DÉDIÉ À RÉSISTANCE RÉPUBLICAINE AVEC TOUTE MON ADMIRATION ET MON AMITIÉ, À TOUS, ET À JULES FERRY QUI ME FAIT RÊVER AVEC SES ARTICLES.
LES ANNÉES HEUREUSES.
Ô nos années heureuses,
Et les trente glorieuses,
Tout ce temps révolu,
Et qui n ‘existe plus.
C’était après la guerre,
Il fallait relever
Tous ces murs de poussière
Qui s’étaient effondrés.
Nos parents ont vécu
Des périodes bien noires ,
Toujours ils y ont cru,
Ils avaient de l’espoir.
Et puis sont revenues
Les années d’insouciance,
Toujours ils l’avaient su
Que renaîtrait la France.
Il y avait du travail,
Des usines et bureaux,
La France sur les rails,
D’un avenir plus beau.
C’était la belle époque
Des meubles en Formica,
Des Arondes Simca,
Aujourd’hui on se moque.
La machine à laver,
Le réfrigérateur,
Le fer à repasser,
Et puis l’aspirateur.
Le chocolat Menier
Qu’on avait au goûter,
Caramels à un franc
Tous les bonbons d’antan.
Je me souviens, c’est vrai,
De ces matins d’école,
De l’odeur de la craie,
De l’encre et de la colle.
Je me souviens frangin,
Tu y allais aussi,
Je te tenais la main,
Tu étais si petit.
Il ne reste plus rien
De toutes ces années,
Du jour au lendemain,
La France est bigarrée.
Nous on est transformés
En simples indigènes,
On nous a remplacés
Par des peuples sans-gêne.
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Nous avons tous, pour notre génération, de semblables souvenirs qui nous envahissent de nostalgie. Pour ma part, je m’y transporte de temps à autres, quand je n’en peux plus de cette époque actuelle, en regardant des films des années 50-60 dont moultes détails de la vie quotidienne d’alors réactivent mes souvenirs; qu’ils fussent vestimentaires, automobiles, ménagers, signalétiques routières, habitats, ses habitants, etc…
A cette époque, nous ne nous barricadions pas dans les maisons, les voitures pouvaient rester ouvertes, la société n’était pas dangereuse. La joie de vivre insousciente nous faisait oublier des envies matérielles même si existaient des difficultés. Tout n’y était facile mais nous nous contentions de ce que nous avions.
Je me suis entendu dire par des plus jeunes que moi, que nous avions eu de la chance de connaître cette époque. Mais, qu’avez-vous fait pour qu’il en soit autrement leur réponds-je? Vous vous laissez berner par la bonne gueule de candidats ou par une idéologie trompeuse depuis tant d’années et, lorsque l’on vous alerte, vous ne voulez rien entendre.
Même la réalité de votre quotidien actuel, vous la déniez pour demeurer formatés car, il vous en coûte trop de reconnaître vos responsabilités.
Vos cerveaux sont pervertis par 50 ans de cet amalgame UMPS duquel vous ne parvenez pas à vous en libérer pour nous y condamner avec vous.
Et je crains que cela s’y poursuive en 2022…malheureusement !
@Henri
Bien que de la génération 70′, j’aime bien également me transposer dans l’atmosphère des films des années 50-60.
L’autre fois, c’était La Belle Américaine avec De Funès et la bande des Branquignols. Film en noir&blanc de 1961 où l’on peut s’imprégner de l’ambiance d’une VRAIE rue populaire confrontée à l’arrivée d’une énorme Oldsmobile 59.
J’envie mes parents d’avoir connu cette époque mais, en même temps, rien n’était donné. Et ils ont connus les affres de la guerre.
Moi, je regrette mon enfance tranquille et insouciante dans un petit village, sa petite école communale et son institutrice enseignant encore l’histoire de Michelet et la géographie de Vidal (avec ses grandes planches au tableau). On avait même encore le poêle à bois à alimenter ! Pas d’Aliens = pas de problèmes de religion = pas de harcèlement et de coups de couteau = pas d’ensauvagement de la société.
Bien sûr, on ne peut plus apprendre l’histoire mythifiée par la IIIe République mais les affreux ouvrages scolaires de nos enfants proposent un autre mythe. De plus, ils ne leur apprennent RIEN de l’histoire, de la géographie et de la littérature sauf sur l’islam, le rap, les migrations, le tri sélectif, l’esclavagisme et le colonialisme.
Je vous lis à l’instant François.
Voici quelques temps, j’eus le plaisir de revoir deux films des années 50 ( gasoil et des gens sans importance).
Quelle évasion de notre époque actuelle combien même, le second traite d’un sujet dramatique de la société tout en révélant la vie laborieuse des gens pour goûter au bonheur.
A la lecture du commentaire de Aude, ci dessus, ce dernier m’a aussi rappelé les deux écoles (garçons-filles) de mon village, se jouxtant par un trait de maçonnerie par dessus lequel nous cherchions la rencontre quand les instituteurs avaient le dos tourné.
Comme vous, je me revois dans votre description de votre classe qui en était identique.
A cette époque, je venais d’Algérie pour me trouver dans un petit village du Morvan où je connus des années de bonheur en toute sécurité.
Je garde de ce village un tendre attachement.
J’ai fait plus tard, votre même constat de l’enseignement sur mes propres enfants.
Cela m’avait désolé…attristé même !
Très beau texte. Cette FRANCE que j’aimais tant à disparue depuis mai 68 (coup d’état monté par la CIA qui voulait ce débarrasser de de gaulle qui était le cailloux dans la chaussure des USA). Je voue une haine incommensurable envers les responsables de l’état actuel de la France.
N’ayez aucune crainte, vous allez le revoir faire le beau/ la propaganda et la magouille sont « En Route »…
Merci , merci beaucoup !
en quelques mots c’est notre enfance qui resurgit : ))
Nous etions 30 par classe et pas de chahut !
On apportait des fleurs à la maîtresse .
que des Pierre et des Françoise …Heu ! Chacun dans son école, un mur séparait la cour de l’école de garçons de la cour de l’école des filles .
Merci pour ces vers
Merci Argo pour cette belle évocation, le poème est imprimé !
Merci Hargo .
C’est tellement vrai !!!
La France des trente glorieuses .
La joie de vivre .
Mai 68 a tout détruit . Maintenant c’est la débâcle .
Je souhaite pour les générations futures un meilleur avenir .
Mai 68, puis, « Veste réversible » pour lequel certains ont trouvé génial de veauter.