Photo : une scène scandaleuse mais… « monétarisée » au prix de 19,99€ chez le banquier d’images Alamy.
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Quand on évoque la carrière de l’actrice américaine Sharon Stone, une image vient immédiatement à l’esprit : son décroisé de jambes impudique dans Basic Instinct (1992). Certains cinéphiles se rappellent peut-être aussi d’elle avec Schwarzenegger dans Total Recall (1990) et les plus jeunes ne la connaissent sans doute que par la pub Afflelou.
A notre époque où l’on accède en un clic à tous les genres de la pornographie, cette scène érotique semble devenue bien gentillette. Mais elle avait fait le succès du film et… de Sharon Stone, dont la carrière était lancée.
Après la séquence #balancetonporc (et son dernier avatar avec la victoire de Sandra Muller sur Eric Brion) ou l’affaire PPDA, voici, dans le showbiz, le temps des règlements de comptes tardifs envers ce satané « patriarcat » (en général blanc), dégueulasse et pervers.
Mais si lire le récit de cette scène de Basic Instinct par Sharon Stone vous donne envie de vomir et de haïr les gros mâles libidineux du tout-Hollywood, on se dit, quand même, que sa carrière, sa célébrité, ses contrats et sa fortune doivent (pratiquement) tout à ce fameux décroisé de jambes.
Alors finalement, Sharon Stone, victime ou complice du patriarcat ?
Sharon Stone livre enfin la vérité sur « Basic Instinct »
[…] Six semaines plus tard, j’obtenais le rôle féminin principal dans Basic Instinct…
Ça n’a pas été facile. Chuck [son impresario – NDA] avait dû entrer par effraction – à l’aide de sa carte de crédit – dans le bureau du directeur de casting pour voler le scénario afin que nous puissions le lire, car personne ne voulait nous le donner.
J’ai tout de suite su que ce rôle était pour moi.
Chuck a donc appelé le réalisateur, Paul Verhoeven, tous les jours, pendant sept ou huit mois, pour qu’il me fasse faire un bout d’essai […] Finalement, après qu’une douzaine d’actrices eurent refusé le rôle, Michael a enfin été d’accord pour me donner la réplique…
Après le tournage de Basic Instinct, j’ai été invitée à voir les rushes.
Comme on aurait pu l’imaginer, étant donné la scène difficile que nous venions de tourner, je pensais être seule avec le réalisateur ; mais la salle était remplie d’agents et d’avocats, dont la plupart n’avaient rien à voir avec le film.
C’est donc dans ces conditions que j’ai vu mon vagin à l’écran pour la première fois, longtemps après qu’on m’eut dit : “On ne verra rien. J’ai juste besoin que tu enlèves ta culotte car le blanc réfléchit la lumière et on saura que tu en as une, contrairement à ton personnage.”
Oui, je sais, beaucoup de gens ont donné leur avis sur ce sujet mais comme il s’agit de mon vagin, laissez-moi vous dire une chose : seul mon avis compte ; le reste, ce sont des conneries.
[J’] ai appelé mon avocat, Marty Singer. Marty m’a dit qu’ils n’étaient pas autorisés à sortir le film tel quel. Que je pouvais faire une “demande d’injonction”…
Pour ce film, on aurait dit qu’il n’y avait aucune limite qu’on ne me demanderait pas de franchir…
Après la projection, j’ai informé Paul des options que Marty m’avait exposées. Bien évidemment, il a contesté que je puisse avoir le choix. Je n’étais qu’une actrice, une femme ; comment pouvais-je avoir le choix, de quel choix parlait-on ?
Mais moi, je savais que j’avais le choix.
J’ai donc réfléchi, et j’ai décidé de ne pas exiger que cette scène soit coupée. Pourquoi ? Parce que ça convenait au film et au personnage ; et aussi parce que, après tout, j’avais accepté de la tourner.
Par ailleurs, vous ne vous en souvenez probablement pas, mais seul le nom de Michael Douglas apparaît en haut de l’affiche, sans que le mien y soit accolé.
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Dans un autre registre mais toujours lié à la victimisation et au « patriarcat », le droit de diffamer un homme est reconnu par la Justice au motif du « débat d’intérêt général ».
Décidément, de Sharon Stone à Sandra Muller, l’homme blanc hétérosexuel de plus de 50 ans reste bien l’ennemi intime à abattre.
Sandra Muller, initiatrice de #balancetonporc, gagne sa bataille devant la cour d’appel
La justice a débouté l’homme qui la poursuivait pour diffamation après des accusations de harcèlement sexuel.
La cour n’a pas contesté le caractère diffamatoire des tweets de Sandra Muller, mais a estimé qu’ils avaient été publiés « dans le cadre d’un débat d’intérêt général ».
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En 2004, Sharon Stone, s’amusait encore à rejouer la fameuse scène…
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Sharon Stone est une femme libre qui a dû faire sa place dans un Hollywood où les femmes belles étaient assignées à des rôles de « bonnes épouses, bonnes mères » ou à l’inverse, à la vamp, femme dangereuse. Elle semble avoir donc choisi celui de la vamp, la femme qui n’a pas peur de piétiner les bienséances, pourtant, belle comme elle était, elle aurait pu jouer les jolies blondes, sexy mais pas coureuse, pas une femme prétendant aux mêmes droits que les hommes : cocufier son partenaire en toute liberté, sans souci de sa « condition ». Oui, cela a existé et ce n’était pas si désagréable même si les femmes au physique ordinaire n’étaient pas très considérées, seulement à titre de faire-valoir et en tachant de faire oublier leur physique quelconque ou de l’oublier. On me dira que c’est toujours le cas aujourd’hui, alors qu’un homme quelconque, qui ne ressemble pas à Gary Cooper ou n’a pas les biscottos et l’audace de Belmondo est très satisfait de lui ou s’en accommode.
Il y a bel et bien une différence de « condition » entre les hommes et les femmes et du temps encore où la belle Sharon Stone a conquis la notoriété, c’était en effet celui du patriarcat. Aujourd’hui, le patriarcat est attaqué, poussé dans ses retranchements par des femmes qui sont de véritables harpies, profitant d’un climat favorable alors que du temps où le patriarcat dominait, elles semblaient s’en accommoder. Dans ma jeunesse je trouvais le cinéma français, les films de Claude Sautet par exemple, terriblement patriarcaux, les femmes étant assignées au rôle de potiches. C’est du moins ainsi que je le ressentais. J’ai revu récemment un film avec Montand et Annie Girardot où elle demande le divorce refusant son rôle de femme mariée cocufiée, j’ai oublié le titre du film. Paradoxalement, je me plais à regarder ces films qu’autrefois je n’aimais pas car aujourd’hui, la situation est devenue si folle, j’y retrouve à défaut d’apprécier le rôle dévolu aux femmes le plaisir de retrouver ma jeunesse tout en me disant qu’heureusement je n’étais pas une de ces femmes, même si leur milieu social était censé être plus enviable que le mien.
Tout ça ne vaut pas « dernier tango à Paris » avec la très élégante idée de la plaquette de beurre ….
Boooff ! Des fonds de culotte et même des sans culotte, j’en ai vu pas mal durant les années 60 (etc)… dans le métro, quand j’habitais à Paris.
Et oui en 1960 les femmes, pour notre bonheur, portaient encore des jupes !!!
Blasé que j’étais à la fin !!
Sandra muller : Très pratique de se croiser les bras pour soutenir, sans en avoir l’air, sa poitrine ramollie.
Il y a aussi un autre truc bien pratique : lever les bras au ciel… Mais les deux en même temps pour ne pas créer de déséquilibre disgracieux….
Au moins, Sharon nous a confirmé qu’elle est une vraie blonde. lol
L’avènement du Patriarcat a eu lieu contre les abus racistes et pédophiles des gauchistes de l’époque acceptés par la plupart des femmes. Par ailleurs, je rappelle que les Patriarches se nomment : Abraham, Isaac et Jacob et que donc en plus d’être raciste, la gauche est aussi fortement antisémite.
Cette photo est sordide .
J’ai vu le film à sa sortie , la scène dans le film passe très bien .Mme Stone dit ce qu’lle veut maintenant , mais à l’époque elle a joué cette scène et les autres avec michael Douglas, à la perfection !
Désolé.
S’il l’on tape « Sharon Stone Basic Instinct » sur internet, on ne tombe que sur celle-là. Moi, à l’époque, je n’avais rien vu…
oui dans le film on ne voit pas grand chose , elle croise et décroise ses jambes légèrement plus lentement que la normale , mais c’est quand même rapide.Par contre le plan sur ces messieurs prouve que , eux , ils sont abasourdis; )
Pas vu non plus ! Vous avez l’œil, bravo !
J’avais moins de 20 ans quand je l’ai visionné et j’ai loupé certaines subtilités… En fait, je me suis intéressé à l’intrigue sans m’arrêter sur les détails. J’étais jeune et innocent… 🙂
: ))
Ces feministes sont cpletement cinglees. A pendre ces tarees de nanas.
Je vous taquine, mais c’est encore une affaire au poil pour les féministes, et j’avoue que ce sujet ne me laisse pas de marbre, il m’inspire même une envie d’aller au fond des choses.
Plus sérieusement je n’ai pas eu l’impression qu’elle s’est servie de cette scène, pour une autre cause que celle de sa carrière cinématographique.
Il faut admettre qu’il y a un certain nombre de gros cochons dans ce milieu comme évoqué par la salle remplie de gens n’ayant aucun rapport avec le film.
Finalement ces actrices qui viennent dénoncer une fois la réussite acquise, les goujats auxquels elle ont du céder me laisse perplexe, et à moins d’une agression sexuelle caractérisée, je suis en phase avec la fameuse citation » L’homme propose, la femme dispose »
Je ne comprends pas pourquoi on associe le cochon, animal sympathique, avec ce genre d’individus. Gros pervers, dégueulasse, obsédé, violeur aussi, me semblent plus en adéquation.
D’un côté, il y a cette scène, et de l’autre aux Césars, une autre montre tout gratos! Bon je préfère Sharon stone, mais c’est affaire de goût! Tous les goûts sont dans la nature.