De la diversité, de la vraie diversité, de la belle diversité… Enfin !
Notre universalisme devrait m’empêcher de choisir ce critère discriminant du handicap visuel pour la chronique musicale.
Mais bon sang, mon admiration pour ces musiciens atteints de cécité qui ont réussi à faire chanter et danser des peuples entiers, à entrer dans le patrimoine musical populaire est sans borne.
Ces hommes que la vie a privés de la vue, loin de lui en vouloir, lui ont rendu les plus beaux hommages.
Ils ont mis en musique leur soif de vivre, leur rage d’exister malgré ce lourd handicap, d’être comme les autres, même mieux que les autres.
Ils nous communiquent une joie, une force et une espérance que l’on ne soupçonnerait pas de la part de ceux qui vivent dans le noir en permanence.
Loin de s’apitoyer sur leur sort, ils semblent aimer mieux la vie que ceux qui voient avec les yeux, mais trop peu avec le coeur.
Ils ont réussi tout court à être quelqu’un, à travailler et gagner leur vie très confortablement, quand tant d’autres mettent en avant leur origine ou leur appartenance à la gente « racisée » pour se trouver mille prétextes, mille excuses pour justifier l’injustifiable et se prétendre victimes de tous les maux.
Ils nous prouvent que tous les espoirs sont permis. Même quand la victoire électorale paraît impossible, illusoire, inaccessible, ils sont là pour nous rappeler qu’aucune cause n’est perdue, qu’alors que le handicap les prédestinait à être des légumes à la charge de la société, ils ont su dompter le monde, se faire une place dans une société impitoyable grâce à leurs talents d’Orphée.
Je ne pense pas que ce soit une découverte musicale pour la plupart d’entre nous, juste un instant béni où l’on se pose pour réécouter leurs airs entraînants, leurs paroles enthousiasmantes, leur ode à la vie.
Qu’importent leurs opinions politiques, dont j’ignore si elles sont connues. L’essentiel tient dans la simplicité du sentiment heureux qu’ils expriment dans un habillage musical qui a su séduire les foules depuis des décennies leur valant un succès durable.
Ils célèbrent la liberté d’aimer, le bonheur de donner la vie quand d’autres, au nom de leur prétendue « religion », sèment la mort, font des attentats, veulent empêcher les autres de vivre librement pour les soumettre à un islam triste et rétrograde.
La star internationale Stevie Wonder chante ainsi son bonheur d’être père et son extase devant sa fille est une extase devant la vie.
« Né prématurément, Stevie Wonder est placé dans une couveuse mais perd la vue à la suite d’une oxygénothérapie avec des niveaux trop élevés d’oxygène qui provoquent une rétinopathie du prématuré. Parce qu’il a survécu, Stevie Wonder se croira toujours porté par la chance ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Stevie_Wonder
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De même, le Français Gilbert Montagné doit sa cécité aux mêmes circonstances et tient le même discours.
Il explique : « Comme ils ne savaient pas à l’époque le dosage adéquat à administrer pour que je puisse vivre, ils en ont trop mis et ça a brûlé tous les tissus du nerf optique. » Mais l’artiste préfère prendre le bon côté des choses : “Mais quelle merveille qu’ils ont fait, parce que s’ils n’en avaient pas mis assez, je ne serais pas là pour vous raconter tout ça.«
Aveugle, mais aussi né d’une mère juive qui était promise à la déportation.
Gilbert Montagné a fait son alyah, il est devenu citoyen israëlien (http://www.actuj.com/2017-01/culture-tele/4616-gilbert-montagne-le-boycott-d-israel-qu-est-ce-que-c-est-que-cette-connerie-video) mais ce chanteur au grand coeur est revenu en France cet été pour donner un concert caritatif en faveur des enfants malades.
En conclusion, j’aime cette diversité, cette vraie diversité, où des handicapés arrivent à fédérer autour de leur musique les voyants comme les non voyants, dans cette France dont on veut nous convaincre qu’elle serait sans repère, faible, anémiée parce que le sentiment religieux lui ferait défaut.
Non, on voit bien qu’il existe une culture populaire et païenne qui accompagne par exemple les fêtes de mariage bien « franchouillardes » quand une autre « diversité » quant à elle passe son temps à nous provoquer, nous inquiéter, nous rendre malheureux, nous écraser y compris par des démonstrations de force quand un rappeur sort un tank dans la rue soi-disant pour les besoins d’un « clip »…
En 2022 avec Zemmour, nous pourrons choisir quelle diversité nous voulons pour notre avenir, la diversité heureuse qui nous donne l’envie de vivre et nous communique son énergie ou la diversité qui nous provoque, nous déprime et nous menace.
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J’ai commencé à aimer Gilbert Montagné dès que j’ai entendu sa chanson « the fool » sous le pseudonyme de Lord Thomas
https://www.youtube.com/watch?v=5iliwx0ut-s
Quelle mélodie, quelle expressivité, j’ai toujours la chair de poule en l’écoutant.
Bon dimanche, alors !
https://www.youtube.com/watch?v=O30-zyU-U3M
… »En 2022 avec Zemmour, nous pourrons choisir quelle diversité nous voulons pour notre avenir, la diversité heureuse qui nous donne l’envie de vivre et nous communique son énergie ou la diversité qui nous provoque, nous déprime et nous menace. ».
Merci pour ton article, bien pensé et qui devrait faire réfléchir les amoureux de la « fausse diversité »
Deux excellents chanteurs connus de tous.
j’aurais aimé parler de Ray Charles mais je ne connais pas (à ma grande honte). Ce serait intéressant que quelqu’un complète l’article 😉
et avec d’autres encore…
Le hasard a fait que j’ai redécouvert ces deux-là récemment et je les trouve géniaux