S’il est des dates sinistres comme la prise de Constantinople (29 mai 1453), il en est, aussi, de glorieuses comme le 25 mars 1821, date du soulèvement des Grecs face au colon musulman turc.
Quand des «philhellènes» romantiques soutenaient la Grèce face à l’Empire ottoman
RÉCIT – Dans les années 1820, alors qu’un conflit fait rage entre Grecs et Ottomans, ce sont d’abord les opinions publiques qui vont soutenir la cause des Grecs, contre l’avis de leurs dirigeants.
par Jacques de Saint Victor
Selon la tradition grecque, la journée du 25 mars 1821 marque le début du soulèvement des Grecs contre la domination ottomane.
Ce jour-là, à Patras, dans un des grands ports de la Morée (Péloponnèse), l’archevêque Germanos aurait lancé un appel aux armes digne d’un général vendéen:
«La race impie des Turcs a comblé la mesure des iniquités ; l’heure d’en purger la Grèce est arrivée (…) ; armez-vous donc race hellénique, deux fois illustre par vos pères.»
NDLR: Et un islamophobe ! Et un !!
Même si les historiens contemporains doutent de cette date précise, la légende officielle a gardé le jour symbolique de l’Annonciation comme le début de cette guerre d’indépendance grecque qui aboutira neuf ans plus tard, en 1830, à la naissance d’un nouvel État en Europe, marquant le renouveau d’une identité hellène qui avait disparu au XVe siècle, quelques années après la chute de Constantinople (1453).
Athènes était tombée dans les mains des Turcs en 1458, la Morée en 1460.
L’équilibre du Congrès de Vienne
Si, au départ, en 1821, les «souverains de la chrétienté», en particulier les Autrichiens, ne voient pas d’un bon œil cet indépendantisme grec, c’est parce qu’il risque d’ébranler l’équilibre chèrement acquis au Congrès de Vienne en 1815.
NDLR : Rien n’a vraiment changé. L’Europe dirigeante entière continue à subir les provocations du néo-sultan Erdogan, sans trop moufter … pour le moment.
En affirmant le principe de légitimité, les monarchies avaient tenté d’effacer les malheurs engendrés par les guerres révolutionnaires et napoléoniennes, faites au nom du principe des nationalités.
Certes, l’Empire ottoman n’était pas partie prenante de ces négociations européennes, mais il était difficile d’accepter qu’un peuple se libère de son souverain en Orient sans risquer la même chose en Occident.
Ce conflit gréco-ottoman, en apparence romantique, mais en réalité sanglant et confus, est une des premières expressions du renouveau du nationalisme qui marquera tout le XIXe siècle et aboutira à la naissance de grandes nations européennes, comme l’Allemagne (1870) ou l’Italie (1861).
Le chancelier autrichien Metternich, grand artisan de l’Europe d’après 1815, ne veut pas entendre parler de révolution et, quand bien même les Turcs oppriment les Grecs, rien ne mérite, selon lui, de soutenir ces derniers:
«300.000 ou 400.000 individus pendus, empalés, égorgés, cela ne compte guère», lâche-t-il avec cynisme.
NDLR2: Comme n’ont pas compté les milliers d’Arméniens, massacrés par les Turcs cette année.
Les Anglais défendent aussi le statu quo car les grandes maisons de commerce ne veulent pas de trouble en Orient et l’Angleterre craint la naissance d’une nouvelle puissance qui fragiliserait sa suprématie maritime en Méditerranée.
La France, qui avait alors un prisme culturel plus latin que grec, contrairement aux Allemands par exemple, n’est pas loin de la position anglaise dans cette «question d’Orient».
Louis XVIII hésite à soutenir une révolution, tandis que les Russes, s’ils se sentent comme orthodoxes un devoir de solidarité avec l’Église grecque, restent prudents au départ au nom du «concert européen».
NLDR3 : Comme Poutine, en ce début d’année, en Arménie.
De sorte que les indépendantistes sont conduits à compter d’abord sur eux-mêmes, ayant demandé en vain l’appui du président américain, Monroe, au moment même où celui-ci forge sa fameuse doctrine de non-intervention (1823).
Combat sans merci
Après la proclamation de l’indépendance de la Grèce lors de l’assemblée d’Épidaure en 1822, la guerre s’intensifie contre les armées turques, dont la désorganisation était alors légendaire, ce qui n’empêche pas «l’homme malade de l’Europe», comme on surnommait l’Empire ottoman, de mener un combat sans merci, massacrant femmes et enfants.
En face, d’intenses luttes intestines font prendre parfois à ces combats les aspects d’une guerre civile sanglante, les belligérants passant du désespoir à l’exaltation patriotique derrière le comte Capo d’Istria.
Ce sont donc surtout les opinions publiques qui, contre l’avis de leurs dirigeants, vont soutenir au départ la cause des Grecs.
NDLR4: C’est l’opinion publique qui s’indigne de la subvention pour la ci-devant mosquée turque de Strasbourg. Les dirigeants ne mouftent pas voire collaborent.
Monarchistes catholiques et libéraux agnostiques s’entendent en France dans la défense d’un projet de civilisation – on parle parfois à l’époque de «patriotisme chrétien».
NDLR5: « Résistance Républicaine » avant l’heure !
En mai 1821, à la Chambre des députés, le libéral protestant Benjamin Constant désire, contre le gouvernement, «le triomphe de la Croix sur le Croissant», rédigeant même un Appel aux nations chrétiennes en faveur des Grecs, et il est soutenu par son adversaire ultra, le vicomte de Bonald qui écrit dans le Journal des débats: «La civilisation n’est que le christianisme appliqué à l’état social.»
NDLR6 : Et deux islamophobes ! Et deux !!
Des sociétés «philhellènes» se constituent un peu partout en Europe et de grands auteurs, comme Chateaubriand ou le poète anglais lord Byron, prennent fait et cause pour l’indépendance des Grecs.
Byron s’impliquera même de sa personne et y perdra la vie à Missolonghi, en 1824, à seulement 36 ans.
Des artistes, en particulier des musiciens, comme Berlioz, ou des peintres, comme Delacroix et son célèbre Massacres de Scio, se mobiliseront contre les tueries ottomanes.
En ce sens, la guerre d’indépendance de la Grèce annonce certains de nos conflits humanitaires modernes, où l’opinion publique force parfois la main des gouvernants.
La France, «mère spirituelle»
Il faudra attendre l’année 1827 pour que les grandes puissantes, la France, l’Angleterre et la Russie finissent par s’engager et écraser un peu par hasard la flotte turque à Navarin.
Victor Hugo s’enflammera, saluant dans une ode cette nouvelle victoire de Lépante:
«Le vrai Dieu sous ses pieds foula(i)t le faux prophète».
NDLR7 : Et un islamophobe ! Et un !!
Les Français mèneront ensuite une expédition terrestre en Morée, puis les Russes interviendront, conduisant finalement les Turcs, le 24 avril 1830, à accepter le protocole de Londres accordant l’indépendance de la Grèce. Reste à définir le régime à établir à Athènes (république ou monarchie) et ce sera le début d’une longue «course à l’abîme», selon le terme consacré.
Il n’en demeure pas moins que la France a été le pays qui dépensa le plus d’argent dans cette aventure, qui lui fit perdre plus d’un millier d’hommes (1).
Aussi, le controversé ministre Varoufakis pourra-t-il déclarer en 2015, au moment de la crise des dettes souveraines:
«Pour nous, les Grecs, la France n’est pas un simple partenaire, c’est une mère spirituelle.»
(1) Sur tous ces points, voir Antoine Roquette, «La France et l’indépendance de la Grèce ou le romantisme dans les relations internationales», Éd. Du Félin, 2020.
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Islam hors d’ Europe!
Turquie hors de l’ OTAN !
Reconquête de Chypre et de Sainte Sophie !
Le pied grec serait donc spécialement conformé pour botter les culs turcs. On pourrait essayer de vérifier que le pied occidental peut produire le même effet aux culs mahométans, toutes origines confondues…
Pas un mot de notre éducation nationale dont l’histoire a été revisitée par une ministre musulmane et nommée par qui?Devinez les les les soci,social,sicialo ……pes!
« la naissance de grandes nations européennes, comme l’Allemagne (1870)
La nation allemande ne commence pas en 1870 avec l’empire Bismarckien. Rappelons le premier nom de l’empire allemand: Heiliges Römisches Reich Deutscher Nation = Saint Empire Romain de Nation Allemande.
Bon cours d’histoire.
Mais l’histoire c’est l’histoire, si les hommes et les femmes bien sur ne changent pas depuis leur suprématie terrestre, ce sont les moyens qui évoluent.
Il y a 200 ans encore, ce n’est pas si loin (à l’échelle du temps) les moyens de communication étaient inexistant en comparaison à ceux d’aujourd’hui, de même les armements n’étaient que primaires par rapport aux missiles dont un seul pourrait supprimer un pan entier de la planète.
La donne a donc changé, s’appuyer sur l’histoire pour corriger les erreurs sans aucun doute, mais l’avenir c’est déjà le présent et la fulgurance de l’information ne permet plus de reproduire pareillement les conquêtes.
Je suis plus que d’accord sur le fait que ce sont les peuples qui décident de leur avenir, hélas cela intervient toujours lorsque les goujats gouvernants ont dépassé comme des gros fumiers qu’ils sont, les limites de leurs pratiques salasses.
Exactement, de notoriété de plus en plus publique , à ce jour, l’état ISLAMISTE , à plus de chars d’asseauts que la FRANCE, et , formate de vrais bombes humaines, qu’ils lancent sur PEUPLES ET PAYS POUR TOUT DÉTRUIRE.
MACRON , LE DRIAN , U E , SONT COMPLICES.
comme c’est bien dit pour ma part je dis « collabos ,traitres ,vendus,lèche babouches ! »
Lu dans la presse : Florence Parly, s’exprimant au nom du président Emmanuel Macron, a exprimé l’admiration de la France pour la révolution grecque de 1821.
Hum, hum, elle ne s’est pas mouillée : surtout aucune référence à l’ennemi ottoman ni au danger que représente la Turquie d’aujourd’hui.
L’ISLAMOPHOBIE EST UNE CHANCE POUR LA FRANCE, L’ISLAMOPHOBIE EST UNE CHANCE POUR L’EUROPE, QU’ON SE LE DISE!
C’est même la seule à ce stade de l’invasion. Ne nous laissons pas intimider par les islamogauchistes et les islamodroitdelhommistes* . Comme hier Delsol menacé sur LCI par l’énergumène Gérard Miller de poursuites judiciaires parce qu’il disait que l’islam et incompatible avec la République. Ce qui est pourtant un FAIT et une VÉRITÉ.
Les coupeurs de langue veulent criminaliser ceux qui se mettent en travers du fascisme musulman et de son projet hégémonique et totalitaire, en criminalisant la parole d’opposition, et même les opinions des résistants.
L’islam n’est pas seulement incompatible avec la République (car incompatible avec les lois républicaines, votées par un Parlement, vu qu’il ne reconnaît que les lois (sharia) prétendûment « divines » du coran incréé – ce qui signifie en clair qu’elles sont éternelles et donc non modifiables et non négociables)
L’islam est incompatible avec la culture et la civilisation française et plus largement européenne. Et de mon point de vue, avec la civilisation tout court, l’Histoire démontre que les états musulmans s’écroulent rapidement dès qu’ils ne peuvent plus vivre des conquêtes et du pillage.
RECONQUISTA! Comme l’Espagne, le Portugal, la Grèce, les Balkans, la Hongrie, l’Ukraine, la Russie… Ces nations nous montrent que cela est parfaitement possible si on s’en donne les moyens. Mais n’attendons pas plusieurs siècles. DELENDA ISLAMO!
*J’introduis ici ce néologisme que je viens de créer, car ils sont tout autant de dangereux alliés objectifs de l’agenda islamique que l’extrême-gauche. Il est temps de porter sur eux aussi l’accusation de complicité (car c’est bien de cela qu’il s’agit lorsqu’on parle de l’islamogauchisme : des complices, des idiots utiles)
« … le 25 mars 1821, date du soulèvement des Grecs face au colon musulman turc ». En matière de polysémie, le colon est ici la partie du circuit digestif d’un bien indigeste islam.
Et pas plus tard ,1877, 5 nations se sont coalisées pour la grand guerre des Balkans pour sortir les turcs d’ Europe. Et ils ont été mis dehors d’Europe.
Je comprends mieux pourquoi quand on dit à un Turc d’aller se faire voir chez les Grecs, il blêmit!
N’y aurait il pas un de ses descendant capable de venir nous botter le cul pour que nous nous réveillions