Illustration : le public des écoles françaises a bien changé. La notion de respect aussi.
Juste après les attentats du 11 Septembre 2001, les écoles de France étaient invitées à respecter une minute de silence.
Normal. Mais déjà en 2001, celle-ci avait été chahutée dans les écoles. Tandis qu’on a commencé à voir des enseignants irrespectueux.
Les perturbations, suite à des attentats, sont depuis devenues courantes dans les classes, reflet du changement de population.
Pour Samuel Paty, la solidarité islamique s’est montrée au grand jour.
11 septembre 2001.
Trois jours après les attentats aux Etats-Unis, l’hommage aux victimes a fait l’objet de «perturbations ».
Les enseignants, comme tout le monde, se souviennent du moment : celui où ils ont appris qu’un premier avion de ligne, puis un second venaient de percuter les tours jumelles de Manhattan, à New York.
Pour l’un, c’est la proviseure qui entre, le visage défait, dans la salle des profs.
Pour l’autre, ce sont les élèves, au retour du déjeuner, qui annoncent l’événement.
Un troisième, tout jeune enseignant, sortait à peine de cours et a allumé la radio dans sa voiture.
La minute de silence du vendredi suivant, elle, est plus floue pour beaucoup. Certains assurent ne pas l’avoir faite en classe, d’autres se souviennent mal de ce qui a été dit.
Cet hommage du 14 septembre 2001 est pourtant un moment important, « annonciateur » diront certains, de la suite : pour la première fois, des élèves ont refusé de participer à une commémoration.
« Certains nous ont demandé pourquoi on faisait une minute de silence pour les Américains, et pas pour la faim dans le monde, se souvient François Da Rocha-Carneiro, vice-président de l’Association des professeurs d’histoire-géographie et professeur à Roubaix. Dans mon souvenir, ces élèves-là avaient surtout un sentiment d’injustice, qui est quelque chose de sensible chez les adolescents. »
L’enseignant se rappelle que la salle des profs était elle aussi divisée sur le sujet : certains ont refusé de participer à une commémoration qui leur « tombait dessus » sans explications.
Sébastien Ledoux, chercheur en histoire à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, qui a mené des recherches sur les minutes de silence en milieu scolaire, assure qu’il reste « peu de traces » des débats qui ont eu cours à l’époque. Mais assurément, selon lui, « des enseignants ont refusé d’y participer ».
Quelque-part en France, de nos jours :
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La vidéo a été tournée dans quel zoo ???
Les enseignants???
Dans notre famille???
Les plus cons!!!
Toujours les mêmes contestations qui viennent des chances pour la France à ce que je vois ?
je ne crois pas non plus que les familles des vietnamiens massacres par les americains se levent pour commemorer ce 11 septembre…..ni les autres en irak, syrie, libye ou yemen – je dis ca, je dis rien……..
Pardon mais il y a une erreur à la fin de l’article à propose de la vidéo. Manifestement ce n’est pas en France. Je pense que c’est plutôt au Sénégal.
🙂
Bien sûr, vu que dans les classes, il y a de moins en moins d’autochtones.
Les merdias de l’époque n’en ont pas parlé, du moins pas tout de suite, est-ce pour ne pas fâcher une population qui était ravie de cette attaque des tours jumelles ?
Je me souviens qu’à l’époque une personne avec qui je travaillais a dit :
je ne me recueillerai pas par une minute de silence, je danserai !
c est comme si vous demandez a un scorpion de ne pas vous piquer
n attendez rien d autre que le chaos !!
ca c est la realite