Macron aura tout fait pour faire monter Mélenchon, en créant une ambiance de « guerre des classes » entre Français.
Depuis longtemps, la plus-value dégagée lors de la cession de la résidence principale est exonérée.
C’est une mesure d’équité. A une époque où l’on a été beaucoup encouragé à la mobilité, rester toute sa vie dans le même appartement, la même maison est devenu l’exception.
Une mutation professionnelle peut obliger à vendre sa résidence principale. Pour les fonctionnaires, c’est très courant, à la suite d’une restructuration de service, pour se rapprocher de sa famille après avoir passé X années dans le Nord ou en région parisienne en début de carrière. Les salariés et indépendants sont aussi évidemment exposés à ce risque, même si les premiers peuvent contractualiser leur lieu de travail si l’employeur y consent et tant que l’entreprise reste viable.
Un divorce, à une époque où l’on divorce tant, les entraves qui existaient auparavant tendant à être levées de plus en plus (le divorce électronique étant même permis depuis l’année dernière).
Ou encore un départ en EHPAD, où la plus-value éventuellement réalisée lors de la vente de la maison permettra dans bien des cas d’aider à payer une chambre en maison de retraite à plus de 2000 € par mois.
Tant d’occasions où la vente de la résidence principale ne participe pas de la recherche d’un effet d’aubaine mais résulte d’une contrainte de la vie. Pour une plus grande efficacité fiscale, le législateur a ainsi exonéré pour la cession d’une résidence principale toute plus-value définie comme le fait de vendre à un prix plus élevé que le prix de revient l’immeuble concerné (compte tenu de la valeur d’achat et des travaux réalisés).
Macron le grand dépoussiéreur, en tous cas c’est ainsi qu’il se présentait, fée du ménage du logis France, trouvait que ce n’était pas assez et qu’il fallait faire un « cadeau fiscal » aux propriétaires de résidences secondaires.
Pour beaucoup de gens, il n’est déjà pas facile de s’offrir une résidence principale, à une époque où les aléas économiques sont tels que certaines personnes se trouvent dans une situation difficile pour emprunter et donc acheter leur logement.
Alors s’offrir une résidence secondaire est un loisir de riche, personne n’étant doté de l’ubiquité permettant de jouir en même temps de deux résidences.
Macron, pendant son premier quinquennat, voulait encourager l’achat de résidences secondaires, pourtant bien peu écologique au fond. Car si vous avez deux maisons, pour rentabiliser l’investissement, compte tenu du fait que la résidence secondaire n’est pas louée mais habitée périodiquement par son propriétaire pour mériter ce nom, vous êtes dans une situation où vous allez régulièrement faire le trajet entre vos deux résidences et donc consommer – un peu inutilement au regard des exigences des écolos – des ressources de la planète !
Mais à l’époque, ça ne dérangeait pas Macron devenu soudain « super écolo » en 2022 pour nous en foutre plein le derrière de taxes carbone et hausses du prix du gaz et des carburants sous prétexte d’écologie…
Alors, au lieu de baisser par exemple la taxe foncière du logement principal au bénéfice de tous les propriétaires, ou au moins les ouvriers et les classes moyennes pour qui elle représente une partie importante du revenu, Macron a fait voter l’exonération de la plus-value de première cession des résidences secondaires!
Alors forcément, ce genre de mesure surexcite les mélenchonistes et entretient le sentiment revanchard contre un Macron « président des riches ».
Macron est à mes yeux avant tout le président de la repentance nationale, de la négation de la souveraineté populaire des Français, de l’interprétation dévoyée de notre Constitution, en somme le président de la préférence étrangère et de la haine du peuple enraciné.
En captant ainsi le vote des plus aisés par des mesures de complaisance, qui lui ont valu notamment le ralliement de nombre d’électeurs de LR, Macron a réussi son oeuvre de division des Français et de repolarisation du débat public autour du clivage gauche / droite.
Il se les était déjà mis dans la poche en supprimant l’ISF remplacé par un IFI dont l’assiette est plus réduite.
Si Macron n’avait pas cette casquette de « président des riches », le débat public aurait été moins perverti et davantage recentré autour de la question de l’intérêt et de l’identité nationales.
Diviser pour mieux régner, la technique n’est pas nouvelle…
Si Mélenchon se pose en tribun triomphant, occupant la deuxième place de ces législatives, c’est grâce à son alliance secrète avec Macron. C’est pourquoi, à mes yeux, c’est bonnet blanc, blanc bonnet même si Macron II est une version édulcorée de Mélenchon donc un peu moins grave.
Car il faut bien voir que Macron I (2015-2022) n’est pas le même personnage que Macron II (2022-…). Macron II est plus fidèle à ce qu’est réellement Emmanuel Macron, agent du mondialisme, que Macron I. C’est aussi son entourage politique qui le révèle. Et enfin le fait qu’il ne pourra briguer un 3ème mandat et donc ne se gêne plus pour draguer les instances internationales…
Le premier, Macron I, a tout fait pour s’attirer les faveurs de l’électorat de la droite libérale, certes pas très friand d’immigration massive et d’insécurité mais avant tout soucieux de maintenir son haut niveau de vie et de garder la plus grosse part du gâteau pour lui (clientèle de médecins, notaires, financiers, cadres supérieurs, etc.).
Le second, Macron II, espère l’emporter en gardant dans son escarcelle cette première clientèle, acquise lors du premier quinquennat, et y adjoindre les inquiets du changement climatique prétendu, d’où un virage écolo-dingo à 180% pour aller chasser sur les terres de Méluche en cas de duel avec le Rassemblement national.
Mélenchon préfère Macron à Marine, et vice-versa, compte tenu des consignes de vote de chacun des mouvements (Ensemble et Nupes).
Ils ont ainsi développé une alliance tacite contre le peuple français, qui convient tout à fait à Mélenchon, désireux, par pur orgueil et égocentrisme, de devancer les patriotes dans les urnes et d’avoir un jour sa place dans un livre d’Histoire ou à une annexe d’une édition du livre « le Coran pour les nuls ».
Patriotes qui demeurent cependant à un niveau électoral élevé puisqu’ils ont pour eux la vérité, qui pèse de tout son poids malgré ces manoeuvres politiciennes…
1,309 total views, 1 views today
On peut très bien avoir sa résidence principale en location en ville, pour le travail et posséder un pied à terre à la campagne, soit acheté, soit un héritage.
Cela ne fait pas de vous un riche, les taxes et impôts de plus en plus lourds pour les propriétaires, font que beaucoup doivent se serrer la ceinture.
S’il y a défiscalisation, on ne peut que se réjouir, alors que tout augmente.
J’ai toujours pensé que les seuls rentiers à vie étaient les fonctionnaires.
Une résidence secondaire est un centre de coûts, et aussi de rapport si on la loue ( je fais du Airbnb pour payer les 8000€ de charges annuelles pour un 80m2 proche océan). Calculez donc ci je ne suis pas un bon collecteur d’impôts. Ensuite je suis taxé sur les loyers perçus.
Macron a t’il voulu encouragé les gars qui se démènent toute l’année pour accueillir de la plus belle des façons nos aimables touristes étrangers ?
Macron a t’il vraiment tout Faux ?
Sur les lois de bioéthique ! Quel mot ! Je la crains en revanche.
ce que vous pensez relève d’une façon de voir les choses ; ancien contrôleur des impôts à la dgi je ne pense pas être un rentier et je n’ai jamais eu les fonds pour acquérir une résidence secondaire ; je trouvais même que la taxation des plus values pour les résidences secondaires étaient normales ; de même que l’igf quand il a été institué sauf quand fabius a enlevé les tableaux d’art. beaucoup de loueurs se fond payer en espèces. de plus je pense avoir eu ma vie assez chamboulée par toutes les mutations à chaque changement de grade.
Comme l’immobilier en France est déjà surtaxé sauf pour les saoudiens (merci Chirac) et les qataris (merci Sarkozy), une exonération quelle qu’elle soit même minime ou limitée est une simple mesure de bon sens !
Après critiquer les gens qui ont investi dans l’immobilier au lieu de le « placer » en bourse fait de vous un bon macroniste alors que vous prétendez le contraire …..
Je n’aime pas cette mentalité Française où l’on doit au Collectif ce que l’on acquiert (reliquat de la Révolution Française avec cette mentalité de jaloux ?).
Finalement, celui qui ne prend aucun risque est avantagé même si il dort sur ses lauriers. L’on m’a même dit que maintenant que l’on compte dans certaines situations Les livrets d’Epargne donc l’argent dûment gagné et précédemment fiscalisé.
Quel message là fait-on passer ? Qu’il vaut mieux ne rien faire ? C’est ce que certains assistés m’ont dit et finalement, c’est peut-être le message subliminal que souffle inconsciemment notre conscience collective.
Aucune reconnaissance de l’effort en France et après on s’étonne que les gens soient dégoûtés et que certains se laissent vivre et soient assistés ? Pourquoi se donner du mal ? Pour entretenir les autres ?
Quelle logique étrange…. De là à passer de ce raisonnement à l’image de l’Etranger qu’il faut aider ad vitam aeternam…. il n’y a qu’un léger glissement à opérer.
Je crois que les Français devraient commencer à réfléchir là-dessus : pourquoi envier chez l’autre ce qu’ils n’ont pas…..
Moi je connais plein de gens qui ne sont pas riches et qui ont des résidences secondaires.
De toute façon, je n’ai jamais compris ce Droit du Fisc de s’approprier d’une certaine manière vu un droit financier, les biens « privés ».
Etre propriétaire fait aussi marcher l’Economie (construction elle-même avec des corps de métier différents, taxes diverses, impôts fonciers, assurances diverses avec taxes pour l’Etat bien sûr, maintenant protection payante aussi vu le délitement de l’Etat niveau sécurité, etc…). Et que l’on ne me dise pas que c’est inaccessible car c’est faux.
Cette défiscalisation sent la malhonnêteté tant elle est absolument injustifiable!…Et bien des décisions prises par foutriquet puent également…Au fait, les investigations de la commission Marleix ont-elles bien été enterrées définitivement?…
On ne prête qu’aux riches, adage qui prend tout son sens aujourd’hui. Tristan Bernard avait ajouté : Et on a raison, les pauvres remboursent difficilement. Triste et sinistre constat.