Quand Ruffin fait semblant de s’intéresser à l’insécurité générée par ses protégés…

Faut-il rire, pleurer ou taper la tête de Ruffin contre les murs, histoire de lui apprendre à se payer la tête des pauvres gens ?
Madame Latour : « Si je fais voir que j’ai peur, on est foutus. On va se faire dominer. »
« Je ne veux pas parler trop fort, les murs sont fins… » Dans son appartement, Madame Latour craint un peu ses voisins.
« Ca fait 41 ans qu’on habite là, et nous n’avons jamais connu ça. C’était un petit quartier calme, avec des bacs à fleurs, et là… Aujourd’hui, vous avez de la chance : il pleut. Sinon, hier qu’il faisait beau, la dame d’à côté a compté : ‘Ils étaient vingt-cinq et quinze voitures.’ Avec elle, on se dit : ‘Pourvu qu’il pleuve tout l’été !’ C’est de la musique toute l’après-midi, toute la nuit, des pétards, des pots d’échappement, le quad, les rodéos…
– Ca vous empêche de dormir ?
– Ah bah largement. Surtout que j’aime bien l’air, avoir une fenêtre ouverte. C’est la première année que je ne dors pas avec une fenêtre ouverte. Mais même fermée… La télé, dans la chambre, on ne l’entend pas. On a la petite de ma fille, elle dort ici pour l’école : ‘Mamie… Mamie…’ elle se plaint. ‘Mais j’y peux rien, moi !’, je lui dis.
– Ca vous tape sur les nerfs ?
– Vous pensez ! Quand j’ai pas mon compte d’heures, ça me rend dragon. Vers 4h du matin, ils arrêtent. C’est là que tu t’endors, il fait calme, avec un peu de fraîcheur, et non ! Tu es maudit ! Y a le réveil qui sonne ! Parce que moi, je dois partir au boulot. Eux pas.
L’Office HLM, ils ne bougent pas. On leur demande de venir constater, le régisseur m’a répondu : ‘On va pas venir l’après-midi pour se faire taper dessus.’ Mais qu’ils arrivent incognito ! C’est évident que s’ils viennent avec une voiture de l’Ofsom, ils vont se faire taper dessus. Les états des lieux, maintenant, ils les font tôt le matin, vers 8h30 – 9h. Les ouvriers, pareil, pour les chaudières, c’est que le matin.
– Du coup, ça vous gêne pour recevoir des gens ?
– Ah bah ça. Jean-Jacques, il ne veut plus venir : ‘Avec ce qu’il y a dans le square, je ne viens pas le soir.’ Mais le plus triste, c’est pour ma petite-fille. Avant, on faisait du patin dehors, du vélo… Maintenant, elle ne sort plus.
– Vous ressentez ça comme une humiliation ? Même chez vous, vous n’êtes pas tranquilles, pas libres ?
– Si tu regardes à la fenêtre, ils te dévisagent. On ne se gare plus en bas. »
A notre petite Ruffête, tous les habitants nous ont causé de ça. Du bruit la nuit, de leurs insomnies, des « incivilités ». C’est un truc qui me rend dingue, quand ça advient : chez moi, ne plus être chez moi. Être envahi par les nuisances, même en fermant les fenêtres, même avec des boules Quies… alors, subir ça au long de l’année.
C’est la première mission, à mon sens, pour la police, plus que les braquages, plus que les grands crimes, plus que le contrôle des papiers : cette tranquillité du quotidien. Être de gauche, ce n’est pas fermer les yeux là-dessus, au contraire : c’est garantir cette paix à tous les citoyens, ce droit à une intimité, à être chez soi, pas dérangé.
« Quand je reviens de travailler et que je vois les immeubles, maintenant, j’en ai marre. Ca me met une angoisse. Je ne veux plus rentrer.
La dernière fois, devant l’entrée, y avait tout le matériel étalé. Les téléphones, les chargeurs, des petits sachets, une balance… La balance, je ne connaissais pas, c’est ma fille qui m’a expliqué… Et autour, le gamin qui surveillait. Et ça puait le cannabis, on était gazés jusque chez nous, notre petite respire ça toute la journée, la nuit…
– Et la police ?
– On les appelle, ils manquent de monde, ils nous disent. Ils ont quand même fait une descente, c’était dans le journal, ça a apaisé un temps.
Une fois, j’ai gueulé. Je reviens du boulanger, y avait un gars qui rentre dans la cave : ‘T’es qui, toi ? – Je suis le frère d’Azzedine, je vais chercher un scooter.’ Il ressort avec un coffre : ‘C’est un drôle de scooter’, je lui dis. Bref, ça s’est embrouillé, il me crie des ‘Dégage, gros cul ! Je vais te casser la gueule ! – Ah bah ça, taper une femme, c’est courageux…’ Là, il me lance que je suis raciste. ‘Ah ça c’est malin, c’est facile…’
– Vous êtes courageuse, vous, de répliquer comme ça.
– Si je fais voir que j’ai peur, on est foutus. On va se faire dominer. Comme ils ont jeté une casserole sur ma fille, on a porté plainte, enfin, on a attendu toute la journée pour qu’on nous dise de faire une main courante. Avec le voisin, on ne s’est pas parlés pendant longtemps. Et puis, après l’été, il est revenu, tout sourire, il nous ouvrait la porte… Les vacances, ça lui a fait du bien !
Mais on rêve que de partir, maintenant. On veut déménager. »
.
Si Ruffin était honnête… il serait à Reconquête. Point barre. Il ne serait pas avec les indigénistes, dégénérés, Traoré, BLM, les pourfendeurs de policiers, Mélenchon, Autain, Obono, Corbière, Caron et toute la clique d’amis des drogués qui, contre l’évidence, contre toute raison, trouvent toujours des circonstances atténuantes aux racailles et closent le débat en accusant ceux qui dénoncent les incivilités et l’insécurité de faire partie de l’extrême-droaaaate !

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3 Commentaires

  1. Ruffin est sans doute, le seul à regarder la réalité en face.
    Simplement, il n’est pas dans le bon parti.
    D’autre part, accuser la gauche alors que la fausse droite a fait bien pire ne serait pas honnête non plus.

  2. Quelle honte ! vivre comme cette dame vit, en France !! le copain ne peut plus venir, l’enfant ne peut plus jouer en bas, ils ne peuvent plus dormir, ils ne peuvent plus se garer en bas .. etc Alors Rufin , ON SE BOUGE !! lui comme ses acolytes, ne devraient plus se regarder dans une glace, ils y verraient l’instrument de leur lâcheté, lâcheté de ne pas soutenir les leurs, les français qui ne peuvent plus vivre normalement…mais qu’ont ils donc dans la tête à part de la guimauve ?

  3. Bien sûr, ils ne vivent pas avec la racaille,eux, ils s’en fichent ! De lire votre article, Christine, deux sentiments m’habitent, l’envie de pleurer de voir notre pauvre pays là où il est tombé, et une rage incommensurable, l’envie de virer tout cette faune à grands coups de pied dans le c.! Certains jours, je souhaite ardemment qu’un dictateur prenne le pouvoir, élimine radicalement cette classe politique pourrie et fasse le ménage dans les banlieues à l’aide de la force armée !

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