ce que vous pensez, vous ressentez, ce ne sont que des données. Les données, qui forment de grands modèles, peuvent être décodées à l’aide de l’intelligence artificielle.

Considérez ceci : la personne moyenne a des milliers de pensées chaque jour. Au fur et à mesure qu’une pensée prend forme (un calcul mathématique, vous êtes heureux, vous êtes fatigué, vous avez faim), des neurones s’activent dans votre cerveau, en de minuscules décharges électriques. Une pensée particulière prend des centaines de milliers de neurones qui se déclenchent selon des schémas caractéristiques qui peuvent être décodés avec l’électroencéphalographie et des appareils alimentés par l’IA.

Les appareils portables de lecture de pensée dont parle Nita n’ont pas l’air bizarres ou encombrants. J’en ai mis deux sur une seule image pour plus de commodité.

Plus près de la fin de la vidéo, elle explique à quel point il est important de “préserver les garanties”. Mais regardez Nita rire à 27h30 de la suggestion ironique du modérateur selon laquelle “Tous les PDG utiliseront cette technologie de manière totalement responsable”.

Elle sait à quel point il est drôle de penser que cette technologie sera utilisée de manière responsable. Je n’ai pas besoin d’un scanner d’ondes cérébrales AI pour voir à quel point la remarque “utilisation responsable” est hilarante pour elle !

Metavers (Facebook) investit massivement dans le scanner cérébral

Nita rapporte (6:10) que Facebook et les entreprises technologiques “investissent massivement dans ces appareils”.

Big Tech attend de nous que nous abandonnions les claviers et les souris d’ordinateur.

Dans un avenir à court terme, ces dispositifs [à balayage cérébral] seront le principal moyen par lequel nous interagissons avec tout le reste de notre technologie.

Pensez-y une minute. Vous devrez porter un scanner cérébral pour vous intégrer aux nouveaux gadgets brillants de Big Tech (qui seront probablement fournis gratuitement). Le scanner enverra votre activité d’ondes cérébrales aux moteurs d’IA de Big Tech. L’IA est volumineuse et ne peut pas être placée dans une tablette ou un téléphone, donc vos ondes cérébrales seront collectées de manière centralisée par Facebook ou une autre entreprise Big Tech.

Lorsque vous êtes dans la réalité virtuelle du métavers ou que vous faites autre chose en utilisant l’interface humaine du scanner cérébral, des pensées aléatoires peuvent entrer dans votre esprit. Peut-être voudriez-vous momentanément vous acheter un oreiller confortable ?

Le scanner cérébral communiquerait cette pensée à l’IA. L’IA le décoderait et vous montrerait des publicités pertinentes, peut-être AVANT que votre processus de réflexion ne soit même terminé !

Les possibilités d’abus sont infinies. Par exemple, disons qu’un concepteur éveillé d’une telle IA, ou un bureaucrate du «conseil de gouvernance de la désinformation», déciderait qu’il doit empêcher les gens d’avoir des pensées qui nient le changement climatique. (Juste un exemple.)

Si c’est le cas, dès que mon train de pensée s’éloigne du pays imaginaire de Zuckerberg et commence à se tourner vers des opinions sceptiques sur le changement climatique, l’IA me montrerait de manière proactive une jolie femme légèrement vêtue, un chat mignon giflant un chien qui pète ou une autre distraction. perturber le développement de la pensée.

À 21h37, Nita discute de la perturbation des ondes cérébrales et de la manière dont cela pourrait être accompli, ce qui confirme une telle possibilité.

Ceci est un matériau de chapeau en papier d’aluminium

Je dois admettre que la discussion du WEF fait semblant de parler d’indépendance humaine et emploie même le terme « liberté cognitive ». Cependant, ce n’est que du bout des lèvres pour masquer des plans de grande envergure.

Nita envisage un avenir où nous serons tous obligés d’utiliser des scanners cérébraux si nous voulons gagner notre vie (13:10) :

Et s’il n’y a nulle part où aller ? Et si partout il y avait une surveillance omniprésente ? … La surveillance fait partie de notre quotidien.

La « liberté cognitive » mentionnée ci-dessus ne peut exister si une IA non transparente, exploitée par des entreprises géantes régies par une multitude de comités « Technologie responsable », fournit aux gens une réalité virtuelle conçue pour extraire un maximum de revenus et exercer une influence maximale.

Ces moteurs d’IA seront inévitablement programmés pour influencer notre façon de penser bien au-delà du simple domaine commercial. Si tel est le cas, la plupart des gens suivraient probablement les invites et les coups de pouce intelligents de maîtres anonymes, irresponsables et extrêmement puissants de la cognition humaine.

Le terme « liberté cognitive » semble attrayant, mais nous devons reconnaître que la conscience de chacun est façonnée par les sociétés et les environnements dans lesquels nous vivons. Les pensées et les paradigmes employés par une paysanne du XIVe siècle qui ne sortait jamais de son village sont complètement différents des pensées d’un scientifique globe-trotter moderne. Nous absorbons nos informations et nos croyances de l’extérieur.

Un enfant né de parents très libéraux peut penser différemment d’un autre enfant qui grandit dans une famille conservatrice. Et pourtant, comme la plupart des abonnés le savent, les parents ne peuvent qu’influencer leurs enfants. Les enfants grandissent souvent avec des croyances différentes de celles de leurs parents.

L’éducation, la publicité et la propagande que nous vivons tous autour de nous nous façonnent de manière puissante mais difficile à remarquer. Par conséquent, tout au plus, la « liberté cognitive » est une aspiration louable, pas un concept en noir et blanc.

Cependant, avec l’avènement de l’IA enregistrant les ondes cérébrales de millions de personnes et les influençant, la “liberté cognitive” deviendra une blague totale.

Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Dans le passé, un enfant qui grandissait dans une famille conservatrice pouvait avoir des pensées libérales dans l’intimité de son esprit, sans que les parents ne le sachent ou n’interrompent le processus de réflexion. C’est ainsi que les enfants deviennent des adultes capables de penser de manière indépendante.

Mais un futur enfant, grandissant avec un scanner d’ondes cérébrales pratique et immergé dans la réalité virtuelle, serait-il totalement façonné par le métavers (monde virtuel) piloté par l’IA ?

Pouvez-vous imaginer Socrate, illustré ci-dessous, portant une interface de balayage cérébral et immergé dans la réalité virtuelle générée par l’IA ? Deviendrait-il un jour Socrate tel que nous le connaissons si ce n’était pour sa capacité à penser sans interruption ?

Un être humain ordinaire a-t-il une chance de résister à un moteur d’IA d’analyse cérébrale aussi puissant que des millions de cerveaux humains et formé sur un « ensemble de données humaines » géant ? Est-il possible qu’un garçon ou une fille, grandissant dans une réalité virtuelle façonnée par ces systèmes, puisse développer une pensée indépendante ? Pas à mon avis.

Un tel avenir peut sembler attrayant pour certains. Les partisans peuvent appeler cela « rendre les gens meilleurs en leur apprenant de bonnes choses à grande échelle », les « bonnes choses » commodément définies selon les valeurs des concepteurs.

Appelez-moi un vieux con, mais j’ai peur parce que de tels systèmes nous placent à la merci de maîtres de la pensée anonymes et réduisent notre individualité humaine à presque rien. Et si les humains ne sont plus véritablement individuels, tous façonnés par la même IA à balayage cérébral en réalité virtuelle, sommes-nous remplaçables ?

Le balayage des ondes cérébrales devient courant. Le WEF adore ça. Ses applications sont discutées lors des rassemblements mondiaux des personnes les plus influentes.

Ainsi, les chapeaux en papier d’aluminium, qui étaient autrefois évoqués en plaisantant comme des attributs des théoriciens du complot les plus fous, pourraient bientôt devenir nécessaires pour assurer la «liberté cognitive» à laquelle Nita Farahany fait semblant. Même Socrate, s’il était vivant, pourrait se sentir obligé d’en porter un. Tellement ridicule!

Mon récit de la vidéo du WEF semble fou et peut sembler être le résultat de ma consommation excessive du mauvais type de champignons. Malheureusement, les trucs fous sont là dans la présentation du WEF. Je n’ai rien concocté. Mon article n’est même pas basé sur une compilation de matériaux disjoints ! Tout ce dont je parle est dans une seule vidéo du WEF.

Les scanners d’ondes cérébrales sont développés commercialement et seront bientôt utilisés pour extraire des billions de dollars de moi, de vous et de nos enfants. Ils seront également utilisés pour « façonner les générations futures » comme le souhaitent les maîtres non responsables, non élus et anonymes du nouvel univers.

Est-ce l’avenir que nous voulons ?

Êtes-vous d’accord avec Nita Farahany pour dire que “tout ce que vous pensez et ressentez n’est que des données” ?

IGOR CHUDOV

Traduction google

https://igorchudov.substack.com/p/are-you-ready-for-brain-transparency

Docteur Dominique Schwander

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11 Commentaires

  1. “Appelez-moi un vieux con”… Ne vous dévalorisez pas. Vous êtes en train de défendre la liberté de conscience et le libre arbitre des toutes les générations à venir.

  2. Ils sont vraiment de plus en plus tarés. Mais gare au retour de manivelles ! La nature finit toujours par se fâcher contre ceux et celles qui veulent la malmènent, la charcutent. A force de voler trop près du soleil, tous ces cinglés finiront inévitablement par se brûler les ailes.

  3. L’IA est en fait une collection énorme de données basées sur des repères de la réalité impossibles à saisir et à codifier par leur nombre et leurs ramifications possibles pour un humain. On traite “mathématiquement” donc du réel mais l’Humain ne peut en aucun cas s’y résumer (il a une personnalité ancrée dans l’imaginaire).

    Le problème était d’ailleurs de réussir à “anticiper” des comportements humains dans la robotique. Si l’on y arrive, ce ne seront toujours que des “schémas” possibles mais pas la stricte réalité (cf les tentatives échouées de classification des maladies mentales selon des “critères” spécifiques définis, repères oui mais très aléatoires voire instables).

    Le problème ce sont les gens qui, pris dans un désir de maitrise du réel, y réagissent avec des “certitudes” oubliant que ce ne sont que des “probabilités”.

  4. Ces machines identifient seulement la “tonalité” des pensées mais pas leur contenu, jamais un être humain ne pourra être, dans son intimité avec sa complexité et sa différence, véritablement percé à jour.

    L’IA émet des “probabilités”, vous en avez eu l’éclatante démonstration durant les “prédictions” covid en 2020 avec ses projections catastrophiques… qui ne se sont pas réalisées (mais qui nous ont bien enfermés dans des logiques mortifères, uniquement pour ceux, trop naïfs ou fatigués, qui se sont laissés faire !).

  5. Ah oui, croyez-vous aussi tous que ce ne sera qu’une “impression” de pendaison, quand on les pendra HAUT & COURT ?

    Question à méditer à mon avis …

  6. Quand la corde se resserrera sur leur coup, là, leur “pensée” pourra être lue sans aucun scanner, quel qu’il soit !!

    ll se peut aussi qu’un missile “malencontreux” viennent mettre fin à cette organisation de tarés …

    Rien de tout cela ne maintenant être considéré comme “contrôlable” !!!

    C’est con INTERNET, car ça permet de lire les “pensées” de tous ces enculés, et sans scanner en plus !!!
    Faut-il être un foutu connard pour ne pas réaliser ça …

  7. Aucune inquiétude: n’oubliez pas que tous ces sujets sont envisagés par des cerveaux dégénérés, immatures (12 ans d’âge mental) qui ont largement fait leurs preuves. Un cerveau n’a rien à voir avec une machine, c’est de la biologie. Mais ils méritent d’être surveillés, car ils n’auront pas de frein.

  8. Ceci pourrait expliquer la présence de graphène dans les vaccins qui pourraient ainsi augmenter le niveau des ondes électriques émises par le cerveau et améliorer le “piratage des pensées”.

  9. N’importe quoi, on me filme en train de regarder un bon gros steack frites maison, je souris même si je pense à autre chose, ils en déduiront que c’est parce que j’ai faim et que j’ai envie de ça.
    De la pure couillonade!

  10. J’en connais qui vont être embêtés : les gros libidineux qui ont envie de s’envoyer leurs secrétaires, ou autres.

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