En pleine crise de l’énergie, la Belgique démantèle son premier réacteur nucléaire

J’ai beau me pincer, je ne rêve pas, hélas. J’ai chaque jour davantage que le précédent l’impression de tomber dans un gouffre sans fin. Gouffre d’ahuris, de déséquilibrés, de haineux, de tarés… Il y en a toujours eu, depuis que le monde est monde, mais la nouveauté, à présent, c’est que ce sont eux qui gouvernent, eux qui tiennent le haut du pavé (traduisez les medias et les associations perfusées par le pouvoir), eux qui décident même si vous avez le droit de vous laver, de vous éclairer, de manger de la viande… et ce sont donc les écolos-dingos qui, en Belgique aussi, décident que les réacteurs nucléaires doivent être démantelés comme ils en ont obtenu l’engagement il y a quelques années. La situation a changé ? Les familles vont pédaler dans la choucroute pour faire marcher les ampoules et les ordis ? Rien à faire. L’idéologie d’abord. La mort du progrès d’abord. La mort de la civilisation d’abord.

Le récit ci-dessous de ce qui se passe en Belgique est emblématique de notre siècle, il explique le suicide de l’Occident.

On sait depuis quelques mois que l’hiver sera froid et qu’il y aura pénurie d’énergie avec les problèmes et industriels et individuels que cela va créer. Un gouvernement digne de ce nom aurait dû immédiatement annuler l’opération de démantèlement effectuée… vendredi soir !!!!  Et le Ministre de l’Intérieur de dire que rien n’est irréversible… Alors bouge tes fesses, bouffi ! Sois un homme, tudieu !

La minute de rigolade :

En Belgique, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Elia a indiqué ne pas s’attendre à des risques en matière d’approvisionnement liés à cet “arrêt qui était prévu”. “On a suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande”, a expliqué un porte-parole.

Dans toute l’Europe on prépare la population à se cailler…mais on aurait suffisamment de production disponible pour répondre à la demande. Ça ment comme des arracheurs de dents, tous ces gens-là !

Après 40 ans, Doel 3 sera mis à l’arrêt à 21h15: “Ce sera un moment empreint d’émotion”

La Belgique ferme vendredi un premier réacteur dans le cadre de sa sortie du nucléaire mais la décision suscite doutes et polémiques en pleine flambée des prix de l’énergie sur fond de guerre en Ukraine. L’opérateur Engie mettra à l’arrêt à 21h15 l’un des quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, situé dans le port d’Anvers (nord) sur l’Escaut. Il pouvait produire à lui seul jusqu’à 10% de l’électricité du pays. Il s’agit de l’arrêt définitif du premier des sept réacteurs nucléaires commerciaux belges. Prolonger sa durée de vie reste toujours possible techniquement mais semble exclu pour des raisons de sécurité. “On n’improvise pas avec la sécurité nucléaire”, répond Peter Moens, le directeur de la centrale.

La déconnexion du réacteur Doel 3, âgé de 40 ans, a été préparée de longue date. Elle s’inscrit dans le plan de sortie du nucléaire approuvé en 2003 qui prévoyait à l’origine l’arrêt à l’horizon 2025 des sept réacteurs qui assurent environ la moitié des besoins du pays. A l’approche des échéances, le doute semble pourtant gagner le gouvernement fédéral qui se divise sur la question alors que la hausse des coûts de l’énergie met à rude épreuve ménages et entreprises.

En mars, la Vivaldi s’était déjà difficilement mise d’accord pour prolonger jusqu’en 2036 deux des sept réacteurs nucléaires. Pour l’avenir, la Belgique ne ferme pas la porte au nucléaire de nouvelle génération. Mais la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (chrétienne-démocrate flamande) a mis le feu aux poudres la semaine dernière en demandant à l’autorité de sûreté nucléaire belge (AFCN) s’il serait possible de reporter l’opération de démantèlement de Doel 3 au cas où une relance du réacteur était envisagée ultérieurement…

Écho au débat allemand

La vice-Première ministre écologiste Petra De Sutter s’est dite “choquée” par cette remise en cause du calendrier “à quelques jours de la mise à l’arrêt des opérations”. Et Engie a répliqué par un tir de barrage. “Le réacteur va être mis à l’arrêt définitivement et n’a donc pas vocation à redémarrer”, a expliqué une porte-parole de l’exploitant qui a souligné n’avoir reçu aucune demande du gouvernement en ce sens.

De son côté, l’AFCN n’a officiellement fermé aucune porte mais a répondu à Mme Verlinden qu’une décision “très tardive” de prolongation du réacteur n’était “pas un signe de bonne gouvernance” et qu’elle ne pouvait “pas garantir qu’un scénario tardif et non préparé ne comporte pas de risque pour la sécurité nucléaire”.

Peter Moens: “Ce sera un moment empreint d’émotion”

Des pro-nucléaires devaient manifester à Doel dans la matinée pour réclamer le maintien du réacteur “dans un état opérationnel”. En théorie, une relance du réacteur ne serait pas impossible. Après l’arrêt vendredi soir, les travaux préparatoires dureront environ cinq ans avant le démantèlement du réacteur. “Aucune opération techniquement irréversible ne se produit pendant cette première phase”, a reconnu le directeur de la centrale Peter Moens. Mais il a estimé qu’un report ou une inversion du processus ne serait “ni sage, ni conseillé” pour des raisons techniques et opérationnelles, citant notamment le manque de combustible et de personnel.

“C’est très simple en fait: dans le monde du nucléaire, on ne peut pas faire quelque chose du jour au lendemain”, rappelle fermement encore Peter Moens. “La sécurité nucléaire exige toujours beaucoup de préparatifs. On n’improvise pas avec la sécurité nucléaire. Cela demande des années de préparation”, confie-t-il à la VRT.

Et de prolonger: “Cette centrale a été très performante, grâce aux personnes qui l’ont exploitée”. C’est avec un pincement au coeur qu’il fera ses adieux ce soir à Doel 3. “C’est un moment très spécial, empreint d’émotion. J’ai été moi-même ingénieur en essais nucléaires ici avant de devenir directeur. Ce sera un moment difficile”.

Le débat belge fait écho à celui de l’Allemagne où des responsables politiques conservateurs et libéraux réclament de prolonger les trois derniers réacteurs nucléaires du pays au-delà de fin 2022, date de leur arrêt programmé. Pour l’instant, Berlin a simplement accepté de maintenir en veille deux réacteurs jusqu’au printemps 2023 pour faire face à d’éventuelles urgences.

Risques de black-out?

En Belgique, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité Elia a indiqué ne pas s’attendre à des risques en matière d’approvisionnement liés à cet “arrêt qui était prévu”. “On a suffisamment de capacité de production disponible pour répondre à la demande”, a expliqué un porte-parole.

L’essor des énergies renouvelables, solaire et éolien, y compris offshore, a permis au pays d’atteindre des exportations records en 2021. Les centrales à gaz ont représenté un quart du mix énergétique. Greenpeace affirme que “la fermeture de Doel 3 ne pose aucun problème pour la sécurité d’approvisionnement et n’a pas d’impact significatif sur le prix de l’électricité”. Les libéraux francophones du Mouvement réformateur (MR) craignent pourtant des pénuries. “Avec des risques de black-out en France cet hiver, avec l’Allemagne qui quitte le nucléaire mais qui est asséchée en gaz, on sait que l’on va avoir de grosses difficultés”, a averti l’ancienne ministre (MR) de l’Énergie Marie-Christine Marghem, qui a réclamé l’abrogation de la loi de sortie du nucléaire qu’elle juge “has been”.

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19 Commentaires

  1. Le suicide collectif se poursuit.
    Ce n’est plus le suicide français, mais le suicide du continent européen, sous l’égide autoritaire sans discussion, de Bruxelles.
    Le grand gagnant, c’est l’ami américain.

  2. Ne pas oublier que les Belges ont une logique particulière… Mais on prend le même chemin !!!

    • Ah ! les “sistoires belches”, une fois !!
      Faudra voir plus tard, avec les zistoires francouillardes.

  3. Destruction préméditée de l’Europe par les USA ! Tout doit y passer jusqu’à la paupérisation des peuples et leurs asservissements !
    Je cite George Friedman par cet extrait de son livre paru en 2009 ” The next 100 years”.Géostratégie américaine en cours.
    Entre 2020 et 2030, la Turquie, la Pologne et le Japon deviendront, avec le soutien des États-Unis, des puissances régionales. Durant la même période, un bloc pro-américain formé par plusieurs états se constituera en Europe de l’Est. La Russie et l’UE, quant à eux, s’effondreront.

    • C’est ce que je voulais écrire ! Je ne peux pas dire mieux car être aussi con est suspect.

  4. Les belges comme les autres achèteront du gaz de schiste américain pour se chauffer et s’éclairer. C’est à cela que servent les diktats écolos manipulés par davos et cie.

  5. c est toujours la même chanson
    les us qui finalement ne sont pas complètement kons ont décidé de poursuivre l exploitation des centrales de 60 à 80 ans
    60 ans c était la norme avant mais depuis peu ils sont passés à 80
    en europe sous la pression d abrutis verts congénitaux on ferme au bout de 40 ans
    en gros c’est de la démence à l état pur et il n’y a pas de psychiatres pour soigner ces tarés

  6. On comprend bien que ce démantèlement de cette énergie maîtrisée et bon marché qu’est le nucléaire, partout, correspond à un programme d’appauvrissement organisée et de régression qui vient de loin. Les écolos-dingos ont bon dos. Certes, il y a assez de tarés sincères parmi eux, mais on dirait que les vrais décideurs les utilisent pour porter le chapeau et dissimuler les véritables commanditaires. Car, enfin, il est évident aujourd’hui que cette destruction de la civilisation la plus évoluée de la planète est délibérée. J’espère que Moscou vaincra Davos.

  7. Et à la place ils construiront une mosquée, ça aussi c’est dans l’air du temps. Bande d’abrutis.

  8. Les Belges sont complètement insensé d’avoir arrêter leur réacteur nucléaire ou plutôt leur centrale nucléaire car nos voisins Belge ont imiter les Boches qui eux de leur côté à cause de leur délire Écolo Nazis se retrouve obliger d’ouvrir des centrales à charbon pour obtenir de l’électricité.

  9. Qu’ils continuent, ça va enfin flamber dans toute l’Europe et les saloperies de Bruxelles seront pendues aux mâts de leur parlement.

  10. le moment est venu d’arrêter de discuter avec les politiques et de sortir les armes pour les foutres en prison et la confiscation de leurs biens mal acquis.

  11. Nous savons depuis for longtemps que les belges sont des cons ; CQFD .
    Nous ne valons pas mieux.

  12. Bravo! Greta Tumberg a gagné contre les peuples de l’Europe! C’est normal avec son intelligence hors de commun.

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