Je pense à la mort tous les jours. Et parfois plusieurs fois par jour. Mais c’est la Vie qui m’obsède, me possède et m’enivre d’elle parfois. Ainsi face à la mort, j’ai rarement les mots, c’est le silence qui me donne son rythme et sa cadence.
J’ai éprouvé un tel plaisir à écouter ce poème de Mary Elizabeth Frye et d’entendre le murmure de sa beauté.
PACO. 22/07/2022.
https://elea-laureen-carnet-de-poesies.blog4ever.com/articles/mary-elizabeth-frye
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Merci Paco pour ce texte qui m’a mis les larmes aux yeux. Je rejoins le commentaire d’Argo. Lui, toi et moi (enfin je suppose pour moi), sommes des bonnes personnes, et sur RR, il y en a plein d’autres. Cela nous réconcilie, un peu, avec le genre humain.
Filoxe, ou Philippe !
Merci @ Paco
Beau et émouvant poème.
Il n’y a peut-être pas rien.
Affirmer qu’il n’y a rien alors qu’on ne sait justement rien de ce rien, c’est trop facile.
Certains communiquent avec leurs défunts, que vous le croyiez ou non.
Il y a peut-être un autre univers ou revivent les âmes, qui sait ? Je crois que tout est possible.
Ami Paco, si je te précède dans la tombe, je te ferai signe, et je te réserverai une place là-haut.Post scriptum, remarque que nous ne sommes pas pressés, ça peut attendre. Tiens le coup ! Si tu as le cafard, un petit pastis remonte toujours le moral. Deux, si tu veux. Ton ami Argo.
Merci Argo. J’ai déjà une place. Fauteuil ou strapontin, ça dépendra de ce fil conducteur que je ne lâche plus depuis belle lurette !
Et quand j’ai le cafard comme tu dis, j’évite toute issue de secours. Mais je bois ce que j’ai à avaler jusqu’à la lie. Jusqu’à l’hallali parfois… Mais pas d’alcool !
Je suis abstinent aussi. Vu mes problèmes de santé, c’est mieux ainsi. Pas de tabac non plus. Une vie de moine sans la bure. Mes seuls vices ce sont les légumes et les fruits et les tisanes. Que Dieu t’ait en Sa Sainte Garde, mon ami. Quand j’ai le bourdon, je pars faire une promenade dans la forêt qui se trouve en lisière de mon village. C’est ce que j’ai fait ce soir.
L’homme a toujours voulu croire à une forme de vie après la mort ne serait-ce qu’une âme, c’est rassurant et en même temps absurde car que ferions-nous ensuite dans l’haut delà ? cela n’a pas de sens, par contre on peut considérer la vie comme une forme d’apprentissage pour aboutir à la sagesse et la paix intérieure, voilà la vie après la mort, nous allons continuer à exister un certain temps pour ceux qui nous ont tant aimés.
L’au-delà. Je pense comme vous.
Hélas, le temps passe vite surtout pour ceux qui savent qu’il n’y a plus rien et pour l’éternité.
C’est ce Rien que je ne conçois pas alors que je parle, rit bouge et d’un coup…RIEN !
Ce Rien et cette éternité sont pour moi incompréhensibles et terrifiant.
Bref, profitez chaque jour de cette vie si courte.
Tout à fait, c’est incompréhensible après une vie bien remplie et c’est pourquoi il est difficile de l’accepter, on ressent les choses comme un immense gâchis.
Le moment venu, vous changerez de perspective.
J’aimerais bien mais je ne pense pas car je suis en quelque sorte un ancien croyant, j’ai longtemps recherché le sens de l’existence à travers le christianisme, des séminaires, des séjours en monastère et en prieuré, tout ça sur une 20ène d’années mais je n’arrivais plus à y croire, je suis passé à autre chose mais cela ne m’enchante pas non plus.
Plus « humeur » qu' »humour » le billet du jour. Très beau, merci.
Merci Jules.
C’est ce que je pensais quand j’étais ado. Je trouvais que ma grand mère perdait son temps au cimetière devant des pierres et des ossements enterrés.
J’ai changé mon regard depuis. Les gens trouvent un certain réconfort à aller pleurer sur les tombes de leurs chers disparus.
Cet emplacement leur permet de se concentrer sur les souvenirs du défunt.
Exact !
Dans le ciel, et non sur le ciel. Excuses, je suis mort…de fatigue ce matin. Peut-être les prémices d’un plus long sommeil.
Étonnant Paco. La mort et son mystère. La tombe n’est que la porte d’entrée vers un autre monde, mais tout le monde pleure devant cette porte. J’ai eu la prescience de la disparition de mon père, je l’ai vu en rêve me dire qu’il était malade. Deux mois après il n’était plus là. Et ce phénomène a eu lieu plusieurs fois pour d’autres. Et même parfois à l’état d’éveil. Ça me terrorise et ça me réconforte en même temps. Il y a plus de mystères sur le ciel et sur la terre que n’en recèle ta philosophie, Horatio. Longue vie à toi, mon ami!