Chirurgien-pédiatre dans un CHU, Emmanuel Sapin alerte sur les risques de la vaccination des enfants et ados

Le 19 decembre 2021

Chirurgien-pédiatre dans un Hôpital d’enfants de CHU, je tiens à faire part de ma vive inquiétude concernant l’extension de Ia vaccination anti-Covid-19 aux enfants et l’obligation du pass sanitaire ou vaccinal aux jeunes adultes.

Pour éviter la vaccination générale obligatoire contre la COVID-19, le gouvernement a choisi l’obligation du pass sanitaire et envisage l’obligation du pass vaccinal.

Comme tout médecin, je considère la découverte des vaccins comme un progrès indéniable de la médecine. Les vaccins ont evité, en particulier pour les enfants, des drames que les générations précédentes ont connus. Mais le SARS-Cov-2 responsable de Ia COVID-19 n’est pas Ia rage, la peste, le choléra, Ia polio, la rubéole ou la coqueluche des jeunes enfants…

Si la constatation du fait que ne sont actuellement hospitalisées en réanimation que les personnes fragiles non vaccinées pour la plupart, est un argument pour l’efficacité de la vaccination des personnes fragiles, elle ne rend pas inéluctable l’obligation du pass sanitaire (ou vaccinal) pour la population générale.

La vaccination fait courir des risques de complications graves, même si elles sont rares. Le rapport publié le 3 décembre par l’Agence Nationale de Securite du Médicament et des produits de sante (ANSM) sur les effets indéesirables attribuables aux vaccins COVID-19 (organisme scientifique indépendant) montre que sur près de 104 millions d’injections de vaccins COVID-19 realisées en France à la date du 25 novembre 2021(1), des effets indésirables attribuables au vaccin  ont été diagnostiqués dans 116 397 cas chez les personnes qui ont consultz et ont été entendues et enregistrées(2). Le pourcentage de complications peut paraitre faible si l’on se rapporte au nombre d’injections de vaccins effectués, mais une grande partie de ces complications concernent, en particulier pour les complications graves, des tranches d’âge qui n’ont qu’exceptionnellement développé des formes graves de Ia COVD-19.

Je  ne m’attarderai  qu’aux effets secondaires graves directement imputables aux vaccins Pfizer et Moderna, car ces 2 vaccins représentent 91,5 % du total des injections. Ces 2 vaccins ont provoqué 21 495 effets indésirables graves. C’est un nombre inquiétant et même choquant si l’on cible la population des personnes âgées de moins de 65 ans (cf. + loin le tableau de répartition, des complications par tranches d’âge).

Au 25 novembre 2021, 8,2 millions d’enfants âgés entre 12 et 18 ans ont été vaccinés avec le vaccin Pfizer et 528 effets indésirables graves sont rapportés. Au 11 novembre 2021, plus de 480 000 enfants âgés entre 12 et 18 ans ont été vaccinés avec le vaccin Moderna et 50 effets indésirables graves sont rapportes. Les scientifiques peuvent dire que c’est un pourcentage négligeable. Mais ce sont 578 enfants qui n’auraient jamais été gravement malades même s’ils avaient contracté Ia COVID-19. Et ne sont rapportées ici que les complications graves.

« L’évaluation des risques et bénéfices individuels de la vaccination pour un jeune de 12 a 18 ans, en plein développement physique, n’est pas identique à celle d’une personne adulte ». Le Comite consultatif national d’éthique indiquait le 9 juin 2021 que « chez les adolescents entre 12 et 16 ans, le bénéfice individuel en lien avec (‘infection est très faible en l’absence de comorbidité et ne semble pas suffisant pour justifier à lui seul la vaccination (3)».

Au vu des données publiées par I’ANSM, on ne peut rester serein en sachant que des enfants qui n’auraient pas été malades même s’ils avaient contracté Ia COVID-19, puissent pâtir des complications graves de Ia vaccination. On ne peut infliger un tel risque à une population indemne, même si le but était de protéger les plus âges, ce qui s’avère erroné puisque Ia vaccination n’éradique pas la contagiosité.

 

Avec le projet d’extension de la vaccination et l’obligation du pass sanitaire (ou vaccinal), les enfants, et plus largement les jeunes generations, auront été vaccinés sans espérer aucun bénéfice de la vaccination pour aucun d’eux. Or, je rappelle que l’ethique medicale s’appuie sur le principe moral kantien qui vent que l’on traite chaque personne toujours comme une fin et jamais simplement comme un moyen.

 

Etant Chirurgien-pédiatre, passant ma vie au service de l’avenir sanitaire des enfants, je ne peux que réagir. II y a une discordance choquante entre le bénéfice attendu et le risque déjà réellement encouru, avec des séquelles possibles à long terme, dont la fréquence et Ia gravité sont inconnues à ce jour. En effet, aucune donnée ne permet d’être assuré de l’absence de séquelles a long terme de Ia vaccination COVID-19 pour ces jeunes générations.

Lors du procès du sang contamine, avait été reproche aux responsables, même très haut-placés, de ne s’être pas informés. En ce cas de Ia vaccination anti-Covid-19, hors de toute polémique, et malgré les incertitudes, des données existent concernant les effets indésirables déjà observés. Elles sont fournies et facilement accessibles. Certes, les craintes ne sont pas des certitudes. Toute démarche scientifique comprend l’écoute des arguments contraires afin de mesurer le poids respectif des différents points de vue, lorsque l’urgence est passée, afin d’exercer un jugement et prendre des décisions. La prudence voudrait qu’alors, tenant compte de la balance bénéfice-risque concernant certaines tranches d’âge, cette vaccination ne soit pas imposée aux plus jeunes générations. La survenue à long terme de graves complications pourrait faire reprocher leur décision à ceux qui ont opté pour Ia vaccination obligatoire.

L’extension de l’obligation du pass sanitaire a été étendue aux enfants âgés de 12 à 17 ans. Tout récemment est envisagée Ia vaccination pour les enfants âges de 5 a 11 ans. Or il n’est pas démontré que la vaccination diminue la circulation du virus et, si la vaccination des enfants recourait à un vaccin à ARNm, ce serait une décision potentiellement grave de conséquences. En outre, si l’on considère ses conséquences sociales, l’obligation de la vaccination empêche ceux qui ne sont pas vaccinés d’activites sportives ou culturelles, ce qui n’est pas rien sur le plan sociable. En effet, « l’accès aux loisirs et à Ia culture est un droit essentiel au bon developpement de l’enfant (et non pas accessoire), proclame par Ia Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

 

Tableau : Effets secondaires graves au decours des vaccins Pfizer et Moderna (ref. ANSM 3.12.2021)

(Nombre de cas rapportes)

 

Tranche d’age (ans)              Vaccin Pfizer                             Vaccin Moderna                      Total

12-18                                            372                                                 50                                                   422

19-29                                             1 209                                             345                                                 1 554

30-49                                            5 952                                             1 062                                             7 014

50-64                                            4 836                                             661                                                5 497

> 65 ans                                       5 394                                             776                                                6 170

 

De telles données chiffrées devraient conduire en appliquant le simple principe de précaution à  faire contre-indiquer Ia vaccination des enfants et recommander de ne pas vacciner les jeunes adultes. II n’est pas éthique de faire courir des risques de complications graves (myocardiques, neurologiques, et sur Ia fertilite) en vaccinant des enfants, qui ont toute leur vie devant eux, pour protéger des personnes âgees, qui ont leur vie derrière elles.

 

Pr. Emmanuel SAPIN

Chirurgien Pediatre — CHU de DIJON

 

Notes

 

  1. 104 009 500, rapport de I’ANSM du 3 decembre 2021 https://ansm.sante.fr/actualites/point-de-situation-sur-la-
    surveillance-des-vaccins-contre-la-covid-19-periode-du-12-11-2021-au-25-11-2021

2) Toutes les personnes ayant eu des effets secondaires legers ou supportables n’ont pas consults leur medecin ; par ailleurs, de nombreuses personnes ont consults mais les symptomes avant motive la consultation n’ont pas ete interpretes, et donc enregistres, comme consequences du vaccin

3)

https://juridique.defenseurdesdroits.fr/doc_num.php?expinum_id=20864

 

 

 

 

 

 

 

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4 Commentaires

  1. Mais les polichinelles au pouvoir se foutent pas mal des effets secondaires , ils se foutent également que leur poison puisse rendre notre jeunesse définitivement stérile.
    Pour eux seul compte l’obéissance aux milliardaires de Davos, tenir le carnet de route qui leur ouvre la porte de la fortune jusqu’à la fin de leur vie.
    Ces monstres me donnent la nausée.

  2. On a raison de remettre en cause la vaccination obligatoire des jeunes; parce que les produits à ARNm sont des poisons pour un organisme sain. Mais pour autant faut-il sacrifier les vieux sur l’autel de la concession à la propagande covidiste?
    D’ailleurs, il se peut que l’on ne soit qu’au début de cet ère de confinement et d’injections de substance nocives forcées. Si l’on en croit certains lanceurs d’alerte, les JO de Beijing seraient le lieu et le moment de propager de nouveaux virus dopés (style fièvres hémorragiques). De plus, on assisterait à une recrudescence des maladies du système immunitaire (appelées VAIDS = SIDA induit par le vaccin), d’autant que des scientifiques ont mis en évidence la présence de protéines du HIV dans le SARScov2 (qui ne s’y sont pas retrouvées là par hasard!)
    Fake news, que tout cela? Tant mieux, si ces informations sont fausses.
    Quoi qu’il en soit, c’était bien une authentique “fake news” qu’une ministre de la Santé avait lancé en affirmant fin 2019/début 2020 que l’on ne craignait quasiment rien, puisque nos amis chinois avaient le nécessaire pour confiner Wuhan et son nouveau virus… on connait la suite!

  3. Il ne faut pas se faire injecter par un ARNm d’abord ca ne fonctionne pas mais ca change le systeme immunitaire a vie a cause de la proteine Spike.
    Aux parents de proteger leurs enfants s’ils ne le font pas par courage individuel on ne peut rien pour eux ni les enfants.

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