Le malheur des hommes, les idéologies ?

 

 

 « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre »

BLAISE PASCAL

 

 

Quand j’écris „les hommes“ j’entends bien entendu les êtres humains: Hommes et Femmes.

Mais je n’ai aucune envie de suivre les règles inclusives édictées par quelque femelles frustrées en mal de vengeance suivies de quelque larves „mâles“ accroupies à leurs pieds.

A ceux-là, y compris celles-là, je me contente de dire „Allez vous faire foutre!“

 

Il y a plusieurs causes au malheur des hommes:

– l’amigdala

– les mauvaises connexions entre le cortex préfrontal et les centre des émotions et de l’instinct

– notre capacité à phantasmer (à imaginer ce qui n’existe pas ou pas encore)

– nos croyances en la réalité de nos phantasmes (nos idéologies)

 

Je vais commencer par nos idéologies.

Lorsque l’on parle d’idéologie on pense immédiatement à l’idéologie nazie, à l’idéologie marxiste, à l’idéologie de l’islam ou à l’idéologie capitaliste.

Or à part ces grandes idéologies il y a une foultitude d’idéologies quotidiennes qui oeuvrent dans chaque groupe humain.

On peut distinguer dans ces idéologies les dimensions:

+ cognitives: dogmes, croyancesc’est ainsi»);

+ morale:jugements, valeursc’est bien; c’est mal»);

+ normative:normesil faut; on doit»).

 

Il est à remarquer que les individus qui ne se conforment pas à ces idéologies quotidiennes seront rapidement ramenés à la raison (remarques acerbes ou moqueuses, harcèlement, exclusion du groupe voire même assassinat (Socrate obligé de boire de la ciguë, Giordano Bruno brûlé vif par la „sainte“ inquisition, Galilée obligé de se renier pour ne pas être condamné à mort)

 

Encore une fois la gravité des exemples ci-dessus risque de nous éloigner des idéologies quotidiennes auxquelles vous êtes soumis sans le savoir.

 

Un exemple: manger des asperges

 

.Je vis en Allemagne et il y a une tradition: la saison des asperges

Ma femme en acheta un bon paquet, les fit cuire ainsi que des pommes de terre nouvelles, rajouta des tranches de jambon et une bonne bouteille de vin de Moselle.

Je me régalais quand elle me demanda:

Pourquoi coupes-tu le dernier bout des asperges?“

Je ne sais pas…Parce que les dernières fibres sont plus dures?

Sais-tu ce que le kilo d’asperges coute?

Non mais je ne vais certainement pas me forcer à manger des fibres de bois“

Bref une „belle“ dispute avait pris son élan!

Un mois plus tard nous visitons ma soeur en France qui, pour nous faire plaisir, avait préparé… des asperges.

Voyant que ma soeur coupait aussi le dernier bout des asperges, ma femme lui demanda pourquoi elle faisait cela. Ma soeur répondit qu’elle n’en savait rien, que c’était comme une sorte de tradition. Ma femme et moi nous nous regardâmes avec un sourire aux lèvres: Nous nous étions disputés à cause de deux traditions différentes dont personne ne connaissait les raisons.

Définition: une idéologie est une croyance non vérifiée et inconscientequi influe voir même dicte notre comportement

 

Les idéologies quotidiennes nous viennent le plus souvent de notre conditionnement familial:

Les rôles de l’homme et de la femme, les dépenses du foyer, l’éducation des enfants, liberté sexuelle ou monogamie stricte, comment doit-on manger les asperges, la longueur des jupes, la mode ….

Bref tout peut devenir source d’idéologies quotidiennes et le devient dans 90% des cas.

Ce ne serait pas grave si nous en étions conscients et tolérants. Mais c’est loin d’être le cas: Le cas des asperges est bien loin d’être unique.

 

Autre exemple: l’indignation d’une amie

Ces derniers temps et vu la canicule je me balade chez moi en maillot de bain. Une amie vient me rendre visite et j’hésite: Dois-je la faire attendre au soleil devant ma porte, par cette chaleur caniculaire, et monter au 1er étage enfiler un pantalon et mettre une chemise ou puis-je ouvrir la porte en maillot de bain. J’ouvre la porte. Que n’avais-je pas fait là! Elle ne dit rien, nous bavardons dans le salon puis elle repart. Le lendemain je reçois un mail de rupture: Comment avais-je osé lui manquer de respect à ce point-là!

Je tombe des nues, m’explique mais rien n’y fait! Même pas le fait que vu notre intimité psychologique (pas physique!) elle se permettait de me parler de ses problèmes sexuels avec son ami…

Depuis nous ne nous parlons plus….quel dommage! Idéologie quand tu nous tiens!!!

 

Porquoi je vous raconte cela? Parce que je prétends que 95% (99%???) das disputes, des crises, des ruptures et des divorces sont dus aux conflits d’idéologies dont les victimes n’ont aucune conscience.

Je trouve cela tragique car il n’y a plus aucune humanité dans ces hommes et ces femmes qui se déchirent comme des robots mal réglés.

En ce sens nous sommes beaucoup moins rationnels que les animaux qui se battent pour la défense de leur territoire ou de leurs petits, la possession d’une femelle ou la garde de leur proie.

Nous, nous nous battons pour des idées abstraites qui ne sont même pas les nôtres, que l’on nous a conditionné à croire et qui nous dirigent comme des robots inconscients.

Je le répète: pour moi c’est une tragédie, c’est le malheur des hommes.

 

Regardez ce couple qui se dispute: Les visages sont crispés, les poings serrés, les yeux lancent des éclairs, la haine est visible et il s’en faudrait de peu pour que l’un ou l’autre n’agresse physiquement son vis à vis ou même le tue.

Caïn a tué Abel et nous sommes tous les descendants d’un meurtrier, nous avons tous hérité de ses gênes, nous avons tous un meurtrier en nous.

 

Comprenez-vous maintenant pourquoi je me méfie tant des idéologies, qu’elles soient nationales ou familiales?

Que peut-on faire pour échapper à cela?

 

1) S’imprégner de l’idée que nous sommes tous „infectés“ par des idéologies

2) Développer un sain scepticisme vis à vis de ce que nous croyons.

3) Pratiquer divers modes de communication qui évitent le piège idéologique

(le dialogue socratique par exemple)

 

J’en ai déjà parlé et j’y reviendrai

Edmond le Tigre

Note de Christine Tasin

Pour cette fois je serai en complet désaccord avec notre Tigre ! Loin d’être nuisibles, les idéologies, au contraire, nous élèvent, nous font savourer l’honneur et le plaisir d’être un être humain, doué de raison et d’intelligence, de capacité de compréhension, de capacité de rejet, de capacité de choisir la vie que l’on veut mener ou pas.

Les idéologies ne nous infectent pas, au contraire elles nous permettent de réfléchir, de choisir notre vie, nos engagements… Une idéologie n’est pas un fantasme, au contraire, c’est, étymologiquement, l’étude des idées. Et les idées… c’est le propre de l’homme. Au contraire de Pascal qui aurait voulu que toute la vie de l’homme tournât autour de Dieu (quel gâchis que ce génie ait arrêté la science et les découvertes pour se consacrer aux « raisons de croire en Dieu ou plutôt en la religion chrétienne), Prométhée qui vole le feu pour le donner aux hommes afin qu’ils s’affranchissent de leur condition animale pour penser, chercher, peser, choisir… et construire des systèmes de pensée propres à l’homme ! L’idéologie la mieux connue est politique. Choisir  le socialisme, le mondialisme, l’européisme, l’immigrationnisme, le patriotisme… ce n’est pas rien. Ce n’est pas nocif, c’est crucial et pour soi et pour la société dans son ensemble… rien à voir avec des histoires d’asperges à couper, mon cher Tigre. Il ne s’agit pas d’être tolérant, il s’agit de ne pas se faire manger la laine sur le dos !

 

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39 Comments

  1. Tout d’abord je veux rendre hommage à Christine qui publie un texte (le mien) avec lequel elle est en désaccord complet. CHAPEAU CHRISTINE!!! Ceci dit,la discussion que j’ai avec elle illustre magnifiquement mon propos! Nous partons, elle et moi de deux définitions DIFFERENTES de l’idéologie. Lorsque je travaille avec des couples je leur demande au départ QUELS SONT LEURS PRÉSUPPOSÉS (sur le thème du conflit: Argent, éducation des enfants, sexualité, vacances, ménage…) Et l’on s’apercoit très vite que les deux partent de présupposés différents SANS S’EN RENDRE COMPTE!!! Et ils se déchirent pour des présupposés qu’ils n’ont pas vraiment choisi mais qu’ils ont absorbé dans leur enfance comme des vérités incontestables. Christine et moi ne nous déchirons pas car a) nous avons trop conscience qu’il n’y a pas de vérité absolue dont l’un ou l’autre détiendrait la clef b) Nous nous apprécions trop pour nous déchirer

  2. Edmond le Tigre, s’il vous vient à l’idée de nous parler des « idéologies », c’est sans doute que nous sommes dans une période de net recul de la possibilité de débattre librement. Une lézarde traverse désormais notre société rendant quasi infréquentables, pour les bien-pensants, ceux de l’autre bord.Elle traverse les amitiés anciennes, les familles, les couples. Mondialistes/Patriotes, c’est aussi violent que Dreyfusards/ anti-dreyfusards; et l’Islam pernicieux se coule dans nos déchirures comme un poison, pour les rendre mortelles. Ah ! ces repas familiaux où le moindre lardon dans la sauce catalyse la haine !

    • Merci Agathe, je pense que tu as tout à fait raison et j’ai dû rire en pensant au lardon.

  3. « A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause et réfléchissez. » Mark Twain

  4. L’idéologie, en gros, peut être définie comme tout ce qu’un être humain a construit de lui même via son imaginaire, à partir de son rapport à la réalité : sa conception personnelle du monde en quelque sorte. En cela, Christine a parfaitement raison.

    Où cela peut poser problème (à lui-même d’abord et aux autres) c’est lorsque la personne y est enfermée et ne tient plus compte des messages qui lui viennent de la réalité afin de lui permettre de l’interroger, de confirmer ou pas, d’ajuster ou d’évoluer dans sa ou une de ses conceptions.

    Le rapport humain à la réalité est un perpétuel « échange » avec des mots chargés d’affectif, qui enrichit ou enferme (exemple : comportements répétitifs névrotiques ou carrément névrose qui empêche de vivre pleinement).

    • Tout à fait d’accord avec toi (et avec Christine selon ta définition de l’idéologie). Tu définis très bien le problème « c’est lorsque la personne y est enfermée et ne tient plus compte des messages qui lui viennent de la réalité » (ma définition de l’idéologie) Or la définition COURANTE, HABITUELLE de l’idéologie a plutôt à voir avec l’enfermement qu’avec l’éveil de la conscience et l’échange avec le réel. Mais je suis peut-être déformé par mon metier de Psychothérapeute: Je vois tant d’enfermement…Mais il y en a aussi en dehors de ce metier: Les virus fabriqués ded Wuhan, la guerre en Ukraine, les massacre des espèces…

      • Ma définition parle de la construction humaine dans son sens large (la clinique), pas dans le sens courant du terme (idéologie n’est pas forcément enfermement).

  5. Bon exemple que celui de Giordano Bruno martyrisé puis brûlé vif à Rome sur ordre du pape (qui l’avait fait kidnapper) en février 1600, avant la mise au point de la lunette astronomique en 1609 (Galilée et autres).
    Les idéologies chrétiennes de l’époque rejetaient les conceptions nouvelles que répandait GB. En particulier l’adhésion de GB au système héliocentrique de Copernic affirmant que la Terre n’est pas au centre du monde, que la Terre est sphérique comme la lune, qu’elle tourne sur elle-même et autour du soleil. Et aussi l’idée révolutionnaire que les étoiles ne sont pas de simples lumignons accrochés à une voûte céleste (qui n’existe pas) et allumés tous les soirs par des anges, mais sont analogues au soleil avec des planètes et par conséquent suppose la pluralité des mondes. Grave question: le Christ doit-il renouveler son sacrifice sur chacune d’elles ?? Et troisième idée inadmissible pour les théologiens, celle de la théorie atomique !!

    • (suite) En effet, nos grands savants théologiens avaient imaginé que pour que le Christ puisse être présent dans l’hostie lors de la consécration, il fallait un milieu continu (sans aucune discontinuité).

    • Teilhard de Chardin avait résolu ce point de théologie : le sacrifice du Christ est coextensible à tout l’univers.

      • Entre 1600 et 1950 environ, les théologiens ont pris leur temps pour réfléchir !!

        • Une différence entre le christianisme et l’Islam: dans l’Islam, le Coran pousse au meurtre. Tandis que l’Eglise a commis de nombreuses exactions en interdisant pendant des siècles à ses fidèles la lecture de la Bible qui dénonce le mal sous toutes ses formes.

        • Cher Armand, je constate que lorsque je désire répondre à l’un de tes commentaires plus bas je subis « l’inquisition » de RR. Dommage car une demi vérité restera toujours un mensonge. Concernant la Bible, je la lis et l’enseigne depuis 50 ans.

          • Je ne comprends pas cette histoire d’inquisition de RR. Il doit s’agir plutôt d’une erreur de procédure.
            Je suis surpris que tu connaisses si bien la Bible et que tu ignores les appels aux meurtres du Lévitique, que l’on retrouve aussi dès la Genèse il me semble, dans le Deutéronome ou ailleurs, je ne sais plus. Depuis, l’humanité a changé et ces écrits anciens sont obsolètes, nous avons d’autres raisons basées sur les lois du comportement humain que nous commençons à connaître (avec en plus la connaissance des probabilités). L’homosexualité sincère est voulue par la nature et n’est pas un péché.

  6. Nous sommes tous « infectés » par des :  » voire même  »
    :  » un espèce de…  »
    :  » lequel  » non accordé ,
    marre de ce français dévoyé, mais oui au dialogue socratique.

    • Régine-Emanuelle. Si je fais des fautes de francais, c’est peut-être dû au fait que je vis en Allemagne depuis plus de 40 ans, que j’exerce mon metier de psychothérapeute en allemand. D’accord pour que tu me corriges mais pas avec un ton hargneux…

  7. Du grand Edmond le Tigre, encore une fois ! Anecdote du maillot de bain : en effet combien de fois ai-je vécu cette situation de rupture brutale d’amitié, qui me tombait dessus comme si j’avais commis un crime, pour une parole parfois, parce que l’amie(e) avait une autre façon de voir les choses et que j’avais heurté sa vision des choses.
    Je m’en suis toujours consolé en me disant que cette personne était prisonnière de son « idéologie »- comme vous l’appelez.
    Le plus dur étant bien sûr de prendre conscience de ses propres « idéologies » et blocages. La sagesse enseigne de prendre les gens comme ils sont, de les aimer -avec leurs défauts, leurs marottes, être généreux et passer sur ce qui nous a choqué (et en rire, au moins intérieurement).

  8. Pour moi le monothéisme est pire que les pires idéologies. Il a introduit l’intolérance dans le monde.

    • Tout à fait d’accord, Dominique, jamais le paganisme, les religions gréco-romaines n’ont commis les atteintes aux droits et à la vie dont sont responsables les 3 monothéismes

      • Alors là, je ne vous rejoins pas Christine, cf le martyre des premiers Chrétiens dans la Rome Antique par exemple et sans doute d’autres intolérances…

        En fait, ce n’est pas le monothéisme, les religions, d’autres constructions de pensées, etc… qui agissent c’est la représentation que les humains en ont et comment ils l’appliquent. En un mot, ce qu’ils en comprennent, comment ils l’interprètent et ce qu’ils en font (je rappelle que la Bible est faite de Paraboles, ce n’est pas pour rien, et je ne prêche aucune chappelle).

        • La bible n’est pas faite que de paraboles. Relisez donc le chapitre 20 du lévitique. Les nombreux appels aux meurtres y sont directs. Et ces appels aux meurtres sont répétés dans d’autres chapitres très concrètement, sans paraboles, en particulier dans l’ancien testament. Les scribouillards du coran ont dû s’en inspirer !!

          • « Les scribouillards du coran ont dû s’en inspirer !! »

            Oui c’est sûr ! Pour cela que certains nous renvoient dans le passé pour justifier leur présent.

            Mais heureusement, il y a eu le Nouveau Testament.

            Maintenant, dans tous écrits il y a des projections humaines (interprétations) rédigés dans des contextes particuliers, les paroles rapportées sont souvent déformées et chacun interprète à sa manière, il suffit de voir les témoignages…

            Mais je pense que des écrits spirituels ont aussi cette vocation de faire réfléchir avec et d’où l’on est (monde intérieur), ce ne peut être une parole fermée.

          • La Bible n’appelle pas au meurtre. « Tu ne tueras point » est un des dix commandements. Par contre elle appelle à la peine de mort celui qui transgresse ce commandement (Genèse 9:6). C’était précisément le cas du dieu Moloch en Lévitique 20 qui livrait les enfants à la fournaise. Lorsque Dieu appelle au meurtre c’est parce qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort pour son peuple. Vous ne regrettez quand même pas les sentences justifiées du procès de Nuremberg par exemple.

          • Cela doit faire bien longtemps que vous n’avez pas lu ce chapitre 20 du Lévitique. L’affaire de moloch n’est que le petit début. La longue suite est du genre: « Quiconque maudira son père ou sa mère sera puni de mort » ou « Si un homme prend pour femmes la fille et la mère, c’est un crime. On les brûlera au feu, lui et elles, … ». Et une ribambelle d’autres cas, en particulier les homos, etc. C’est archiplein d’appels aux meurtre. L’inquisition a dû s’inspirer de ce chapitre et de nombreux autres analogues. L’erreur a été de mettre ces horreurs dans la « Parole de Dieu ». L’ancien testament ne devrait être là qu’en tant qu’annexe historique permettant de comprendre par exemple les allusions de Matthieu. Seuls les Evangiles méritent l’appellation « Parole de Dieu ». Exit Saül et les autres !!

          • (suite) Quant à la traduction « Tu ne tueras point », elle est incorrecte. A l’émission juive du dimanche matin, Josy Eisenberg prenait un malin plaisir à faire dire aux rabbins chevronnés qu’il invitait (un par émission) le sens correct de ce commandement. Et tous, à chaque fois confirmaient que le sens correct est: « Tu n’assassineras pas ». Ce qui permet la légitime défense. Assassiner, c’est tuer pour en tirer un bénéfice personnel.

        • Le Rome antique était très tolérante avec les autres religions. Mais les premiers chrétiens – qui s’appelaient Juifs- au grand dam des premiers, qui s’en plaignaient aux autorités. Je ne veux certainement pas relancer une des discussions suicidaires et stériles entre Chrétiens/Païens, mais je me rappelle avoir lu Celse et Julien, et ce qu’on a vite reprochait aux Chrétiens d’alors, c’était des troubles à l’ordre public par leurs disputes intestines. Les Romains étaient avant tout pragmatiques. Mais ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, n’est-ce pas ? Pour l’heure, nous avons d’autres probllémes autrement plus vitaux vitaux et urgents.

      • Le fascisme, nazisme et communisme ne se sont réclamés d’aucun monothéisme. Au contraire ils ont persécuté les monothéistes (Juifs, chrétiens …) On connait aujourd’hui le résultat. Il s’agissait à mes yeux d’une forme de paganisme.

        • il faut ne rien connaître aux anciennes religions polythéistes pour y voir un rapport avec fascisme, nazisme ou communisme. Ce n’est pas en accusant faussement les anciennes religions qui laissaient les hommes libres que l’on va oublier les horreurs liberticides des monothéismes

          • Oui, mais certains ont toujours tiré le plus grand parti de l’ignorance et pensent que les choses du passé sont invérifiables. A base de « Out le monde sait » ou « On connaît » à tire de démonstration, souvent. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose disait un esprit pas très bien intentionné.

      • Ouille ouille ouille !!
        Pensez aux religions incas, aztèque, et autres d’Amérique latine, qui pratiquaient les sacrifices humains, suivies de banquets cannibales .
        Et le sacrifice d’Iphigénie par son père Agamemnon ?
        Les Chrétiens offerts aux lions dans les arènes de Rome.

        • Et les sorcières brûlées, les conversions des païens de force, le massacre des Saxons de Verden et l’Inquisition, tant qu’on en est aux religions d’amour et de tolérance, et pas dans l’Antiquité…

          • Bonjour,

            Oui, les journées de Verden ou l’Inquisition, des actes abominables totalement contraires aux Evangiles.

            Prenons l’Inquisition, moins de 10 000 morts sur 350 ans.

            Peut-être en fait, même, de l’ordre de 5000 suppliciés.

            La seule guerre islamiste en Algérie des années 90, sur 10 ans : 100 000 ? 150 000 ? 200 000 ?morts.

            Moyennant quoi les bouffeurs de curé nous répètent : Verden, Verden, Inquisition, Inquistion …

            Et sont les muets du sérail sur l’Islam.

          • Le Rome antique était très tolérante avec les autres religions. Mais les premiers chrétiens – qui s’appelaient Juifs- au grand dam des premiers, qui s’en plaignaient aux autorités. Je ne veux certainement pas relancer une des discussions suicidaires et stériles entre Chrétiens/Païens, mais je me rappelle avoir lu Celse et Julien, et ce qu’on a vite reprochait aux Chrétiens d’alors, c’était des troubles à l’ordre public par leurs disputes intestines. Les Romains étaient avant tout pragmatiques. Mais ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, n’est-ce pas ? Pour l’heure, nous avons d’autres probllémes autrement plus vitaux vitaux et urgents.

          • Je réponds à Antislam, qui me répond : « 10 000 morts sur 350 ans » (et les autres). Rien que ça, pour cet épisode… 4500 Saxons massacrés à Verden par Charlemagne parce qu’ils refusaient de se convertir. Rien que pour cet épisode. https://en.wikipedia.org/wiki/Massacre_of_Verden On s’arrête là car je ne compte pas faire le procès du Christianisme en général et de l’Eglise Catholique en particulier. Pas mal pour une religion d’amour prôné officiellement. Alors on est un peu plus humble quand il s’agit d’agonir des « païens » qui ne sont plus là pour se défendre, origine de la discussion avec Christine Tasin. Inutile de se cacher derrière l’horreur de l’Islam pour amoindrir la réalité. Le Bon Dieu – s’il existe – ne peut évidemment rien à la cruauté des hommes.

          • @Antiislam, « les muets du sérail », c’est bien trouvé.
            Les eunuques qui gardaient les sérails, avaient souvent la langue coupée en plus du reste.
            Donc, comme cela ils ne pouvaient pas violer les femmes et ils ne pouvaient pas non plus, répéter ce qu’ils voyaient.

            Les bouffeurs de curé sont peut-être la réincarnation de ces malheureux eunuques, chrétiens pour la plupart, esclaves en tous les cas, et rendus impuissants par la dure loi de la civilisation islamique.

  9. Vaste sujet. De quoi devenir fou, d’ailleurs. Je n’ai pas envie de finir comme Nietzsche, aussi je vais m’en remettre à mes acquis, ou mes mauvaises habitudes, pour vivre ma vie ou ce qui en reste. Avec comme seule idéologie, l’amour de mon pays, le désir de le voir un jour débarrassé de l’idéologie mortifère qui le gangrène, et de nuire le moins possible à mes semblables. Pour les asperges, je fais comme vous, cher Edmond. Nous ne consommons pas les coquilles d’huîtres et personne ne trouve à y redire. Blaise Pascal demeurait en repos dans une chambre, à cause de ses problèmes de santé, qui devaient d’ailleurs l’emporter. Bien à vous! Quand un fâcheux sonnera à ma porte, je le recevrai en slip! Merci pour le truc, j’en serai ainsi débarrassé !

    • Excellente réponse !!
      Je me permets de vous l’emprunter.(toute en finesse !)

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