En 2030 ou 2035, selon le pays, ce sera la voiture électrique ou le vélo… et vous serez heureux.
11 juillet 2022, par Daniel Greenfield
https://www.frontpagemag.com/fpm/2022/07/end-private-car-ownership-daniel-greenfield/
Le terme « piéton » a un sens péjoratif car les paysans d’autrefois marchaient tandis que les nobles étaient des « cavaliers », caracolant à cheval. La révolution industrielle a éliminé cette différence de classe, entre autres choses, rendant la possession d’une voiture accessible aux masses jusqu’à ce que finalement Herbert Hoover (31ème président des États-Unis de 1929 à 1933, durant la grande dépression, et membre du parti républicain) puisse se vanter que « la prospérité républicaine a réduit et augmenté la capacité de gain » pour « mettre le proverbial poulet dans chaque marmite et une voiture dans chaque arrière-cour ».
Cela fait deux générations que les gauchistes-écolo-dingos cherchent à virer ces voitures de chaque arrière-cour.
Aux États-Unis Biden essaie de réaliser les normes rêvées par Obama qui, selon les estimations, augmenteraient le prix des voitures de 20 % (augmentation actuellement en cours, y compris pour les voitures d’occasion). L’objectif est de convaincre 40 % des conducteurs américains de conduire des véhicules électriques d’ici 2030.
Est-ce que 40 % d’Américains seront capables d’acheter des voitures électriques d’ici 2030, dont le coût moyen à ce jour est de l’ordre de 54 000 USD ? (À peu près la même équivalence en euro en ce moment).
Probablement pas. En auront-ils seulement la possibilité ?
Le gouvernement « vert » radical de Biden, dont Tracy Stone-Manning, l’ancien porte-parole d’un groupe écolo-terroriste à la tête du Bureau de gestion des sols, ne cherche pas à pousser les conducteurs vers un autre type de voitures, mais à les priver de voitures.
L’augmentation du prix des carburants est une façon voulue de priver les Américains de voitures sous le faux objectif de les pousser à acheter des véhicules électriques (V.E.).
La secrétaire à l’Énergie de Biden, Jennifer Granholm, a répondu aux inquiétudes américaines concernant les prix élevés de l’essence en les exhortant à acheter des voitures électriques. Jennifer Granholm, qui avait fait la promotion d’un magnat de l’énergie verte qui a passé des années en prison pour fraude, qui avait siégé au conseil d’administration d’une entreprise de batteries électriques et gagné des millions en cédant des actions d’un constructeur de véhicules électriques, est en faveur du mouvement.
Selon un de ses tweets, Jennifer Granholm a dit : « La plupart des véhicules électriques sont désormais moins chères à posséder que les voitures à essence à partir du jour où elles sortent de chez le concessionnaire ».
La réalité est que le prix des voitures thermiques a terriblement augmenté aux États-Unis, en grande partie à cause des efforts du gouvernement Biden et de divers États, dont la Californie. Cela n’a cependant pas rendu les voitures électriques plus abordables pour les Américains ordinaires.
Le prix moyen d’une voiture électrique a atteint 54 000 USD en mai. Le prix des voitures thermiques en général a augmenté dans l’économie de Biden ; de toute façon les voitures électriques sont naturellement plus chères. Le coût des matières premières pour une voiture électrique moyenne peut atteindre plus de 8 000 USD. Cela se compare à 3 600 USD pour une voiture thermique.
Tant que le coût des matières premières restera aussi élevé pour les voitures électriques, elles resteront intrinsèquement inabordables pour la masse des automobilistes.
Le gouvernement Obama a injecté des milliards de dollars des contribuables dans la fabrication de batteries et de voitures électriques, pour n’aboutir qu’à un échec, sur la théorie selon laquelle des subventions gouvernementales suffisantes réduiraient le coût des batteries. Non seulement une grande partie de cet argent a été dilapidée, mais le coût actuel des batteries électriques oscille autour de 160 USD par kilowattheure. Les « verts » applaudissent car on est bien loin des plus de 1 000 USD par kWh d’il y a dix ans, mais en réalité cela contribue à prouver qu’une voiture électrique capable de voyager même sur de courtes distances a besoin d’une batterie qui coûte à elle seule des cents et des mille.
La Nissan Leaf, qui approche les 30 000 USD une fois prise en compte la réalité du prix affiché sur le marché actuel des ventes, est l’une des voitures électriques les moins chères du marché et a une autonomie de seulement 238 km. Le remplacement de sa batterie peut coûter entre 6 500 et 7 500 USD, et cela même si vous parvenez à en trouver une ou quelqu’un pour la remplacer. En moins de 3 ans, les Leafs perdent 32 km d’autonomie. À la cinquième année, elles ont perdu 48 km.
La Nissan Leaf a d’abord été un succès, mais les constructeurs automobiles ont rapidement réalisé que quiconque était prêt à payer autant pour des performances inférieures aux normes avait de l’argent à perdre. Le marché de la voiture électrique est désormais largement dominé par des véhicules de luxe subventionnés par les contribuables. Et la Leaf est passée de 90 % de la part de marché à moins de 10 %. Le marché des véhicules électriques est désormais un symbole de statut financier.
La sale vérité sur le marché des voitures « propres » est qu’il se compose de constructeurs automobiles traditionnels et de Tesla essayant frénétiquement de faire acheter une part limitée de voitures électriques de luxe par des clients fortunés pour tirer profit des crédits d’émissions mandatés par des États comme la Californie. Tesla gagne plus d’argent en revendant ces crédits à des constructeurs d’automobiles thermiques qu’en vendant des voitures. Les contribuables et les propriétaires de voitures de la classe moyenne paient la facture de l’ensemble du marché des véhicules électriques de luxe.
Un marché dont cette classe est exclue à dessein.
La vision « verte » n’est pas un monde dans lequel chacun a sa propre voiture électrique. C’est celui des transports collectifs, des bus, du métro léger et du covoiturage par le biais de trajets partagés et de voitures itinérantes sans conducteur. Le seul véhicule que le consommateur moyen est censé posséder est un vélo.
Alors que le gouvernement Biden prétend toujours vouloir « encourager » la possession de voitures électriques en rendant les voitures thermiques trop chères pour une grande partie du pays, d’autres disent tout simplement que les amoureux de la voiture traditionnelle pleureront sans doute la disparition des machines qui, au XXème siècle, étaient devenues des icônes de la liberté individuelle. Mais, comme l’a dit un économiste : « cette liberté est illusoire ».
« Il y aura moins de voitures sur la route, peut-être seulement 30 % du parc automobile d’aujourd’hui », a prédit le responsable du projet de voiture sans conducteur de Google.
« Les jours de la voiture individuelle sont comptés », a déclaré Brook Porter de « G2 Venture Partners », une société d’investissement dans l’énergie verte, dans un article intitulé « The End of Cars in Cities » (La fin des voitures dans les villes).
Dan Ammann, l’ancien président de la General Motors, a affirmé que « la conduite intérieure à essence du type le plus répandu et nécessitant quelqu’un au volant, est le problème fondamental » dans un article intitulé « Nous devons aller au-delà de la voiture ». Il est ensuite allé travailler pour Exxon-Mobil.
Les prédictions ne coûtent pas cher, mais les interdictions de certaines voitures coûtent cher et sont bien réelles. L’Union européenne a voté en faveur d’une interdiction de la vente de voitures non électriques d’ici 2035. La Californie fait également pression pour une interdiction similaire en 2035 sur la vente de voitures thermiques dans l’État. Des hauts fonctionnaires de Californie ont noté que l’interdiction mettrait plus de la moitié des mécaniciens au chômage et laisserait une grande partie des habitants de l’État dans l’incapacité d’acheter des voitures.
Le Canada a décidé la même interdiction pour 2035. L’année dernière, le gouverneur démocrate Newsom de Californie et le gouverneur démocrate Cuomo de l’état de New York, ainsi que 10 autres gouverneurs du même parti, ont exhorté Biden à imposer une interdiction des voitures thermiques à tous les Américains à partir de 2035.
Les voitures électriques ne sont pas réellement « plus propres ». Les procédés miniers qui produisent des technologies « vertes » sont aussi sales, sinon plus sales, outre la dépendance commerciale au pétrole pour passer à la dépendance aux métaux des terres rares, autrement dit passer de la dépendance du Moyen-Orient à la dépendance de la Chine communiste. La seule chose qu’ils accomplissent de manière décisive est de rendre impossible pour les Américains ordinaires de posséder des voitures.
Et c’est ce que veulent vraiment les écologistes. Mais pas seulement eux.
La vision d’une nation dans laquelle la possession d’une voiture privée est un bien de luxe, dans laquelle les prix des voitures deviennent hors de portée pour la plupart des gens grâce à des mesures environnementales qui se sont concentrées sur les véhicules à essence, outre l’ajout de taxes et d’amendes pour les « déchets » visant « l’impossibilité », pas très éloignée, pour un particulier de posséder un véhicule.
L’argument de vente technocratique est que le covoiturage et les voitures sans conducteur rendront la possession d’une voiture inutile. Pourquoi posséder une grosse machine maladroite quand vous pouvez fort bien ne rien posséder et être heureux ?
La réalité est que la possession d’une voiture offre mobilité et indépendance. C’est exactement ce que les radicaux de gauche qui font la politique sociale veulent éliminer. Le prix de l’essence n’est pas une hausse due à Poutine (dernière trouvaille de Biden), c’est le rêve vert. Et ce rêve n’est pas de vous mettre dans une Nissan Leaf. C’est le rêve à la Pol Pot de démanteler la civilisation et de faire reculer la révolution industrielle.
Une fois que les normes de l’âge sombre de leur sombre illumination seront mises en place, les paysans redeviendront des piétons et seuls les rois philosophes progressistes rouleront.
(Note de Jack. Le terme « terres rares » vu dans l’article qui précède signifie les endroits de la planète où on trouve un métal indispensable à la construction des batteries des voitures électriques, le néodyme, actuellement presque exclusivement disponible en Chine… Pour les détails sur cette affaire, lisez le site dont le lien suit, assez long mais extrêmement instructif et dont je n’ai copié que de courts extraits, Ce site est entièrement en Français).
Aujourd’hui, seul 1 véhicule sur 10 vendu dans le monde est électrique. Et aux États-Unis c’est encore moins : 2 % des véhicules commercialisés sont électriques ou hybrides. En d’autres termes : il reste plus de 90 % du marché à conquérir
Les constructeurs l’ont bien compris : tous se mettent à marche forcée vers le 100 % électrique pour rattraper Tesla.
- Volkswagen, le 1er constructeur mondial, dope ses ambitions avec 70 nouveaux modèles de véhicules électriques d’ici 2028, contre 50 prévus initialement.
- Toyota, 2ème constructeur mondial n’a pas d’autre choix que de suivre le mouvement.
- L’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, 3ème constructeur mondial va investir 23 milliards d’euros pour rattraper son retard.
- General Motors, 1er constructeur américain va lui aussi passer au 100 % électrique d’ici 2035.
- Après Alpine, Jaguar et Ford, Volvo a également annoncé son ambition du 100 % électrique d’ici 2030.
Même les constructeurs allemands s’y mettent, alors qu’ils se moquaient de Tesla, il y a encore quelques années.
(Pour la suite, cliquez sur le lien qui précède cet extrait).
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2035 c’est dans 13 ans entre le chauffage en hiver les clim en été et les voitures électriques comment l’europe entière va t’elle faire pour l’électricité
Jusqu’à présent, le plus gros investissement d’une famille, c’était l’achat d’une maison. Bientôt, cela sera pour l’achat d’une bagnole rien que pour pouvoir aller au boulot.
Ou alors toute la France sera au chômage, bonjour la crise qui se prépare.
macron s’en fout, il sera en retraite au Touquet avec voiture et chauffeur à vie.
Il aura peut-être même 2 voitures pour en utiliser une pendant que l’autre recharge.
La bagnole électrique(le tout électrique) c’est de la poudre de perlimpinpin, rien n’est prêt déjà pour accueillir tout le parc électrique, le tout électrique(connerie monumentale) c’est que le résultat de délires de gosses gâtés blindés abrutis par le « changement climatique » qui jouent aux p’tites voitures dans une réalité qui est tout le contraire et ça va faire chier le monde entier…
il paraît que c’est une voiture électrique qui a pris feu et créé l’ immense incendie de la forêt du côté de Bordeaux.
Bonjour,
J’ai entendu, de mon côté, le maire, très gêné, dire que c’était volontaire : un gars déséquilibré qu’il connait.
Ne vous en faites pas le parc auto entièrement électrique c’est pas demain la veille vous verrez !
L’arnaque du véhicule électrique. Quand j’en vois, ce sont notamment des retraités qui sont au volant, y compris les très chères Tesla. MOralité : les bobos nous font encore chier. Par contre, ce qui me hérisse aussi le poil, c’est de voir les 25-30 ans rouler… En trotinette électrique. Un vrai danger. Ça n’a même pas de clignotant et l’autre jour, si je ne m’arrêtais pas au rond-point, j’en pulvérisais un ! Et c’est tout fier d’utiliser ces merdes parce que ça croit faire un geste pour l’écologie. Quelle farce !
Bonjour Julie , un de mes voisins qui n’a jamais brillé par son intelligence roulait avec une de ces merdes de trottinette …bilan fracture ouverte du tibia et bassin explosé ! Et après ça bouchonne aux urgences a cause de tels cons !
Sachant que la moindre Zoé est à 33000e ,les batteries à 8000e,l’autonomie dérisoire (celui qui fait Paris Marseille n’est pas arrivé)et la recharge pas tellement moins chère que pour une voiture thermique ,qui va vouloir ou pouvoir acheter une voiture électrique ?quand au vélo ,pratique quand il pleut ou qu’il fait froid ou celui qui habite en banlieue et va travailler à Paris et se tape 20 kms aller et 20 kms retour et arrive trempé ou en sueur au bureau, ou pour faire ses courses au supermarché on met quoi dans le panier du vélo 1 pack d’eau et c’est tout alors que dans un coffre de voiture …alors il restera quoi ?la charrette à boeufs ou la diligence ,retour en arrière, alors merci les écolos, moi je n’en veut pas .
N’oubliez pas leur obsession pour l’IA et les véhicules autonomes dont les régulateurs de vitesse automatisés (détection d’obstacle) n’étaient qu’un prémisse. Il est transparent qu’ils cherchent le contrôle total de nos déplacements, mais ne le savions nous pas depuis mars 2020 ?
Espérons qu’il restera assez d’électricité pour électrocuter les écologistes et les passer à la gégène juste avant.
Donc, c’est également la fin de la Formule 1. Là aussi va y avoir du chômage.
Moi je pense qu’avant 2035, ces bien-pensants vont faire marche arrière devant le désastre prévisible.
De toute évidence, toutes ces mesures autour de l’économie verte et de la voiture électrique en particulier, réglementations, changement de mode de propulsion, de production et de consommation vont aboutir à faire retourner la voiture à ce qu’elle fut à son stade initial, c’est-à-dire un objet de luxe.
Si la voiture à moteur thermique n’est pas soutenable écologiquement, la voiture électrique ne l’est pas plus, tout en étant plus chère, techniquement moins aboutie, et le moment pour saper une industrie entière n’est peut-être pas bien choisi non plus !
C’est donc vers une diminution du nombre de voitures en circulation que l’on se dirige, ce qui constituerait un cycle de vie normal pour une technologie.
Le CO2 est un gaz à effet de serre parmi les plus faibles. Ils mentent sur absolument tout.
Ben oui une grande parti des français le veulent comme ça, puisque ils ont reconduit l’autre pourris sur le trône.