Hommage à… Krivine

Comment ne pas rendre hommage à Krivine ? Non, pas Alain, mais l’autre, son cousin, né le 7 mai 1947 à Grenoble ? Ce sera l’occasion de visionner et d’écouter…de la musique russe, un hasard sans doute…Un très grand chef et il va nous emmener dans un fabuleux concert. On commence avec l’ouverture de la Khovantchina, de Moussorgski :

Un concert traditionnel comporte une ouverture, un concerto et une symphonie, évidemment on peut faire autrement. Donc pour le concerto, j’ai choisi :

Rachmaninov est surtout connu pour sa musique pour piano, ses préludes et les quatre concertos pour piano, sans oublier la flamboyante Rhapsodie sur un thème de Paganini.  Ajoutons à cela des symphonies, de la musique de chambre, de la musique chorale, donc une œuvre considérable. Pour en revenir à ses concertos, le plus célèbre est le deuxième, mais vous rappelez-vous cet extrait du premier concerto ?

Les plus anciens d’entre nous auront reconnu cet extrait, c’était l’indicatif de l’émission Apostrophes de Bernard Pivot ! Mais revenons au troisième concerto, composé en 1909 et créé le 28 novembre de la même année à New-York, Rachmaninov lui-même tenant la partie de piano (il l’a d’ailleurs enregistré dans les années 30). Ce concerto est le plus populaire avec le deuxième. Il sert de leitmotiv au film Shine, qui raconte la vie du pianiste australien David Helfgott : son père tyrannique s’était mis dans la tête de faire jouer le troisième concerto de Rachmaninov à David et ce, dès son plus jeune âge, ce qui est évidemment impossible, les mains étant trop petites. En 1970, Helfgott donnera l’œuvre au Royal Albert Hall de Londres, mais dès son retour en Australie, il va tomber dans une profonde dépression et passera 10 ans en hôpital psychiatrique. Ce n’est qu’en 1984 qu’il retrouvera la scène. Alors si vous n’avez pas Shine, achetez-le ou volez-le (quand l’acteur qui tient le rôle d’Helfgott joue du piano, ce sont les mains de l’artiste qui sont filmées.

Oups ! Nous allons retrouver un pianiste maudit, Denis Matsuev !

Après le concerto…c’est l’heure de l’entracte, non ?

Profitons-en pour écouter le maestro :

 

On termine avec la cinquième de Tchaïkovski, créée à Saint-Pétersbourg le 17 novembre 1888, une des symphonies les plus appréciées du maître russe :

Vous voyez que dans la famille Krivine il n’y a pas que du mauvais !

 

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