Amis de la démocratie, prenez garde à vous ! Vous avez cru élire un Président et des députés afin que fonctionne la République, et voilà que vous découvrez que d’aucuns, que vous n’avez pas élus ou bien que vous n’avez pas élus pour cela, disposent de pouvoirs supplémentaires…
C’est le cas de la Commission des lois, l’une des 8 Commissions permanentes de l’Assemblée nationale.
La commission a compétence dans les domaines suivants :
Lois constitutionnelles, Règlement ; Droit électoral ; Libertés publiques ; Sécurité et sécurité civile ; Droit administratif et fonction publique ; Organisation judiciaire ; Droit civil, commercial et pénal ; Droit de pétition ;Administration générale et territoriale de l’État ; Collectivités territoriales.
Citations en italique dans l’article tirées d’un article du Parisien.
À 33 ans, l’influence de Sacha Houlié s’est subitement accrue : il s’est fait élire à la présidence de la puissante commission des lois. Poste qu’il convoitait de longue date.
Il semble que Sacha Houlié, qui a fait partie des «Jeunes avec Macron» et a été l’un des premiers délégués nationaux d’En Marche, maintenant qu’il a été élu Président, prenne néanmoins de la distance avec Macron, se revendiquant de l’aile gauche macroniste.
S’il a un temps recherché « l’adoubement » d’Emmanuel Macron, il s’est peu à peu éloigné du phénomène « de cour », affirme-t-il, lui conservant une « loyauté ».
Or le « Président », a priori, a quelques prérogatives qui lui permettent d’influer sur les lois que la Commission prépare… et il sait ce qu’il veut ou ne veut pas :
L’ancien avocat, homme « de gauche », espère en faire un levier pour teinter de sa patte la production des lois. Déjà, lors du dernier quinquennat, il a fait entendre une voix singulière dans la majorité, s’opposant à l’application StopCovid ou s’abstenant sur la loi « Sécurité globale ». Depuis son élection, il a fait le tour des ministères régaliens pour annoncer la couleur. Naturalisation des étrangers en situation de travail, loi pour les droits des supporters de foot…
Rétif à « l’autorité », se disant « têtu » et « borné », celui qui consulte régulièrement l’ancien ministre de François Hollande Matthias Fekl, veut s’inspirer de la capacité de Jean-Luc Mélenchon à dégager des « marqueurs ». Il défend notamment l’imposition d’une taxe sur les superprofits et s’oppose au départ à la retraite à 65 ans.
Quelle est la capacité du Président et des autres députés présidant la commission à s’éloigner de la proposition de loi initiale ? Je l’ignore. Mais Houlié qui s’est déjà opposé à l’application « stop Covid » (ce qui n’a rien changé mais alors il n’était pas Président de la Commission des lois) a-t-il la capacité de moduler, de gauchir, voire de faire capoter le projet de la retraite à 65 ans, entre autres ?
Préparerait-il la succession de Macron en 2027 ? Et quel successeur est-il en train de caresser dans le sens du poil ? Le Maire ? Darmanin ? Mélenchon ? Véran ?
S’il a un temps recherché « l’adoubement » d’Emmanuel Macron, il s’est peu à peu éloigné du phénomène « de cour », affirme-t-il, lui conservant une « loyauté ». Pendant la campagne de 2022, ce communicant rodé était chargé de la « riposte », délivrant les éléments de langage aux journalistes.
Au sein de la Macronie, il observe déjà les « présidentiables » se placer pour 2027. Ceux venus de la droite, Édouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, en tête. Une bataille perdue d’avance pour l’aile sociale-démocrate des macronistes ? « Si tous les mecs de gauche du gouvernement arrivaient à s’organiser plutôt que de jouer leur partition », s’exaspère Houlié.
« Olivier Véran, Olivier Dussopt, Clément Beaune, Gabriel Attal… Ils ne seront forts que s’ils sont ensemble. Pour l’instant, il n’y a pas cette volonté », regrette-t-il. « Nous, à l’Assemblée, il faut qu’on les force. C’est notre boulot », veut-il croire, en admirateur de la « gauche plurielle » menée par Lionel Jospin. Et de prévenir : « Séjourné et moi, on ne sera là ni pour décorer, ni pour avoir le pin’s sur la veste. » Au milieu de ces luttes d’influence, les survivants de la « bande de Poitiers » n’ont pas dit leur dernier mot.
Bon, on a compris, le zig va travailler à son propre profit en essayant de choisir le bon cheval parmi les présidentiables macronistes pour 2027, histoire qu’ils lui doivent tout. Espère-t-il, pour commencer, devenir Premier Ministrable ?
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La racaille en marche ne se sent plus pisser ! On va bientôt s’occuper de son cas à celui-là !
Ce tocard est un immigrationniste
Il veut proposer une loi pour permettre aux étrangers « non Européens » (comme c’est joliment dit !!!) de voter
C’est une vermine de la clique Macron : DEHORS Macron et tous les bâchés mal blanchis !
Et il vient de sortir une proposition de loi pour attribuer le droit de vote aux étrangers non-européens.
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0178_proposition-loi
Avec la nupes en plus, il y a de grandes chances que ça passe. Si c’est le cas, je brûle ma carte d’électeur car c’est un déni de citoyenneté.
Risque de rupture des macroniens ! Voire du gouvernement…
De totue façon, la démocratie n’existe plus depuis Sarko l’ignoble, contournement du référendum de 2005 contre le peuple, le peuple destitué de son pouvoir à s’exprimer de façon référendaire par le RIP exigeant l’appui de 10% des électeurs !
Un Macroniste, donc se méfier de ce type d’individu. Qu’il soit revêtu de la peau du renard ou de celle du loup, c’est toujours un charognard!
Son positionnement à « gauche » est sans doute sincère mais aussi stratégique. Il a été élu dans une circonscription très à « gauche » (Poitiers, ville administrative, avec des maires PS puis EELV). Il risquait, à défaut, de se faire doubler par la NUPES.
C’est avant tout un homme de réseau. Il a été recruté parmi les pro-DSK, qui se sont tournés vers Macron quand DSQ a sombré. Il a à peine exercé sa profession d’avocat.
Il a bénéficié du besoin urgent qu’avait Macron de s’entourer de « nouvelles têtes » pour donner l’impression de faire du neuf avec du vieux…