Voitures électriques : les écolos pas gênés par le travail de gosses de 4 ans dans les mines pour extraire le cobalt !

Monstrueux. Il n’y a pas d’autre mot. Tous ces beaux parleurs qui se pavanent à l’Elysée, à Davos, à Bruxelles, sur les plateaux et les salons, c’est Jekyll et Mister Hyde.

Jekyll : des sanglots dans la voix pour parler de la planète, des malheureux moustiques pourchassés, des pauvres rats que nous refusons d’héberger dans nos salles de bain, des espèces qui disparaîtraient chaque jour (c’est juste la loi de la planète depuis qu’elle existe)… Ce sont les mêmes qui, la bave aux lèvres, nous accusent d’être des assassins parce que nous, les Résistants, les Patriotes, nous ne voulons pas être envahis de faux mineurs isolés et de hordes barbares voulant nous islamiser de gré ou de force.

Hyde : pas un mot, au contraire ! pour dénoncer le passage forcé à la voiture électrique avec l’interdiction des voitures thermiques annoncée pour demain. Pas un mot pour dire le prix à payer pour les Français et autres européens les plus pauvres réduits à vivre dans des caves ou derrière des portails, comme au XIXème siècle, n’ayant plus les moyens ni de rouler, ni de se chauffer, ni d’aller travailler…

Le résultat ? Le retour au XIXème siècle, ici et maintenant. Les gosses ne descendent plus dans les mines comme à l’époque de Zola, mais ils bossent comme des malades, dès 3 ans, dans les mines de Cobalt au Congo, cet état pourri qui possède le nouvel or noir, le cobalt.

[…]

Dorsen, qui n’a que huit ans, est l’un des 40 000 enfants qui travaillent quotidiennement dans les mines de la République démocratique du Congo (RDC). Le prix terrible qu’ils paieront pour notre air pur est une santé ruinée et une mort prématurée probable.

Presque tous les grands constructeurs automobiles qui s’efforcent de produire des millions de véhicules électriques achètent leur cobalt à cet État appauvri d’Afrique centrale. C’est le premier producteur mondial, avec 60 % des réserves de la planète.

Le cobalt est extrait par une main-d’œuvre non réglementée et transporté en Asie où les fabricants de batteries l’utilisent pour rendre leurs produits plus légers, plus durables et rechargeables.

Le passage prévu aux véhicules à énergie propre a entraîné une augmentation extraordinaire de la demande. Alors qu’une batterie de smartphone n’utilise pas plus de 10 grammes de cobalt raffiné, une voiture électrique a besoin de 15 kg (33 lb)

Goldman Sachs, la banque d’affaires, appelle le cobalt “la nouvelle essence”, mais il n’y a aucun signe de nouvelle richesse en RDC, où les enfants tirent les roches remontées des tunnels creusés à la main.

Les mineurs adultes creusent jusqu’à 600 pieds sous la surface à l’aide d’outils de base, sans vêtements de protection ni machines modernes. Parfois, les enfants sont envoyés dans des chambres de fortune étroites où il y a un danger constant d’effondrement.

Le cobalt est un tel danger pour la santé qu’il porte le nom d’une maladie respiratoire – le poumon de cobalt, une forme de pneumonie qui provoque la toux et entraîne une incapacité permanente et même la mort.

Même la simple consommation de légumes cultivés dans le sol local peut provoquer des vomissements et des diarrhées, des dommages à la thyroïde et des maladies pulmonaires mortelles, tandis que les oiseaux et les poissons ne peuvent pas survivre dans la région.

Personne ne sait exactement combien d’enfants sont morts dans l’extraction du cobalt dans la région du Katanga, au sud-est du pays. L’ONU en estime le nombre à 80 par an, mais de nombreux autres décès ne sont pas enregistrés, les corps étant enterrés dans les décombres de tunnels effondrés. D’autres survivent mais avec des maladies chroniques qui détruisent leur jeune vie. Des filles aussi jeunes que dix ans dans les mines sont victimes d’agressions sexuelles et beaucoup tombent enceintes.

[…]

Des intermédiaires chinois travaillant pour la Congo Dongfang Mining Company ont la mainmise sur la RDC, achetant quotidiennement le cobalt brut qui leur est apporté dans des sacs transportés sur des vélos et de vieilles voitures délabrées depuis les mines du Katanga. Ils sont assis dans des cabanes sur une route poussiéreuse près de la frontière zambienne, offrant de maigres sommes griffonnées sur des tableaux noirs à l’extérieur – 40 £ pour une tonne de roches riches en cobalt – qui seront envoyées par cargo au géant des minéraux Zhejiang Huayou Cobalt en Chine et vendu sur à une chaîne d’approvisionnement complexe alimentant des multinationales géantes.

Interrogé par le Washington Post sur les conditions épouvantables dans les mines, Huayou Cobalt a déclaré « qu’il serait irresponsable » de cesser d’utiliser le travail des enfants, affirmant : « Cela pourrait aggraver la pauvreté dans les régions minières de cobalt et aggraver les moyens de subsistance des mineurs locaux.

L’organisation caritative de défense des droits de l’homme Amnesty International a également enquêté sur l’exploitation minière du cobalt en RDC et affirme qu’aucun des 16 fabricants de véhicules électriques qu’ils ont identifiés n’a fait preuve de diligence raisonnable conformément à la norme définie par la Responsible Cobalt Initiative.

[…]

Traduction google

https://www.dailymail.co.uk/news/article-4764208/Child-miners-aged-four-living-hell-Earth.html

Et oui, il n’y a plus de pétrole (l’écologie a bon dos ; c’est bien parce que les réserves d’or noir s’épuisent qu’ils décrètent que, au nom de la préservation de la planète, du climat et autres fariboles il faut arrêter les voitures thermiques) mais il  y a du cobalt, nouvel or noir permettant aux multinationales de s’enrichir ô combien…

 

Le cobalt, un dilemme éthique pour les batteries des véhicules électriques

[…]

Environ 70 % du cobalt utilisé à travers le monde est extrait en République démocratique du Congo (RDC), un pays connu pour sa pauvreté, son niveau de corruption et ses problèmes de droits de l’homme (1).

L’extraction du cobalt, notamment en RDC, repose sur le travail des enfants et s’accompagne de multiples violations, qu’il s’agisse des conditions d’exploitation dangereuses ou des mauvais traitements infligés aux mineurs. Alors que l’écosystème de l’électrification met tout en œuvre pour promouvoir la durabilité tant sur le plan social qu’environnemental, les chimies de batteries à faible teneur en cobalt (NMC — Lithium Nickel-Manganèse-Cobalt, ou NCA — Lithium Nickel-Cobalt-Aluminium), voire totalement exemptes de cobalt (LFP — Lithium Fer-Phosphate), éveillent un intérêt de plus en plus fort. De nombreux constructeurs accueillent très favorablement cette évolution. À titre d’exemple, Tesla prévoit d’accélérer sa transition aux énergies durables en fabriquant des éléments haute énergie affichant une teneur en cobalt moins élevée, voire nulle (2).

Le cobalt est environ  :

  • 2 x plus cher que le nickel
  • 15 x plus cher que l’aluminium
  • 1 000 x plus cher que le manganèse

(Sources : Markets Insider ; Trading Economics (3, 4, 5)
 
Les batteries au Lithium-Fer-Phosphate (LFP) ont démontré leurs performances en production : employée par les industriels depuis plus de 10 ans, cette technologie est incontournable pour les principaux constructeurs et équipementiers. Cependant, les chimies à base de cobalt se distinguent par une densité énergétique supérieure de 10 à 20 % et permettent ainsi une plus grande autonomie par recharge. Mais ce surcroît de performances n’est pas sans inconvénient : le point d’inflammabilité du cobalt est moins élevé que celui de la chimie LFP, ce qui induit un risque plus important d’incendie. De plus, les batteries au Lithium-Fer-Phosphate affichent un coût de fabrication inférieur pour un comportement plus efficace face aux risques pour la sûreté et la sécurité (perforations et emballement thermique, par exemple). Enfin, la capacité de puissance élevée de la filière LFP autorise une charge plus rapide.

[…]

https://www.actutem.com/pourquoi-eliminer-le-cobalt-des-batteries-pour-vehicules-electriques/

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20 Commentaires

  1. Tout ce qui ne se voit pas depuis les fenêtres du 246 bd St Germain, 75007 Paris ne pollue pas. Quant aux gamins qui triment comme des esclaves dans les mines de cobalt congolaises, qu’ils ne se plaignent pas, ils ont du boulot, eux. Et puis, vous ne croyez tout de même pas que c’est Jadot, Hulot ou Hidalgo qui vont aller gratter la terre ?! En parodiant la scène finale du film ” le Bon, la Brute et le Truant ” : le monde se divise en deux : il y a ceux qui creusent et ceux qui roulent en TESLA. Les petits Africains creusent !

  2. 2035 marquera la fin de l’automobile, environ 300.000 emplois disparaitrons. 80% des emplois remplacés par l’intelligence artificielle … A chacun sa lumière !!!

  3. On se pose beaucoup de question sur pourquoi cette dictature sur le moteur thermique? Il est évident que pour beaucoup de raisons la voiture électrique est une conn…ie! Les français doivent arrêter d’acheter ces saloperie.

  4. Ce n’est pas l’énergie électrique qu’il faut condamner mais les conditions d’extraction du cobalt nécessaire à cette énergie.

  5. La Chine communiste qui achète pour une bouchée de pain à la République Communiste du Congo du cobalt extrait par un enfant esclave ; à l’horreur communiste, rajoutent l’inhumanité et la cruauté typiques de leur continents respectifs : l’Afrique et l’Asie. Nous sommes en 2022 ! Et nos bobos, en bonnes fins de race gaucho-mondialo-consuméristes affectent de ne pas savoir. L’inhumanité du 21ème siècle avec ses nuances respectives. Tout ça pour ça…

  6. exploitation de terres rares dans des conditions inadmissibles voire meurtrières pour les populations : mettons ces écolos dingos et ceux qui les soutiennent devant ces faits

  7. Merci pour votre billet Christine.
    Je ne sais pas si vous connaissez ce livre écrit par Agnès Cattanéo en 1977 : Gilles, le monde est fou !
    J’ai lu ce livre en 1978 et je l’ai conservé. Ce livre parle du suicide du fils d’Agnès Cattanéo à 15 ans. Pourquoi : le monde lui apparaissait sans Espérance. Vide.
    La lecture de votre billet au contenu effroyable me fait penser à ce garçon qui s’appelait Gilles. Notre monde est désespérant, le mal règne en maitre absolu. Et nous autres riches occidentaux, nous avons des politiciens qui débattent de sujets sociétaux hors sol : le genre, l’avortement jusqu’à 14 semaines , la soi disant discrimination… et le reste du monde nous le faisons crever pour notre bien être et notre démocratie de pacotille.
    Merci de nous permettre d’être éveillé mais si cela est culpabilisant.

    • Non je ne connais pas ce livre, Lohengrin, merci pour ce témoignage et pour ces encouragements. Oui, ce monde est fou…

  8. C’est sûr que les droits de l’hommistes ne l’ouvrent pas non plus sur cette affaire. Plus simple de taper sur les Russes ou les Chinois. Et ensuite on va encore traiter la France d’esclavagisme.

  9. tous ceux qui viennent et chouinent,”en France on a pas ceci ,on a pas cela”,on est discriminés, alors qu’ils ont déjà beaucoup (trop),et là on voit des salopards exploiter des gosses dans des mines ,l’autre qui lève la main sur eux,et ca ose chouiner avec l’aide des assos,ferait mieux de s’occuper de se qui se passe chez eux et essayer d’y remédier avec justement l’aide de ces assos ,des écolos et de tous ceux qui critiquent la France et les francais .Qu’ils balayent d’abord devant leur porte et les écolos ils nous emm…..

  10. Ils maltraitent leurs propres enfants, et c’est nous qui sommes traités d’esclavagistes, de racistes, et autres épithètes malséantes. Je vais sûrement passer aux Assises pour avoir occis dix-huit mouches dans mon intérieur, assassiné quelques limaces dans mon potager et quelques mulots,et causé le génocide d’un nid de guêpes. Je vais contacter maître Lerat, j’ai vu que quelques avocats et avocates portaient ce patronyme, pour assurer mon éventuelle défense. Euh, finalement, je ne sais pas si c’est une bonne idée. J’ai vu que quelques membres du Barreau se nommaient Boucherie. Ça me semble plus indiqué.

  11. Ecolos de mes deux ! c’est des vermines des saloperies qui font de la politique c’est des gauchiasses , les paysans et les chasseurs aident les pompiers en Gironde et partout ailleurs ou un incendie détruit la forêt , on a jamais vu un soi disant écolos quelles pourritures ils ne sont là que pour nous emmerder !

    • Eh oui ces ordures de fainéant nous feront crever à petit feu et celà à déjà bien commencé il faudrait les envoyer dans les mines de sel …

  12. “République démocratique du Congo (RDC), un pays connu pour sa pauvreté, son niveau de corruption et ses problèmes de droits de l’homme (1).”

    Il serait temps qu’ils se réveillent ceux-là aussi, il y a des équilibres sociétaux qui sont inquiétants et ce ne sont pas aux Européens de changer cela. Ce qui se passe en est aussi le résultat.

  13. ces vermines d’ “escrolos” “NOUS” feront crever à petit feu et celà a déjà bien commencé …

  14. “Jekyll : des sanglots dans la voix pour parler de la planète, des malheureux moustiques pourchassés, des pauvres rats que nous refusons d’héberger dans nos salles de bain, des espèces qui disparaîtraient chaque jour (c’est juste la loi de la planète depuis qu’elle existe)…”

    Quand on veut planter des éoliennes, des champs de panneaux solaires, et je ne sais quoi encore comme délires… alors on s’en FOUT, de la planète!

    Les “écolos” – et on remarque que je mets toujours des guillemets à ce terme? – n’en ont rien à faire, de la biodiversité!

    …Quand on encourage des infrastructures qui tuent des animaux… des infrastructures qui ne sont, au final, que des métastases pour la planète, pour la NATURE… on ne peut pas se dire “écolo” et se prétendre sérieux : on est, au mieux, un c*n; au pire, un c*nnard profond. (Et je reste gentille…!)
    (Ou alors, je suis stupide, et les éoliennes et les panneaux solaires sont donc NATURELLEMENT produits par la planète Terre?!!)

  15. Bonjour.

    Les prétendus “écolos” sont des individus pourris gâtés, égocentriques et narcissiques, et qui se croient mieux que tout le monde alors qu’ils sont les premiers à chialer comme de gros bébés quand on leur enlève leur p*tain de smartphone et/ou leur confort (ordinaire)…
    (Je n’ai PAS de smartphone, alors je me donne le droit de les juger là-dessus, parce que quand un écolo vient en touriste de par chez moi, on les reconnait à deux choses : ils se permettent de faire leur jogging dans les champs agricoles, et/ou ils ne décollent pas de leur smartphone TOUT EN osant donner des leçons d’écologie à ceux-là même qui entretiennent nature et animaux, biodiversité dans son ensemble, ET qui commencent leurs journées AVANT 5 heures du matin – sans congés ou vacances – pour pouvoir nourrir ces petits c*ns…!)

    Je n’ai AUCUN respect pour ces “écolos” arrogants et sadiques, qui sont l’image parfaite de tout ce qu’ils prétendent dénoncer et critiquer…
    Des abrutis profonds… des hypocrites à qui il manque de grosses, GROSSES claques…!

    • Bonjour Emilie , bien d’accord avec votre commentaire , sauf pour la fin ” Des abrutis profonds… des hypocrites à qui il manque de grosses, GROSSES claques…! ” ce ne sont pas des claques qu’ils méritent mais (excusez du terme ) des pains dans la gueule !

  16. Très honnêtement, ça ne me gêne pas non plus ; ma cause à moi sont les animaux.

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