Combien la Borne a-t-elle gagné sous forme de jetons de présence depuis 2015 ?

Tu m’étonnes qu’elle est et restera fidèle à Macron. Elle est aussi pourrie qu’elle. Aussi profiteuse.

Et ces deux-là sont copains comme cochon quand il s’agit de se prendre pour des marquis ou des rois de l’ancien Régime, profitant éhontément de leur situation pour s’enrichir jusqu’à plus soif, sans honte, sans éthique.

A gerber.

On sait que la Borne a reçu quelques tapes sur la main, en 2020, de la « Haute autorité pour la transparence de la vie publique » parce que elle aurait « oublié » (ou négligé, du haut des sommets d’où elle nous méprise)

Les six mandats qu’Elisabeth Borne a oublié de mentionner dans sa déclaration d’intérêts

Je ne reviendrai pas sur le détail ni sur le fond, à chacun de lire l’article en lien s’il faut en savoir plus.

Non, ce qui m’intéresse au travers de cet exemple des avantages en nature de nos ministres, déjà pas mal traités par la Gueuse, c’est le fonctionnement absolument scandaleux des « jetons de présence » de prétendus administrateurs, de préférence politiques ou anciens politiques, qui se mettent plein les fouilles d’un argent qui n’est pas imposable, distribué par les grandes entreprises (encore elles) qui déduisent les sommes, somptuaires et somptueuses, de ce qu’elles doivent aux impôts… et ce sont elles qui, ensuite vous disent « manants, il vous faut travailler jusqu’à 64 ans au moins car vous nous coûtez cher ». 

Voici l’exemple de Borne.

De mai 2015 à mai 2017, alors qu’elle était à la tête de la RATP , Madame émargeait à l’Institut de la Gestion déléguée ( un lobby de constructeurs) en même temps à l’IGD (géants de la construction et des transports, Vinci, Bouygues, Veolia… que des petits qui font pleurer et dont on se demande comment leurs dirigeants mangent à partir du 15 du mois) ; tous ces gens-là, quel drôle de hasard étant susceptibles de répondre à des appels d’offre ministériels… Ben voyons !

Cerise (dorée à l’or fin) sur le gâteau, la Mâtine avait aussi oublié de dire qu’elle faisait le tour de 9 autres  conseils d’administration (quand est-ce qu’elle bossait pour la RATP et la France ? ), l’Atelier Parisien d’Urbanisme, la Fédération d’entreprises Paris IDF, la Fondation Groupe RATP, le Comité stratégique de Fer de France.  L’inévitable Borne (on ne s’étonnera pas qu’elle soit depuis devenue Premier Ministre, elle a dû en donner des gages de sa rouerie ! ) émargeait en même temps au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des Ponts et chaussée, au Conseil de surveillance de RATP Développement et Systra et à l’IGD (Institut de Gestion déléguée, dont Marianne dit que c’est un lobby qui mélange constructeurs et hauts fonctionnaires du même secteur.

Tout ça pour une seule femme, me direz-vous ? Que nenni ils ont un paquet à se retrouver de conseil en conseil, à déguster le champagne, à vendre la France et les Français et à remplir leur tirelire dans la foulée.

Ils peuvent recevoir des bons de souscription de parts des créateurs d’entreprise.

Les administrateurs  peuvent recevoir  à titre de jetons de présence, (somme destinée à encourager et récompenser l’assiduité des administrateurs aux séances du conseil) une somme fixe annuelle. (La nouvelle terminologie parle de « rémunération de l’activité d’administrateurs »).

Et peu à peu tout cela est juste devenu une « rémunération », en considération du temps passé par les administrateurs, et donc par la professionnalisation de la fonction.

https://www.ifa-asso.com/mediatheques/quelles-remunerations-pour-les-administrateurs-de-societes/

https://www.ifa-asso.com/mediatheques/quelles-remunerations-pour-les-administrateurs-de-societes/

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