Conte de Noël : Hansel et Gretel, des Frères Grimm, nous rappelle les famines des siècles passés

Prions pour que  les famines d’autrefois ne reviennent pas s’abattre en Europe. 

L’histoire racontée dans « Hansel et Gretel » est une des plus anciennes du fonds européen, récit basé sur une réalité historique au conte symbolique sur la difficulté de grandir et devenir une personne Mais le thème bien réel des enfants abandonnés dans la forêt pendant les famines des siècles passés est traité dès le XVIème siècle et sur ce point, le début d’ « Hansel et Gretel » ressemble beaucoup au « Petit Poucet » de Perrault (1697).

Hansel et Gretel

Des Frères Grimm

Forêt à proximité d’Erzhausen en Hesse 

A l’orée d’une grande forêt vivaient un pauvre bûcheron, sa femme et ses deux enfants. Le garçon s’appelait Hansel et la fille Gretel. La famille ne mangeait guère. Une année que la famine régnait dans le pays et que le pain lui-même vint à manquer, le bûcheron ruminait des idées noires, une nuit, dans son lit et remâchait ses soucis. Il dit à sa femme :

Qu’allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants, quand nous n’avons plus rien pour nous- mêmes ?

Eh bien, mon homme, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l’aube, nous conduirons les enfants au plus profond de la forêt nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne retrouveront plus leur chemin et nous en serons débarrassés.

Non, femme, dit le bûcheron. Je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les dévorer.

Oh ! Fou, rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourions de faim tous les quatre ? Alors, il ne te reste qu’à raboter les planches de nos cercueils.

Elle n’eut de cesse qu’il n’acceptât ce qu’elle proposait.

Mais j’ai quand même pitié de ces pauvres enfants, dit le bûcheron.

Les deux petits n’avaient pas pu s’endormir tant ils avaient faim. Ils avaient entendu ce que la marâtre disait à leur père. Gretel pleura des larmes amères et dit à son frère :

C’en est fait de nous.

Du calme, Gretel, dit Hansel. Ne t’en fais pas; je trouverai un moyen de nous en tirer.

Quand les parents furent endormis, il se leva, enfila ses habits, ouvrit la chatière et se glissa dehors. La lune brillait dans le ciel et les graviers blancs, devant la maison, étincelaient comme des diamants. Hansel se pencha et en mit dans ses poches autant qu’il put. Puis il rentra dans la maison et dit à Gretel :

Aie confiance, chère petite sœur, et dors tranquille. Dieu ne nous abandonnera pas. Et lui-même se recoucha.

Quand vint le jour, avant même que le soleil ne se levât, la femme réveilla les deux enfants :

Debout, paresseux ! Nous allons aller dans la forêt pour y chercher du bois. Elle leur donna un morceau de pain à chacun et dit :

Voici pour le repas de midi ; ne mangez pas tout avant, car vous n’aurez rien d’autre.

Comme les poches de Hansel étaient pleines de cailloux, Gretel mit le pain dans son tablier. Puis, ils se mirent tous en route pour la forêt. Au bout de quelque temps, Hansel s’arrêta et regarda en direction de la maison. Et sans cesse, il répétait ce geste.

Hansel sème des cailloux. Illustration de Carl Offterdinger, fin du XIXème  siècle.

Le père dit :

Que regardes-tu, Hansel, et pourquoi restes-tu toujours en arrière ? Fais attention à toi et n’oublie pas de marcher !

Ah ! Père dit Hansel, je regarde mon petit chat blanc qui est perché là-haut sur le toit et je lui dis au revoir. La femme dit :

Fou que tu es ! Ce n’est pas le chaton, c’est un reflet de soleil sur la cheminée. Hansel, en réalité, n’avait pas vu le chat. Mais, à chaque arrêt, il prenait un caillou blanc dans sa poche et le jetait sur le chemin.

Quand ils furent arrivés au milieu de la forêt, le père dit :

Maintenant, les enfants, ramassez du bois ! Je vais allumer un feu pour que vous n’ayez pas froid.

Hansel et Gretel amassèrent des brindilles au sommet d’une petite colline. Quand on y eut mit le feu et qu’il eut bien pris, la femme dit :

Couchez-vous auprès de lui, les enfants, et reposez-vous. Nous allons abattre du bois. Quand nous aurons fini, nous reviendrons vous chercher. Hansel et Gretel s’assirent auprès du feu et quand vint l’heure du déjeuner, ils mangèrent leur morceau de pain. Ils entendaient retentir des coups de hache et pensaient que leur père était tout proche. Mais ce n’était pas la hache. C’était une branche que le bûcheron avait attachée à un arbre mort et que le vent faisait battre de-ci, de-là. Comme ils étaient assis là depuis des heures, les yeux finirent par leur tomber de fatigue et ils s’endormirent. Quand ils se réveillèrent, il faisait nuit noire. Gretel se mit à pleurer et dit :

Comment ferons-nous pour sortir de la forêt ? Hansel la consola

Attends encore un peu, dit-il, jusqu’à ce que la lune soit levée. Alors, nous retrouverons notre chemin.

Quand la pleine lune brilla dans le ciel, il prit sa sœur par la main et suivit les petits cailloux blancs. Ils étincelaient comme des écus frais battus et indiquaient le chemin. Les enfants marchèrent toute la nuit et, quand le jour se leva, ils atteignirent la maison paternelle. Ils frappèrent à la porte. Lorsque la femme eut ouvert et quand elle vit que c’étaient Hansel et Gretel, elle dit :

Méchants enfants ! Pourquoi avez-vous dormi si longtemps dans la forêt ? Nous pensions que vous ne reviendriez jamais.

Leur père, lui, se réjouit, car il avait le cœur lourd de les avoir laissés seuls dans la forêt.

Peu de temps après, la misère régna de plus belle et les enfants entendirent ce que la marâtre disait, pendant la nuit, à son mari :

Il ne nous reste plus rien à manger, une demi-miche seulement, et après, finie la chanson ! Il faut nous débarrasser des enfants ; nous les conduirons encore plus profond dans la forêt pour qu’ils ne puissent plus retrouver leur chemin ; il n’y a rien d’autre à faire.

Le père avait bien du chagrin. Il songeait : « Il vaudrait mieux partager la dernière bouchée avec les enfants.» Mais la femme ne voulut n’en entendre. Elle le gourmanda et lui fit mille reproches. Qui a dit « A » doit dire « B ». Comme il avait accepté une première fois, il dut consentir derechef.

Les enfants n’étaient pas encore endormis. Ils avaient tout entendu. Quand les parents furent plongés dans le sommeil, Hansel se leva avec l’intention d’aller ramasser des cailloux comme la fois précédente. Mais la marâtre avait verrouillé la porte et le garçon ne put sortir. Il consola cependant sa petite sœur :

Ne pleure pas, Gretel, dors tranquille ; le bon Dieu nous aidera.

Tôt le matin, la marâtre fit lever les enfants. Elle leur donna un morceau de pain, plus petit encore que l’autre fois. Sur la route de la forêt, Hansel l’émietta dans sa poche ; il s’arrêtait souvent pour en jeter un peu sur le sol.

Hansel, qu’as-tu à t’arrêter et à regarder autour de toi ? dit le père. Va ton chemin !

Je regarde ma petite colombe, sur le toit, pour lui dire au revoir ! répondit Hansel.

Fou ! dit la femme. Ce n’est pas la colombe, c’est le soleil qui se joue sur la cheminée. Hansel, cependant, continuait à semer des miettes de pain le long du chemin.

La marâtre conduisit les enfants au fin fond de la forêt, plus loin qu’ils n’étaient jamais allés. On y refit un grand feu et la femme dit :

Restez là, les enfants. Quand vous serez fatigués, vous pourrez dormir un peu nous allons couper du bois et, ce soir, quand nous aurons fini, nous viendrons vous chercher.

À midi, Gretel partagea son pain avec Hansel qui avait éparpillé le sien le long du chemin. Puis ils dormirent et la soirée passa sans que personne ne revînt auprès d’eux. Ils s’éveillèrent au milieu de la nuit, et Hansel consola sa petite sœur, disant :

Attends que la lune se lève, Gretel, nous verrons les miettes de pain que j’ai jetées ; elles nous montreront le chemin de la maison.

Quand la lune se leva, ils se mirent en route. Mais de miettes, point. Les mille oiseaux des champs et des bois les avaient mangées. Les deux enfants marchèrent toute la nuit et le jour suivant, sans trouver à sortir de la forêt. Ils mouraient de faim, n’ayant à se mettre sous la dent que quelques baies sauvages. Ils étaient si fatigués que leurs jambes ne voulaient plus les porter. Ils se couchèrent au pied d’un arbre et s’endormirent. Trois jours s’étaient déjà passés depuis qu’ils avaient quitté la maison paternelle. Ils continuaient à marcher, s’enfonçant toujours plus avant dans la forêt. Si personne n’allait venir à leur aide, ils ne tarderaient pas à mourir. À midi, ils virent un joli oiseau sur une branche, blanc comme neige. Il chantait si bien que les enfants s’arrêtèrent pour l’écouter. Quand il eut fini, il déploya ses ailes et vola devant eux. Ils le suivirent jusqu’à une petite maison sur le toit de laquelle le bel oiseau blanc se percha. Quand ils s’en furent approchés tout près, ils virent qu’elle était faite de pain et recouverte de gâteaux. Les fenêtres étaient en sucre.

Nous allons nous mettre au travail, dit Hansel, et faire un repas béni de Dieu. Je mangerai un morceau du toit ; ça a l’air d’être bon !

Hansel grimpa sur le toit et en arracha un petit morceau pour goûter. Gretel se mit à lécher les carreaux. On entendit alors une voix suave qui venait de la chambre

« Langue, langue lèche ! Qui donc ma maison lèche ? » Les enfants répondirent : « C’est le vent, c’est le vent. »

Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s’assit sur le sol et se mit à manger. La porte, tout à coup, s’ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s’appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu’ils laissèrent tomber tout ce qu’ils tenaient dans leurs mains. La vieille secoua la tête et dit :

« Eh ! Chers enfants, qui vous a conduits ici ? Entrez, venez chez moi ! Il ne vous sera fait aucun mal. »

Hansel et Gretel chez la sorcière. Illustration d’Alexander Zick (1845-1907).

Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Gretel s’y couchèrent. Ils se croyaient au Paradis. Mais l’amitié de la vieille n’était qu’apparente. En réalité, c’était une méchante sorcière à l’affût des enfants. Elle n’avait construit la maison de pain que pour les attirer. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c’était alors jour de fête. La sorcière avait les yeux rouges et elle ne voyait pas très clair. Mais elle avait un instinct très sûr, comme les bêtes, et sentait venir de loin les êtres humains. Quand Hansel et Gretel s’étaient approchés de sa demeure, elle avait ri méchamment et dit d’une voix mielleuse :

« Ceux-là, je les tiens ! Il ne faudra pas qu’ils m’échappent ! »

À l’aube, avant que les enfants ne se soient éveillés, elle se leva. Quand elle les vit qui reposaient si gentiment, avec leurs bonnes joues toutes roses, elle murmura :

« Quel bon repas je vais faire ! »

Elle attrapa Hansel de sa main rêche, le conduisit dans une petite étable et l’y enferma au verrou. Il eut beau crier, cela ne lui servit à rien. La sorcière s’approcha ensuite de Gretel, la secoua pour la réveiller et s’écria :

« Debout, paresseuse ! Va chercher de l’eau et prépare quelque chose de bon à manger pour ton frère. Il est enfermé à l’étable et il faut qu’il engraisse. Quand il sera à point, je le mangerai. »

Gretel se mit à pleurer, mais cela ne lui servit à rien. Elle fut obligée de faire ce que lui demandait l’ogresse. On prépara pour le pauvre Hansel les plats les plus délicats. Gretel, elle, n’eut droit qu’à des carapaces de crabes. Tous les matins, la vieille se glissait jusqu’à l’écurie et disait :

« Hansel, tends tes doigts, que je voie si tu es déjà assez gras. »

Illustration Arthur Rackham

Mais Hansel tendait un petit os et la sorcière, qui avait de mauvais yeux, ne s’en rendait pas compte. Elle croyait que c’était vraiment le doigt de Hansel et s’étonnait qu’il n’engraissât point. Quand quatre semaines furent passées, et que l’enfant était toujours aussi maigre, elle perdit patience et décida de ne pas attendre plus longtemps.

« Holà ! Gretel, cria-t-elle, dépêche-toi d’apporter de l’eau. Que Hansel soit gras ou maigre, c’est demain que je le tuerai et le mangerai. »

Ah, comme elle pleurait, la pauvre petite, en charriant ses seaux d’eau, comme les larmes coulaient le long de ses joues !

« Dieu bon, aide-nous donc ! s’écria-t-elle. Si seulement les bêtes de la forêt nous avaient dévorés ! Au moins serions-nous morts ensemble !

Cesse de te lamenter ! dit la vieille ; ça ne te servira à rien !

De bon matin, Gretel fut chargée de remplir la grande marmite d’eau et d’allumer le feu.

Nous allons d’abord faire la pâte, dit la sorcière. J’ai déjà fait chauffer le four et préparé ce qu’il faut. Elle poussa la pauvre Gretel vers le four, d’où sortaient de grandes flammes.

Faufile-toi dedans ! ordonna-t-elle, et vois s’il est assez chaud pour la cuisson. Elle avait l’intention de fermer le four quand la petite y serait pour la faire rôtir. Elle voulait la manger, elle aussi. Mais Gretel devina son projet et dit :

Je ne sais comment faire, comment entre-t-on dans ce four ?

Petite oie, dit la sorcière, l’ouverture est assez grande, vois, je pourrais y entrer moi-même.

Gretel pousse la sorcière dans le four. Illustration de Theodor Hosemann (1807-1875).

 

Et elle y passa la tête. Alors Gretel la poussa vivement dans le four, claqua la porte et mit le verrou. La sorcière se mit à hurler épouvantablement. Mais Gretel s’en alla et cette épouvantable sorcière n’eut plus qu’à rôtir.

Gretel, elle, courut aussi vite qu’elle le pouvait chez Hansel. Elle ouvrit la petite étable et dit :

Hansel, nous sommes libres ! La vieille sorcière est morte !

Hansel bondit hors de sa prison, aussi rapide qu’un oiseau dont on vient d’ouvrir la cage. Comme ils étaient heureux ! Comme ils se prirent par le cou, dansèrent et s’embrassèrent ! N’ayant plus rien à craindre, ils pénétrèrent dans la maison de la sorcière. Dans tous les coins, il y avait des caisses pleines de perles et de diamants.

C’est encore mieux que mes petits cailloux ! dit Hansel en remplissant ses poches. Et Gretel ajouta :

Moi aussi, je veux en rapporter à la maison ! Et elle en mit tant qu’elle put dans son tablier.

Maintenant, il nous faut partir, dit Hansel, si nous voulons fuir cette forêt ensorcelée. Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur les bords d’une grande rivière.

Nous ne pourrons pas la traverser, dit Hansel, je ne vois ni passerelle ni pont.

On n’y voit aucune barque non plus, dit Gretel. Mais voici un canard blanc. Si Je lui demande, il nous aidera à traverser. Elle cria :

Petit canard, petit canard, nous sommes Hansel et Gretel. Il n’y a ni barque, ni gué, ni pont, fais-nous passer avant qu’il ne soit tard.

Le petit canard s’approcha et Hansel se mit à califourchon sur son dos. Il demanda à sa sœur de prendre place à côté de lui.

Non, répondit-elle, ce serait trop lourd pour le canard. Nous traverserons l’un après l’autre. »

Hansel traversant la rivière à dos de canard. Sculpture d’Ignatius Taschner. Märchenbrunnen [La fontaine des contes]  dans le parc de Friedrichshain à Berlin.

La bonne petite bête les mena ainsi à bon port. Quand ils eurent donc passé l’eau sans dommage, ils s’aperçurent au bout de quelque temps que la forêt leur devenait de plus en plus familière. Finalement, ils virent au loin la maison de leur père. Ils se mirent à courir, se ruèrent dans la chambre de leurs parents et sautèrent au cou de leur père. L’homme n’avait plus eu une seule minute de bonheur depuis qu’il avait abandonné ses enfants dans la forêt. Sa femme était morte. Gretel secoua son tablier et les perles et les diamants roulèrent à travers la chambre. Hansel en sortit d’autres de ses poches, par poignées. C’en était fini des soucis. Ils vécurent heureux tous ensemble.

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6 Commentaires

  1. Hansel et Gretel , le Petit Poucet sont des contes Européens mêlant morale et émotion mais on ne souhaite pas une nouvelle famine sur le continent Européen parce que si une nouvelle famine commence ça va être encore plus dévastateur .

  2. J’ai lu ce conte – sous divers titres – enfant, et le relire m’a beaucoup ému. Un vrai « conte d’avertissement » aurait dit Bruno Bettelheim. Mais aujourd’hui je suis adulte et armé. Pas perdu, et pas seul; La sorcière a pris un autre visage mais y passera quand même. Le canard symbolise évidemment la nature, les lois naturelles, et la bienveillance de l’univers pour qui sait comprendre ses lois.

  3. merci pour ce rappel : le livre des contes de grimm offert à noel reste un souvenir unique : malgré les tablettes, offrons des livres aux enfants – leçon à tirer pour aujourd’hui : combattons les pseudo écolos rouges déguisés en vert dont les aberrations pourraient nous ramener à cet âge terrible

  4. Et vous remarquerez que les famines ne touchaient que des pays avec dix ou quinze fois moins d’habitants qu’aujourd’hui.
    Ce qui est une véritable gifle à Malthus et à tous ses adaptes d’aujourd’hui. La croissance de la population n’a jamais provoquée de famines. Mais la destruction volontaire des moissons (et de la nourriture) pour affamer un pays et le soumettre, oui. C’est d’ailleurs la raison principale de toutes les famines, d’hier comme aujourd’hui.

  5. Merci Jules Ferry, pour ce rappel, qui nous replonge dans notre enfance. Les histoires d’ogres, le Petit Poucet, tous ces contes de notre enfance. Aujourd’hui on ne lit plus des histoires aux enfants. Ce sont les consoles de jeux qui ont pris la suite. Est-ce mieux ?

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