L’article d’Atlantico ci-dessous est intéressant. Non les choses ne vont pas être aussi faciles et aussi simples qu’on le croit et qu’il le croit lui-même pour Macron !
Dimanche soir, après l’annonce des résultats, il y a eu les mots : « Dans ce moment décisif pour l’avenir de notre nation, plus rien ne doit être comme avant », a clamé le président-candidat devant ses partisans, avant de tendre la main « à tous ceux qui veulent travailler pour la France », et d’inviter « solennellement nos concitoyens, quelles que soient leurs sensibilités, et quels qu’aient été leurs choix au premier tour, à nous rejoindre ». Emmanuel Macron se dit « prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les convictions et les sensibilités diverses afin de bâtir avec eux une action commune au service de notre nation ». Il l’assure « Vous pouvez compter sur moi pour porter notre projet ! », car « Votre confiance m’honore, m’oblige, m’engage».
Vaste programme, mais engagé pour quels actes ? Emmanuel Macron va devoir frapper fort dès sa réélection acquise, et montrer qu’il est réellement « prêt à inventer quelque chose de nouveau » . Ce sera d’autant moins facile qu’il sera dans un premier temps, celui ou souvent tout se joue, prisonnier du calendrier électoral : les Français devront à nouveau se rendre aux urnes les 12 et 19 juin prochains pour élire leurs députés. D’après ses proches, le président de la République avait renoncé à l’idée de dissoudre l’assemblée élue en 2017, (- envisagée pour permettre au Parlement de se mettre rapidement au travail), en raison du tollé soulevé par le projet ébruité. Réélu, il lui faudra nommer un premier Ministre. Une même personnalité pour endosser le costume de chef de campagne et d’exécutant des réformes promises par le président candidat, à commencer par celle des retraites ? L’équation semble bien difficile. Elle semble d’autant plus difficile qu’étriquée ou large, la victoire suscitera d’intenses frustrations auprès de ceux qui auront vu la qualification ou la victoire passer tout près et qui portent les revendications de pouvoir d’achat, de sécurité, de lits d’hôpitaux et de soignants, d’écologie, de démocratie participative, et qui ne lui laisseront aucun répit. Autrement les réformes structurelles devront être accompagnées de mesures conjoncturelles, – forcément coûteuses et génératrices de déficits.
En 2017, Emmanuel Macron avait surpris en appelant Edouard Philippe, député maire LR du Havre à Matignon. Il avait porté le premier coup de boutoir au parti de la Droite et du Centre, qui s’est divisé et n’a pas su se renouveler depuis. Au fil du quinquennat des personnalités LR comme Christian Estrosi, Renaud Muselier, Hubert Falco, Jean-Pierre Raffarin ont rejoint Emmanuel Macron, individuellement ou sous la houlette d’Edouard Philippe, devenu chef de parti à l’ancienne qui négocie sa place dans la future majorité. Hier c’est Jean-Luc Mélenchon qui est arrivé en tête dans la ville de l’ancien Premier Ministre, tout comme à Tourcoing, la ville du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Avec l’échec cuisant de Valérie Pécresse au premier tour, le parti LR est en voie d’explosion, et menacé de disparition, à moins de trouver celui qui saura faire renaitre la droite républicaine de ses cendres…A l’instar de Jacques Chirac qui avait dès 1976, transformé la vieille UDR en RPR. Considéré comme un homme de gauche par la Droite, alors qu’il n’est que pragmatique, Emmanuel Macron avait porté une violente estocade au Parti Socialiste. Le PS de François Mitterrand et de François Hollande n’a pas su se renouveler ; le score d’Anne Hidalgo en est l’illustration. Le PS est en fin de cycle, supplanté par la radicalité des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon . Le candidat a déclaré que « Pas une voix ne doit aller à Marine Le Pen ». Ses électeurs ne l’entendent pas tous de cette oreille. Dimanche soir Emmanuel Macron a déclaré vouloir « une France fidèle à l’humanisme, à l’esprit des Lumières, au souffle de 1789 » . S’il n’y prend garde, il risque d’avoir 1789 sans les lumières…
Anita Husser (1)
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Anita Hausser a commencé sa carrière de journaliste à L’Alsace, pour ensuite rejoindre le service politique de RTL, puis a assuré ensuite les grandes interviews politiques sur La Cinq, avant de rejoindre TF1 et LCI, ou elle a dirigé le service politique.
Elle est aujourd’hui éditorialiste à Atlantico, et offre à ses lecteurs un décryptage des coulisses de la politique française et internationale.
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Atlantico,UN DES TORCHONS DE LA PRESSE AUX ORDRES.
RINE QUE LE NOM M’AMUSE « Atlantico ». ILS ANNONCENT LA COULEUR: ATLANTICISME EN PHASE AVEC LE CFR, LE WEF ET LE GREAT RESET…
CE QU’ILS DISENT N’INTERESSENT PERSONNE.
ILS VALIDENT LA FRAUDE ELECTORALE.
LA BELLE AFFAIRE.
https://ns2017.wordpress.com/2022/04/09/lalart-de-falsifier-les-elections-savez-vous-quen-france-les-votes-de-lelection-presidentielle-sont-compiles-par-les-autorites-sans-quon-puisse-les-recom/
mon seul et unique rêve depuis le début de son imposture !!! et c’est très long 5 ans !! je rêve même de lâcher moi même la corde !
Alors, faut ressortir la bonne vieille veuve, qu’elle soit en bon état de fonctionnement, en 1789 et après elle a fait ses preuves et peut tout à fait convenir à momo le traître fou et son/sa transGenre qui vole l’argent des Français !!!
👍👍👍
1789 s’est terminé en 1792.
ce n était pas en 1799 avec l avènement de NAPOLÉON PREMIER CONSUL????
« Emmanuel Macron va devoir frapper fort dès sa réélection acquise, et montrer qu’il est réellement « prêt à inventer quelque chose de nouveau » . Bah, ce sera la nouveauté dans la continuité du même temps, pass vaccinal, obligation vaccinale dégiisée(dixit macron à veran : « on les aura ces connards » Jan. 2021), son pouvoir de nuire étant sa priorité. Et de la vaseline pour les naïfs. Mais sans moi. Une ordure est une ordure.
Quant à frapper fort, je lui fais confiance, non pas dans le bon sens.
Pour virer macronescu il faudra un miracle et moi aux miracles depuis dimanche je n’y crois plus. Les français sont tellement cons.
La Révolution, celle de 1789, a éclaté, non pas pour des motifs idéologiques à proprement parlé, mais pour une raison bien plus prosaïque, à savoir la cherté de la vie, la faim, sans oublier les profiteurs qui thésaurisaient la farine, les grains, pour en faire monter les prix au plus haut. Rien n’a changé, des profiteurs, des organisateurs de disette, il y en a encore de nos jours. J’ai toujours dit qu’une révolution commençait dans l’assiette, ou par le pouvoir d’achat pour actualiser le problème. Aujourd’hui tous les ingrédients sont réunis. Il n’y a que les profiteurs qui s’en sortent, mais hélas pour Macron, ils sont moins nombreux que le peuple. Reverra-t-on la fuite à Varennes? Et la décapitation du roi? Je me prends à rêver…
Je vois que je ne suis pas la seule à rêver, cela fait du bien !
OUI MOI AUSSI…