« On peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. » (Pierre Desproges)
En conséquence, le texte qui suit est strictement interdit à n’importe qui.
Que nul ne l’ignore ! Pas même la XVII° Chambre de l’Inquisition mahométane.
De tous les animaux domestiques, l’homme est le plus grand menteur. C’est probablement même le seul. Et s’il ment, c’est parce qu’il se trouve quelqu’un en face de lui pour le croire. On ne peut pas mentir à quelqu’un qui ne vous croit pas. Mensonge et croyance sont inséparables. Et plus la croyance est naïve, plus le mensonge peut être absurde : plus c’est gros, plus ça passe. Les dieux m’en sont témoins.
Le naïf est celui qui ne se pose pas de question, c’est-à-dire qui ne remet pas en question : le naïf est crédule. Il dispose d’un néocortex, le cerveau associatif, mais il n’a pas l’idée de s’en servir. Il n’associe pas, il ne compare pas, il ne cherche pas à comprendre. La croyance est une insulte à l’intelligence – du latin intelligere, comprendre. Toute croyance devrait être soumise à la question. Comme au Moyen-Âge.
Au commencement il dut y avoir un grognement différent. Les autres autour écoutèrent ce grognement bizarre. Il se mit à pleuvoir. Ce grognement fut aussitôt associé à la pluie. Tous se mirent à répéter à l’unisson ce grognement bizarre. Ainsi naquirent les prières rogatoires, toujours pratiquées de nos jours par certaines peuplades nord-africaines. Plus c’est gros, plus ça passe.
L’homme a inventé au fil des millénaires une multitude de dieux, des ectoplasmes plus ou moins sophistiqués qui n’ont jamais répondu à ses questions et qu’il a finalement abandonnés, du serpent à plumes à une hindoue à poil, des dieux effrayants aux dieux miséricordieux, assyriens, égyptiens, aztèques, indiens, chinois, grecs, romains…
Un beau jour il y eut une vierge qui enfanta le Fils de Dieu. Rien que ça ! Le Fils était juif mais Dieu-le-Père, on n’a jamais su. Par la suite le Fils mourut mais seulement pendant trois jours. Cette étrange histoire fit beaucoup de bruit. On en parle encore aujourd’hui.
Il y eut aussi un barbu blanc habillé de rouge qui ramonait les conduits de cheminée la nuit à la période de Noël. Il aimait les petits enfants, pour qui c’était un dieu. Il court toujours, on n’a jamais réussi à l’attraper.
Et puis il y eut un Bédouin malin qui raffolait de l’urine de chamelle. Il se fit embaucher par Khadija qui en possédait un troupeau et l’épousa, c’était une bonne affaire. Mais Khadija n’était pas toute jeune et ce Bédouin avait un appendice gourmand. Prenant modèle sur Cohn-Bendit, il se masturba avec une petite fille de six ans, Aïcha de Gouttière, qu’il déflora quand elle eut neuf ans. Et puis il y en eut plein d’autres. C’était un collectionneur de dames arabiques.
Un jour, Gabriel, archange de profession, voletait par là. Il était juif mais il parlait aussi l’arabe. C’était une chance, que le Bédouin malin saisit au vol. Il prétendit qu’il était son nègre pour justifier ses cauchemars, des idées noires qu’il récitait au matin. Et, comme il admirait Hitler, il en fit la première version de Mein Kampf sous le nom de Mein Koran, un recueil de sourates que seul un analphabète pouvait comprendre – ce qu’il était lui-même.
Pour compléter, ce Bédouin sans scrupules plagia une partie de la Bible des juifs, vola une météorite noire qui traînait dans le désert et promut le Lah, l’un des dieux arabiques à la mode à l’époque, pour monter son affaire.
Antisémite, il détestait les juifs, dont il fit un grand pogrom à Qoraïsh, sur l’ordre de Gabriel, un faux cul en vérité. Depuis cette époque, ses disciples perpétuent le massacre. Faute de juifs certains égorgent un mouton ou un Français.
Tout ça pour dire que l’Histoire sainte n’est vraiment pas simple et que, si le ridicule tuait, la terre serait bien dépeuplée. Hélas il y a encore beaucoup de monde dans les arbres.
Jean Ducluzeau
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Jolie fable !
Très drôle et tellement vrai à la fois
Merci ! Mais ça ne devrait pas être drôle ; c’est tragique au contraire, tragique de constater le degré d’idiotie et d’absurdité dans lequel baigne la quasi totalité de l’espèce humaine, toutes races et toutes cultures confondues.
Aussi loin que l’on remonte, l’homme moderne « homo sapiens sapiens » a toujours ressenti le besoin de croire en un Dieu supérieur à lui, qu’il soit unique ou multiple, quand il n’existait pas il suffisait de le créer, il fallait absolument se rassurer car on ne pouvait pas être seul sur cette planète et y mourir un jour tout seul. Ainsi les hommes les plus intelligents ont instrumentalisé la religion à des fins de pouvoir et de puissance, les faibles obéissaient, les forts s’enrichissaient de tant de choses et tout le monde y trouvait son compte. Le monothéisme n’échappe pas à la règle, c’est une forme moderne de croyance qui a eu le temps et les moyens matériels de s’installer et de se peaufiner.
C’est exactement ça… Deux remarques : la première, c’est qu’on appelle monothéisme une religion qui a deux dieux, un bon et un méchant. S’il n’y avait pas de diable, les croyants n’auraient pas peur et, par conséquent, ne prieraient pas. Le système s’effondrerait. La seconde, c’est que la superstition se rattache au même processus. Ainsi, former des vœux, trinquer à la santé, ne pas être treize à table, etc., relèvent de la même peur et du même déficit d’esprit critique.
Les Moutons se sont inventé un prophète, Mahomet Macron, avatar du premier du nom, époux de Khadija Trogneux. Fidèle à son prédécesseur, le bédouin immoral, il laisse ses protégés massacrer son peuple, dont les juifs. Tout l’Orient converge vers notre pays pour y prier à l’appel du muezzin Darmanin. Pour y prier et pour y piller! Habemus imam !
Bonjour,
:=)
Les Barbares ont toujours eu raison des civilisations évoluées. Encore une minute, Monsieur le bourreau…