C’est du lard ou du cochon? Cochon qui se dédit! Macrochon! Mélencochon! Lardmanin!
 A l’occasion de ces deux événements, rocambolesques mais ô  combien significatifs de notre FRANCE actuelle, surtout vue de l’étranger, à savoir le scandale du Stade de France et l’annulation de la fête du cochon,  je  me rappelle au bon souvenir de nos amis lecteurs avec  mon poème : PLAIDOYER POUR LE COCHON écrit voilà déjà 7 ans, en 2014 et toujours d’actualité 
PLAIDOYER POUR LE COCHON
Si l’on cherche en Europe, parmi les animaux,
 Ceux qui durant des siècles nous firent don de leur chair
 Le PORC est sans nul doute, il ne faut pas le taire,
 Celui qui préserva tous nos peuples de leurs maux.
Car il fallait alors trouver des protéines
 Qui puissent alimenter, durant les longs hivers,
 Alors que les seigneurs écoutaient les trouvères,
 Ces nations affamées et qui pliaient l’échine.
De Dublin à Moscou, d’Oslo à Palermo
 Après la paix romaine et les grandes invasions
 Quand tous ces peuples nomades cessèrent leurs incursions
 Et fixèrent leurs pénates dans les villes, les hameaux…
.Cet animal béni, bien plus que par les dieux,
 Pouvait alors trouver dans ce monde sédentaire
 Cette place d’honneur qui lui permit de faire
 Bouillir-e la marmite de tous les ventres creux.
Car, n’oubliez pas – Amis! – Qu’en ces temps reculés,
 Cette belle invention: la ré-fri-gé-ra-tion
 N’avait pas encore cours, et la seule solution,
 Seul le SEL, la donnait, vieille technique éculée.
Ce sel qui aujourd’hui permet de conserver:
 Lard, jambon, saucisson et ces belles salaisons
 Comme aux temps de nos rois, pour qu’à chaque saison,
 On puisse goûter aux fruits de ces chairs préservées.
Ces rois, qui en ces temps, nous accablaient d’impôts!
 (Habitude non perdue par nos « princes » d’aujourd’hui)
 Gardaient jalousement dans tous leurs entrepôts
 Ce sel indispensable, ce magnifique produit.
C’est ainsi que ces grands, inventèrent la Gabelle,
 Impôt pris sur le sel pour contrôler sa vente,
 Comme de nos jours l’Etat conditionne la rente
 Des produits pétroliers, tombée dans l’escarcelle!
Mais pour en revenir à ce cher animal
 Maintenant que nos peuples, sous le joug du halal,
 Se voient terrorisés, et c’est un moindre mal,
 Par des maires socialistes qui donnent leur aval
 Pour que dans les cantines et jusque dans les halles
 Le cochon soit banni et ce n’est pas banal,
 Remplacé par bovin, mouton ou la volaille
 Qu’il faudra (c’est la mode) saigner, afin que « tous » aillent
 Au paradis d’Allah !!!
Mais justement voilà que cette bête décriée
 Par mon frère musulman ; voilà bien trois mille ans
 Qu’elle est bien sacrifiée, il faut donc le crier,
 Selon son « rite sacré » : égorgée dans son sang!!
Il faut bien le saigner pour bien le récolter
 Et préparer ainsi: boudin de Mortagne,
 Andouille de Vire, jambon d’Aoste, pâté de campagne…
 Le porc est donc halal ! Sans vouloir t’insulter !
Et que deviendrait Toulouse sans son cassoulet ?
 Strasbourg, sans sa choucroute? Arles, sans son saucisson?
 L’Alsace, sans charcuterie? L’Auvergne, sans salaisons?
 Paris, sans jambon? Obélix sans porcelet?
Refusons ce diktat, refusons le halal
 La nationalité, passe aussi par le ventre
 Français ! D’où que tu sois, du Nord, du Sud, du Centre
 Défends donc notre porc, notre viande nationale !
Car voilà bien longtemps que cette chair est saine,
 Les règles sanitaires sont partout respectées.
 Dans notre vieille Europe, elle n’est plus suspectée,
 Quoiqu’en disent nos barbus sur les bords de la Seine.
Ceux-là même qui un jour obligèrent à partir
 Mon ami charcutier, de la place de Lille
 Office qu’il occupa vingt ans, dans cette ville.
 Dès lors que la Mairie n’en fit pas un martyr.
Et je pourrais finir en forme de boutade
 A mes risques et périls, puisqu’il ne faut en rire :
 « A mon copain Saïd, aux ancêtres nomades
 Je demandais un jour pourquoi cette viande inspire
Tant d’anathèmes, tant de rejets, tant de haine ?
 –C’est que vois-tu, dans le désert, c’est avec peine
 Que tu pourrais conduire un troupeau de cochons
 Ils partiraient, c’est sûr, dans toutes les directions.
Alors que les moutons, Panurge en est la preuve
 Bien avant que Rabelais le conte dans son œuvre,
 Suivent aveuglément leur chef ou leur caïd…… »
Méditer cette pensée de mon ami Saïd…….
Pierre ESCANDE
 Né à Mascara, département d’Oran
 En février 1942.
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excellent le cochon : de plus on est sûr qu’il n’est pas « halal » une des plaies de la france par sa prolifération
Dans le cochon tout est bon !
Dans l’islam tout est pourriture !
Les andouillettes ou une bonne pancetta etc …Hummm ! c’est autre chose que de la graine a couscous .
Tout est bon dans le cochon ! Même si j’aime le boeuf ou la volaille, le porc reste au-dessus. Rien que la charcutaille, j’en bave ! (Et malheureusement, je dois me priver encore trois mois de saucisson et autres joyeusetés car je suis négative à la toxoplasmose). Rien que d’ajouter quelques lardons fumés dans une omelette, ça met en joie. Vive la cochonaille !
Quel admirable animal que le cochon; il ne lui manque plus que de faire lui-même son boudin. Jules Renard.