Xavier Bertrand, le porte-flingue qui joue au parrain


La bouche en cul de poule, il se verrait bien président. Mais de quoi ?
Tout le monde ou presque est président de quelque chose : l’Amicale bouliste, le club de bridge, l’association des pêcheurs à la ligne, la cantine scolaire ou le comité de la salle des sports.
À défaut, chacun est un roi, mieux, un dieu, pour son chien.
Pour Xavier Bertrand, Macronescu est un maître ingrat dont il attend toujours un os à ronger. Alors il essaye de s’emparer en douce du sac de croquettes de marque LR.
Déformation professionnelle
Il n’y a pas de sot métier et il n’y avait rien de déshonorant à tirer des sonnettes pour placer des contrats d’assurances. Avant le web, c’était une pratique courante. Mais il y avait l’art et la manière.
Il y avait ceux qui prenaient rendez-vous, arrivaient avec une documentation pertinente, répondaient aux questions et proposaient de vous rappeler dans quelques jours quand vous auriez réfléchi. Même s’ils faisaient un peu de mise en scène, en décrivant les catastrophes auxquelles s’exposaient les mal assurés, on se disait qu’ils avaient le droit de gagner leur croûte.
Et puis il y avait les malotrus qui débarquaient à l’heure du dîner sans se faire annoncer, bloquaient la porte avec leur pied, s’installaient dans un fauteuil sans y être invités, et s’incrustaient jusqu’à ce qu’on ait signé.
On avait le plus grand mal à les foutre dehors sans leur casser la gueule, et je dois avouer que, jeune et impétueux à l’époque, j’en ai secoué quelques-uns.
Ces individus sévissaient de préférence dans les campagnes, leurs cibles privilégiées étaient les personnes âgées ou les femmes seules, qu’ils finissaient par avoir à l’usure. Insistants, madrés et cauteleux, ils se cramponnaient à leur proie comme une tique au cou d’un chien. Oubliant d’évoquer la clause de rétractation pourtant obligatoire, et de laisser le formulaire ad hoc.
Compte tenu de son envergure intellectuelle et de sa profondeur stratégique, vous n’aurez aucun mal à imaginer dans quelle catégorie devait figurer le givré du Grand Nord.
« Je reconnais que je n’ai pas le niveau »
 Au moins une fois dans sa vie, il a été sincère avec Zemmour qu’il n’imaginait pas alors retrouver en travers de son chemin.
Une attitude réaliste et exceptionnelle pour quelqu’un qui a importé en politique ses mauvaises manières de démarcheur culotté. Même s’il les a aussitôt démentis, ces propos sonnent trop vrai pour avoir été inventés.
Ceci dit, il ne faut pas croire la physiognomonie qui prétend que les individus viscérotoniques aux mâchoires plus larges que le haut de l’occiput sont handicapés par une moindre capacité crânienne, et donc un volume cérébral inférieur.
Ce sournois est plus habile qu’il en a l’air et il pourrait vendre des congélos aux Inuits en se faisant passer pour un marchand de casseroles. Ça tombe bien, il en a un stock à liquider.
Mauvais départ dans la politique, sauvé par les francs-macs
Le coup de pouce nécessaire à ce médiocre pour émerger du lot a été donné par les francs-macs. Sans eux, il n’aurait même pas été élu maire de son patelin.
D’ailleurs, en 1989 il subit un échec cuisant aux municipales à Saint-Quentin.
Six ans plus tard, il est triomphalement élu et nommé adjoint au maire de Saint-Quentin aux scrutins tenus les 11 et 18 juin 1995.
Ses hagiographes prétendent que cela n’a aucun rapport avec son initiation le 11 mars 1995 au sein de la loge maçonnique « Les Fils d’Isis » à l’Orient de Tergnier (Aisne) et au Grand Orient de France.
Même s’il a un temps démenti son appartenance à cette mafia, il a reconnu en 2012 y avoir participé comme « conférencier » avant d’en démissionner cette année-là.
On a dû oublier de lui dire : « Franc-mac un jour, franc-mac toujours ! »
Xavier Bertrand laissera une trace impérissable de son action municipale, en créant une plage fluviale à Saint-Quentin. Un concept que lui piquera sans vergogne l’hydre Algo. Il faut rendre cette justice au franc-mac soi-disant intérimaire. Pour la seule fois dans sa vie où il a eu une idée originale, une femme rouée l’a roulé.
À sa place, quand même, je changerais le nom de cette sous-préfecture de l’Aisne, éponyme du pénitencier californien où l’on applique toujours la peine de mort. Les frères trois points doivent l’avoir en travers du gosier.
Petits scandales et grosse embrouilles
Il n’aime pas qu’on les lui rappelle et montre les crocs à tout impudent qui ose aborder le sujet. Raison de plus pour évoquer son passé pas toujours glorieux.
Sous-ministre de Raffarin, il calque sa démarche et sa façon de parler sur le Premier sinistre, un fayotage qui frôle la caricature, et mène une campagne tempétueuse pour le « oui » au référendum volé de 2005.
Il est récompensé de ses diligences par le poste de ministre de la Santé, lui qui n’a aucun bagage scientifique ni aucune connaissance médicale.
Premier faux pas : parce qu’il est incapable de prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer les moustiques (son côté écolo ?) la chikungunya fera 40 % de victimes à La Réunion.
Plus grave est son entêtement à maintenir la promotion du Mediator et son remboursement par la Sécu contre l’avis du Haut Comité de santé, et malgré les avertissements répétés du docteur pneumologue Irène Frachon. Une « complotiste » avant l’heure ? Menacée et insultée dans les médias (un entraînement en prévision du covid ?) lorsque la vérité éclatera, cette femme de caractère refusera la Légion d’honneur.
Fin de l’histoire : le ministère de la Santé, après avoir tout fait pour minimiser l’hécatombe, avoue que le Mediator a provoqué directement la mort d’au moins 500 personnes.
Et par un arrêt du 20 septembre 2017, la Cour de cassation reconnaît l’entière  responsabilité des laboratoires Servier dans les troubles cardio-vasculaires imputables au Mediator.
Mais les lenteurs de la justice ont laissé au bon peuple le temps d’oublier cet épisode.
« Le canard enchaîné » révèle que plusieurs proches conseillers de Xavier Bertrand au ministère étaient grassement rémunérés par les laboratoires Servier pendant la crise du Mediator.
Affaire d’État ? Que nenni !
Responsable mais pas coupable, Bertrand poursuit sa carrière au mieux d’inutile, au pire de malfaisant, en trahissant le marquis de Villepin au profit de Sarkozy. Lequel le récompense en le nommant encore ministre, cette fois de la Solidarité. Cet incompétent notoire sera assez vite éjecté parce qu’il n’a vraiment pas le niveau pour apprendre, comprendre, décider, organiser, et faire avancer les dossiers.
Il a quand même une veine de cocu : il gicle de la chefferie des LR, son lot de consolation, avant que les gros nuages électoraux qui enverront Sarko à la niche ne crayonnent leurs noirs desseins. Il ne reste plus à Bertrand qu’à jouer le hobereau des terrils, un rôle qui lui convient mieux que pivot de la vie politique.
Il y a les arrivistes et les ambitieux
Les arrivistes sont ceux qui montent les marches d’escalier une à une, en se cramponnant prudemment à la rampe. Faire un croche-pied à un autre arriviste pas assez méfiant est pour eux une action d’éclat.
Les ambitieux montent les marches quatre à quatre, au risque de se prendre un gadin, surtout quand ils écartent un obstacle d’un vigoureux coup d’épaule. Forcément, ils vont plus vite et plus haut. Et s’ils tombent, ils se relèvent.  À moins que la lucidité l’emporte sur l’ambition, comme Wauquiez qui doit regretter d’avoir liquidé le chantier naval familial qui produisait des voiliers parmi les meilleurs.
À l’évidence l’assureur nordiste manque d’assurance dans ce genre de compétition. C’est un tout petit arriviste, prudent, fayot et besogneux, toute sa carrière le prouve. Or seuls les vrais ambitieux se donnent une chance de devenir président. Même du club de pétanque de Péta Ouschnok.
On vient d’en avoir confirmation. Après moult volte-face, palinodies et discours intransigeants, le commercial culotté qui prétendait vendre sa soupe aigre aux Français, et rien qu’à eux, sans passer sous les fourches caudines de l’appareil du parti sans laisser d’adresse, a annoncé qu’il allait se soumettre au congrès des ripouxblicains.
Les dents limées par ses concurrents qui l’appellent « le plouc » ou « le ramasse-miettes », l’ancien tireur de sonnettes vendeur de sornettes affirme crânement se soumettre au vote des  adhérents. Démocratiquement. Sans blague ?
« La solution de facilité était de faire cavalier seul  »  crâne-t-il, pensant tellement fort que j’en en entends l’écho : « J’étais sûr de gagner mais par grandeur d’âme, je me soumets au vote des militants. » On lui a fait manger son chapeau et il s’est régalé ! Mieux, il en redemande. En attendant des mets plus délicats.
Une ruse de plus pour semer la confusion entre la crêpe au grand Barnier, Valérie Tes fesses, Ciotti si honni et les seconds couteaux du râtelier.
En dépit de ses rodomontades, son objectif plus raisonnable est de récupérer un maroquin ministériel in extremis quand, lors d’un énième virement de bord, il vendra ses voix à Macronescu le despote, qu’il espère incrusté à l’Élysée pour encore un bout de temps.
Bertrand a l’allure et l’âme d’un loufiat
On l’imagine mal président de la Ripouxblique. Même si les trois derniers insultaient l’histoire de France, entre un nain hongrois agité, un niais balourd champion de scooter furtif et un psychopathe immature manipulateur pervers.
De toute façon, il a toujours son job de conducator du Grand Nord dont le risque est mince qu’il soit évincé.
Cet authentique « homme de droite » fédère socialistes, communistes et écolos qui l’adorent puisqu’il partage avec eux le pouvoir local et ne les oublie pas dans la distribution des prébendes. Sans parler des islamistes qu’il subventionne généreusement avec l’argent des contribuables pour construire toujours plus de mosquées. Dites centres cultuRels. Avec juste le R de trop.
Sa détestation de Zemmour s’explique moins par des divergences politiques (un opportuniste a-t-il des opinions tranchées ?) que par un énorme complexe d’infériorité. Bertrand peut bien bomber le torse, rentrer le ventre, projeter ses doubles mentons en avant à la Mussolini et gonfler ses joues et bajoues comme un crapaud amoureux, il sait bien dans son for intérieur qu’il ne lui arrive pas à la cheville. Ni au niveau de la culture ni dans l’ordre de l’intelligence.
La nature n’est pas juste. Elle ne distribue pas équitablement ses dons entre tous les humanoïdes.
Christian Navis
https://climatorealist.blogspot.com/
https://ripostelaique.com/xavier-bertrand-le-porte-flingue-qui-joue-au-parrain.html

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13 Commentaires

  1. Je ne savais pas que c’était lui qui avait maintenu le médiator envers et contre toutes les mises en garde des experts médicaux.
    Cette grosse ordure a dû se faire reverser de la part de Servier, de quoi engrosser son fessier et regonfler ses bajoues.
    Bien entendu, si le vieux Servier a fini par passer au tribunal, le rôle joué par le joufflu n’a pas été abordé par le juge.
    On connaît maintenant la musique, responsable mais pas coupable, dans cette affaire, son nom n’a pas été prononcé, comme ça, il est blanc comme neige.
    Pensons aux responsables actuels de l’expérimentation ARNm, ils sont blanchis à l’avance de toutes les conséquences néfastes de leur décision.

  2. Bertrand c’est l’homme qui joue au président alors qu’il n’en a pas la profondeur, c’est comme le sous-officier qui gonfle le torse pour avoir plus d’autorité et qui parle bien fort mais mais qui est incapable de voir plus loin que le bout de son nez, une incapacité à projeter l’avenir de la France, une incapacité d’analyse mais aussi un manque cruel de charisme. La hiérarchie existe et c’est ainsi, il y a des hommes qui ont des capacités et d’autres qui en ont moins et comme Marine il faut savoir laisser sa place quand on devient ridicule.

  3. « …Tout le monde ou presque est président de quelque chose …. l’association des pêcheurs à la ligne…  » Je proteste : le président de notre AAPPMA doit avoir de solides connaissances des milieux aquatiques et faire preuve de beaucoup de diplomatie dans la gestions des conflits avec les pollueurs, la renégociation des baux de pêche, etc. Je ne suis pas certain que Bertrand pourrait tenir le poste, il faut avoir des compétences…

  4. Ce type n’est à la hauteur de rien !!! qu’il retourne vendre des assurances.
    A des postes à responsabilités, il est même dangereux !!!
    Mais si les FRANCAIS sont lucides et veulent vraiment être sauvés du naufrage, ce gogo n’est pas dangereux pour E.ZEMMOUR …
    E. ZEMMOUR Président !!!!

  5. Ce faux cul de Bertrand est comme les autres… Il faut que Zemmour ait du soutien derrière pour pouvoir passer. nous les gens qui avons toujours voté à droite, c’est fini, On fait fait élargir le magasin pendant 50 ans comem dirait mon beau frère.. Alors pour uen fois qu’il y a une personne qui aime et pense à la France, Soutenons le. Autrement dans 20 ans la France aut=ra un président arabe…

  6. Attention avec le « nain », il y a des « nains » chefs d’Etat qui ont payé de leur vie l’amour de la patrie, je songe au chancelier autrichien Dolfüss assassiné par les nationaux-socialistes, lui aussi était tout petit ! Etre un nain n’est pas une tare,tout le monde aime bien Mimy en plus…même si elle court derrière Macron !

  7. Excellent article! À la campagne, quand un assureur tentait de pénétrer dans les cours de ferme, le chien s’en chargeait ! Proverbe corrézien : méfia-ti (méfie-toi) des gars avec des serviettes (porte-documents).

    • Ai oublié d’ajouter à mon précédent commentaire :
      Tant il est vrai qu’entre disciples on se reconnaît.

  8. « Il est récompensé de ses diligences par le poste de ministre de la Santé, lui qui n’a aucun bagage scientifique ni aucune connaissance médicale. »
    Et ils sont.nombreux au gouvernement â ne pas connaître le métier et les responsabilités y afférentes et que l’on leur accorde, à commencer par le locataire de l’Élysée qui ne sait régner que par abus de pouvoir, et ce contre la Constitution et le Peuple de France, sans réaction aucune de la Grande Muette qui l’a laissé déshonorer honteusement le général de Villiers qui ne faisait pourtant que rendre compte comme son devoir le lui dictait, par ce coquelet qui, en gonflant orgueilleusement son jabot, déclare que c’est lui le chef ! Ma foi…

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