Autour de la Hongrie… article interdit à Der Leyen !

Ursula, j’aime autant te prévenir, cet article n’est pas pour toi ! Ben oui, je le consacre entièrement à la Hongrie, pas forcément de la musique hongroise, mais des œuvres ou des interprètes qui font allusion à ce pays que tu apprécies tant.

Et on va commencer tout de suite avec un chef d’orchestre né en Hongrie Georg Solti (nom de naissance György Stern) le 21 octobre 1912 et mort à Antibes le 5 septembre 1997. Ce très grand chef aura, tout au long de sa carrière, dirigé les plus grands orchestres du monde : Paris, Chicago, Vienne, etc. On va le voir diriger une musique de son compatriote Franz Liszt, Mephisto Waltz avec le philharmonique de Vienne :

On poursuit avec Johannes Brahms né le 7 mai 1833 à Hambourg et mort le 3 avril 1897 à Vienne. Ses danses hongroises, au nombre de 21, ont été écrites entre 1888 et 1890 pour piano à quatre mains. Ces danses ont été orchestrées par la suite, mais pas toutes par le compositeur. Si vous voulez vous faire une idée du résultat voici l’intégrale pour piano, puis pour orchestre :

Johann Strauss fils à présent ! Né à Vienne le 25 octobre 1825 et mort dans la même ville le 3 juin 1899, il est l’auteur innombrables valses, marches, polkas, opérettes. Voici une polka rapide Eljen A Magyar ! :

Allons en France avec Hector Berlioz (La Côte-Saint-André 11 décembre 1803 / Paris 8 mars 1869) avec la Marche hongroise, tirée de la Damnation de Faust. On va retrouver un monstre sacré de la direction d’orchestre, Herbert von Karajan et un autre moins connu dans ce domaine :

 

En avant dernier morceau, je vous présente le chef Antal Dorati (Budapest 9 avril 1906 / Gerzensee (Suisse) 13 novembre 1988). On va le découvrir avec cette première symphonie de Joseph Haydn. Le chef dirige l’orchestre philharmonique hongrois, logique, non ? Pour la petite histoire, Haydn a écrit 104 symphonies. Si cela vous dit, vous pouvez toutes les télécharger car Dorati a tout enregistré !

Cette petite virée prend fin comme elle avait commencé, avec Liszt et sa Rhapsodie hongroise numéro 5 “élégiaque”. Elle est interprétée par le pianiste Zoltan Kocsis, né à Budapest le 30 mai 1952 et mort dans cette même ville le 6 novembre 2016 d’une grave pathologie cardiaque. Nous voilà à la Roque d’Anthéron en 2002. Petit bonus : la même rhapsodie mais en fichier audio et cette fois pour orchestre, on retrouve Antal Dorati, évidemment !

C’est fini ! Alors, Ursula, heureuse ?

MAIS C’EST PÂQUES !

Pas question de compter sur Macronescu et sa clique de bâtards (j’essaie d’être affectueux !) pour souhaiter joyeuses Joyeuses Pâques aux Chrétiens, quelle horreur, donc c’est moi qui m’en charge et donc je vous souhaite de passer un très bon week-end de Pâques, que vous soyez croyants ou non.

Quoi de mieux pour illustrer ce jour que de proposer de la musique honnie, puisque russe ? Voici donc la Grande Pâque Russe, de Rimski-Korsakov avec l’orchestre Simon Bolivar du Venezuela. Pour mémoire, il faut rappeler que les jeunes constituant cet orchestre viennent au départ des quartiers les plus défavorisés du pays, grâce au programme El Sistema.

Je n’oublie pas le flash mob !

Et ça c’est mon cadeau, Pâques 2015 à la Nouvelle-Orléans, filmé par votre serviteur :

 

 

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5 Commentaires

  1. la civilisation finira par triompher.
    Malheureusement, il faudra du temps, et quelques dégâts.

  2. Mais aussi un immense compositeur hongrois Belá Bartók dont la musique est plus populaire, l’âme des magyars.

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