Une tête en marbre de l’empereur Auguste a suscité récemment mon intérêt dans une des salles de l’hôtel des ventes Drouot à Paris.
Le jour de la vente, une longue file de spectres masqués s’étirait devant le bâtiment. Plusieurs personnes me jetèrent des regards furieux – car n’étant pas comme eux un mouton, je ne portais pas l’ignoble muselière arborée par ces larves soumises. Au bout d‘une demi-heure, le garde de sécurité nous laissa enfin pénétrer dans les lieux, après nous avoir toutefois contraints au port de la burka sanitaire, et comme du bétail, à une prise de température !
Une fois assis dans la salle sur une chaise, espacée des autres de deux mètres, sans doute l’expression moderne du nouveau lien social dans le „monde d’après“ voulu par la clique au pouvoir, j‘eus l’ignominie de m‘assoupir et de fermer les yeux pendant 30 secondes ! Oh crime abominable ! Surgit alors un cerbère maghrébin de haute taille. „Si vous dormez il vous faut sortir, car le nombre de place est limité et plusieurs personnes attendent dans le couloir“ aboya-t-il avec fureur d’une voix forte digne des meilleurs muezzins.
Stupéfait de cette nouvelle atteinte aux libertés, j‘indiquai calmement à ce vil laquais de la dictature sanitaire qu’aucune loi ni règlement n’interdisait de fermer les yeux et que sa demande était illégitime. Le commissaire priseur qui officiait ce jour là, maitre Mirabaud, fort bien nommé pour la circonstance, se précipita alors pour me rappeler qu’il avait „la police de la salle“ et m‘intima l’ordre de m’excuser illico auprès de son petit kapo de bazar. Refusant cette injonction, je lui déclarai alors que je ne ferais plus partie de sa clientèle et tentai alors de quitter la salle. Mais les petits sergots en charge de la sécurité ne l‘entendirent pas ainsi, et tentèrent alors de me barrer la route, et de me ceinturer. Je réussis à passer et me retrouvais dans la rue, non sans être poursuivi jusqu’à mon véhicule par un de ces successeurs de Mahomet, le tout sous un torrent d’insultes divers
L’ordre nouveau de la dictature sanitaire a fait un pas de plus dans l’oppression. La bouche doit maintenant être fermée et muselée, mais les yeux sont sommés de rester ouverts. Le voile islamique étant autorisé dans l’enceinte de cet établissement, je promets donc de revenir en burka – ils ne verront plus mes yeux. Et malheur à ceux qui ferment les yeux ! Interdisons la sieste ! Interdit de rêver. Pour ce régime orwellien, le rêve est une subversion.
A quand la puce contrôlant les pensées ?
Il est remarquable que la dictature soit à présent contagieuse, comme le fut jadis la liberté.
Paul Valéry
Les spectateurs, ces moutons muselés, n’ont pas bougé. Les yeux bien ouverts, ils avaient fermé leur esprit. Comme en 1940 lorsque la police française embarquait les juifs, lorsque leurs prédécesseurs collaboraient par passivité complice avec les perpétrateurs de crimes odieux. Que dire aussi de ce commissaire priseur imbécile qui se cabre comme un roquet en foire du haut de sa tribune en agitant lamentablement son misérable petit marteau pour faire „la police de la salle“ ? Et que dire de ces petit kapos qui font la loi au mépris des libertés fondamentales et pourchassent les rêv
Je n’ai pas pu me payer la tête d’Auguste, mais je suis revenu avec quelque chose de bien plus précieux: la Liberté. Le tout, sans rien payer – à l’oeil !
Emmanuel Crenne
Conseiller Régional d‘Occitanie – Non Inscrit
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Cet Auguste me rappelle un peu Macron… Vous ne croyez pas à une réincarnation ratée ?
D’Auguste à Macron… Quelle dégringolade !!!
Ce serait plutot Neron … LOL
Qu’est ce que l’on attend ???? cette France me fait honte ,ce sont ceux qui possèdent le peu d’autorité qui sont les plus lâches les vendus, et qui ne s’en servent que contre les contribuables……………………….. Prenez nous tout une bonne fois pour toute, qu’enfin nous n’ayons plus rien a perdre et craindre et montions a l’abordage de cette sphère pourrie !
Ça devient un vrai cauchemar !
Merci Emmanuel pour ce moment de vie, édifiant….
Je pense à une citation de Montherlant : « Les dictateurs naissent dans les maisons où l’on ose pas donner un ordre à la bonne. » Ces petits dictateurs du quotidien sont souvent des refoulés de l’autorité, de petits dictateurs d’opérette, autorité dont ils abusent le jour où on leur en délègue une parcelle. Le jour où toutes ces mesures seront levées, ils vont retourner dans la grisaille de leur médiocrité, ou se suicider tellement ils vont s’ennuyer de ne plus tyranniser personne!
Toutes les dictatures tombent. Celle-ci pousse son chant du cygne. Gardez donc espoir
Pour faire un tyran, il suffit de donner à un imbécile un bâton et une casquette de chef.
Quel monde de fou ! Merci pour ce récit mené avec maestria !