Histoire et produits du Carmel de Vinça !

L’entrée du Carmel de Vinça – © Divine Box

Aujourd’hui, Divine Box vous emmène découvrir le Carmel de Vinça fondé en 1589 par des Capucins dans la région des Pyrénées-Orientales. Situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Perpignan et à soixante  kilomètres seulement de la frontière espagnole, il accueille aujourd’hui neuf sœurs qui suivent la règle des carmes. Leur vie est rythmée par le travail manuel et la prière. Divine Box vous emmène y faire un tour ! C’est parti !

Origines du Carmel de Vinça

 

À ses débuts en 1589, le Carmel de Vinça est sobrement composé d’une chapelle, d’un bâtiment à un étage et d’un petit terrain irrigué par trois sources captées un peu plus loin. Les capucins fondateurs ont surtout comme mission l’apostolat du village et des alentours. Ils s’occupent également de la population lors des épidémies de peste et lors des conflits franco-espagnols. Peu après la Révolution, le 11 juin 1793, les capucins sont chassés du couvent qui est revendu comme bien national. Après être passé de main en mainùçç il devient même bâtiment agricole mais est racheté par un notable de la région en novembre 1841, qui décide de le rendre à sa vocation première. Ouf !

 

À cette époque, la ville de Nice appartient encore à l’Italie et se trouve en pleine période de persécution religieuse. Mère Bathilde de l’Enfant-Jésus, fondateur du Carmel de Nice, se retrouve donc en difficulté. Heureusement, en novembre 1861, l’évêque de Perpignan, monseigneur Gerbet, accepte qu’elles emménagent et créent le Carmel de Vinça.

 

En 1901, au moment de la séparation de l’Église et de l’État, le monastère est confisqué. Les huit religieuses expulsées trouvent refuge dans le village, dans deux maisons près de l’église. Elles y vivent en habit séculier, dans une grande pauvreté, en essayant de suivre au mieux leur règle monastique.

Les superbes jardins du Carmel de Vinça. – © Divine Box

Le Carmel sauvé !

 

C’est parti pour une petite anecdote ! Non loin de là, dans un village voisin, vit à la même époque Espérance Trullès, une fille de notaire. Elle désirait devenir carmélite mais apprit qu’elle était atteinte de la tuberculose… Pensant à sa mort, elle demande à son père de racheter avec sa dot le Carmel de Vinça, pour qu’il soit un jour rendu à des filles de sainte Thérèse. Lorsque les tensions sont apaisées dans le pays, Mère Marie Thérèse part pour Vinça visiter le monastère : il y a un puits, des sources, une vue splendide au Sud sur le Canigou et toute la chaîne des Pyrénées, au Nord sur ses contreforts des Corbières, une vraie solitude. L’air est pur : Mère Marie Thérèse se dit, enthousiasmée : « Notre Mère Sainte Thérèse aurait aimé ce lieu…» . Le retour d’exil est donc décidé.

 

Les carmélites de Vinça ont fêté en 2011 les 150 ans de leur fondation après avoir été rejointes en 1958 par les Carmélites de Rabastens puis en 2013 par le Carmel de Rodez qui fut contraint de fermer faute de relève.

La chapelle des carmélites où ont lieu leurs 6 offices quotidien – © Divine Box

 

Que devient le Carmel de Vinça aujourd’hui ?

 

Actuellement, neuf moniales de vingt-et-un à quatre-vingt-dix-huit ans suivent la règle du Carmel réformé au Carmel de Vinça, dans une vie de prière, de travail et de pauvreté. Les carmélites ont six offices quotidiens en plus de la messe, ainsi que deux heures de prière personnelle silencieuse (appelée “oraison”) par jour. Rien que ça ! À côté de cette mission de louange et d’intercession, elles se sont récemment lancées dans l’artisanat monastique en plus du travail d’entretien du monastère.

 

Même si, traditionnellement, l’activité des carmélites est la production d’hosties, les sœurs ont récemment diversifié leur production. Aujourd’hui, elles proposent 16 parfums de chouettes confitures et des biscuits 100% artisanaux. Toutes ces petites gourmandises sont fabriquées par les sœurs elles-mêmes ! Petite cerise sur le gâteau : elles confectionnent même des objets religieux. Il faut aller sur place !

Les carmélites se sont récemment lancées dans l’artisanat monastique. – © Divine Box

 

Où trouver les (délicieux) produits des sœurs de Vinça ?

 

Pour acheter les bons produits des moniales du Carmel de Vinça, le mieux est bien-sûr d’aller directement sur place : Carmel de Vinça, 25 rue Léon Trabis, 66320 Vinça. Sinon, les produits du Carmel de Vinça sont aussi disponibles sur la boutique monastique en ligne de Divine Box !

 

Côme de Divine Box bavarde avec les soeurs du Carmel de Vinça © Divine Box

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