Selon une enquête menée par un consortium de médias, l’ancien président algérien détenait un compte au Crédit Suisse.
Tout comme Khaled Nezzar, ex-patron de l’armée, et plusieurs dignitaires arabes.
Une petite fortune cachée en Suisse et un parjure officiel maintes fois répété.
L’ancien président Abdelaziz Bouteflika, décédé en septembre 2021, possédait un compte à la banque Crédit Suisse à Genève crédité au 31 octobre 2005 d’un montant de 1 483 528 francs suisses, soit l’équivalent de 1 million d’euros de l’époque.
Selon les révélations de « Suisse Secrets », une enquête d’un consortium de médias internationaux qui ont épluché 18 000 comptes bancaires administrés par la banque helvétique Crédit Suisse, l’ancien chef de l’État algérien avait ouvert son compte un mois avant son accession au pouvoir en avril 1999.
Ce compte, dont étaient bénéficiaires ses deux frères, Saïd (aujourd’hui en prison) et Nacer, ainsi que sa sœur Zhor, a été clôturé en octobre 2011. Soit deux ans et dix mois après sa réélection pour un troisième mandat, en avril 2009. À sa clôture, ce compte était crédité de 430 francs suisses.
Abdelaziz Bouteflika, qui a vécu par intermittence en Suisse dans les années 1980 et 1990, n’a jamais fait état de l’existence de ce compte au cours des vingt années de son règne. Or la législation algérienne est claire sur le chapitre des comptes détenus à l’étranger.
Parjure
L’article 126 de l’ordonnance relative à la monnaie et au crédit de 2003 dispose que « les résidents en Algérie sont autorisés à transférer des capitaux à l’étranger pour assurer le financement d’activités à l’étranger complémentaires à leurs activités de production de biens et de services en Algérie. Le Conseil détermine les conditions d’application du présent article et accorde les autorisations conformément à ces conditions ».
Manifestement, l’ancien président ne considérait pas que l’obligation s’appliquait à sa personne. Il s’est même sciemment rendu coupable de parjure dans la mesure où il n’a jamais fait mention de l’existence de ce compte suisse dans ses multiples déclarations de patrimoine publiées au journal officiel.
Aussi bien pour l’élection présidentielle de 2004 que pour celle de 2009, Abdelaziz Bouteflika avait déclaré posséder deux maisons individuelles achetées respectivement en novembre 1987 et décembre 1991, un appartement acquis en mai 1988, ainsi que deux véhicules particuliers achetés en 1990 et 1991. La déclaration d’Abdelaziz Bouteflika, parue au journal officiel, était parue avec la mention « Déclaration certifiée exacte et sincère ».
D’où pouvaient donc provenir ces fonds qu’il avait déposés au Crédit Suisse ?
S’agit-il d’argent déposé en espèces et provenant d’Algérie ? Possible. Son frère Saïd Bouteflika voyageait souvent en compagnie d’un régisseur de la présidence de la République, lequel ne quittait jamais sa valise remplie de billets.
Le mystère risque de durer, le principal détenteur n’étant plus de ce monde et son frère, qui attend son jugement à la prison d’El Harrach, n’a de cesse de clamer via ses avocats ne posséder ou n’avoir possédé aucun bien immobilier ou autre à l’étranger.
Le nom d’Abdelaziz Bouteflika apparaît avec 500 autres noms de personnalités algériennesayant détenu des comptes dans cet établissement suisse, dont notamment Khaled Nezzar, l’ancien homme fort de l’armée entre 1990 et 1993.
Selon l’enquête du consortium, Nezzar était titulaire entre 2004 et 2005 de deux comptes au Crédit Suisse, crédités de l’équivalent de 1,4 million d’euros.
Mais aussi Moubarak, Khaddam, Abdallah…
L’Algérie n’est pas le seul pays du Maghreb et du monde arabe dont les dirigeants affectionnent les services des banques helvétiques. Dans ce scandale de « Suisse Secrets », plusieurs noms de dignitaires arabes apparaissent.
Les deux fils de l’ancien président égyptien Hosni Moubarak, Gamal et Alaa, possédaient aux moins six comptes au Crédit Suisse, dont l’un était crédité de 277 millions de francs suisses, soit environ 180 millions d’euros. Abdel Halim Khaddam, ancien vice-président syrien qui avait tourné le dos au régime Assad et décédé en 2020 à Paris, disposait de 90 millions de francs suisses (58 millions d’euros) sur un compte ouvert en 1994.
Le roi Abdallah de Jordanie, au pouvoir depuis la mort de son père en 1999, détient plus de 200 millions d’euros chez Crédit Suisse, alors que son épouse Rania y possédait un compte, clôturé en 2013, crédité de 39 millions de francs suisses (32 millions d’euros).
Quel beau pays.
Des dirigeants pourris.
Des bidonvilles réputés (ci-dessous à Oran) :
Un domaine où ils brillent : ils ont le plus haut minaret du monde. Hourra !
Le minaret de la Grande Mosquée d’Alger culmine à 267 mètres.
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Et çà vous étonne ?
il y en a bien d ‘autres
toute l ‘ a fric du nord au sud
et ailleurs aussi
l ‘on demande aux pauvres des pays ( dits ) riches du nord de donner pour les riches des pays pauvres
au lieu d ‘envoyer de milliards , l ‘on ferait d ‘envoyer des capotes
tous ces bandits d’etat algerien impunis malgre les crimes et les vols commis
ne sont pas inquietes par onu,et instances internationales ;les raisons si recherchees et revelees serait un grand scandale international surtout aujourd’hui avec la guerre d’independance de republiques russes ;les generaux algeriens furent formes en russie en deux ans et maintenant riches comme cresus avec pognon du petrole vole a la france
Certains fonds, provenaient-ils de l’aide accordée par la France sur nos taxes et impôts ?
le plus haut Minaret du monde
mais ils n ont pas la plus grande « mine a raies -du cul- du monde)
c’est la Mecque qui a la premiere place au monde avec plus de 800.000 FESSIERS basculants
« » » » » » » » » » » »La Mecque (Arabie saoudite), premier lieu saint de l’islam. Fondé en 638, Masjid al-Haram — « la mosquée sacrée » — est un édifice de 400 800 m2 pouvant accueillir 820 000 fidèles. » » » » » » » » » » » » » » » »
le Million !! le Million !!!!!
Souvenez vous de l’un des derniers sketchs de Coluche » et les attentats terroristes? Vous avez remarqué qu’il y en a JAMAIS en Suisse?? »
https://www.youtube.com/watch?v=AfTwyutT5pM
Le fameux terrorisme d’etat, il en parlait. Avant de ne plus pouvoir le faire…
Vous avez rien compris c’est allah qui l’a voulu.